- MathadorEmpereur
marjo a écrit:Lisak40 a écrit:marjo a écrit:lilith888 a écrit:Rappel : les PAP ne sont que des recommandations, pas des obligations au niveau de la loi
Ah ! L'adjointe nous a dit que si on n'appliquait pas les dispositions qu'on avait cochées dans le PAP, une procédure devant le tribunal administratif pouvait être engagée par les parents.
LoL J'aimerais bien voir ça, que des parents engagent une procédure (et que ce soit "accepté" par un juge) contre un prof qui ne peut pas mettre en place une adaptation pour chaque type de PAP pour chacun de ses cours / éval en plus de préparer ses cours pour les élèves "normaux" ! Sous quel prétexte au fait, le parent pourrait-il engager une procédure ?
J'avoue qu'on l'a crue sur parole sans se poser de questions. Quel intérêt de nous raconter n'importe quoi ?
Ne pas se faire embêter par les familles de son côté.
- HirondelleNiveau 8
Chez nous, pas de bilan orthophonique, pas de PAP. Ca restreint bien le bazar !
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
je viens de lire cette discussion mais je rebondis sur le dernier message d'hirondelle, "pas de bilan, pas de pap". Un de mes élèves de 3e a un pap depuis la 6e avec un bilan établi en cm1 ou cm2. Il a arrêté les séances chez l'orthophoniste à la fin de la 6e. Sa mère réclame la poursuite du pap, ce que je ne conteste pas, mais je trouve que les préconisations auraient besoin d'être remises à jour. Est-ce qu'un nouveau bilan serait pertinent ? Je sais bien que reprendre des séances chez l'orthophoniste pour cette année relève de l'utopie. Pour simplifier le tout, je précise que nous n'avons plus de médecin scolaire au collège. Elle passe environ une fois par mois pour signer les papiers.
je viens de lire cette discussion mais je rebondis sur le dernier message d'hirondelle, "pas de bilan, pas de pap". Un de mes élèves de 3e a un pap depuis la 6e avec un bilan établi en cm1 ou cm2. Il a arrêté les séances chez l'orthophoniste à la fin de la 6e. Sa mère réclame la poursuite du pap, ce que je ne conteste pas, mais je trouve que les préconisations auraient besoin d'être remises à jour. Est-ce qu'un nouveau bilan serait pertinent ? Je sais bien que reprendre des séances chez l'orthophoniste pour cette année relève de l'utopie. Pour simplifier le tout, je précise que nous n'avons plus de médecin scolaire au collège. Elle passe environ une fois par mois pour signer les papiers.
- PoméeNiveau 9
lilith888 a écrit:Rappel : les PAP ne sont que des recommandations, pas des obligations au niveau de la loi
Aurais-tu le texte officiel ?
Je trouve la page eduscol sur le sujet très peu précise
Merci !
- LagomorpheFidèle du forum
marjo a écrit:lilith888 a écrit:Rappel : les PAP ne sont que des recommandations, pas des obligations au niveau de la loi
Ah ! L'adjointe nous a dit que si on n'appliquait pas les dispositions qu'on avait cochées dans le PAP, une procédure devant le tribunal administratif pouvait être engagée par les parents.
J'en doute fort, ou alors j'attendrai de voir un jugement publié. Il y a sans doute confusion entre deux dispositifs (voire trois):
- le PPS, qui concerne un élève handicapé, reconnu comme tel par la MDPH. Il contient des mesures de compensation, dont la mise en œuvre par l'Etat et ses agents est rendue obligatoire par la loi de 2005. Sur la base de laquelle on peut engager une action contre l'Etat.
- le PAP, qui concerne des élèves qui ne sont pas officiellement handicapés. Ils ne sont pas reconnus comme tels par la MDPH, ils n'ont donc aucun droit spécifique. Le PAP ne contient effectivement que des préconisations, considérées comme des mesures pédagogiques internes à l'Education Nationale.
- la bazar particulier que constitue l'octroi d'un tiers-temps par la maison des examens pour le baccalauréat, ce qui était tout à fait applicable avec les épreuves terminales anonymes de l'ancien bac, mais pose un problème de faisabilité majeure en contrôle continu. Quand j'ai deux heures de DS, cours après et avant, je ne peux pas accorder de tiers-temps.
Un forum des personnels de direction est assez clair sur le sujet:
Perdir engagé a écrit:
L’Éducation Nationale doit mettre en place, via ce PPS, les moyens humains, aménagements et matériels nécessaires à la scolarisation, selon la loi. (2005) La mise en œuvre d’un PPS est obligatoire pour tout élève relevant d’une décision MDPH avec reconnaissance de handicap notifiée. Si elle ne le met en œuvre, elle est donc « hors la loi ».
ANAPEdys a écrit:
"Pour le PAP, tout repose sur les épaules des enseignants, des directeurs d’école, des chefs d’établissement. Mais avec de l’intelligence, de la confiance entre partenaires et de la bienveillance vis-à-vis des élèves, on peut régler bien des problèmes. Et avec les mêmes textes, on peut obtenir du bon et du moins bon. En d'autre terme, vous l'aurez compris , il n'y a aucune voies de recours pour la non application du PAP."
Cette confusion PPS/PAP est d'ailleurs source de malentendus qu'on retrouve sur ce fil, dès lors qu'on retrouve les deux termes mis sur un pied d'égalité dans la même phrase, ou qu'on parle de handicap dans le cas d'un PAP :
Pandorafa a écrit:Je ne comprends pas le raisonnement de certains collègues : démontrer à des élèves Dys qu'ils "valent" 5/20 pour qu'ils soient à égalité avec leur camarades ? Mais s'ils ont des troubles ou handicap, ils ne sont déjà pas à égalité !
Trouble et handicap sont deux choses différentes. Pas selon moi (voir infra), mais selon la loi. Le premier relève du PAP, le second du handicap et donne droit à compensation. Les élèves qui ne sont atteints que de troubles de l'apprentissage et qui ne bénéficient pas à ce titre d'une reconnaissance MDPH sont, légalement, à égalité. On peut trouver ça stupide - personnellement je trouve ça cynique - mais c'est comme ça.
lene75 a écrit:ma fille a une reconnaissance de handicap à 80%, une orientation en Sessad, une AESH, un diagnostic génétique, un PPS tout théorique puisque je n'en ai jamais vu la couleur
Que le PPS n'existe pas dans ce cas est hors la loi, puisqu'il y a une reconnaissance MDPH. Et pas pour des broutilles: la MDPH n'attribue pas 80% pour rien. Sauf que le titre du fil, c'est "PAP et abus ?", pas "remise en cause des droits légitimes des personnes dûment reconnues handicapées". L'exemple est donc révoltant et triste pour la fille de notre collègue...mais hors sujet.
Au fond, l'origine du problème est assez simple: pour des raisons sur lesquelles on peut gloser des heures (mauvaises méthodes de lecture, exposition aux écrans, diagnostics plus performants), le nombre d'élève chez lesquels on détecte des troubles de l'apprentissage ou de l'attention augmente. Si l'Etat considérait ces troubles comme des handicaps - ce que, de mon point de vue, ils sont -, alors il se s'imposerait l'obligation 1) de les reconnaître comme tels et 2) de fournir les moyens de les compenser. Le PAP ne devrait pas exister, et le PPS devrait être la règle. L'invention du PAP a cyniquement permis simplement à l'Etat de transférer tout le poids de la gestion du handicap à l'école sur les enseignants, sans débourser un centime, et ce pour une catégorie d'handicapés dont le nombre s'accroit. En tablant tout aussi cyniquement sur le fait qu'un PAP est bien plus simple à obtenir qu'un PPS, et que les parents peuvent préférer voir leur enfant étiqueté d'un simple "trouble" plutôt qu'un franc handicap - le mot fait peur. Le PAP est donc un coup bas de l'Etat pour économiser des sous sur le dos des enseignants et des enfants concernés.
Après, les deux groupes lésés peuvent se bouffer entre eux, et c'est souvent le cas: vilains profs indifférents au sort des enfants et qui ne pensent qu'à enfoncer de malheureux handicapés, contre parents pénibles et orthos véreux qui pondent des préconisations inapplicables et/ou chronophages pour l'application desquelles on ne gagne pas un euro de plus. Quand on y réfléchit, il y a quand même quelque chose de fondamentalement injuste dans le fait de payer pile poil le même traitement au collègue qui a 25 PAP dans ses classes et celui qui en a zéro: la charge de travail n'est à l'évidence pas la même. Mais au regard de la loi telle qu'elle est, le collègue qui n'applique pas les préconisations d'un PAP ne risque rien de plus que de rater un Excellent à l'item 3 de la grille PPCR.
- lilith888Grand sage
Adren a écrit:Bonjour à tous,
je viens de lire cette discussion mais je rebondis sur le dernier message d'hirondelle, "pas de bilan, pas de pap". Un de mes élèves de 3e a un pap depuis la 6e avec un bilan établi en cm1 ou cm2. Il a arrêté les séances chez l'orthophoniste à la fin de la 6e. Sa mère réclame la poursuite du pap, ce que je ne conteste pas, mais je trouve que les préconisations auraient besoin d'être remises à jour. Est-ce qu'un nouveau bilan serait pertinent ? Je sais bien que reprendre des séances chez l'orthophoniste pour cette année relève de l'utopie. Pour simplifier le tout, je précise que nous n'avons plus de médecin scolaire au collège. Elle passe environ une fois par mois pour signer les papiers.
Heu... Mais si, justement, en tant que PP, il faut contester. Le PAP n'a pas vocation à durer ad vitam, il DOIT être réévaluer chaque année avec des bilans récents.
Après, on s'étonne du nombre hallucinant de PAP par classe. En fait, si personne ne dit "stop" à cette chère maman, ma foi, ça se comprend. Elle tente, elle joue et elle gagne à tous les coups
Par contre, sans bilan récent, adios les aménagements au brevet !
- lilith888Grand sage
Pomée a écrit:lilith888 a écrit:Rappel : les PAP ne sont que des recommandations, pas des obligations au niveau de la loi
Aurais-tu le texte officiel ?
Je trouve la page eduscol sur le sujet très peu précise
Merci !
Règle à suivre : c'est à celui qui cherche des poux à fournir le texte, pas à celui qui ne demande rien...
- lilith888Grand sage
Pandorafa a écrit:L'adjointe a raison : il y a bien eu des procédures de familles envers des collègues qui refusaient complètement toute adaptation préconisée par le PAP, qui a bien valeur légale, vu qu'il permet désormais d'obtenir des aménagements aux examens sans avoir à fournir de nouvelles pièces médicales. Il commence même à y avoir jurisprudence sur le sujet.
Si le CDE reçoit les plaintes de parents pour non suivi des PAP, il peut aussi en référer à l'IPR, et ensemble ils en tiennent compte dans le PPCR puisque le fait de tenir compte de la diversité des élèves fait partie du dernier référentiel des compétences des enseignants.
Deux choses : ce que j'ai mis en gras est faux. Il faut bien des bilans récents pour obtenir des aménagements aux examens, PAP ou pas d'ailleurs.
Pour le reste, c'est tout bonnement du chantage à la carotte... Et je préfère renoncer à la carotte que de me farder 15 PAP avec mesures inapplicables durant mes cours (alors que l'élève ne va même plus chez l'orthophoniste)
- AdrenFidèle du forum
Merci Lilith. Tout dépend ce qu'on met derrière "bilan récent". Comme les difficultés de l'élève n'ont pas miraculeusement disparu, et pour cause, la reconduction du pap coule de source. Pour les aménagements en revanche, notre cde a affirmé aussi qu'un suivi était nécessaire, mais je sais d'expérience qu'il se couche devant les parents remontés.
- lilith888Grand sage
Bilan de moins d'un an, sinon, ça ne passe de toute manière pas au niveau des aménagements pour le brevet ou le bac.
Tu peux aussi partir en croisade et refuser de signer ce PAP que tu ne juges pas pertinent. Car, oui, on peut le rappeler : le professeur est lui aussi un spécialiste et a un vrai métier, et il sait donc de quoi il parle. On peut donc AUSSI lui faire confiance.
Tu peux aussi partir en croisade et refuser de signer ce PAP que tu ne juges pas pertinent. Car, oui, on peut le rappeler : le professeur est lui aussi un spécialiste et a un vrai métier, et il sait donc de quoi il parle. On peut donc AUSSI lui faire confiance.
- lilith888Grand sage
- pailleauquebecFidèle du forum
Je suis aussi un peu remonté contre les pap.
Notamment parce que cela crée deux catégories d'élèves en difficulté.
Les élèves qui ont un PAP et dont généralement les parents s'occupent, et qui monopolisent de par leur PAP le peu d'attention que l'enseignant peut porter aux difficultés des élèves dans la classe. Car l'enseignant a aussi bien d'autres choses à faire.
Les élèves qui n'ont pas de PAP qui sont souvent issus de milieux pauvres et dont plus personne ne s'occupe (ni les enseignants ni leurs parents car sinon ils auraient un pap).
Notamment parce que cela crée deux catégories d'élèves en difficulté.
Les élèves qui ont un PAP et dont généralement les parents s'occupent, et qui monopolisent de par leur PAP le peu d'attention que l'enseignant peut porter aux difficultés des élèves dans la classe. Car l'enseignant a aussi bien d'autres choses à faire.
Les élèves qui n'ont pas de PAP qui sont souvent issus de milieux pauvres et dont plus personne ne s'occupe (ni les enseignants ni leurs parents car sinon ils auraient un pap).
- lene75Prophète
lilith888 a écrit:Car, oui, on peut le rappeler : le professeur est lui aussi un spécialiste et a un vrai métier, et il sait donc de quoi il parle. On peut donc AUSSI lui faire confiance.
Oui, le professeur a un vrai métier, et précisément, son métier, ce n'est pas de connaître tous les troubles neurocognitifs (entre autres) qui existent. La plupart des professeurs, et je m'inclus dedans, sont totalement incompétents en la matière, et c'est bien normal ! À chacun son métier. Le problème, ce n'est pas d'être incompétent, mais de s'affirmer plus compétent que les médecins. D'ailleurs, je répète ici ce que j'ai dit ailleurs, mais dans d'autres pays, les aménagements ne sont pas à la charge de l'enseignant, mais de professionnels spécialement formés à ces questions, parce que maîtriser tout ça, c'est plus que largement un job à plein temps, et l'enseignant a bien d'autres chats à fouetter que de se former en la matière et de faire ensuite 50 000 adaptations différentes par classe. C'est là l'essentiel du problème.
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- RwanNiveau 6
lilith888 a écrit:
ça n'engage que moi mais cette image (déjà vue maintes fois) a tendance à m'ulcérer.
Un détail à noter : les animaux présents sont tous d'espèces différentes. En tant qu'humains, on appartient à la même espèce... L'image est donc foireuse (ou de mauvaise foi) dès le départ.
Pour être (un peu) plus précis, chacun de ces animaux est adapté à un milieu particulier. C'est donc effectivement absurde de noter leur adaptation à un même et unique milieu.
En revanche, tout les élèves vivent dans la même société, et l'école conditionne à ce milieu.
_________________
Q est dénombrable, et dense dans R
Pourtant R est n'est pas dénombrable.
C'est beau.
- marjoDoyen
lene75 a écrit:lilith888 a écrit:Car, oui, on peut le rappeler : le professeur est lui aussi un spécialiste et a un vrai métier, et il sait donc de quoi il parle. On peut donc AUSSI lui faire confiance.
Oui, le professeur a un vrai métier, et précisément, son métier, ce n'est pas de connaître tous les troubles neurocognitifs (entre autres) qui existent. La plupart des professeurs, et je m'inclus dedans, sont totalement incompétents en la matière, et c'est bien normal ! À chacun son métier. Le problème, ce n'est pas d'être incompétent, mais de s'affirmer plus compétent que les médecins. D'ailleurs, je répète ici ce que j'ai dit ailleurs, mais dans d'autres pays, les aménagements ne sont pas à la charge de l'enseignant, mais de professionnels spécialement formés à ces questions, parce que maîtriser tout ça, c'est plus que largement un job à plein temps, et l'enseignant a bien d'autres chats à fouetter que de se former en la matière et de faire ensuite 50 000 adaptations différentes par classe. C'est là l'essentiel du problème.
C'est un peu ce qui me pose problème avec ces PAP.
- Philomène87Grand sage
Et pourtant, les médecins scolaires ne se gênent pas pour écrire dans le PAP "Privilégier les QCM en histoire-géo", sans demander l'avis du professeur d'histoire-géo. Quand je fais un QCM, c'est pour tout le monde ou pour personne, mais ce n'est jamais pour remplacer un vrai travail de réflexion. Sinon, ça dévalorise complètement l'évaluation de l'élève PAP. Mais ça, les parents : "Qwâ, y a marqué QCM dans le PAP, et vous en faites pas ???" Bah non.
- doubledeckerSage
Philomène87 a écrit:Et pourtant, les médecins scolaires ne se gênent pas pour écrire dans le PAP "Privilégier les QCM en histoire-géo", sans demander l'avis du professeur d'histoire-géo. Quand je fais un QCM, c'est pour tout le monde ou pour personne, mais ce n'est jamais pour remplacer un vrai travail de réflexion. Sinon, ça dévalorise complètement l'évaluation de l'élève PAP. Mais ça, les parents : "Qwâ, y a marqué QCM dans le PAP, et vous en faites pas ???" Bah non.
Une manière de déminer ce genre de chose c’est aussi d’expliquer aux parents ce qui est préconisé, pourquoi et comment ça peut être mis en place ou adapté. En début d’année dans le collège où je travaille il y a des équipes éducatives où le prof principal, la principale, l’infirmière, les parents et le médecin scolaire (quand elle peut) se réunissent pour expliciter les PAP. Ça se fait en journée donc ça ne prend pas sur le temps du prof, c’est efficace et permet d’éviter bien des tracasseries tout au long de l’année. ,
_________________
If you're not failing every now and again it's a sign you're not doing anything very innovative (Woody Allen)
La boutique de LolaDragibus : des petites choses futiles et inutiles pour embellir la vie (p'tites bricoles en tissu, papier, crochet....) : venez y jeter un oeil 😊
- Philomène87Grand sage
Sinon là j'ai fait une interro de leçon, toute simple, il n'y avait même pas à rédiger. Une élève avec un PAP a paniqué, a vomi et sa mère est venue la chercher (au début je ne savais pas que c'était à cause de mon contrôle). Je reçois dans la foulée un mail assez impoli de la mère "sachez que ... a un PAP" oui je sais merci, maintenant à part lui donner les réponses je ne vois pas comment j'aurais pu faire plus simple.
Voilà, ce fut le 1er contrôle de l'année, et le plus simple aussi. Ca promet, si c'est le même cirque après chaque éval...
Voilà, ce fut le 1er contrôle de l'année, et le plus simple aussi. Ca promet, si c'est le même cirque après chaque éval...
- kiwiGuide spirituel
lene75 a écrit:Rubik a écrit:Dans mon établissement, le fait qu'il y ait un suivi ou non et par quel type de professionnel est indiqué dans le pap, ainsi que le fait qu'un bilan existe. En revanche, nous n'avons effectivement pas accès aux bilans eux-mêmes.lene75 a écrit:
Je me demande comment vous pouvez savoir si vos élèves ont des bilans orthophoniques ou des diagnostics, dans la mesure où ce sont des pièces confidentielles qui relèvent du secret médical. C'est à la mdph et/ou au médecin scolaire de traduire ces pièces médicales en recommandations.
En principe vous avez ces informations uniquement pour les élèves dont les parents en ont autorisé la transmission. Il peut donc y avoir d'autres élèves qui en ont, mais pour qui les parents n'ont pas souhaité que l'information soit diffusée. Il est tout à fait possible, d'ailleurs, qu'ils n'y soient pas opposés, mais que simplement on ne leur ait pas posé la question. J'ai signalé que ma fille avait eu un bilan, mais c'est une initiative de ma part.
Et le bilan d'orthophonie, ma bestiole de 8 ans est suivie depuis sa naissance en orthophonie (littéralement : elle avait quelques semaines quand le suivi a commencé). Nous avons eu un bilan écrit pour la 1re fois l'année dernière, au bout de près de 8 ans de prise en charge, donc, parce que nous en avons fait la demande pour notre dossier Mdph.
On le sait car sans bilan, pas de PAP. On transmet le dossier complet au médecin scolaire, ça inclut la demande, le dossier complété par l’équipe et le PP, ainsi qu’au moins un bilan médical. Le retour du médecin scolaire stipule la pathologie et les préconisations d’aménagements. Les aménagements sont ensuite décidés par l’établissement en fonction des préconisations du médecin scolaire. Maintenant, on n’a pas toujours accès au contenu même du bilan. De toute façon, pour quoi faire? On n’est pas spécialistes, et les bilans sont quand même très abscons. Ce qu’on attend, c’est juste de savoir ce qu’a le gamin, et qu’est ce qui est préconisé de faire faire classe.
Sinon je trouve aussi qu’il y a une inflation de PAP dans les classes depuis une dizaine d’années maintenant. C’est corrélé évidemment à la suppression des classes adaptées et spécialisées. Mais j’ai aussi l’impression que dans le cas de beaucoup de gamins, on colle une pathologie à des élèves qui sont en difficultés soit parce qu’ils ont eu une scolarité chaotique (méthode de lecture, mauvais enseignants, absences...) , qui ne sont juste pas du tout travailleurs ou qui pâtissent de mauvaises conditions d’apprentissage (effectifs pléthoriques...). Je doute que dans une classe, on ait entre 1/4 et 1/3 des effectifs portant un handicap ou ayant des troubles médicalement avérés.
- kiwiGuide spirituel
Philomène87 a écrit:Et pourtant, les médecins scolaires ne se gênent pas pour écrire dans le PAP "Privilégier les QCM en histoire-géo", sans demander l'avis du professeur d'histoire-géo. Quand je fais un QCM, c'est pour tout le monde ou pour personne, mais ce n'est jamais pour remplacer un vrai travail de réflexion. Sinon, ça dévalorise complètement l'évaluation de l'élève PAP. Mais ça, les parents : "Qwâ, y a marqué QCM dans le PAP, et vous en faites pas ???" Bah non.
Non, mais si ton objectif est seulement d’évaluer la maîtrise de connaissances, tu peux faire un qcm à ton élève dys, et demander aux autres de répondre par une phrase.
- roxanneOracle
Disons qu'il y a aussi le PAP miraculeux en Première au moment des aménagements aux examens. Je revois il y a trois ans un de mes STI pas pire que les autres en orthographe, au mois de février, brandir triomphalement une enveloppe "Ca y est j'ai mon PAP, il faut me rajouter des points ."
- Isis39Enchanteur
kiwi a écrit:Philomène87 a écrit:Et pourtant, les médecins scolaires ne se gênent pas pour écrire dans le PAP "Privilégier les QCM en histoire-géo", sans demander l'avis du professeur d'histoire-géo. Quand je fais un QCM, c'est pour tout le monde ou pour personne, mais ce n'est jamais pour remplacer un vrai travail de réflexion. Sinon, ça dévalorise complètement l'évaluation de l'élève PAP. Mais ça, les parents : "Qwâ, y a marqué QCM dans le PAP, et vous en faites pas ???" Bah non.
Non, mais si ton objectif est seulement d’évaluer la maîtrise de connaissances, tu peux faire un qcm à ton élève dys, et demander aux autres de répondre par une phrase.
Le problème qui se pose c’est que lors des examens (par exemple le brevet) on n’adapte pas les sujets d’HGEMC. Pas de QCM. Les sujets sont les mêmes pour tous les élèves.
- frimoussette77Guide spirituel
Il est là le problème.Isis39 a écrit:kiwi a écrit:Philomène87 a écrit:Et pourtant, les médecins scolaires ne se gênent pas pour écrire dans le PAP "Privilégier les QCM en histoire-géo", sans demander l'avis du professeur d'histoire-géo. Quand je fais un QCM, c'est pour tout le monde ou pour personne, mais ce n'est jamais pour remplacer un vrai travail de réflexion. Sinon, ça dévalorise complètement l'évaluation de l'élève PAP. Mais ça, les parents : "Qwâ, y a marqué QCM dans le PAP, et vous en faites pas ???" Bah non.
Non, mais si ton objectif est seulement d’évaluer la maîtrise de connaissances, tu peux faire un qcm à ton élève dys, et demander aux autres de répondre par une phrase.
Le problème qui se pose c’est que lors des examens (par exemple le brevet) on n’adapte pas les sujets d’HGEMC. Pas de QCM. Les sujets sont les mêmes pour tous les élèves.
Si c'est si facile à faire pourquoi, ce type de sujet n'existe pas pour le DNB ?
- kiwiGuide spirituel
Isis39 a écrit:kiwi a écrit:Philomène87 a écrit:Et pourtant, les médecins scolaires ne se gênent pas pour écrire dans le PAP "Privilégier les QCM en histoire-géo", sans demander l'avis du professeur d'histoire-géo. Quand je fais un QCM, c'est pour tout le monde ou pour personne, mais ce n'est jamais pour remplacer un vrai travail de réflexion. Sinon, ça dévalorise complètement l'évaluation de l'élève PAP. Mais ça, les parents : "Qwâ, y a marqué QCM dans le PAP, et vous en faites pas ???" Bah non.
Non, mais si ton objectif est seulement d’évaluer la maîtrise de connaissances, tu peux faire un qcm à ton élève dys, et demander aux autres de répondre par une phrase.
Le problème qui se pose c’est que lors des examens (par exemple le brevet) on n’adapte pas les sujets d’HGEMC. Pas de QCM. Les sujets sont les mêmes pour tous les élèves.
Enfin en même temps au brevet, l’exercice de repères ne nécessite pas franchement de rédiger. Donc si l’élève est habitué à des interrogations de cours par QCM, je ne vois pas trop où est le problème.
Pour le reste, je suis d’accord. C’est pourquoi je suis contre et n’applique aucun PPRE en classe de 3eme. Sans parler de l’orientation. Pour les PAP et PPS, s’ils bénéficieront d’aménagements type tiers temps, ordinateur, secrétaire, j’applique. Mais ils ont les mêmes sujets type brevet que les autres. Par contre, pour une interrogation de cours où seules les connaissances comptent bon...
- kiwiGuide spirituel
frimoussette77 a écrit:Il est là le problème.Isis39 a écrit:kiwi a écrit:Philomène87 a écrit:Et pourtant, les médecins scolaires ne se gênent pas pour écrire dans le PAP "Privilégier les QCM en histoire-géo", sans demander l'avis du professeur d'histoire-géo. Quand je fais un QCM, c'est pour tout le monde ou pour personne, mais ce n'est jamais pour remplacer un vrai travail de réflexion. Sinon, ça dévalorise complètement l'évaluation de l'élève PAP. Mais ça, les parents : "Qwâ, y a marqué QCM dans le PAP, et vous en faites pas ???" Bah non.
Non, mais si ton objectif est seulement d’évaluer la maîtrise de connaissances, tu peux faire un qcm à ton élève dys, et demander aux autres de répondre par une phrase.
Le problème qui se pose c’est que lors des examens (par exemple le brevet) on n’adapte pas les sujets d’HGEMC. Pas de QCM. Les sujets sont les mêmes pour tous les élèves.
Si c'est si facile à faire pourquoi, ce type de sujet n'existe pas pour le DNB ?
Parce que ce n’est pas l’objectif des épreuves. Tu ne peux pas faire une analyse de documents ou un développement construit par qcm. Ces exercices visent à évaluer les connaissances, mais pas que, loin de là. En revanche, je ne vois pas pourquoi on diaboliserait un qcm ou un texte à trous si le seul et unique but est de voir si l’élève a appris son cours.
- Isis39Enchanteur
kiwi a écrit:frimoussette77 a écrit:Il est là le problème.Isis39 a écrit:kiwi a écrit:
Non, mais si ton objectif est seulement d’évaluer la maîtrise de connaissances, tu peux faire un qcm à ton élève dys, et demander aux autres de répondre par une phrase.
Le problème qui se pose c’est que lors des examens (par exemple le brevet) on n’adapte pas les sujets d’HGEMC. Pas de QCM. Les sujets sont les mêmes pour tous les élèves.
Si c'est si facile à faire pourquoi, ce type de sujet n'existe pas pour le DNB ?
Parce que ce n’est pas l’objectif des épreuves. Tu ne peux pas faire une analyse de documents ou un développement construit par qcm. Ces exercices visent à évaluer les connaissances, mais pas que, loin de là. En revanche, je ne vois pas pourquoi on diaboliserait un qcm ou un texte à trous si le seul et unique but est de voir si l’élève a appris son cours.
Non, je pensais juste aux PAP qui ne veulent que des QCM en HG.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum