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- eolyenNiveau 8
Elyas a écrit:Socialement et historiquement et sociétalement, le prénom est un élément public de base dans notre pays. Cela me fait sourire cette peur ou de considérer que le prénom est un élément personnel, privé.
nos ressentis et choix personnels ne correspondent pas nécessairement aux considérations culturelles et administratives de la société (elles mêmes très contingentes...)
- Gaelle25Niveau 2
Lord Steven a écrit:Gaelle25 a écrit:Dans mon lycée, j'ai un collègue qui demande aux élèves qu'ils l'appellent par son prénom et qu'on le tutoie. Il fait la même demande aux personnels (y compris cde) lorsqu'ils le vouvoient.
C'est une affaire de préférence et d'aisance personnelle. Chacun fait bien entendu comme il l'entend.
Et quand c'est parfaitement assumé, cela n'affecte en rien le respect ni la qualité du cadre pédagogique (je trouve même que c'est le contraire en donnant une sorte d'horizontalité que, pour ma part, j'apprécie beaucoup) ; du coup, je suis assez tentée de me lancer aussi !
Mais j'enseigne en milieu rural, avec un public déjà très dans cette horizontalité, milieu absolument pas représentatif de l'établissement scolaire médian français.
Je suis bien consciente que si je devais muter en un lieu où les usages sont tout autre, je m'abstiendrais de faire ce choix.
Peut-être aussi de code et de norme sociale ne croyez-vous pas? Je peux comprendre votre notion d'horizontalité et je suis assez enclin à accepter l'égalitarisme basé sur une utilisation commune du pronom personnel, mais dans ce cas pourquoi ne pas choisir le vouvoiement généralisé? Cela donne l'impression, de mon point de vue urbain et très old school assumé, que tout le monde a gardé les cochons avec tout le monde.
Et pour en revenir au sujet, ainsi que me l'avait dit un élève il y a quelque temps: "mais vous savez, lorsqu'un nouveau professeur est nommé, le premier réflexe est de googliser son nom." Nous sommes tous, plus pu moins, des personnages publics alors le prénom, tant qu'il ne prête pas matière à rire avec un mauvais jeu de mots sur le nom...
Tu as pleinement raison
- Isis39Enchanteur
Elyas a écrit:Socialement et historiquement et sociétalement, le prénom est un élément public de base dans notre pays. Cela me fait sourire cette peur ou de considérer que le prénom est un élément personnel, privé.
En Islande les gens n'ont que des prénoms.
- JennyMédiateur
Ah oui ? Les écrivains islandais semblent pourtant avoir un prénom et un nom.
- ElyasEsprit sacré
Jenny a écrit:Ah oui ? Les écrivains islandais semblent pourtant avoir un prénom et un nom.
Si c'est comme dans une partie du monde slave, ce n'est pas réellement un nom mais la lignée (en gros, Gustav Cedricson c'est Gustav fils de Cédric et son fils sera, par exemple, Svald Gustavson). Je peux me tromper mais c'était souvent comme ça.
- JennyMédiateur
Merci. Édit : c’est effectivement ça. Le suffixe est -dottir pour les femmes.
C’est surprenant.
Je reviens au sujet. Les élèves connaissent mon prénom, ça ne me pose pas de problème tant qu’ils m’appellent Madame. C’est rare que cela arrive (par contre, Maman ou frère c’est plus courant ).
En nous ayant en cours, ils savent en général des choses sur nous de toute manière. Je coupe les questions persos en plein milieu du cours évidemment. Mais mon prénom, ce n’est vraiment pas un secret d’Etat.
C’est surprenant.
Je reviens au sujet. Les élèves connaissent mon prénom, ça ne me pose pas de problème tant qu’ils m’appellent Madame. C’est rare que cela arrive (par contre, Maman ou frère c’est plus courant ).
En nous ayant en cours, ils savent en général des choses sur nous de toute manière. Je coupe les questions persos en plein milieu du cours évidemment. Mais mon prénom, ce n’est vraiment pas un secret d’Etat.
- Isis39Enchanteur
Elyas a écrit:Jenny a écrit:Ah oui ? Les écrivains islandais semblent pourtant avoir un prénom et un nom.
Si c'est comme dans une partie du monde slave, ce n'est pas réellement un nom mais la lignée (en gros, Gustav Cedricson c'est Gustav fils de Cédric et son fils sera, par exemple, Svald Gustavson). Je peux me tromper mais c'était souvent comme ça.
C'est ça. Suffixe dottir pour les femmes, son pour les hommes.
L'annuaire islandais est classé par les prénoms. Cela fonctionne car ils ne sont que 300 000 environ.
- KaliayevNiveau 1
En ce qui me concerne, je donne un prénom différent à chaque classe ; une petite aura mystérieuse se met alors en place !
- RendashBon génie
jonjon71 a écrit:Catalunya a écrit:Quand je m'adresse à un collègue devant des élèves, je l'appelle Monsieur/Madame SonNom.Cisil a écrit:Ils connaissent les prénoms de la plupart des profs, il leur suffit de nous entendre parler entre nous à la sortie d'un cours, dans le couloir, devant la salle des profs, etc...
Mais jamais aucun ne m'a demandé mon prénom !
Moi les collègues m'appelle par mon surnom (Jojo) devant les élèves et ça ne perturbe personne, alors après ça donner mon prénom...
J'ai une collègue AED qui me fait le coup, sans même y penser, à chaque fois :lol:
Du style « Salut mon Rennounet » quand je la croise dans les couloirs, en gros.
Je fais partie de ceux qui donnent leur adresse mail en début d'année, donc mon prénom n'est pas un mystère. Il figure sur le nom de la session, et au dos de mon maillot de match, de toute façon, donc il ne resterait pas secret bien longtemps.
Et je m'en troubidonne le goudaillou. Aucun ne s'est jamais risqué à ne serait-ce qu'envisager de m'appeler par mon prénom
Cela dit, si l'un d'entre eux s'avisait de me le demander en plein cours, je répondrai ce que je réponds à chaque question incongrue et sans lien avec ce qui est étudié : à côté de la plaque. Ils finissent par comprendre.
( ...Et je suis fortement tenté par ça, mais je m'abstiens )
- Spoiler:
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- RendashBon génie
Honchamp a écrit:
En revanche, quand j'étais élève, quelle joie c'était de réussir à connaître le prénom des profs.
En 1ère, impossible de connaitre le prénom du prof de sciences... On l'avait surnommé, par invention, Henri Ignace, initiales H.I. Je vous laisse deviner son nom...
...Et, donc, Henri Ignace s'appelait en fait... ?
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- MichelNiveau 5
Bonjour,
Je « tombe » sur ce fil par hasard et il m’inspire quelques réflexions.
J’enseigne depuis 25 ans dans l’enseignement supérieur et j’ai ressenti une évolution sur le nom/prénom et le tutoiement/vouvoiement.
Bon c’est différent du secondaire, mais je donne toujours mon Nom et Prénom au premier cours (et je l’inscris au tableau).
Au début de ma carrière c’était Monsieur-Mademoiselle et le nom de famille (et pourtant les étudiants avaient entre 3 et 5 ans de moins que moi). Au fil des années j’ai senti une évolution et des étudiant(e)s qui ne comprenaient pas pourquoi on les vouvoyait (surtout depuis une dizaine d’année), une tendance chez eux à me tutoyer et m’appeler par mon prénom, cela m’a gêné au début, je répondais en vouvoyant, mais je me suis aperçu que cela ne changeait rien chez eux, sauf une incompréhension. Un étudiant m’a dit un jour que pour certains le vouvoiement était insultant (?), Après une longue discussion un peu stérile j’ai choisi de ne me plus formaliser sur ça.
Aujourd’hui c’est au « feeling » vouvoiement/tutoiement, nom ou prénom. Cela ne me dérange plus, seul reste l’exigence de travail, mais ça ils l’ont bien compris.
Après c’est des adultes, la relation est surement différente dans l’enseignement secondaire.
Mais peut être que dans quelques années le même dilemme se posera dans l’enseignement secondaire ? une évolution sociale ? A voir !
Bon dimanche ensoleillé ici.
Je « tombe » sur ce fil par hasard et il m’inspire quelques réflexions.
J’enseigne depuis 25 ans dans l’enseignement supérieur et j’ai ressenti une évolution sur le nom/prénom et le tutoiement/vouvoiement.
Bon c’est différent du secondaire, mais je donne toujours mon Nom et Prénom au premier cours (et je l’inscris au tableau).
Au début de ma carrière c’était Monsieur-Mademoiselle et le nom de famille (et pourtant les étudiants avaient entre 3 et 5 ans de moins que moi). Au fil des années j’ai senti une évolution et des étudiant(e)s qui ne comprenaient pas pourquoi on les vouvoyait (surtout depuis une dizaine d’année), une tendance chez eux à me tutoyer et m’appeler par mon prénom, cela m’a gêné au début, je répondais en vouvoyant, mais je me suis aperçu que cela ne changeait rien chez eux, sauf une incompréhension. Un étudiant m’a dit un jour que pour certains le vouvoiement était insultant (?), Après une longue discussion un peu stérile j’ai choisi de ne me plus formaliser sur ça.
Aujourd’hui c’est au « feeling » vouvoiement/tutoiement, nom ou prénom. Cela ne me dérange plus, seul reste l’exigence de travail, mais ça ils l’ont bien compris.
Après c’est des adultes, la relation est surement différente dans l’enseignement secondaire.
Mais peut être que dans quelques années le même dilemme se posera dans l’enseignement secondaire ? une évolution sociale ? A voir !
Bon dimanche ensoleillé ici.
- User20159Esprit éclairé
Rendash a écrit:...Et, donc, Henri Ignace s'appelait en fait... ?
J'ai pouffé, mais quelques élèves de l'an dernier se sont amusés à m'imaginer un prénom du même acabit.
Ils sont pas bien malins, et ça prouve que la plupart ne savent, ni lire un bulletin, ni lire un ENT....
Michel a écrit:Bonjour,
Je « tombe » sur ce fil par hasard et il m’inspire quelques réflexions.
J’enseigne depuis 25 ans dans l’enseignement supérieur et j’ai ressenti une évolution sur le nom/prénom et le tutoiement/vouvoiement.
Bon c’est différent du secondaire, mais je donne toujours mon Nom et Prénom au premier cours (et je l’inscris au tableau).
Au début de ma carrière c’était Monsieur-Mademoiselle et le nom de famille (et pourtant les étudiants avaient entre 3 et 5 ans de moins que moi). Au fil des années j’ai senti une évolution et des étudiant(e)s qui ne comprenaient pas pourquoi on les vouvoyait (surtout depuis une dizaine d’année), une tendance chez eux à me tutoyer et m’appeler par mon prénom, cela m’a gêné au début, je répondais en vouvoyant, mais je me suis aperçu que cela ne changeait rien chez eux, sauf une incompréhension. Un étudiant m’a dit un jour que pour certains le vouvoiement était insultant (?), Après une longue discussion un peu stérile j’ai choisi de ne me plus formaliser sur ça.
Aujourd’hui c’est au « feeling » vouvoiement/tutoiement, nom ou prénom. Cela ne me dérange plus, seul reste l’exigence de travail, mais ça ils l’ont bien compris.
Après c’est des adultes, la relation est surement différente dans l’enseignement secondaire.
Mais peut être que dans quelques années le même dilemme se posera dans l’enseignement secondaire ? une évolution sociale ? A voir !
Bon dimanche ensoleillé ici.
Supérieur, secondaire, le vouvoiement est un marqueur de distance. Quant à ceux qui se sentent insultés quand on leur donne du vous, ça se balaie assez rapidement.... , mais j'y ai déjà eu droit je te rassure....
- Monsieur, j'aime pas quand vous me dites monsieur et mon nom de famille wesh ! Mon nom c'est X (son prénom en fait).
- Oui et bien ici c'est une salle de classe, c'est pas un contrôle de police, donc ça restera Monsieur.
Je peux vous garantir que ça calme.
- HocamSage
Pourquoi le contrôle de police ? Je ne trouve pas la repartie très appropriée. On peut choisir le monsieur/madame + vouvoiement, ce n'est pas le problème, mais répondre comme tu le fais laisse entendre que les collègues qui tutoient et utilisent le prénom ont oublié qu'ils étaient dans une salle de classe. Quel rapport ?Ha@_x a écrit:mais j'y ai déjà eu droit je te rassure....
- Monsieur, j'aime pas quand vous me dites monsieur et mon nom de famille wesh ! Mon nom c'est X (son prénom en fait).
- Oui et bien ici c'est une salle de classe, c'est pas un contrôle de police, donc ça restera Monsieur.
Je peux vous garantir que ça calme.
- User20159Esprit éclairé
@Matteo oui, je vouvoie mes élèves au collège, y compris les petits 6e :sourit:
@Hocam
Je ne juge absolument pas les collègues qui tutoient, et la scène est peut être très mal décrite à l'écrit.
Il faut dire qu'il est très difficile de décrire une scène dans laquelle un grand dadais de 3e a voulu m'accuser de maltraitance par mon usage du vous....
Moi je ne risque pas de l'oublier même si ça remonte...et d'ailleurs tu/vous, c'est même pas le sujet du fil, et il y a eu 15 000 fils à ce sujet...
@Hocam
Je ne juge absolument pas les collègues qui tutoient, et la scène est peut être très mal décrite à l'écrit.
Il faut dire qu'il est très difficile de décrire une scène dans laquelle un grand dadais de 3e a voulu m'accuser de maltraitance par mon usage du vous....
Moi je ne risque pas de l'oublier même si ça remonte...et d'ailleurs tu/vous, c'est même pas le sujet du fil, et il y a eu 15 000 fils à ce sujet...
- MichelNiveau 5
Bonjour,
Pour Ha@_ox, je crois que l’on est d’accord sur les principes. Je donnais juste un avis sur l’évolution du relationnel que voudrait nos jeunes étudiants (au-delà du prénom, désolé du HS). Je suis comme vous (je crois) plutôt enclin à marquer la distance. Mais je m’aperçois que les jeunes qui arrivent dans l’enseignement supérieur aujourd’hui ne sont plus les mêmes qu’il y a 10 ans.
Est-ce que dans le secondaire il n’y a plus de distance vous/tu ? (Votre réponse me fait penser que non).
Donc quand ils arrivent dans le supérieur les étudiants considèrent que tout le monde doit se tutoyer et s’appeler par son prénom, ?
Donc on doit s’adapter. Ou rester comme il y a 25 ans ? Je ne sais pas.
J’ai choisi ne pas me formaliser sur le vous/tu mais de rester aussi exigeant sur le travail, c’est simplement cela que je voulais dire.
Bien à vous.
PS : Un problème de connexion internet me fait penser que ce message arrivera plusieurs fois et je m'en excuse.
Pour Ha@_ox, je crois que l’on est d’accord sur les principes. Je donnais juste un avis sur l’évolution du relationnel que voudrait nos jeunes étudiants (au-delà du prénom, désolé du HS). Je suis comme vous (je crois) plutôt enclin à marquer la distance. Mais je m’aperçois que les jeunes qui arrivent dans l’enseignement supérieur aujourd’hui ne sont plus les mêmes qu’il y a 10 ans.
Est-ce que dans le secondaire il n’y a plus de distance vous/tu ? (Votre réponse me fait penser que non).
Donc quand ils arrivent dans le supérieur les étudiants considèrent que tout le monde doit se tutoyer et s’appeler par son prénom, ?
Donc on doit s’adapter. Ou rester comme il y a 25 ans ? Je ne sais pas.
J’ai choisi ne pas me formaliser sur le vous/tu mais de rester aussi exigeant sur le travail, c’est simplement cela que je voulais dire.
Bien à vous.
PS : Un problème de connexion internet me fait penser que ce message arrivera plusieurs fois et je m'en excuse.
- MatteoNiveau 10
C'est intéressant à savoir, je pensais le faire aussi mais quand j'en parle je passe au pire pour un fou au mieux pour un original
- User20159Esprit éclairé
@Matteo
Tu/vous n'est pas l'enjeu, l'enjeu c'est le dialogue respectueux entre élèves et professeurs (et vice-versa).
Et non ce n'est pas folie ou originalité que de vouvoyer, on est un paquet à le faire. :sourit:
Donc faire comme on le sent, le plus important est d'être à l'aise.
Les élèves restent les élèves, et les élèves savent très bien s'adapter aux professeurs qu'ils ont en face d'eux. (Ne seraient ils pas en train de "tester" tes jeunes élèves/étudiants ? )
Et puis le tutoiement généralisé dans l'enseignement a eu sa période, de la fin des années 1960 au début des années 1970, on en est vite revenus...
Pour en revenir au sujet du fil, qui est en soi assez magique, le jeu que se font des élèves de collège à essayer de trouver le prénom du prof' est toujours drôle ou attendrissant... :sourit:
Tu/vous n'est pas l'enjeu, l'enjeu c'est le dialogue respectueux entre élèves et professeurs (et vice-versa).
Et non ce n'est pas folie ou originalité que de vouvoyer, on est un paquet à le faire. :sourit:
Donc faire comme on le sent, le plus important est d'être à l'aise.
Michel a écrit:Bonjour,
Pour Ha@_ox, je crois que l’on est d’accord sur les principes. Je donnais juste un avis sur l’évolution du relationnel que voudrait nos jeunes étudiants (au-delà du prénom, désolé du HS). Je suis comme vous (je crois) plutôt enclin à marquer la distance. Mais je m’aperçois que les jeunes qui arrivent dans l’enseignement supérieur aujourd’hui ne sont plus les mêmes qu’il y a 10 ans.
Est-ce que dans le secondaire il n’y a plus de distance vous/tu ? (Votre réponse me fait penser que non).
Donc quand ils arrivent dans le supérieur les étudiants considèrent que tout le monde doit se tutoyer et s’appeler par son prénom, ?
Donc on doit s’adapter. Ou rester comme il y a 25 ans ? Je ne sais pas.
J’ai choisi ne pas me formaliser sur le vous/tu mais de rester aussi exigeant sur le travail, c’est simplement cela que je voulais dire.
Les élèves restent les élèves, et les élèves savent très bien s'adapter aux professeurs qu'ils ont en face d'eux. (Ne seraient ils pas en train de "tester" tes jeunes élèves/étudiants ? )
Et puis le tutoiement généralisé dans l'enseignement a eu sa période, de la fin des années 1960 au début des années 1970, on en est vite revenus...
- Spoiler:
- et à part dans de rares établissements expérimentaux, qui existent encore, je vois mal un élève, donner du camarade enseignant, un pétard à la main, à son prof traversant la cour , même si ça garde un charme certain auquel je ne suis absolument pas insensible
Pour en revenir au sujet du fil, qui est en soi assez magique, le jeu que se font des élèves de collège à essayer de trouver le prénom du prof' est toujours drôle ou attendrissant... :sourit:
- FiatLuxFidèle du forum
Je ne cache pas du tout mon prénom aux élèves. Je me présente comme "Madame machin", mais ils l'apprennent toujours très vite, via l'ENT ou un collègue qui m'interpelle. Ils ne me l'ont jamais demandé mais, même s'ils le faisaient, cela ne me gênerait aucunement. Je les tutoie. Je ne juge absolument pas les collègues qui ne veulent pas donner leur prénom et/ou qui préfèrent vouvoyer les élèves, chacun ses envies, mais en ce qui me concerne, je ne ressens pas une seconde le besoin de cacher une partie de mon identité et de vouvoyer pour prendre l'ascendant. Une amie a besoin de les vouvoyer pour établir la distance adéquate et je peux tout à fait le comprendre. Finalement, il me semble que la distance s'effectue moins dans ces détails que dans le mental. Je me sens dans une posture parfaitement professionnelle et avec une distance raisonnable. Par contre, je ne tolèrerais pas que des élèves m'appellent par mon prénom. J'ai beaucoup plus de mal avec les collègues qui acceptent des élèves comme amis sur facebook.
- HonchampDoyen
Rendash a écrit:Honchamp a écrit:
En revanche, quand j'étais élève, quelle joie c'était de réussir à connaître le prénom des profs.
En 1ère, impossible de connaitre le prénom du prof de sciences... On l'avait surnommé, par invention, Henri Ignace, initiales H.I. Je vous laisse deviner son nom...
...Et, donc, Henri Ignace s'appelait en fait... ?
Prénoms attribués : Henri-Ignace, donc H.I , donc hâchis...
Son nom était le promoteur de la pomme de terre en France ...
Et son vrai prénom, on ne l'a jamais su...
On a dû finir par s'en désintéresser...
En revanche, j'avais réussi à trouver le prénom de mes profs d'HG au lycée : Suzanne, Jean, et Michel.
En Sc.Phy, c'était Gilbert puis Madeleine.
Les autres, je ne sais plus ou je n'ai jamais su.
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- User20159Esprit éclairé
@FiatLux
En fait pour ta dernière phrase et les collègues que tu cites, s'il s'agit de mineurs, on frise la faute professionnelle.
@Honchamp
Au lycée on commence normalement a avoir une vie, donc les prénoms de ses profs généralement on s'en balance... , même si le jeu demeure marrant, et le Henri-Ignace (HI !) totalement délectable...
En fait pour ta dernière phrase et les collègues que tu cites, s'il s'agit de mineurs, on frise la faute professionnelle.
@Honchamp
Au lycée on commence normalement a avoir une vie, donc les prénoms de ses profs généralement on s'en balance... , même si le jeu demeure marrant, et le Henri-Ignace (HI !) totalement délectable...
- MichelNiveau 5
Oui,
Et encore une fois d'accord avec vous.
Les élèves que vous avez aujourd'hui seront nos étudiants de demain.
bien à vous.
Et encore une fois d'accord avec vous.
Les élèves que vous avez aujourd'hui seront nos étudiants de demain.
bien à vous.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Caspar a écrit:
Je me présente en disant mon nom et mon prénom car on m'a toujours appris qu'on ne devait pas s'appeler soi-même "Monsieur Untel".
On m'a appris la même chose, par conséquent les élèves apprennent mon prénom lors de notre première heure de cours.
- kai002Niveau 9
c'est écrit sur pronote ou sur la page d'accueil de l'ordinateur quand on ouvre notre session, donc ils le savent forcément
- eolyenNiveau 8
Ha@_x a écrit:
Pour en revenir au sujet du fil, qui est en soi assez magique, le jeu que se font des élèves de collège à essayer de trouver le prénom du prof' est toujours drôle ou attendrissant... :sourit:
Ah bah voilà une raison de ne pas "vendre la mèche" trop facilement!
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