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- MoonchildSage
Après presque deux mois de cours avec vos classes, pensez-vous arriver à boucler ce programme "aménagé" avant la date de l'épreuve, ou pas ?
Dans mon lycée, on est franchement engagé dans le "ou pas", à moins de terminer ce programme sans les élèves (qui, pleins de bonne volonté, me posent régulièrement des questions du genre "vous pouvez expliquer pourquoi 1-1/4=3/4 ?").
Pour l'anecdote, lors de laréunion visioconférence de rentrée, la question de l'articulation dénombrement-coefficients binomiaux-loi binomiale a été évoquée et la réponse des IPR a été qu'on pouvait traiter avant l'épreuve des parties qui ne sont pas à son programme... (sans blague ? heureusement que les IPR sont là pour nous aider car sinon on n'y aurait pas pensé tout seul et je ne vois pas comment on s'en sortirait sans eux ; merci pour cette aide infiniment précieuse...)
Dans mon lycée, on est franchement engagé dans le "ou pas", à moins de terminer ce programme sans les élèves (qui, pleins de bonne volonté, me posent régulièrement des questions du genre "vous pouvez expliquer pourquoi 1-1/4=3/4 ?").
Pour l'anecdote, lors de la
- VinZTDoyen
En Martinique on a démarré avec quasiment un mois de retard, et en demi-jauge, je te laisse imaginer la réponse à ta question …
J'ai fini dans la douleur et au forceps récurrence et suites. Boucler le programme, même allégé, pour mars relève de la folie douce.
Le SNES ici a demandé que l'examen soit reporté en juin, et porte sur le programme de l'épreuve de mars. Je ne crois guère à une réponse favorable.
Les IPR, comme souvent, font la preuve de leur inutilité (au mieux) ou de leur nuisance (au pire). En ce moment, ils sont surtout occupés à mesurer au double-décimètre que le PLE soit dans les clous sur l'air bien connu : « mais on ne vous culpabilise pas, hein et vous conservez votre liberté pédagogique, mais enfin, il faut que vous pensiez aux élèves. On vous fait confiance, mais on va vérifier que vous avez bien fait votre travail. »
J'ai fini dans la douleur et au forceps récurrence et suites. Boucler le programme, même allégé, pour mars relève de la folie douce.
Le SNES ici a demandé que l'examen soit reporté en juin, et porte sur le programme de l'épreuve de mars. Je ne crois guère à une réponse favorable.
Les IPR, comme souvent, font la preuve de leur inutilité (au mieux) ou de leur nuisance (au pire). En ce moment, ils sont surtout occupés à mesurer au double-décimètre que le PLE soit dans les clous sur l'air bien connu : « mais on ne vous culpabilise pas, hein et vous conservez votre liberté pédagogique, mais enfin, il faut que vous pensiez aux élèves. On vous fait confiance, mais on va vérifier que vous avez bien fait votre travail. »
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- LaugarithmeFidèle du forum
Même en ayant commencé le 2 Septembre et en classe entière je n ai guère fait qu une séquence de plus.
A la décharge des élèves : 4 mois de distanciel en seconde et plus de 6 mois en demi jauge en première ça n aide pas à " consolider " les bases . Je retrouve quelques élèves de seconde qui font les mêmes erreurs
.j ai vu plusieurs fois 8x supérieur à 0 équivaut à x supérieur à-8
Quant aux opérations sur les limites de suites , il parrait que les résultats sont intuitifs donc faciles à retenir.
J ai des doutes quand j entends un " bon " élève me disant ( malgré plusieurs exemples donnés) " je ne comprends pas pourquoi si (Un) tend vers l' infini alors 1/ (Un) tend vers 0.
Après avoir passé presque 3 semaines sur les limites de suites et " pleuré " en corrigeant un contrôle basique, j ai des doutes.
JE finirai le programmes, les eleves c est moins sûr.
Quant à la loi binomiale je la présenterai sans doute comme en première, jadis, ou comme les IPR nous l avaient suggéré à la rentrée 2020 pour réactiver rapidement kes variables aléatoires. Bon c' est pas terrible mais je trouve que le dénombrement passe difficilement par manque de temps.
En fait, tout passe difficilement...quand ça passe
A la décharge des élèves : 4 mois de distanciel en seconde et plus de 6 mois en demi jauge en première ça n aide pas à " consolider " les bases . Je retrouve quelques élèves de seconde qui font les mêmes erreurs
.j ai vu plusieurs fois 8x supérieur à 0 équivaut à x supérieur à-8
Quant aux opérations sur les limites de suites , il parrait que les résultats sont intuitifs donc faciles à retenir.
J ai des doutes quand j entends un " bon " élève me disant ( malgré plusieurs exemples donnés) " je ne comprends pas pourquoi si (Un) tend vers l' infini alors 1/ (Un) tend vers 0.
Après avoir passé presque 3 semaines sur les limites de suites et " pleuré " en corrigeant un contrôle basique, j ai des doutes.
JE finirai le programmes, les eleves c est moins sûr.
Quant à la loi binomiale je la présenterai sans doute comme en première, jadis, ou comme les IPR nous l avaient suggéré à la rentrée 2020 pour réactiver rapidement kes variables aléatoires. Bon c' est pas terrible mais je trouve que le dénombrement passe difficilement par manque de temps.
En fait, tout passe difficilement...quand ça passe
- PrezboGrand Maître
Je suis (dans un lycée peut-être un peu plus mixé vers le haut que ceux cités) pour l'instant a peu près dans les temps, mais comme l'a dit la prof de ma fille aînée (qui elle estven terminale dans un lycée de centre ville), ça va se jouer à quelques heures près pour avoir fini avant l'épreuve de mars. Si je suis cas contact et en isolement une semaine, je suis marron.
Concrètement, j'ai fait suites et récurrences, limites de fonctions, révisions sur l'exponentielle et les études de fonctions, révisions sur les variables aléatoire et une petite intro sur la loi binomiale sans commencer le cours.
Pour la loi binomiale, j'aurais aimé faire le dénombrement avant et j'ai vite compris que ce ne sera pas possible. Je vais leur présenter les combinaisons comme un nombre de chemins (comme dans l'ancien programme) et leur montrer comment le faire à la calculatrice en leur expliquant qu'on le reverra mieux plus tard. J'ai horreur de faire ça, faire les trucs mal pour les défaire ensuite, mais je n'ai pas l'impression d'avoir le choix.
Pour ce qui est du niveau, c'est très hétérogène, j'ai des élève réellement très forts et autonomes, capables de ressortir de manières correctes des éléments qui ne viennent visiblement pas de mon cours, et ceux qui ne lisent pas l'énoncé et ne comprennent pas ce qui signifie "montrer" une égalité (non, la recopier puis tenter de modifier un des termes n'est pas ce qui est attendu), ceux qui inventent des simplifications magique du type (2x+1)/(2x-1)=1/(-1) ("J'ai simplifié par 2x"), ceux qui n'arrivent pas à mettre x en facteur dans une expression du type (2x+1) même après correction de 5 ou 6 exemples du même type...
Globalement, tous sont motivés et content de revenir en cours je pense, par contre pour l'attention en classe et le travail à la maison, c'est très fluctuant. Certains ont commencé à réagir après une première interro ratée.
A ma grande surprise, ils ne sont pas trop largués sur le programme de première malgré le passage à demi-jauge une partie de l'année. A part une élève très angoissée qui me soutient qu'elle n'a fait ni l’exponentielle ni les variables aléatoires parce qu'elle avait le covid (ça devait être un covid long.)
Je fais des révisions/réactivations de première (sinon il me semble illusoire de croire que les attendus seront en mémoire), mais c'est une fiche de rappels distribuée et un problème pour se remettre en route, si certains n'y comprennent rien je les renvoie à leurs révisions.
Le temps manque pour le travail de fond. II y a quelque jour, en parlant de raisonnement par équivalences, je me suis rendu compte que j'en parlais au vol dans une résolution d'équation et que j'aurais eu besoin de faire travail spécifique sur le sujet pour qu'il ait une chance d'être compris. Ce qu'on leur demande est assez monstrueux finalement, il faut acquérir le programme, combler toutes leurs lacunes et travailler les compétences transverses en un temps encore plus réduit qu'avant.
Bref, pas de quoi culpabiliser, on a une mission impossible et peu d'autonomie pour la mener à bien. A part faire au mieux ou au moins mal selon la situation locale...
Concrètement, j'ai fait suites et récurrences, limites de fonctions, révisions sur l'exponentielle et les études de fonctions, révisions sur les variables aléatoire et une petite intro sur la loi binomiale sans commencer le cours.
Pour la loi binomiale, j'aurais aimé faire le dénombrement avant et j'ai vite compris que ce ne sera pas possible. Je vais leur présenter les combinaisons comme un nombre de chemins (comme dans l'ancien programme) et leur montrer comment le faire à la calculatrice en leur expliquant qu'on le reverra mieux plus tard. J'ai horreur de faire ça, faire les trucs mal pour les défaire ensuite, mais je n'ai pas l'impression d'avoir le choix.
Pour ce qui est du niveau, c'est très hétérogène, j'ai des élève réellement très forts et autonomes, capables de ressortir de manières correctes des éléments qui ne viennent visiblement pas de mon cours, et ceux qui ne lisent pas l'énoncé et ne comprennent pas ce qui signifie "montrer" une égalité (non, la recopier puis tenter de modifier un des termes n'est pas ce qui est attendu), ceux qui inventent des simplifications magique du type (2x+1)/(2x-1)=1/(-1) ("J'ai simplifié par 2x"), ceux qui n'arrivent pas à mettre x en facteur dans une expression du type (2x+1) même après correction de 5 ou 6 exemples du même type...
Globalement, tous sont motivés et content de revenir en cours je pense, par contre pour l'attention en classe et le travail à la maison, c'est très fluctuant. Certains ont commencé à réagir après une première interro ratée.
A ma grande surprise, ils ne sont pas trop largués sur le programme de première malgré le passage à demi-jauge une partie de l'année. A part une élève très angoissée qui me soutient qu'elle n'a fait ni l’exponentielle ni les variables aléatoires parce qu'elle avait le covid (ça devait être un covid long.)
Je fais des révisions/réactivations de première (sinon il me semble illusoire de croire que les attendus seront en mémoire), mais c'est une fiche de rappels distribuée et un problème pour se remettre en route, si certains n'y comprennent rien je les renvoie à leurs révisions.
Le temps manque pour le travail de fond. II y a quelque jour, en parlant de raisonnement par équivalences, je me suis rendu compte que j'en parlais au vol dans une résolution d'équation et que j'aurais eu besoin de faire travail spécifique sur le sujet pour qu'il ait une chance d'être compris. Ce qu'on leur demande est assez monstrueux finalement, il faut acquérir le programme, combler toutes leurs lacunes et travailler les compétences transverses en un temps encore plus réduit qu'avant.
Bref, pas de quoi culpabiliser, on a une mission impossible et peu d'autonomie pour la mener à bien. A part faire au mieux ou au moins mal selon la situation locale...
- BoubouleDoyen
Laugarithme a écrit:Bonjour.
Je pose ici la question posée sur un autre fil.
Il n y a plus grand chose dans la partie " primitive et equadif " puisque toutes les equadifs de la forme y'= ay+b ne sont plus au programme de l epreuve de Mars
Pas d intégration non plus....pourquoi alors garder le calcul des primitives ? Tant qu à faire , elles auraient pu passer à la trappe aussi.
Ai je loupé quelque chose ?
Question connexe : comptez vous faire DES devoirs surveilles au 3 e trimestre sachant que les notes compteront pour du beurre cette annee ( si pas de changement dans les modalités du bac)? .
VinZT a écrit:Lors de la visio de rentrée, j'ai posé aux ipéhères la question du maintien au bac des primitives alors qu'on n'en fait rien.
Réponse : « on forme nos élèves au supérieur ». Fermez le ban.
Pour ce qui est du troisième trimestre, je ne me suis pas encore penché sur la question. Je ferai comme aux premier et deuxième je pense, pour ce que ça change …
La réponse me paraît quand même recevable même si elle ne répond pas à "qu'est-ce que j'enlève alors ?". (Moi je dirais bien d'enlever ce qui ne leur servira pas ou qui se rattrape plus facilement...)
Voir autant d'étudiants dans le supérieur qui galèrent cette année en physique parce que primitive et intégration, même en ayant suivi la spé maths en vu d'un cursus physique, ils ne savent pas (ou presque pas) ce que c'est... C'est joli ces simplifications par le signe intégrale ou l'absence de dx ou dt, bref...
Mauvais choix de programme car justement, le CSP n'a pas été courageux dans ses choix.
- MathadorEmpereur
Si on voulait former les élèves au supérieur en analyse, peut-être faudrait-il commencer avant un cycle terminal dans lequel il y a en moyenne à peine plus de maths qu'en 6ème…
Commencer l'analyse avec les dérivées en première (suivies, la même année (!), de problèmes de Cauchy), c'est brutal.
Commencer l'analyse avec les dérivées en première (suivies, la même année (!), de problèmes de Cauchy), c'est brutal.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- VinZTDoyen
Oui enfin, les mêmes donneurs-de-conseil-depuis-leur-bureau qui te disent qu'on forme les élèves au supérieur sont les mêmes qui t'enjoignent de ne pas faire de haute technicité dans les calculs, de différencier à outrance, de faire des problèmes « concrets » hors-sol et autres lubies … Alors leur avis d'expert sans élève … comment dire pour rester poli ?
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« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
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- BoubouleDoyen
VinZT a écrit:Oui enfin, les mêmes donneurs-de-conseil-depuis-leur-bureau qui te disent qu'on forme les élèves au supérieur sont les mêmes qui t'enjoignent de ne pas faire de haute technicité dans les calculs, de différencier à outrance, de faire des problèmes « concrets » hors-sol et autres lubies … Alors leur avis d'expert sans élève … comment dire pour rester poli ?
Ils sortent énormément de bêtises, je ne dis pas le contraire mais quand vous arrivez à leur faire sortir un bon truc, il faut pousser.
L'an passé, en physique, l'un d'eux est venu nous voir. Il a sorti le même truc sur le supérieur et bien qu'ayant commencé par nous dire qu'il était là pour nous écouter, il n'a pas tenu longtemps et nous a demandé si on faisait bien python et les incertitudes nouvelle mode. On lui a rétorqué qu'après consultation des collègues du supérieur, ce n'était pas l'essentiel pour préparer le supérieur, fin.
Quelle est votre hiérarchisation dans tout ce fatras ? Y a-t-il consensus ? (Par exemple pourquoi certains ont-ils préféré traiter les probas à l'intégration et personne le contraire ?)
- MoonchildSage
Bouboule a écrit:VinZT a écrit:Oui enfin, les mêmes donneurs-de-conseil-depuis-leur-bureau qui te disent qu'on forme les élèves au supérieur sont les mêmes qui t'enjoignent de ne pas faire de haute technicité dans les calculs, de différencier à outrance, de faire des problèmes « concrets » hors-sol et autres lubies … Alors leur avis d'expert sans élève … comment dire pour rester poli ?
Ils sortent énormément de bêtises, je ne dis pas le contraire mais quand vous arrivez à leur faire sortir un bon truc, il faut pousser.
L'an passé, en physique, l'un d'eux est venu nous voir. Il a sorti le même truc sur le supérieur et bien qu'ayant commencé par nous dire qu'il était là pour nous écouter, il n'a pas tenu longtemps et nous a demandé si on faisait bien python et les incertitudes nouvelle mode. On lui a rétorqué qu'après consultation des collègues du supérieur, ce n'était pas l'essentiel pour préparer le supérieur, fin.
Quelle est votre hiérarchisation dans tout ce fatras ? Y a-t-il consensus ? (Par exemple pourquoi certains ont-ils préféré traiter les probas à l'intégration et personne le contraire ?)
Je trouve au contraire qu'il n'y a rien de bon à faire sortir des propos rapportés ici par VinZT puisque, placés face à une incohérence du programme de l'épreuve, les IPR en question se sont contentés de botter en touche en énonçant un principe général qui est aussi évident sur le papier qu'il est devenu impossible à mettre en oeuvre dans la pratique. Ce type de réponse ne fait absolument rien avancer.
Quant à savoir pourquoi "certains ont préféré traiter les probas à l'intégration et personne le contraire", c'est très simple : parce que les probas sont au programme de l'épreuve du mois de mars (dont, l'an denier, on n'a appris l'annulation que dans le courant du mois de janvier) tandis que ce n'est pas le cas de l'intégration ; ajoutes à cela que le premier critère de hiérarchisation est de parer au plus urgent dans un volume horaire notoirement insuffisant et tu auras ta réponse.
- Badiste75Habitué du forum
Bonjour à tous,
Mon groupe de spé de Terminale a un niveau absolument catastrophique. Ce n'est évidemment qu'une demie surprise puisque les collègues de 1G n'étaient déjà pas très contents des rendus des élèves par rapport à ce qu'ils avaient fait l'an dernier mais en plus certains chapitres ont été traités "à la va vite", voire pas du tout en fonction des collègues (suites arithmétiques, géométriques, dérivation, exponentielle, produit scalaire, variables aléatoires, trigo). Les demi groupes sont passés par là...
Du coup, je passe autant de temps à rattraper les lacunes qu'à avancer dans ledit programme de TG et évidemment c'est surcharge cognitive pour la majorité. D'autant que chez nous cette année, la plupart des bons éléments sont en maths complémentaires pour pouvoir garder les spés scientifiques (SVT, PC, on n'a pas NSI). C'est un phénomène nouveau, le collègue de maths complémentaires trouve son groupe meilleur que celui de l'an dernier (moi à l'inverse c'est bcp bcp moins bon). A titre de comparaison, sur une évaluation identique à celle donnée l'an dernier je suis passé de 17 à 12 de moyenne (évaluation bidon sur des lectures graphiques de limites et sur des calculs de limite sans composition, théorème d'encadrement, croissances comparées). J'ai moins de bons éléments et beaucoup plus d'élèves largués (certains descendent à 2 de moyenne alors que certaines évaluations sont de ce type). J'arrive péniblement à 10 de moyenne en étant démago (j'en ai honte mais comment faire autrement?) et malgré ça j'ai encore la pire moyenne du lycée, toutes matières confondues (je suis dans le 9-3). La démagogie semble d'ailleurs être la norme, donc le suis-je vraiment?
Bref, je vais trop vite pour eux (hors de question pour moi de virer les démos des croissances comparées par exemple) mais je ne peux pas faire autrement car les allégements ne suffisent pas. J'ai fait, à ce stade, toutes les suites, la loi binomiale (à l'ancienne avec le coefficient binomial sans les factorielles à cause de la disparition du dénombrement pour mars), les limites de fonctions (j'ai fini le cours aujourd'hui, lundi derniers exos et mardi évaluation). J'attaque les vecteurs la semaine prochaine mais là encore ça va être du grand délire : rien en maths l'an dernier (personne n'a fait le produit scalaire, seul chapitre de 1G où on pouvait en reparler) et ça a été fait parfois pendant le confinement en 2nde! Je leur ai balancé mes cours de Seconde et envoyé des liens vers des vidéos mais je crains le pire...
Où en êtes vous? La situation est-elle plus ou moins la même chez vous ou je noircis le tableau? Je précise que "sur le papier" j'ai un "bon?" groupe de maths physique (+ 1 maths HLP largué et 1 maths SES très bonne)
Mon groupe de spé de Terminale a un niveau absolument catastrophique. Ce n'est évidemment qu'une demie surprise puisque les collègues de 1G n'étaient déjà pas très contents des rendus des élèves par rapport à ce qu'ils avaient fait l'an dernier mais en plus certains chapitres ont été traités "à la va vite", voire pas du tout en fonction des collègues (suites arithmétiques, géométriques, dérivation, exponentielle, produit scalaire, variables aléatoires, trigo). Les demi groupes sont passés par là...
Du coup, je passe autant de temps à rattraper les lacunes qu'à avancer dans ledit programme de TG et évidemment c'est surcharge cognitive pour la majorité. D'autant que chez nous cette année, la plupart des bons éléments sont en maths complémentaires pour pouvoir garder les spés scientifiques (SVT, PC, on n'a pas NSI). C'est un phénomène nouveau, le collègue de maths complémentaires trouve son groupe meilleur que celui de l'an dernier (moi à l'inverse c'est bcp bcp moins bon). A titre de comparaison, sur une évaluation identique à celle donnée l'an dernier je suis passé de 17 à 12 de moyenne (évaluation bidon sur des lectures graphiques de limites et sur des calculs de limite sans composition, théorème d'encadrement, croissances comparées). J'ai moins de bons éléments et beaucoup plus d'élèves largués (certains descendent à 2 de moyenne alors que certaines évaluations sont de ce type). J'arrive péniblement à 10 de moyenne en étant démago (j'en ai honte mais comment faire autrement?) et malgré ça j'ai encore la pire moyenne du lycée, toutes matières confondues (je suis dans le 9-3). La démagogie semble d'ailleurs être la norme, donc le suis-je vraiment?
Bref, je vais trop vite pour eux (hors de question pour moi de virer les démos des croissances comparées par exemple) mais je ne peux pas faire autrement car les allégements ne suffisent pas. J'ai fait, à ce stade, toutes les suites, la loi binomiale (à l'ancienne avec le coefficient binomial sans les factorielles à cause de la disparition du dénombrement pour mars), les limites de fonctions (j'ai fini le cours aujourd'hui, lundi derniers exos et mardi évaluation). J'attaque les vecteurs la semaine prochaine mais là encore ça va être du grand délire : rien en maths l'an dernier (personne n'a fait le produit scalaire, seul chapitre de 1G où on pouvait en reparler) et ça a été fait parfois pendant le confinement en 2nde! Je leur ai balancé mes cours de Seconde et envoyé des liens vers des vidéos mais je crains le pire...
Où en êtes vous? La situation est-elle plus ou moins la même chez vous ou je noircis le tableau? Je précise que "sur le papier" j'ai un "bon?" groupe de maths physique (+ 1 maths HLP largué et 1 maths SES très bonne)
- VinZTDoyen
Chez moi c'est très hétérogène, mais même les "bons" sont relativement fragiles. Ils apprennent leur cours, savent refaire les exercices mais sont déroutés face à toute nouveauté et leur virtuosité technique est plus que limitée.
Quant aux autres, eh bien, c'est la foire à la saucisse …
Et je passe les nombreux élèves pour qui le tableau de variation de f s'obtient à partir du tableau de signes de f.
Pour beaucoup, la moindre manipulation algébrique relève de la magie pure et simple. On ne peut même pas dire que la calculatrice leur soit utile puisqu'ils négligent les parenthèses, confondent les opérations, oublient ce qu'on a expliqué moult fois …
À partir du moment où la technique est défaillante, il faut être inconscient (ou IPR) pour s'imaginer que des exercices de réflexion (les fameux "problèmes") peuvent être proposés sans dommage. Lire trois lignes d'énoncé, c'est dur. Faire le lien entre la question 2a) et la question 2b) c'est dur. Aller chercher des points, c'est dur. Rédiger trois mots de façon syntaxiquement correcte, c'est dur. Distinguer «pour tout n» et «il existe n», c'est dur. Distinguer "croissant" et "continu" c'est dur. Distinguer "non tous nuls" et "tous non nuls" c'est dur. Résoudre une équation de degré 2 sans se crever un œil, c'est dur …
Crise sanitaire oblige, on a démarré ici presqu'un mois après vous. Une épreuve de bac en mars serait un massacre …
En tout cas le saccage blanquérien est patent.
Quant aux autres, eh bien, c'est la foire à la saucisse …
- Florilège de perles lors d'un DS:
Et je passe les nombreux élèves pour qui le tableau de variation de f s'obtient à partir du tableau de signes de f.
Pour beaucoup, la moindre manipulation algébrique relève de la magie pure et simple. On ne peut même pas dire que la calculatrice leur soit utile puisqu'ils négligent les parenthèses, confondent les opérations, oublient ce qu'on a expliqué moult fois …
À partir du moment où la technique est défaillante, il faut être inconscient (ou IPR) pour s'imaginer que des exercices de réflexion (les fameux "problèmes") peuvent être proposés sans dommage. Lire trois lignes d'énoncé, c'est dur. Faire le lien entre la question 2a) et la question 2b) c'est dur. Aller chercher des points, c'est dur. Rédiger trois mots de façon syntaxiquement correcte, c'est dur. Distinguer «pour tout n» et «il existe n», c'est dur. Distinguer "croissant" et "continu" c'est dur. Distinguer "non tous nuls" et "tous non nuls" c'est dur. Résoudre une équation de degré 2 sans se crever un œil, c'est dur …
Crise sanitaire oblige, on a démarré ici presqu'un mois après vous. Une épreuve de bac en mars serait un massacre …
En tout cas le saccage blanquérien est patent.
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- ProtonExpert
Mais pourquoi ces élèves prennent la spé maths ? Ils ont un projet d'études scientifiques ?
J'ai quelques élèves à côté de la plaque, mais le reste est très motivé et mes deux groupes fonctionnent correctement.
Actuellement j'ai fait tout sur les suites + limites / dérivées fonctions avec composée. J'attaque convexité puis continuité au cours des deux prochaines semaines.
Par contre j'ai le sentiment qu'il y a une fuite des élèves vers les spé littéraires où les moyennes sont très très élevées. Par exemple en spé Histoire / sciences po, il y a des moyenne de classe à 16+ alors qu'en spé maths ma moyenne tourne vers les 13 ...
C'est pourquoi ceux qui restent sont motivés et travailleurs. C'est plus agréable que les TS où il y avait systématiquement 1/3 de la classe non matheux.
Par contre on a perdu un poste en maths.
J'ai quelques élèves à côté de la plaque, mais le reste est très motivé et mes deux groupes fonctionnent correctement.
Actuellement j'ai fait tout sur les suites + limites / dérivées fonctions avec composée. J'attaque convexité puis continuité au cours des deux prochaines semaines.
Par contre j'ai le sentiment qu'il y a une fuite des élèves vers les spé littéraires où les moyennes sont très très élevées. Par exemple en spé Histoire / sciences po, il y a des moyenne de classe à 16+ alors qu'en spé maths ma moyenne tourne vers les 13 ...
C'est pourquoi ceux qui restent sont motivés et travailleurs. C'est plus agréable que les TS où il y avait systématiquement 1/3 de la classe non matheux.
Par contre on a perdu un poste en maths.
- Badiste75Habitué du forum
Tentative d’explication : plus de maths dans le tronc commun et les maths restent plus utiles que la physique ou la svt pour le supérieur. Voilà pourquoi je continue de penser que le fait d’avoir supprimé les maths du tronc commun est une mauvaise chose, même si certains ne sont pas d’accord ici. S’il y avait un tronc commun, certains s’en contenteraient et ne prendraient pas la spé.
- MathadorEmpereur
Moi je serais favorable à ce que les maths soient dans le tronc commun… à condition qu'on n'oriente en filière générale que ceux qui peuvent suivre l'enseignement du tronc commun. Autrement dit, pas grand monde dans le cas d'un tronc commun avec du français et des maths.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Badiste75Habitué du forum
Un tronc commun à 3h type programme de techno (stmg) c’était suffisant et les trois quarts suivraient correctement (moins vrai en stmg)
- PrezboGrand Maître
Badiste75 a écrit:Un tronc commun à 3h type programme de techno (stmg) c’était suffisant et les trois quarts suivraient correctement (moins vrai en stmg)
Mais les élèves ayant vraiment le niveau de la spé maths s’ennuieraient sec trois heures par semaine avec un "programme" type STMG, dont une bonne partie est du niveau début de collège. C'est toute l'articulation tronc commun/maths qui est difficile à gérer, mais encore plus dans une matière cumulative comme les mathématiques.
En terminale, il est possible de ne prendre que l'option maths complémentaires. Donc effectivement, on peut s'interroger sur l'obstination de certains à garder la spé maths alors qu'ils ramaient en première, à part si celle-ci reste discriminante pour les choix d'études hors sciences exactes, ou si ils étaient de toute façon en difficulté dans leurs trois spés.
- Badiste75Habitué du forum
C’est exactement le cas de certains de mes élèves. En difficulté dans les trois et arrêter maths était plus discriminant que le reste. Évidemment il faudrait un programme de tronc commun disjoint du programme de spé. Pour l’ennui dont tu parles, pour le coup là il serait possible de différencier avec les spécialistes sur le programme de tronc commun. Mes collègues de langue me disent qu’en langues les bons qui choisissent comme spé llce ne passent pas leur temps à dire qu’ils s’ennuient.
- Ramanujan974Érudit
Badiste75 a écrit:Un tronc commun à 3h type programme de techno (stmg) c’était suffisant et les trois quarts suivraient correctement (moins vrai en stmg)
Si les élèves veulent faire des maths de STMG, ils peuvent aller en 1re STMG.
- Badiste75Habitué du forum
Parce que ce sont les maths qui doivent être le seul indicateur du choix de la filière? C’est absurde. On ne va pas en stmg pour son (trop souvent) mauvais niveau de maths uniquement! C’est bien de prêcher pour sa paroisse mais c’est bien aussi de s’intéresser au système dans son ensemble. Le secondaire ne vise pas qu’à préparer à la MPSI non plus. C’est d’ailleurs le cœur du problème puisque les programmes du Secondaire sont surtout faits par les profs de prépa. Un peu comme beaucoup de formateurs du premier degré sont des profs du Secondaire.
- BalthazaardVénérable
VinZT a écrit:Chez moi c'est très hétérogène, mais même les "bons" sont relativement fragiles. Ils apprennent leur cours, savent refaire les exercices mais sont déroutés face à toute nouveauté et leur virtuosité technique est plus que limitée.
Quant aux autres, eh bien, c'est la foire à la saucisse …
- Florilège de perles lors d'un DS:
Et je passe les nombreux élèves pour qui le tableau de variation de f s'obtient à partir du tableau de signes de f.
Pour beaucoup, la moindre manipulation algébrique relève de la magie pure et simple. On ne peut même pas dire que la calculatrice leur soit utile puisqu'ils négligent les parenthèses, confondent les opérations, oublient ce qu'on a expliqué moult fois …
À partir du moment où la technique est défaillante, il faut être inconscient (ou IPR) pour s'imaginer que des exercices de réflexion (les fameux "problèmes") peuvent être proposés sans dommage. Lire trois lignes d'énoncé, c'est dur. Faire le lien entre la question 2a) et la question 2b) c'est dur. Aller chercher des points, c'est dur. Rédiger trois mots de façon syntaxiquement correcte, c'est dur. Distinguer «pour tout n» et «il existe n», c'est dur. Distinguer "croissant" et "continu" c'est dur. Distinguer "non tous nuls" et "tous non nuls" c'est dur. Résoudre une équation de degré 2 sans se crever un œil, c'est dur …
Crise sanitaire oblige, on a démarré ici presqu'un mois après vous. Une épreuve de bac en mars serait un massacre …
En tout cas le saccage blanquérien est patent.
Je crois que je peux tout admettre....mais ça , impossible, le déni à ce niveau, j'aimerais me persuader que c'est de l'aveuglement et pas du carriérisme qui a poussé à cela, mais non....il faudrait inventer une nouvelle notion juridique "le crime contre l'enseignement"!
- VinZTDoyen
Balthazaard a écrit:VinZT a écrit:Chez moi c'est très hétérogène, mais même les "bons" sont relativement fragiles. Ils apprennent leur cours, savent refaire les exercices mais sont déroutés face à toute nouveauté et leur virtuosité technique est plus que limitée.
Quant aux autres, eh bien, c'est la foire à la saucisse …
- Florilège de perles lors d'un DS:
Et je passe les nombreux élèves pour qui le tableau de variation de f s'obtient à partir du tableau de signes de f.
Pour beaucoup, la moindre manipulation algébrique relève de la magie pure et simple. On ne peut même pas dire que la calculatrice leur soit utile puisqu'ils négligent les parenthèses, confondent les opérations, oublient ce qu'on a expliqué moult fois …
À partir du moment où la technique est défaillante, il faut être inconscient (ou IPR) pour s'imaginer que des exercices de réflexion (les fameux "problèmes") peuvent être proposés sans dommage. Lire trois lignes d'énoncé, c'est dur. Faire le lien entre la question 2a) et la question 2b) c'est dur. Aller chercher des points, c'est dur. Rédiger trois mots de façon syntaxiquement correcte, c'est dur. Distinguer «pour tout n» et «il existe n», c'est dur. Distinguer "croissant" et "continu" c'est dur. Distinguer "non tous nuls" et "tous non nuls" c'est dur. Résoudre une équation de degré 2 sans se crever un œil, c'est dur …
Crise sanitaire oblige, on a démarré ici presqu'un mois après vous. Une épreuve de bac en mars serait un massacre …
En tout cas le saccage blanquérien est patent.
Je crois que je peux tout admettre....mais ça , impossible, le déni à ce niveau, j'aimerais me persuader que c'est de l'aveuglement et pas du carriérisme qui a poussé à cela, mais non....il faudrait inventer une nouvelle notion juridique "le crime contre l'enseignement"!
Quand tu fais des visites préparées où le stagiaire met les derniers trucs à la mode pour se faire bien voir, que tu assistes à des webinaires, des salons, où des passionnés pensent qu'on peut généraliser leurs petites lubies, il est possible que la vision se brouille, surtout quand tu n'as plus vu un vrai élève depuis des lustres. Il y a tout un monde parallèle où les innovants professionnels aiment à se gratuler le con, en vase clos, encouragés par une institution prompte à dégainer une promo clinquante.
J'imagine que bon nombre d'IPR ont quand même une vision réaliste du niveau où on est rendus, ne serait-ce qu'en tant que membre de jurys du CAPES ou comme "expert" validant les compétences des contractuels … Eux aussi sont dans un engrenage, pas le même que le notre, certes … Pour rien au monde je ne ferais leur job.
_________________
« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
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- TFSFidèle du forum
Prezbo a écrit:Badiste75 a écrit:Un tronc commun à 3h type programme de techno (stmg) c’était suffisant et les trois quarts suivraient correctement (moins vrai en stmg)
Mais les élèves ayant vraiment le niveau de la spé maths s’ennuieraient sec trois heures par semaine avec un "programme" type STMG, dont une bonne partie est du niveau début de collège. C'est toute l'articulation tronc commun/maths qui est difficile à gérer, mais encore plus dans une matière cumulative comme les mathématiques.
En terminale, il est possible de ne prendre que l'option maths complémentaires. Donc effectivement, on peut s'interroger sur l'obstination de certains à garder la spé maths alors qu'ils ramaient en première, à part si celle-ci reste discriminante pour les choix d'études hors sciences exactes, ou si ils étaient de toute façon en difficulté dans leurs trois spés.
Conserver les maths en option Maths Complémentaires, cela veut dire être prêt à avoir 3h de cours supplémentaires et à travailler au moins autant à la maison... ce n'est pas étonnant d'y retrouver des élèves plutôt sérieux, réguliers et pas trop fragiles... voir vraiment bons...
- chmarmottineGuide spirituel
TFS a écrit:Prezbo a écrit:Badiste75 a écrit:Un tronc commun à 3h type programme de techno (stmg) c’était suffisant et les trois quarts suivraient correctement (moins vrai en stmg)
Mais les élèves ayant vraiment le niveau de la spé maths s’ennuieraient sec trois heures par semaine avec un "programme" type STMG, dont une bonne partie est du niveau début de collège. C'est toute l'articulation tronc commun/maths qui est difficile à gérer, mais encore plus dans une matière cumulative comme les mathématiques.
En terminale, il est possible de ne prendre que l'option maths complémentaires. Donc effectivement, on peut s'interroger sur l'obstination de certains à garder la spé maths alors qu'ils ramaient en première, à part si celle-ci reste discriminante pour les choix d'études hors sciences exactes, ou si ils étaient de toute façon en difficulté dans leurs trois spés.
Conserver les maths en option Maths Complémentaires, cela veut dire être prêt à avoir 3h de cours supplémentaires et à travailler au moins autant à la maison... ce n'est pas étonnant d'y retrouver des élèves plutôt sérieux, réguliers et pas trop fragiles... voir vraiment bons...
Ici, peu d'élèves réellement bons en maths complémentaires. Par contre, c'est une option piège pour les élèves moyens ou fragiles car cela leur demande du travail et 3h de cours en plus des 2 spés qui sont souvent déjà lourdes pour eux.
- ProtonExpert
Faites-vous le théorème du toit en géométrie ? Je ne trouve pas explicitement la mention de ce théorème dans le programme.
Idem sur les sections, je n'en trouve pas trace ... j'hésite à y consacrer du temps.
Idem sur les sections, je n'en trouve pas trace ... j'hésite à y consacrer du temps.
- LeProf40Niveau 3
Le théorème du toit n'est plus au programme, les sections non plus.
- PrezboGrand Maître
Je peux me tromper, mais je crois que le théorème du toit n'était déjà pas explicitement au programme avant, sauf qu'il tombait de temps en temps. (Je pense malgré tout que je ferai une impasse.)
Pour les sections, je pense en faire une ou deux en exercice pour donner l'illusion que ça aura été vu, mais le programme de géométrie dans l'espace a des limites mal définies, sachant que c'est typiquement le truc qu'on remet en fin de parcours, en terminale, alors que ça n'a pas été travaillé assez régulièrement tout au long de la scolarité.
Pour les sections, je pense en faire une ou deux en exercice pour donner l'illusion que ça aura été vu, mais le programme de géométrie dans l'espace a des limites mal définies, sachant que c'est typiquement le truc qu'on remet en fin de parcours, en terminale, alors que ça n'a pas été travaillé assez régulièrement tout au long de la scolarité.
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