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- DeliaEsprit éclairé
Je réponds à ma question: ce terme de mouvement a dû être mis sur le marché dans le années 70, une fois achevées mes études de Lettres classiques. Ce qui explique qu'il ne mes soit pas familier. Nous autres, nous parlions plan, articulations, j'ai même vu apparaitre structure !
J'ai bon ?
J'ai bon ?
- DhatturaHabitué du forum
Bon, s'il y a articulations c'est bien que ça bouge, non?
- DeliaEsprit éclairé
... ça bouge d'autant plus que la terre tremble !
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- HapoNiveau 4
Bonjour,
Je ne trouve pas de réponse claire dans les programmes (sûrement car je ne les lis pas bien) : en seconde, nous devons entraîner nos élèves à la lecture linéaire ET à la lecture analytique, n'est-ce pas ?
Je ne trouve pas de réponse claire dans les programmes (sûrement car je ne les lis pas bien) : en seconde, nous devons entraîner nos élèves à la lecture linéaire ET à la lecture analytique, n'est-ce pas ?
- trompettemarineMonarque
En seconde, tu expliques le texte comme tu le souhaites.
L'idéal est qu'au troisième trimestre les élèves aient compris l'explication linéaire pour l'oral et le commentaire pour l'écrit.
Laisse tomber ces différentes étiquettes qui te perdent : elles viennent de l'histoire de la terminologie liée aux différentes réformes.
Pour un jeune collègue, la compréhension des programmes est un peu entravée par le fait que les programmes sont aussi écrits en réaction des défauts ou des mauvaises pratiques liées aux anciens programmes.
Pour l'explication en général, je te conseille la lecture du rapport de L'IG Laudet : tu airas affaire à l'esprit de l'exercice plutôt qu'à la lettte.
L'idéal est qu'au troisième trimestre les élèves aient compris l'explication linéaire pour l'oral et le commentaire pour l'écrit.
Laisse tomber ces différentes étiquettes qui te perdent : elles viennent de l'histoire de la terminologie liée aux différentes réformes.
Pour un jeune collègue, la compréhension des programmes est un peu entravée par le fait que les programmes sont aussi écrits en réaction des défauts ou des mauvaises pratiques liées aux anciens programmes.
Pour l'explication en général, je te conseille la lecture du rapport de L'IG Laudet : tu airas affaire à l'esprit de l'exercice plutôt qu'à la lettte.
- HapoNiveau 4
Si j'en crois ton commentaire, il faut donc bien que les élèves aient compris ces deux méthodes à la fin de l'année.
Mais je n'ai pas d'obligations sur la façon de les aborder, et je peux analyser les textes comme je le souhaite tant que les élèves connaissent ces deux méthodes d'analyse à la fin de l'année.
Merci.
PS : ces étiquettes me viennent de l'INSPE.
Mais je n'ai pas d'obligations sur la façon de les aborder, et je peux analyser les textes comme je le souhaite tant que les élèves connaissent ces deux méthodes d'analyse à la fin de l'année.
Merci.
PS : ces étiquettes me viennent de l'INSPE.
- trompettemarineMonarque
Oui et si tu n'y parviens pas, ce n'est pas grave.
Pour l'inspe, si tu es titulaire, tu peux te libérer peu à peu du carcan de l'étiquetage, tributaire de modes pédagogiques qui se succèdent. Avec l'expérience, tu verras ce qui te semble bon et important pour tes élèves.
C'est le BO et ton expérience qui comptent, l'inspe n'est pas l'évangile.
Pour l'inspe, si tu es titulaire, tu peux te libérer peu à peu du carcan de l'étiquetage, tributaire de modes pédagogiques qui se succèdent. Avec l'expérience, tu verras ce qui te semble bon et important pour tes élèves.
C'est le BO et ton expérience qui comptent, l'inspe n'est pas l'évangile.
- ysabelDevin
Hapo a écrit:Bonjour,
Je ne trouve pas de réponse claire dans les programmes (sûrement car je ne les lis pas bien) : en seconde, nous devons entraîner nos élèves à la lecture linéaire ET à la lecture analytique, n'est-ce pas ?
La lecture analytique n'existe plus dans les programmes actuels, nulle part on ne trouve ce nom.
En fin d'année, les élèves doivent savoir "faire" EL et commentaire.
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- HapoNiveau 4
Tu as raison, mais il va falloir que ça rentre dans mon crâne. Je viens de terminer mon année de stage, je ne suis encore qu'un bébé-professeur entièrement façonné par le moule de l'INSPE, plus que par mon expérience personnelle.
- HapoNiveau 4
ysabel a écrit:Hapo a écrit:Bonjour,
Je ne trouve pas de réponse claire dans les programmes (sûrement car je ne les lis pas bien) : en seconde, nous devons entraîner nos élèves à la lecture linéaire ET à la lecture analytique, n'est-ce pas ?
La lecture analytique n'existe plus dans les programmes actuels, nulle part on ne trouve ce nom.
En fin d'année, les élèves doivent savoir "faire" EL et commentaire.
Le "commentaire" reste sous forme analytique (c'est-à-dire non-linéaire, à partir de grandes thématiques que l'on dégage du texte et que l'on étudie dans un ordre cohérent) ?
- ysabelDevin
Hapo a écrit:Tu as raison, mais il va falloir que ça rentre dans mon crâne. Je viens de terminer mon année de stage, je ne suis encore qu'un bébé-professeur entièrement façonné par le moule de l'INSPE, plus que par mon expérience personnelle.
Casse le moule !
Mais pas d'inquiétude, ça va venir...
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- NLM76Grand Maître
Non, pas forcément. Le plan du commentaire peut suivre celui du texte, qui est de façon générale, cohérent — l'auteur étant loin d'être un imbécile qui dit n'importe quoi n'importe comment.Hapo a écrit:
Le "commentaire" reste sous forme analytique (c'est-à-dire non-linéaire, à partir de grandes thématiques que l'on dégage du texte et que l'on étudie dans un ordre cohérent) ?
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- HapoNiveau 4
D'accord, merci.
Et je n'ai pas dit que le plan du texte n'était généralement pas cohérent. Juste que les thématiques dégagées devaient être présentées en ordre cohérent.
Et je n'ai pas dit que le plan du texte n'était généralement pas cohérent. Juste que les thématiques dégagées devaient être présentées en ordre cohérent.
- NLM76Grand Maître
Hapo a écrit:D'accord, merci.
Et je n'ai pas dit que le plan du texte n'était généralement pas cohérent. Juste que les thématiques dégagées devaient être présentées en ordre cohérent.
Je sais bien.
Mais "dégager des thématiques", à mon avis, c'est tout moisi. C'est une façon de donner une fausse cohérence à l'analyse, qui précipite très vite dans le relevé de champs lexicaux (ou d'isotopies, si on est snob).
Le prétendu commentaire "composé" passe à peu près systématiquement par l’équarrissage du texte, façon gloubi-boulga : I. gloubi II. boulga III. gloub-gloub. Un texte, ça n'est pas un tissu de thématiques.
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- ysabelDevin
NLM76 a écrit:Hapo a écrit:D'accord, merci.
Et je n'ai pas dit que le plan du texte n'était généralement pas cohérent. Juste que les thématiques dégagées devaient être présentées en ordre cohérent.
Je sais bien.
Mais "dégager des thématiques", à mon avis, c'est tout moisi. C'est une façon de donner une fausse cohérence à l'analyse, qui précipite très vite dans le relevé de champs lexicaux (ou d'isotopies, si on est snob).
Le prétendu commentaire "composé" passe à peu près systématiquement par l’équarrissage du texte, façon gloubi-boulga : I. gloubi II. boulga III. gloub-gloub. Un texte, ça n'est pas un tissu de thématiques.
Je ne parle jamais, jamais de thématique pour un commentaire ; rien de mieux pour partir, comme tu le dis dans le relevé de champs lexicaux ainsi que la paraphrase totale.
Un bon commentaire c'est fond + forme, si on est dans la thématique, c'est juste le fond.
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- HapoNiveau 4
Je veux bien vous rejoindre.
Je ne savais comment définir autrement un commentaire que par une progression logique de thématiques dégagées d'un texte. Par thématique, j'entends tout autant la présence d'un locus amoenus (ce qui peut donner lieu au repérage d'un champ lexical) que le regard ironique d'un narrateur sur une situation ou la construction de l'ethos d'un personnage.
Si je me trompe de définition, je veux bien être corrigé. Je n'ai pas envie de donner des mauvaises indications à mes élèves l'an prochain.
Je ne savais comment définir autrement un commentaire que par une progression logique de thématiques dégagées d'un texte. Par thématique, j'entends tout autant la présence d'un locus amoenus (ce qui peut donner lieu au repérage d'un champ lexical) que le regard ironique d'un narrateur sur une situation ou la construction de l'ethos d'un personnage.
Si je me trompe de définition, je veux bien être corrigé. Je n'ai pas envie de donner des mauvaises indications à mes élèves l'an prochain.
- NLM76Grand Maître
Non; vous ne vous trompez pas. C'est bien la doxa qui l'emporte actuellement en France.
Maintenant, il a été répété de nombreuses fois et depuis longtemps qu'il est toujours possible de composer son commentaire en suivant le mouvement du texte.
Et je conçois votre étonnement quand vous découvrez en fréquentant ce forum qu'il existe des hurluberlus, tels que votre serviteur, qui contestent l'intérêt du commentaire dit composé tel que vous l'avez défini : le repérage de la présence d'un locus amœnus ou de la construction de l'éthos du personnage (au fait, quoique je sache le grec, je ne suis pas sûr de comprendre exactement de quoi il s'agit, sinon un snobisme pour dire "caractère"...) sont à mon sens en général des moyens de ne pas lire le texte dans sa spécificité, et de se gargariser de mots savants qui permettent surtout de signifier que le texte n'a rien à dire d'original, et qu'il "fonctionne" comme les autres. Autrement dit, je prétends que ce sont avant tout des outils pour ne pas lire les textes littéraires.
Mais je dois avouer que mes propos doivent paraître extrêmement violents, ou parfaitement stupides, à qui n'a jamais croisé d'enseignant du supérieur qui ait une telle optique.
Maintenant, il a été répété de nombreuses fois et depuis longtemps qu'il est toujours possible de composer son commentaire en suivant le mouvement du texte.
Et je conçois votre étonnement quand vous découvrez en fréquentant ce forum qu'il existe des hurluberlus, tels que votre serviteur, qui contestent l'intérêt du commentaire dit composé tel que vous l'avez défini : le repérage de la présence d'un locus amœnus ou de la construction de l'éthos du personnage (au fait, quoique je sache le grec, je ne suis pas sûr de comprendre exactement de quoi il s'agit, sinon un snobisme pour dire "caractère"...) sont à mon sens en général des moyens de ne pas lire le texte dans sa spécificité, et de se gargariser de mots savants qui permettent surtout de signifier que le texte n'a rien à dire d'original, et qu'il "fonctionne" comme les autres. Autrement dit, je prétends que ce sont avant tout des outils pour ne pas lire les textes littéraires.
Mais je dois avouer que mes propos doivent paraître extrêmement violents, ou parfaitement stupides, à qui n'a jamais croisé d'enseignant du supérieur qui ait une telle optique.
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- HapoNiveau 4
Non, tes propos ne paraissent ni violents, ni stupides, ne t'inquiète pas.
Simplement, comme je l'ai dit plus haut, je suis un tout jeune professeur, je viens de quitter l'INSPE. Par ailleurs, je n'ai pas vraiment étudié les lettres modernes (ni classiques) durant mon parcours universitaire, excepté pour préparer le concours. Je raisonne donc comme on me l'a appris durant ma formation, et c'est peut-être malheureux d'ailleurs.
Je pense que l'expérience et la fréquentation d'autres approches de la littérature sauront me faire évoluer, et ce sera bien ainsi.
Simplement, comme je l'ai dit plus haut, je suis un tout jeune professeur, je viens de quitter l'INSPE. Par ailleurs, je n'ai pas vraiment étudié les lettres modernes (ni classiques) durant mon parcours universitaire, excepté pour préparer le concours. Je raisonne donc comme on me l'a appris durant ma formation, et c'est peut-être malheureux d'ailleurs.
Je pense que l'expérience et la fréquentation d'autres approches de la littérature sauront me faire évoluer, et ce sera bien ainsi.
- IphigénieProphète
Ce qui inquièterait surtout c’est qu’on puisse quitter l’inspe et être professeur de français sans avoir étudié vraiment ni lettres classiques ni lettres modernes?
- HapoNiveau 4
Disons que j'ai eu une licence de langues et littératures étrangères, avant d'embrayer sur un master MEEF Lettres Modernes. Mais je n'ai pas réalisé de licence LM ou LC.Iphigénie a écrit:Ce qui inquièterait surtout c’est qu’on puisse quitter l’inspe et être professeur de français sans avoir étudié vraiment ni lettres classiques ni lettres modernes?
Mais je ne pense pas qu'il y ait lieu de s'inquiéter, mes résultats au concours comme au master ont été très bons, et mon année de stage a été validée sans problème.
Après, si le sens de votre propos est de dire que je n'ai pas ma place parmi vous, dans l'Education Nationale, dites-le franchement, que je sache à quoi m'en tenir.
- NLM76Grand Maître
Non. Ce n'est pas ce qu'a voulu dire mon amie Iphigénie ! Elle sait bien que je fus jadis certifié de lettres modernes après avoir obtenu laborieusement une licence de sciences économiques...
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- IphigénieProphète
Il y a une grande différence entre ne pas avoir suivi le parcours et ne pas avoir étudié, c’est évident !
- The PaperHabitué du forum
NLM76 a écrit:des moyens de ne pas lire le texte dans sa spécificité, et de se gargariser de mots savants qui permettent surtout de signifier que le texte n'a rien à dire d'original, et qu'il "fonctionne" comme les autres. Autrement dit, je prétends que ce sont avant tout des outils pour ne pas lire les textes littéraires.
Le texte fait les deux, non ? Il fonctionne comme les autres, et il a sa singularité.
Les outils ne sont que des outils, on peut s'en servir bêtement, on peut s'en servir intelligemment.
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- Etude de "Manon Lescaut" https://www.amazon.fr/dp/B0B8BM227F
"Cahier de Douai" + étude https://www.amazon.fr/dp/B0CF4CWMPH
Etude du Menteur de Corneille : https://www.amazon.fr/dp/B0DG31W66J
Etude du "Malade imaginaire" https://www.amazon.fr/dp/B08D54RDYF
Etude de la "Déclaration des droits de la femme" : https://www.amazon.fr/dp/B09B7DHTXP
Etude de "La princesse de Clèves" : https://www.amazon.fr/dp/B07VWGR4L4
"Bataille de dames" + étude https://www.amazon.fr/dp/B09FC7XCW4
"Les Romanesques" + étude : https://www.amazon.fr/dp/B0DC78GZR9
"Bisclavret" et "Le laüstic" + dossier sur le loup https://www.amazon.fr/dp/B0CGL84111
- NLM76Grand Maître
Soit. Donnez-moi un exemple d'utilisation de la notion d'éthos ou de locus amœnus qui soit intéressante pour expliquer un texte littéraire.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- The PaperHabitué du forum
Je distinguerais l'ethos du caractère : l'ethos, c'est l'image que le personnage veut donner de lui-même ; son caractère, c'est ce qu'il est réellement. Dans la scène du Misanthrope où Oronte demande à Alceste de lui parler en toute franchise, il a l'ethos d'un homme prêt à accepter la critique, et le comique de la scène repose notamment sur le décalage qu'il y a entre cet ethos et son caractère puisqu'en réalité, la situation dégénère quand Alceste lui dit franchement ce qu'il pense de son sonnet.
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