Grand oral

Väinämöinen a écrit:

Cleroli a écrit:Vous étiez clairement hors des clous. En plus comme le rappelle Jenny, nous n'avions pas à juger du projet de l'élève. J'ai eu un candidat qui nous a expliqué qu'il arrêtait les cours pour devenir chauffeur-livreur (ses spés étaient SES et HGSSP), projet réfléchi afin d'économiser pour ouvrir un bar : avec votre "grille", il se retrouvait avec un max de 15 pts sur 20

J'en conviens tout à fait mais ma collègue n'a pas voulu en démordre disant que c'était tout de même très important d'avoir un projet en rapport avec ses spécialités (j'aurais bien aimé qu'on tombe sur un élève se dirigeant vers la linguistique pour lui montrer que c'est absurde de vouloir juger le projet d'un candidat par rapport à ses spécialités ou même de le juger tout court).

Elle a forcément des anciens S partis en éco gestion qui ne feront plus de physique ou même partis en droit, il y en avait chaque année.

Caspar a écrit:[
Critère qui me semble débile mais apparemment c'est dans les textes en effet. Et bravo à ce candidat et à sa passion pour les langues finno-ougriennes, ce n'est pas banal et ça devrait être valorisé.

Non, ce critère n'avait pas à être pris en compte cette année (info transmise par mon IPR début juin voire même un peu avant).

Cleroli a écrit:

Caspar a écrit:[
Critère qui me semble débile mais apparemment c'est dans les textes en effet. Et bravo à ce candidat et à sa passion pour les langues finno-ougriennes, ce n'est pas banal et ça devrait être valorisé.

Non, ce critère n'avait pas à être pris en compte cette année (info transmise par mon IPR début juin voire même un peu avant).

Tant mieux alors. Nous n'en avons pas tellement tenu compte de toute façon, voire pas du tout.

Jenny a écrit:Il n y a pas de points prévus par partie, la notation doit être globale. Et surtout, nous n’avons pas à juger le projet de l’élève.

Et puis on ne note pas le projet de l'élève mais sa capacité à argumenter, justifier ses choix.Que son orientation soit en lien avec ses spécialités ou pas, on s'en moque. Nos IPR ont bien insisté là-dessus, un élève n'a pas à être pénalisé parce que son projet post-bac n'est pas en lien avec ses spécialités.
Plus on lit /discute de cas concrets, plus on s'aperçoit des inégalités entre académies/jurys... Quant aux jurys avec 2 membres non spécialistes et qui ne respectent donc pas les textes, cela mériterait des recours systématiques aux bénéfices des élèves (notes de 20 à la place de la leur??).

micaschiste a écrit:.
Plus on lit /discute de cas concrets, plus on s'aperçoit des inégalités entre académies/jurys... Quant aux jurys avec 2 membres non spécialistes et qui ne respectent donc pas les textes, cela mériterait des recours systématiques aux bénéfices des élèves (notes de 20 à  la place de la leur??).

Question naïve : est-ce que les candidats connaissaient (officiellement) les disciplines enseignées par les examinateurs ?

Les jurys sont censés leur dire.

nicole 86 a écrit:

micaschiste a écrit:.
Plus on lit /discute de cas concrets, plus on s'aperçoit des inégalités entre académies/jurys... Quant aux jurys avec 2 membres non spécialistes et qui ne respectent donc pas les textes, cela mériterait des recours systématiques aux bénéfices des élèves (notes de 20 à  la place de la leur??).

Question naïve : est-ce que les candidats connaissaient (officiellement) les disciplines enseignées par les examinateurs ?

En principe non, et on ne leur dit pas quand ils arrivent même s'ils peuvent le deviner lors de la phase des questions.

Jenny a écrit:Les jurys sont censés leur dire.

Ah...ni moi ni mes trois binômes n'avons rien dit.

Jenny a écrit:Les jurys sont censés leur dire.

Merci, j'espère que la consigne a toujours été respectée.

Edit : pas assez rapide.

D’une académie à une autre, les consignes ont pu varier.

nicole 86 a écrit:

Jenny a écrit:Les jurys sont censés leur dire.

Merci, j'espère que la consigne a toujours été respectée.

Edit : pas assez rapide.

En fait je ne vois pas bien ce que ça change pour le candidat.

L’assurance qu’il y a un prof spécialiste dans son jury ?

Jenny a écrit:Les jurys sont censés leur dire.

Non, dans la mienne, on nous a répété à de nombreuses reprises qu'on ne devait pas se présenter ni indiquer notre matière (normal, il ne s'agit pas que les élèves puissent contester leur note ! je dis cela mais tous les jurys que je connais étaient bien composés d'un prof de la spé choisie par le candidat).

Caspar a écrit:

nicole 86 a écrit:

Jenny a écrit:Les jurys sont censés leur dire.

Merci, j'espère que la consigne a toujours été respectée.

Edit : pas assez rapide.

En fait je ne vois pas bien ce que ça change pour le candidat.

Une façon différente de regarder l'un puis l'autre des examinateurs au cours de l'exposé. Se préparer à la nature des questions posées ensuite. Dans le cadre d'un examen, il me semble normal de savoir la fonction de la personne à qui je m'adresse même si le jury "naïf" peut avoir des connaissances très précises sur le thème choisi. Bref, j'aurais été déstabilisée par le fait de ne pas savoir.

Je remarque que les consignes n'ont pas été identiques selon les lieux.

Dans mon académie aussi à ma connaissance: au moins un spécialiste dans chaque jury, et si possible un par spé.

Jenny a écrit:Les jurys sont censés leur dire.

Non.

On devait le leur dire.

Mais c'est pas dans les textes ? (et j'ai raté la réu d'harmo because SIEC...)

Cléopatra2 a écrit:On devait le leur dire.

Ça doit dépendre.des académies parce que je ne me souviens pas qu'on m'ait parlé de ça à cours de mes deux "formations" mais j'ai surtout retenu qu'il fallait être bienveillant, what else ?, et les petits emoji decant les choses à faire et à ne pas faire.

Lord Steven a écrit:

Jenny a écrit:Les jurys sont censés leur dire.

Non.

Consignes des IPR à Paris en tout cas.

Bonsoir à tous,
Aucune consigne chez nous à ce sujet. Pour faire un bilan rapide : de très bonnes prestations de certains candidats, des prestations moyennes voire insuffisantes au niveau du contenu et des réponses aux questions (pourtant simples et très très bienveillantes) lors de la reprise à cause de deux écueils (selon moi) : une mauvaise formulation de la question dès le départ (certains candidats nous ont avoué avoir changé de question la semaine précédente, d'autres nous ont annoncé que la formulation était celle de leur enseignant mais pas vraiment la leur...).

Jenny a écrit:

Lord Steven a écrit:

Jenny a écrit:Les jurys sont censés leur dire.

Non.

Consignes des IPR à Paris en tout cas.

Les consignes orales valent à peu près autant qu'une promesse sur la table blanquérienne, c'est-à-dire entre rien et pas grand chose.

Jenny a écrit:

Lord Steven a écrit:

Jenny a écrit:Les jurys sont censés leur dire.

Non.

Consignes des IPR à Paris en tout cas.

Consignes des IPR de l'académie de Bordeaux : ne surtout pas se présenter (et ne pas donner nos disciplines) [j'imagine aussi pour réduire les contestations].
Donc variable en fonction des académies, mais rien d'écrit officiellement dans les textes nationaux.  

Moi, j'étais dans un jury prof de maths/ prof de maths, quand je l'ai fait remarquer au chef de centre, on m'a répondu qu'il faudrait faire avec et que cela ne venait pas d'eux (ce qui est vrai).

Des notes généreuses, mais rien de bien extraordinaire surtout quand on creusait durant la phase de questions (l'exposé pouvait être bon car appris par coeur sans compréhension). Et puis, on choisissait évidemment toujours le sujet avec des maths (on n'a jamais eu deux sujets avec des maths), et parfois il fallait être bienveillant pour y trouver des maths du programme de spé.

voyageur a écrit:De très bons élèves ont eu des notes moyennes à cette épreuve, alors que des glandus ont eu d'excellentes notes.
On ne peut nier le côté "loterie" de cette épreuve, vous serez noté noir ou blanc suivant le jury sur lequel vous allez tomber (bienveillant ou sec)
Il faudrait au minimum pouvoir jeter un coup d'oeil sur le livret scolaire.

Non. Ca, cela peut se faire au moment du jury, mais pas au moment des épreuves, sauf à nier même le principe d'une épreuve ponctuelle. Si on l'accepte pour le grand oral, pourquoi ne pas l'accepter pour les écrits ?

Le problème, c'est que le format de l'épreuve du GO est dépourvu de sens, mais cela ne se rattrapera pas avec ce genre de bricolage.

blackjj a écrit:

Jenny a écrit:

Lord Steven a écrit:

Jenny a écrit:Les jurys sont censés leur dire.

Non.

Consignes des IPR à Paris en tout cas.

Consignes des IPR de l'académie de Bordeaux : ne surtout pas se présenter (et ne pas donner nos disciplines) [j'imagine aussi pour réduire les contestations].
Donc variable en fonction des académies, mais rien d'écrit officiellement dans les textes nationaux.  

Moi, j'étais dans un jury prof de maths/ prof de maths, quand je l'ai fait remarquer au chef de centre, on m'a répondu qu'il faudrait faire avec et que cela ne venait pas d'eux (ce qui est vrai).

Faire avec je veux bien, mais cela n'est pas conforme au BO. Il faut croire que plus personne n'en a rien à faire des textes...

Comme souvent dans notre belle maison, on s'affranchit des règles quand ça arrange ...

Et pour le livret scolaire, je suis d'accord avec toi il vaut mieux un regard neuf et neutre sur le candidat sans savoir ce qu'il ou elle a fait pendant l'année.

Même bilan que beaucoup d'entre vous: peu de prestations brillantes, et dès qu'on creuse un peu avec des questions pourtant simples c'est souvent la catastrophe.