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- User20159Esprit éclairé
@Marxou
Je l'ai déjà écrit, je vais le réécrire : les consignes orales existent.
- Vous faites redoubler 10% des stagiaires.
- Vous en licenciez 1%.
Et pour ceux qui ne l'auraient jamais lue, je n'ai pas inventé la phrase.
Décimation donc. La recherche de la brebis galeuse doit être le sport préféré de certains formateurs particulièrement pervers.
Je l'ai déjà écrit, je vais le réécrire : les consignes orales existent.
- Vous faites redoubler 10% des stagiaires.
- Vous en licenciez 1%.
Et pour ceux qui ne l'auraient jamais lue, je n'ai pas inventé la phrase.
Décimation donc. La recherche de la brebis galeuse doit être le sport préféré de certains formateurs particulièrement pervers.
- MarxouHabitué du forum
Ha@_x a écrit:@Marxou
Je l'ai déjà écrit, je vais le réécrire : les consignes orales existent.
- Vous faites redoubler 10% des stagiaires.
- Vous en licenciez 1%.
Et pour ceux qui ne l'auraient jamais lue, je n'ai pas inventé la phrase.
Décimation donc. La recherche de la brebis galeuse doit être le sport préféré de certains formateurs particulièrement pervers.
Tu as vraiment entendu ça?
Mais en fait, ça ne m'étonne pas, car oui, la recherche systématique de la "brebis galeuse" est systématique à l'Inspe pour ce que j'en ai vu. Il est vrai que ce n'est jamais tombé sur mes stagiaires. Tout ce petit monde bien planqué de l'Inspe, qui a réussi à échapper ( par cooptation entre autres) à la condition de prof qu'il ne supportait plus, et qui s'engage à faire c.ier au maximum les futurs prolos candidats encore motivés!!!mais de moins en moins nombreux de l'EN. C'est désastreux.
- User20159Esprit éclairé
Authentique : réunion de profs futurs tuteurs, académie francilienne, début des années 2010...
Je pourrai aussi citer l'IPR qui nous a dit dans le blanc des yeux, à nous, jeunes stagiaires, quelques années auparavant : in fine vous serez 99% à être titularisés....
Quand tu es jeune stagiaire, tu penses au 99%, tu penses pas au 1%.....
Le 1% tu t'en occupes quand t'es syndicaliste, que tu lis des rapports totalement délirants et à charge, sur le ou là jeune collègue qui :
- n'avait pas rempli sont CDT à temps pour l'inspection.
- n'a pas réussi sa tâche cartographique avec sa classe de première
- se fait bordéliser par sa 4e de la mort (qui bordélise aussi des profs chevronnés)
- ne sait pas ce que c'est qu'un PPRE/PAI/PAP et n'a pas différencié pour chérubin du 2e rang, alors que le collègue a deux mois de boutique
- est considéré comme un prof maltraitant car il a asséné un sec taisez-vous à Malika-Diane au 3e rang
- ne maîtrise pas sa discipline car a oublié, lors d'une inspection d'alerte, que Liutprand de Crémone, auteur du Liber rebus gestis Ottonis etc...., avait été ambassadeur à Constantinople, en même temps quelle idée de faire un cours d'histoire médiévale devant un inspecteur dragon en histoire médiévale...en classe de 5e !
Le pire c'est qu'on pourrait multiplier les cas....
bref...
- Spoiler:
- Je suis parti en courant, j'ai refusé le stagiaire, on a été 4 à l'aider, en plus il avait un tuteur malveillant et hors-sol dans un lycée voisin, il a fini par être validé
Je pourrai aussi citer l'IPR qui nous a dit dans le blanc des yeux, à nous, jeunes stagiaires, quelques années auparavant : in fine vous serez 99% à être titularisés....
Quand tu es jeune stagiaire, tu penses au 99%, tu penses pas au 1%.....
Le 1% tu t'en occupes quand t'es syndicaliste, que tu lis des rapports totalement délirants et à charge, sur le ou là jeune collègue qui :
- n'avait pas rempli sont CDT à temps pour l'inspection.
- n'a pas réussi sa tâche cartographique avec sa classe de première
- se fait bordéliser par sa 4e de la mort (qui bordélise aussi des profs chevronnés)
- ne sait pas ce que c'est qu'un PPRE/PAI/PAP et n'a pas différencié pour chérubin du 2e rang, alors que le collègue a deux mois de boutique
- est considéré comme un prof maltraitant car il a asséné un sec taisez-vous à Malika-Diane au 3e rang
- ne maîtrise pas sa discipline car a oublié, lors d'une inspection d'alerte, que Liutprand de Crémone, auteur du Liber rebus gestis Ottonis etc...., avait été ambassadeur à Constantinople, en même temps quelle idée de faire un cours d'histoire médiévale devant un inspecteur dragon en histoire médiévale...en classe de 5e !
Le pire c'est qu'on pourrait multiplier les cas....
bref...
- RwanNiveau 6
J'ai déjà eu, propos reporté par une camarade:Marxou a écrit:Tu as vraiment entendu ça?Ha@_x a écrit:@Marxou
Je l'ai déjà écrit, je vais le réécrire : les consignes orales existent.
- Vous faites redoubler 10% des stagiaires.
- Vous en licenciez 1%.
Et pour ceux qui ne l'auraient jamais lue, je n'ai pas inventé la phrase.
Décimation donc. La recherche de la brebis galeuse doit être le sport préféré de certains formateurs particulièrement pervers.
Mais en fait, ça ne m'étonne pas, car oui, la recherche systématique de la "brebis galeuse" est systématique à l'Inspe pour ce que j'en ai vu. Il est vrai que ce n'est jamais tombé sur mes stagiaires. Tout ce petit monde bien planqué de l'Inspe, qui a réussi à échapper ( par cooptation entre autres) à la condition de prof qu'il ne supportait plus, et qui s'engage à faire c.ier au maximum les futurs prolos candidats encore motivés!!!mais de moins en moins nombreux de l'EN. C'est désastreux.
Déléguée étudiante : il y a quand même beaucoup de démission dans la promo, je trouve ça inquiétant
IA-IPR : oh tant mieux, comme ça pas la peine de les virer à la fin de l'année.
J'y ai eu le droit. Année en renouvellement, 2 rapports positif mais IPR négatif. Mes deux tutrices (INSPE et établissement) qui connaissaient l'IPR car bossaient avec m'ont expliqué que limite le rapport était déjà écrit avant la visite...Mais ce que j'ai pu remarquer, et qui est ignoble, durant ces réunions de tuteurs à l'Inspe, c'est que tout ce beau petit monde s'acharne à trouver une "brebis galeuse" au moins chaque année. Un stagiaire au moins ( un suffit) qui ne correspond pas exactement à.... qui pose éventuellement des problèmes, etc... Et ce qui justifie l'existence même des membres (bien planqués par ailleurs) de cette institution maltraitante et toxique.
_________________
Q est dénombrable, et dense dans R
Pourtant R est n'est pas dénombrable.
C'est beau.
- SisypheHabitué du forum
J'ai tout de même l'impression que la situation s'est nettement dégradée ces dernières années. En 2003, j'étais stagiaire et j'avais le sentiment qu'il fallait faire de vraies bourdes pour ne pas être validé. Attention ! Je ne dis pas que c'était vraiment le cas mais je ne me sentais pas menacée de non titularisation. La pression était forte, les formations ineptes et les critères d'évaluation obscurs sans pour autant que je sente une menace. Cette année, j'ai le sentiment que pour moi aussi ce n'était pas gagné d'avance. J'ai dû faire profil bas, lire du Philippe Meirieu et écrire une conclusion d'écrit réflexif à la gloire de l'INSPE et des réformes Blanquer. J'ai passé un entretien de titularisation sans bien savoir ce qui était attendu (visiblement le jury ne le savait pas plus que moi). Et surtout j'ai entendu des histoires de stagiaires poussés à bout, non validés sans raison valable.
Et je crois qu'une partie du problème vient de là. Pour les profs qui ont comme moi commencé il y a plus de 10 ans, l'année de stage est une année difficile mais dont on sort enfin libre d'enseigner. Alors quand des stagiaires disent qu'ils souffrent, ils disent "Tiens bon. Ca va aller. Il n'y a pas de raison qu'ils ne te titularisent pas." en toute bonne foi. Se faisant, ils n'entendent pas vraiment ce que disent les stagiaires. Ce qui est infligé aujourd'hui aux jeunes collègues est bien plus dur que ce qu'ils ont vécu. Tout du moins c'est mon impression. En août j'ai dû faire trois jours de formation pour "entrer dans le métier" et une des première chose qui nous a été dite c'est "méfiez vous des collègues en salle des profs. Vous ne pouvez pas leur faire confiance. Ils sont en désaccord avec ce que nous allons vous apprendre et si vous les écoutez vous ne réussirez pas à mettre en place ce que nous voulons voir dans vos classes. Vous reconnaîtrez vite que ces professeurs sont arc-boutés sur des méthodes anciennes, refusent le changement parce qu'ils ne comprennent pas que les élèves ont changé. Ils vous conseilleront de vous syndiquer, de lutter contre le ministère et cela retombera sur vous. Préservez-vous de leur influence. Vous ne savez pas ce qu'ils diront de vous au CDE si vous vous confiez à eux par ailleurs."
Pour moi, la pression retombe. Je serai titularisée à dit mon inspecteur. Mais je garde en tête que ceux qui ne le seront pas n'auront pas nécessairement démérités.
Et je crois qu'une partie du problème vient de là. Pour les profs qui ont comme moi commencé il y a plus de 10 ans, l'année de stage est une année difficile mais dont on sort enfin libre d'enseigner. Alors quand des stagiaires disent qu'ils souffrent, ils disent "Tiens bon. Ca va aller. Il n'y a pas de raison qu'ils ne te titularisent pas." en toute bonne foi. Se faisant, ils n'entendent pas vraiment ce que disent les stagiaires. Ce qui est infligé aujourd'hui aux jeunes collègues est bien plus dur que ce qu'ils ont vécu. Tout du moins c'est mon impression. En août j'ai dû faire trois jours de formation pour "entrer dans le métier" et une des première chose qui nous a été dite c'est "méfiez vous des collègues en salle des profs. Vous ne pouvez pas leur faire confiance. Ils sont en désaccord avec ce que nous allons vous apprendre et si vous les écoutez vous ne réussirez pas à mettre en place ce que nous voulons voir dans vos classes. Vous reconnaîtrez vite que ces professeurs sont arc-boutés sur des méthodes anciennes, refusent le changement parce qu'ils ne comprennent pas que les élèves ont changé. Ils vous conseilleront de vous syndiquer, de lutter contre le ministère et cela retombera sur vous. Préservez-vous de leur influence. Vous ne savez pas ce qu'ils diront de vous au CDE si vous vous confiez à eux par ailleurs."
Pour moi, la pression retombe. Je serai titularisée à dit mon inspecteur. Mais je garde en tête que ceux qui ne le seront pas n'auront pas nécessairement démérités.
- trompettemarineMonarque
Pour moi, c'est de la diffamation.Sisyphe a écrit:J'ai tout de même l'impression que la situation s'est nettement dégradée ces dernières années. En 2003, j'étais stagiaire et j'avais le sentiment qu'il fallait faire de vraies bourdes pour ne pas être validé. Attention ! Je ne dis pas que c'était vraiment le cas mais je ne me sentais pas menacée de non titularisation. La pression était forte, les formations ineptes et les critères d'évaluation obscurs sans pour autant que je sente une menace. Cette année, j'ai le sentiment que pour moi aussi ce n'était pas gagné d'avance. J'ai dû faire profil bas, lire du Philippe Meirieu et écrire une conclusion d'écrit réflexif à la gloire de l'INSPE et des réformes Blanquer. J'ai passé un entretien de titularisation sans bien savoir ce qui était attendu (visiblement le jury ne le savait pas plus que moi). Et surtout j'ai entendu des histoires de stagiaires poussés à bout, non validés sans raison valable.
Et je crois qu'une partie du problème vient de là. Pour les profs qui ont comme moi commencé il y a plus de 10 ans, l'année de stage est une année difficile mais dont on sort enfin libre d'enseigner. Alors quand des stagiaires disent qu'ils souffrent, ils disent "Tiens bon. Ca va aller. Il n'y a pas de raison qu'ils ne te titularisent pas." en toute bonne foi. Se faisant, ils n'entendent pas vraiment ce que disent les stagiaires. Ce qui est infligé aujourd'hui aux jeunes collègues est bien plus dur que ce qu'ils ont vécu. Tout du moins c'est mon impression. En août j'ai dû faire trois jours de formation pour "entrer dans le métier" et une des première chose qui nous a été dite c'est "méfiez vous des collègues en salle des profs. Vous ne pouvez pas leur faire confiance. Ils sont en désaccord avec ce que nous allons vous apprendre et si vous les écoutez vous ne réussirez pas à mettre en place ce que nous voulons voir dans vos classes. Vous reconnaîtrez vite que ces professeurs sont arc-boutés sur des méthodes anciennes, refusent le changement parce qu'ils ne comprennent pas que les élèves ont changé. Ils vous conseilleront de vous syndiquer, de lutter contre le ministère et cela retombera sur vous. Préservez-vous de leur influence. Vous ne savez pas ce qu'ils diront de vous au CDE si vous vous confiez à eux par ailleurs."
Pour moi, la pression retombe. Je serai titularisée à dit mon inspecteur. Mais je garde en tête que ceux qui ne le seront pas n'auront pas nécessairement démérités.
- Ajonc35Sage
Les Inspecteurs ne sont pas les seuls, certains cde font très bien ce travail aussi. Les mêmes qui reprochent aux anciens de ne pas aider les plus jeunes. J'ai tendu la main à une jeune collègue à son arrivée car elle reprenait les cours de seconde que j'avais toujours eu, elle n'a pas voulu. La même chose est arrivée avec une autre ( contractuelle) à deux collègues de français.trompettemarine a écrit:Pour moi, c'est de la diffamation.Sisyphe a écrit:J'ai tout de même l'impression que la situation s'est nettement dégradée ces dernières années. En 2003, j'étais stagiaire et j'avais le sentiment qu'il fallait faire de vraies bourdes pour ne pas être validé. Attention ! Je ne dis pas que c'était vraiment le cas mais je ne me sentais pas menacée de non titularisation. La pression était forte, les formations ineptes et les critères d'évaluation obscurs sans pour autant que je sente une menace. Cette année, j'ai le sentiment que pour moi aussi ce n'était pas gagné d'avance. J'ai dû faire profil bas, lire du Philippe Meirieu et écrire une conclusion d'écrit réflexif à la gloire de l'INSPE et des réformes Blanquer. J'ai passé un entretien de titularisation sans bien savoir ce qui était attendu (visiblement le jury ne le savait pas plus que moi). Et surtout j'ai entendu des histoires de stagiaires poussés à bout, non validés sans raison valable.
Et je crois qu'une partie du problème vient de là. Pour les profs qui ont comme moi commencé il y a plus de 10 ans, l'année de stage est une année difficile mais dont on sort enfin libre d'enseigner. Alors quand des stagiaires disent qu'ils souffrent, ils disent "Tiens bon. Ca va aller. Il n'y a pas de raison qu'ils ne te titularisent pas." en toute bonne foi. Se faisant, ils n'entendent pas vraiment ce que disent les stagiaires. Ce qui est infligé aujourd'hui aux jeunes collègues est bien plus dur que ce qu'ils ont vécu. Tout du moins c'est mon impression. En août j'ai dû faire trois jours de formation pour "entrer dans le métier" et une des première chose qui nous a été dite c'est "méfiez vous des collègues en salle des profs. Vous ne pouvez pas leur faire confiance. Ils sont en désaccord avec ce que nous allons vous apprendre et si vous les écoutez vous ne réussirez pas à mettre en place ce que nous voulons voir dans vos classes. Vous reconnaîtrez vite que ces professeurs sont arc-boutés sur des méthodes anciennes, refusent le changement parce qu'ils ne comprennent pas que les élèves ont changé. Ils vous conseilleront de vous syndiquer, de lutter contre le ministère et cela retombera sur vous. Préservez-vous de leur influence. Vous ne savez pas ce qu'ils diront de vous au CDE si vous vous confiez à eux par ailleurs."
Pour moi, la pression retombe. Je serai titularisée à dit mon inspecteur. Mais je garde en tête que ceux qui ne le seront pas n'auront pas nécessairement démérités.
- SL66Niveau 2
Bonsoir,
Je ne poste pas souvent ici mais je vous lis beaucoup, et déjà je tiens à vous dire que les messages encourageants et bienveillants que vous écrivez pour les stagiaires font chaud au cœur.
Une année de stage loin d'être évidente qui s'achève bientôt, avec la soutenance de mon mémoire dans quelques jours.
Ma tutrice est fantastique : réellement bienveillante, elle m'a soutenue toute l'année, m'a aidée à préparer des cours, m'a donné certains des siens "au cas où", a toujours été disponible.
Sans elle, je ne sais pas si j'aurais tenu toute l'année. La pression des visites, des dossiers à rendre pour l'INSPE, du mémoire...
Mes visites se sont bien passées mais j'ai complètement perdu mes moyens lors de 'l'oral de titularisation, j'ai vraiment la sensation de m'être ridiculisée (je suis sujette au stress en situation d'examen, autant devant les élèves il n'y a pas de problème, autant devant un jury..... d'ailleurs je pense avoir eu beaucoup de "chance" d'échapper à l'oral du CAPES). J'ai répondu complètement à côté, ne comprenant même plus ce que l'on me demandait.... j'ai failli pleurer devant le jury.
Depuis, j'ai peur, même si mon inspection s'est bien déroulée, même si les rapports de ma tutrice et la cheffe d'établissement sont bons, et même si je suis dans l'ensemble bien vue de l'INSPE et de nos formateurs. J'ai peur que cet oral gâche tout. C'est insupportable cette incertitude. J'ai l'impression de ne jamais pouvoir me détendre ne serait-ce qu'un peu.
Je ne poste pas souvent ici mais je vous lis beaucoup, et déjà je tiens à vous dire que les messages encourageants et bienveillants que vous écrivez pour les stagiaires font chaud au cœur.
Une année de stage loin d'être évidente qui s'achève bientôt, avec la soutenance de mon mémoire dans quelques jours.
Ma tutrice est fantastique : réellement bienveillante, elle m'a soutenue toute l'année, m'a aidée à préparer des cours, m'a donné certains des siens "au cas où", a toujours été disponible.
Sans elle, je ne sais pas si j'aurais tenu toute l'année. La pression des visites, des dossiers à rendre pour l'INSPE, du mémoire...
Mes visites se sont bien passées mais j'ai complètement perdu mes moyens lors de 'l'oral de titularisation, j'ai vraiment la sensation de m'être ridiculisée (je suis sujette au stress en situation d'examen, autant devant les élèves il n'y a pas de problème, autant devant un jury..... d'ailleurs je pense avoir eu beaucoup de "chance" d'échapper à l'oral du CAPES). J'ai répondu complètement à côté, ne comprenant même plus ce que l'on me demandait.... j'ai failli pleurer devant le jury.
Depuis, j'ai peur, même si mon inspection s'est bien déroulée, même si les rapports de ma tutrice et la cheffe d'établissement sont bons, et même si je suis dans l'ensemble bien vue de l'INSPE et de nos formateurs. J'ai peur que cet oral gâche tout. C'est insupportable cette incertitude. J'ai l'impression de ne jamais pouvoir me détendre ne serait-ce qu'un peu.
- InvitéInvité
Ce ne sont pas les élèves qui ont changés mais le système.Sisyphe a écrit:J'ai tout de même l'impression que la situation s'est nettement dégradée ces dernières années. En 2003, j'étais stagiaire et j'avais le sentiment qu'il fallait faire de vraies bourdes pour ne pas être validé. Attention ! Je ne dis pas que c'était vraiment le cas mais je ne me sentais pas menacée de non titularisation. La pression était forte, les formations ineptes et les critères d'évaluation obscurs sans pour autant que je sente une menace. Cette année, j'ai le sentiment que pour moi aussi ce n'était pas gagné d'avance. J'ai dû faire profil bas, lire du Philippe Meirieu et écrire une conclusion d'écrit réflexif à la gloire de l'INSPE et des réformes Blanquer. J'ai passé un entretien de titularisation sans bien savoir ce qui était attendu (visiblement le jury ne le savait pas plus que moi). Et surtout j'ai entendu des histoires de stagiaires poussés à bout, non validés sans raison valable.
Et je crois qu'une partie du problème vient de là. Pour les profs qui ont comme moi commencé il y a plus de 10 ans, l'année de stage est une année difficile mais dont on sort enfin libre d'enseigner. Alors quand des stagiaires disent qu'ils souffrent, ils disent "Tiens bon. Ca va aller. Il n'y a pas de raison qu'ils ne te titularisent pas." en toute bonne foi. Se faisant, ils n'entendent pas vraiment ce que disent les stagiaires. Ce qui est infligé aujourd'hui aux jeunes collègues est bien plus dur que ce qu'ils ont vécu. Tout du moins c'est mon impression. En août j'ai dû faire trois jours de formation pour "entrer dans le métier" et une des première chose qui nous a été dite c'est "méfiez vous des collègues en salle des profs. Vous ne pouvez pas leur faire confiance. Ils sont en désaccord avec ce que nous allons vous apprendre et si vous les écoutez vous ne réussirez pas à mettre en place ce que nous voulons voir dans vos classes. Vous reconnaîtrez vite que ces professeurs sont arc-boutés sur des méthodes anciennes, refusent le changement parce qu'ils ne comprennent pas que les élèves ont changé. Ils vous conseilleront de vous syndiquer, de lutter contre le ministère et cela retombera sur vous. Préservez-vous de leur influence. Vous ne savez pas ce qu'ils diront de vous au CDE si vous vous confiez à eux par ailleurs."
Pour moi, la pression retombe. Je serai titularisée à dit mon inspecteur. Mais je garde en tête que ceux qui ne le seront pas n'auront pas nécessairement démérités.
- User20159Esprit éclairé
AmyR a écrit:Ce ne sont pas les élèves qui ont changés mais le système.
Les élèves sont complètement les mêmes, ils sont restés les élèves. Par contre l'institution est devenue hyper malveillante avec ses personnels.
SL66 a écrit:Sans elle, je ne sais pas si j'aurais tenu toute l'année. La pression des visites, des dossiers à rendre pour l'INSPE, du mémoire...
Mes visites se sont bien passées mais j'ai complètement perdu mes moyens lors de 'l'oral de titularisation, j'ai vraiment la sensation de m'être ridiculisée (je suis sujette au stress en situation d'examen, autant devant les élèves il n'y a pas de problème, autant devant un jury..... d'ailleurs je pense avoir eu beaucoup de "chance" d'échapper à l'oral du CAPES). J'ai répondu complètement à côté, ne comprenant même plus ce que l'on me demandait.... j'ai failli pleurer devant le jury.
Depuis, j'ai peur, même si mon inspection s'est bien déroulée, même si les rapports de ma tutrice et la cheffe d'établissements sont bons, et même si je suis dans l'ensemble bien vue de l'INSPE et de nos formateurs. J'ai peur que cet oral gâche tout. C'est insupportable cette incertitude. J'ai l'impression de ne jamais pouvoir me détendre ne serait-ce qu'un peu.
Tu as passé un oral de titularisation (une EQP) alors que tout était bon ? C'est parce que tu n'as pas passé d'oral de CAPES ? (tous mes habituels repères syndicaux sont viciés cette année ).
Bon, courage, courage, courage, l'attente va être longue. :sourit:
Et reviens nous informer ici.
- SL66Niveau 2
Ha@_x a écrit:
Tu as passé un oral de titularisation (une EQP) alors que tout était bon ? C'est parce que tu n'as pas passé d'oral de CAPES ? (tous mes habituels repères syndicaux sont viciés cette année ).
Bon, courage, courage, courage, l'attente va être longue. :sourit:
Et reviens nous informer ici.
Oui, je parle de l'espèce d'entretien informe que nous avons passé pour compenser l'absence d'oral de CAPES ^^' Pardon si ce n'était pas clair.
Merci, je vous tiendrai informés
- Ms. DarcyNiveau 1
Merci à tous pour vos expériences et vos encouragements. Mon médecin a finalement dû m'arrêter après un malaise vagal sur mon trajet de travail dans les transports. Pour lui, il s'agit probablement de stress, mais je dois faire des examens médicaux pour écarter toute possibilité de problème plus grave.
Je ne sais pas pourquoi, mais je sens q'un renouvellement m'attend pour l'année prochaine. Pour le moment j'essaie de ne pas y penser. Je me repose.
Je ne sais pas pourquoi, mais je sens q'un renouvellement m'attend pour l'année prochaine. Pour le moment j'essaie de ne pas y penser. Je me repose.
- Mélusine2Niveau 10
Oui, fais ça. Repose-toi. Ce n'est qu'un boulot, la vraie vie est ailleurs, et toute cette sorte de choses. Repose-toi.
- elea25Niveau 6
Ms. Darcy a écrit:Merci à tous pour vos expériences et vos encouragements. Mon médecin a finalement dû m'arrêter après un malaise vagal sur mon trajet de travail dans les transports. Pour lui, il s'agit probablement de stress, mais je dois faire des examens médicaux pour écarter toute possibilité de problème plus grave.
Je ne sais pas pourquoi, mais je sens q'un renouvellement m'attend pour l'année prochaine. Pour le moment j'essaie de ne pas y penser. Je me repose.
Bon courage. Je suis stagiaire également et ton message m'a touchée. J'espère que ces jours d'arrêt vont te faire du bien et vont t'aider à prendre du recul...
- DemonfoxNiveau 6
Ms. Darcy, si j'ai bien compris lorsque nous sommes en arrêt plus de 36 jours nous pouvons être"renouvellé" sur le nombre de jours supérieurs à 36. Aussi pour toi cela ne sera pas supérieur à un mois car nous finissons sous peu. Aussi prends soin de toi, j'avoue que le désarroi que je lis par bon nombre de stagiaire est hallucinant, mais je suis d'accord la bienveillance n'est valable que pour les élèves... Et ne vous plaignez pas j'avais deux tutrices terrain et franchement elles m'ont pas servi à grand chose....par contre celle de linspe oui car elle m'a souvent écouté et réconforté. Mais situation différente car stagiaire 18 h je connaissais déjà la maison, mais oui Pas de bienveillance de certains collègues. Mais bon réponse de la titularisation le 15 en même temps que l'affectation... A suivre
_________________
"L'égalité des sexes est acquise en droit. Certains hommes s'étonnent encore que les femmes exercent les mêmes fonctions qu'eux, mais je suppose que c'est par modestie."
André Frossard
- Lisak40Expert spécialisé
Attention tu confonds renouvellement et prolongement ! Le prolongement, a en effet rapport avec le nombre de jours où on a été absent (pour maladie ou autre, avec justificatif) et est automatique si absent donc plus de 3 mois (il me semble). Le redoublement n'a rien à voir et est prononcé à la suite du passage en commission pour un stagiaire dont on juge qu'il n'est pas encore prêt à enseigner pour diverses raisons, mais dont on ne juge pas justifié de le licencier. Et ce renouvellement n'a rien à voir avec le nombre de jours d'absence : on peut être renouvelé sans avoir manqué un seul jour !
- MathadorEmpereur
D'après les textes, ce n'est même pas vraiment une prolongation, mais la conséquence du fait qu'il faut avoir accompli la durée réglementaire du stage (1 an pour les corps enseignants) et que les congés rémunérés hors congés annuels (dont font partie les congés maladie), au-delà de 10%, ne comptent plus:Lisak40 a écrit:Attention tu confonds renouvellement et prolongement ! Le prolongement, a en effet rapport avec le nombre de jours où on a été absent (pour maladie ou autre, avec justificatif) et est automatique si absent donc plus de 3 mois (il me semble).
(les jours de grève ne sont donc pas concernés par cette disposition)Décret n°94-874 a écrit:Article 26
Les périodes de congés avec traitement accordés à un fonctionnaire stagiaire entrent en compte, lors de la titularisation, dans le calcul des services retenus pour l'avancement.
Sous réserve des dispositions du deuxième alinéa de l'article 22 du présent décret, le total des congés rémunérés de toute nature accordés aux stagiaires en sus du congé annuel ne peut être pris en compte comme temps de stage que pour un dixième de la durée statutaire de celui-ci.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- titritNiveau 8
Bonjour,
Comment sait-on que l'on est titularisé ou pas? C'est inscrit où?
J'ai reçu ma mutation mais rien d'autre. C'est assez angoissant.
Comment sait-on que l'on est titularisé ou pas? C'est inscrit où?
J'ai reçu ma mutation mais rien d'autre. C'est assez angoissant.
- InvitéInvité
si vous n'aviez pas été validés, vous ne seriez pas mutés mais renouvelés. J'aurais donc tendance à dire: Bravo à vous!
- OzinveyNiveau 1
Dans l’académie de Dijon nous avons reçu un mail aujourd’hui indiquant que nous recevrons notre avis de titularisation ou de non-titularisation par courrier avant la dernière semaine de juillet.
Toutefois les stagiaires renouvelés devraient être contactés courant juin.
Toutefois les stagiaires renouvelés devraient être contactés courant juin.
- MathadorEmpereur
Les (extraits d')arrêtés de mutation des stagiaires mentionnent que la mutation est faite sous réserve de titularisation. Ils sont envoyés dans tous les cas.Magic Marmotte a écrit:si vous n'aviez pas été validés, vous ne seriez pas mutés mais renouvelés. J'aurais donc tendance à dire: Bravo à vous!
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- User20159Esprit éclairé
Ozinvey a écrit:Toutefois les stagiaires renouvelés devraient être contactés courant juin.
Pour les stagiaires sur la sellette, le mois de juin est très long.
Les convocations à EQP tombent généralement entre la mi et la fin juin.
Si vous ne recevez rien d'ici là c'est que vous êtes titularisés.
Attention les arrêtés de titularisation ça peut être très long, on les reçoit au 1er trimestre de l'année scolaire suivante.
Courage à ceux qui attendent !
- MathadorEmpereur
Sauf pour les agrégés pour lesquels il n'y a pas d'EQP. Je suppose que les IG ont rendu leurs avis finaux, mais s'il faut aller au rectorat pour les consulter…Ha@_x a écrit:Les convocations à EQP tombent généralement entre la mi et la fin juin.
Si vous ne recevez rien d'ici là c'est que vous êtes titularisés.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- User20159Esprit éclairé
Non pour les agrégés il faut qu'un IG se déplace. C'est rarissime et il est rarissime qu'un agrégé ne soit pas titularisé.
- Spoiler:
- Les certifiés rien à voir, c'est 10% de la cohorte qu'on renouvelle
- tAoKHabitué du forum
Ha@_x a écrit:
- Spoiler:
Les certifiés rien à voir, c'est 10% de la cohorte qu'on renouvelle
Dans ma promo, nous sommes (au moins) 25% à passer devant le jury de titularisation.
Ils doivent vouloir rééquilibrer le 100% de titularisés de l'an passé.
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- Au bout du rouleau .....
- Difficultés en collège - Au bout du rouleau, besoin d'aide
- Mutation Lettres modernes académie de Bordeaux 2017, help ! Je suis au bout du rouleau.
- [Libération] "Moi David S. prof stagiaire" ou "Tableau de bord d'un prof déjà à bout"
- J'ai fait le calcul : bout à bout, je corrigerai des copies pendant un an...
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