Stagiaire au bout du rouleau

Mrs Darcy, si je puis me permettre, tiens encore un peu en te ménageant pendant le mois à venir.
Cette année a été très dure pour tout le monde et j'imagine encore plus quand on est stagiaire.
Tu as choisi ce métier pour transmettre ton savoir à des jeunes, ils te le revaudront c'est sûr! Même si c'est pas ceux de cette année...
Heureusement, il y a des jeunes supers, des collègues supers et des établissements supers qui font qu'on aime ce métier!
Bon courage,
keep cooooool!

Phylia a écrit:Courage @Ms. Darcy, @Sisyphe, @tAoK et tous les stagiaires qui lisent ce fil ! Vous avez fait le plus difficile : survivre à cette année qui a été doublement difficile pour vous qui devez la valider ! Regardez tout le parcours que vous avez effectué, les obstacles surmontés, les progrès réalisés : vous pouvez être fiers de vous !
Ne lâchez rien pour les quelques semaines qui restent et qui vont s'alléger au fur et à mesure. Et si possible, faites-vous plaisir en enseignant : c'est ce qu'on apprend de plus intéressant, une fois qu'on peut prendre de la distance avec les préconisations officielles. Et c'est ce qui nous fait tenir et aimer notre métier, en dépit des réformes mortifères !

Merci pour vos messages.

Et oui, je prends du plaisir à enseigner, même si cette fin d'année est difficile moralement. Je prends du plaisir à être en classe, et ça se passe très bien avec les élèves. C'est tout ce qu'il y a autour qui me pèse de plus en plus.

J'espère être rapidement libéré de ce carcan, pour pouvoir m'épanouir à la rentrée prochaine. Si je devais être renouvelé, ce serait une tragédie sur le plan personnel (reconversion, enfants à charge, ...), et j'estime objectivement que ce ne serait pas mérité.

Je suis rassuré de voir différents témoignages qui vont dans ce sens, je me sens moins seul, mais ça ne me réconforte pas vraiment. Et ce que je lis dans différents fils de discussion me fait m'interroger énormément sur l'avenir de l'EN, ça me fait peur parfois. Après deux années à enseigner avant d'avoir le concours (où tout se passait bien), j'ai profité de cette année de stage pour poursuivre mon envol et prendre de la hauteur, mais aujourd'hui j'ai l'impression qu'on veut me mettre du plomb dans l'aile. Ce n'est pas agréable, mais surtout c'est dangereux.

Bonjour,
Je suis aussi stagiaire et je me retrouve dans les difficultés que vous avez évoquez. Si ce n'était pour les bonnes relations que j'ai avec mon tuteur, les collègues de ma discipline ou d'autres, certaines classes sympathiques, ainsi que le mode hybride m'ayant permis de ne pas "exploser" en cours d'année, je n'ai vraiment pas apprécié les conditions de cette année de stage beaucoup trop fatigante et stressante (avis aussi partagé par les stagiaires de ma promotion). Je suis très en colère contre la surcharge démentielle de travail, le manque d'écoute et de bienveillance, imposée par le cadre institutionnel. Je ne comprends pas comment on peut autant surcharger les gens de travail (pour partie sans réel intérêt par rapport au travail quotidien), exiger autant dans des conditions aussi difficiles (classes surchargées, niveau extrêmement faible, matériel obsolète, comportements problématiques, programmes trop ambitieux...) tout en ne donnant pas les moyens suffisants d'y faire face, ne serait ce qu'en accordant suffisamment de temps pour préparer les cours, évaluations, gérer tous les problèmes du quotidien qui ne manquent pas d'arriver et qui sont très chronophages...  

Pour s'économiser et tenir les dernières semaines, je dirais aussi, s'il n'y a plus de visites de tuteurs, de ralentir pour souffler et se changer les idées. Etre moins perfectionniste, s'aider davantage des manuels pour des activités et les cours...

La fin de l'année n'est plus très loin, bon courage @Ms. Darcy, @Sisyphe, @tAok et aux autres stagiaires!

eole73 a écrit:Bonjour,
Je suis aussi stagiaire et je me retrouve dans les difficultés que vous avez évoquez. Si ce n'était pour les bonnes relations que j'ai avec mon tuteur, les collègues de ma discipline ou d'autres, certaines classes sympathiques, ainsi que le mode hybride m'ayant permis de ne pas "exploser" en cours d'année, je n'ai vraiment pas apprécié les conditions de cette année de stage beaucoup trop fatigante et stressante (avis aussi partagé par les stagiaires de ma promotion). Je suis très en colère contre la surcharge démentielle de travail, le manque d'écoute et de bienveillance, imposée par le cadre institutionnel. Je ne comprends pas comment on peut autant surcharger les gens de travail (pour partie sans réel intérêt par rapport au travail quotidien), exiger autant dans des conditions aussi difficiles (classes surchargées, niveau extrêmement faible, matériel obsolète, comportements problématiques, programmes trop ambitieux...) tout en ne donnant pas les moyens suffisants d'y faire face, ne serait ce qu'en accordant suffisamment de temps pour préparer les cours, évaluations, gérer tous les problèmes du quotidien qui ne manquent pas d'arriver et qui sont très chronophages...  

Pour s'économiser et tenir les dernières semaines, je dirais aussi, s'il n'y a plus de visites de tuteurs, de ralentir pour souffler et se changer les idées. Etre moins perfectionniste, s'aider davantage des manuels pour des activités et les cours...

La fin de l'année n'est plus très loin, bon courage @Ms. Darcy, @Sisyphe, @tAok et aux autres stagiaires!

C'est pour plomber les gens, faire ressortir leurs personnalités. Ceux qui l'ouvrent pour dénoncer ces conditions servent de variable d'ajustement à faire redoubler bien souvent. C'est inique !
Bref, tu seras plus tranquille après, mais l'année de stage ce n'est pas du tout épanouissant car l'environnement ne cherche pas à être dans la bienveillance pourtant prônée en étendard.

La bienveillance de l'institution c'est envers les élèves. Pas pour les profs...

FloEarth a écrit:La bienveillance de l'institution c'est envers les élèves. Pas pour les profs...

On est bien d'accord la-dessus je pense, sauf qu'en fait ce n'est pas de la bienveillance qu'on nous encourage à exercer envers les élèves mais au choix : du laxisme, de l'hypocrisie, le mensonge, et c'est insupportable...
Bon courage à tous les stagiaires : allez, encore un mois (+/- selon les situations) à tenir et après vous serez un peu plus tranquilles !

Je trouve que le conseil donné auparavant "se faire plaisir" est top.
On ne peut plus faire grand chose pour le programme ou les méthodes à ce stade. Si les stagiaires sont délivrés des visites, s'amuser sur un sujet transverse peut faire du bien au moral et redonner un petit coup de peps à la relation avec les élèves.
Du hors programme un brin motivant.

A Tuin a écrit:
C'est pour plomber les gens, faire ressortir leurs personnalités. Ceux qui l'ouvrent pour dénoncer ces conditions servent de variable d'ajustement à faire redoubler bien souvent. C'est inique !
Bref, tu seras plus tranquille après, mais l'année de stage ce n'est pas du tout épanouissant car l'environnement ne cherche pas à être dans la bienveillance pourtant prônée en étendard.

Je trouve anormal d'entendre et de lire autant de stagiaires pouvant très mal vivre leur année de stage au point que cela puisse affecter leur santé, des reproches de tuteurs qui semblent hallucinants... A ce point là, on n'est en effet pas dans la bienveillance. Mais la fin de l'année n'est plus très loin!   (merci Lisak40!)

eole73 a écrit:Je trouve anormal d'entendre et de lire autant de stagiaires pouvant très mal vivre leur année de stage

Les stagiaires, tous les stagiaires, vivent généralement fort mal leur année caserne, et ce depuis plusieurs années...

Et pas seulement ceux pour lesquels ça se passe mal.

Ha@_x a écrit:

eole73 a écrit:Je trouve anormal d'entendre et de lire autant de stagiaires pouvant très mal vivre leur année de stage

Les stagiaires, tous les stagiaires, vivent généralement fort mal leur année caserne, et ce depuis plusieurs années...

Et pas seulement ceux pour lesquels ça se passe mal.

c'est bien le signe qu'il y a un problème côté formation! Après je pense que ça dépend aussi des inspe, des formateurs...

formaquoi ?
Gleichschaltung plutôt…

eole73 a écrit:c'est bien le signe qu'il y a un problème côté formation! Après je pense que ça dépend aussi des inspe, des formateurs...

Les retours syndicaux que j'ai de plusieurs académies, depuis plusieurs années sont similaires. La décimation est une politique nationale.
Après tu as raison : il y a encore plein de profs d'IUFM, pardon d'INSPE, corrects, plein de formateurs intègres.

En ce qui concerne la "formation", elle est parfaitement indigente, à de rares exceptions : le stagiaire second degré (je ne parlerai pas du premier degré que je ne connais pas), reçoit des heures de "formation "généralement parfaitement inutiles (ou au mieux sympathiques). Il est scruté/inspecté/jaugé/évalué avec parfois une malveillance rare. Et il est parfois (de plus en plus souvent ces dernières années, chose que les vieux profs ignorent, parfois/souvent, voire toujours), admonesté, redoublé, licencié.

à tous les stagiaires...




Edit : merci @Mathador, pour le fou rire du soir

C´est triste de lire ces témoignages. Je me retrouve à 100% dans ces récits d´année cauchemardesque, de boule ou ventre, de craquages. Ce n´était pas seulement l´IUFM mais la totale : la solitude affective, les élèves pas sympas et les collègues pas du tout compréhensifs.
Comme conseil, voilà ce qui m´a permis de tenir : marche longtemps et loin de tout (si tu peux), ça fait un déclic. Pense à l´après en des termes positifs. Fais-toi des films. Si cette année a été horrible, l´année prochaine ne pourra pas être pire. Et prévois des moments agréables pendant les vacances. C´est après cette année que j´ai passé les meilleures vacances de ma vie. J´ai vu beaucoup de gens, j´ai rigolé, j´ai fait la fête. (Bon, y avait pas le Covid, on pouvait voyager et on n´avait pas encore mauvaise conscience de polluer avec l´avion). Bref, pense aussi à tous les collègues qui ont galéré pendant cette année et qui ont rebondi.
Courage !

Idem pour l'année de stage affreuse et l'envie de tout laisser tomber pour de bon. Je ne pourrai jamais revivre tout ça, je me sens épuisée, à bout de nerfs et je vais d'ailleurs aller voir mon médecin.

Bonjour,

Désolée d'en rajouter une couche mais cela me rassure de voir que je ne suis pas seule dans cette situation. Il me reste 4 semaine de cours et je n'en peux plus.
Cette année n'a été qu'un concentré de stress et d'anxiété intense, de surcharge mentale, et de rabaissement de la part des chargés de mission/inspecteurs. Je ne me suis pas laissée trop atteindre par les critiques, mais après avoir passé l'année à courir, à ne se consacrer qu'à mon travail, à y penser tout le temps... pour vous entendre dire que ce que vous faîtes ne va pas, ça tue. J'ai eu des périodes où j'ai failli ne pas aller au collège, je n'ai jamais autant stressé de ma vie, je pensais ne pas tenir jusqu'à la fin de l'année. Je me dis que si l'année prochaine je suis dans cet état, j'arrêterai, car cela en va de ma santé. Mais je vois sur les forums/ ou une amie me dis qu'une fois cette étape passée, tout ira mieux, et que ce sera vraiment épanouissant... Je l'espère. Mon année a été un cauchemar, mes rapports sont mauvais, mais bon je suis validée (amen). Je suis complètement cassée et j'ai une haine immense envers l'institution. Je ne comprends pas que l'on n'accompagne pas/ encourage pas les stagiaires. Tout est fait pour décourager les stagiaires !!! J'ai passé une année horrible, le mois qu'il me reste me semble être une éternité, mais bon j'arrive au bout... J'espère juste que l'année prochaine ne sera pas angoissante comme celle-là, sinon stop, je n'ai plus la force.

chipupu a écrit:Désolée d'en rajouter une couche mais cela me rassure de voir que je ne suis pas seule dans cette situation. Il me reste 4 semaine de cours et je n'en peux plus.
Cette année n'a été qu'un concentré de stress et d'anxiété intense, de surcharge mentale, et de rabaissement de la part des chargés de mission/inspecteurs. Je ne me suis pas laissée trop atteindre par les critiques, mais après avoir passé l'année à courir, à ne se consacrer qu'à mon travail, à y penser tout le temps... pour vous entendre dire que ce que vous faîtes ne va pas, ça tue. J'ai eu des périodes où j'ai failli ne pas aller au collège, je n'ai jamais autant stressé de ma vie, je pensais ne pas tenir jusqu'à la fin de l'année. Je me dis que si l'année prochaine je suis dans cet état, j'arrêterai, car cela en va de ma santé. Mais je vois sur les forums/ ou une amie me dis qu'une fois cette étape passée, tout ira mieux, et que ce sera vraiment épanouissant... Je l'espère. Mon année a été un cauchemar, mes rapports sont mauvais, mais bon je suis validée (amen). Je suis complètement cassée et j'ai une haine immense envers l'institution. Je ne comprends pas que l'on n'accompagne pas/ encourage pas les stagiaires. Tout est fait pour décourager les stagiaires !!! J'ai passé une année horrible, le mois qu'il me reste me semble être une éternité, mais bon j'arrive au bout... J'espère juste que l'année prochaine ne sera pas angoissante comme celle-là, sinon stop, je n'ai plus la force.

J'ai graissé le plus important : tu es validée. L'an prochain tu pourras faire ton métier sans avoir cette cohorte de fâcheux, sur tes talons.  

Spoiler:

Quant à ta haine de l'institution, comme disait l'autre, il y a des colères/haines qui sont saines....

Je me reconnais tellement dans ton tableau, moi une fois T1 je me suis reconverti dans le soutien syndical aux stagiaires

Spoiler:

Merci @Ha@_x  ça fait du bien de se sentir soutenue. On se sent bien seul dans cette année de """stage"""

Franchement, cette année et l'an dernier ont été pour les stagiaires des années extrêmement lourdes.
Je vous félicite d'avoir tenu et de tenir encore ! Ne lâchez pas, vous tenez le bon bout.
J'ai accompagné un stagiaire sans lui mettre de pression, il est désormais validé et va naviguer dans une autre académie. Nous sommes tous les deux heureux et soulagés de cette fin d'année. C'est une expérience à revivre, mais pas tout de suite car l'accompagnement est très chronophage !

Bravo aux stagiaires validés oui, ils ont vraiment eu une année de merdre....

Courage à tous les autres, qui liraient ce fil et qui sont en attente, ou qui risquent de passer en EQP.

Les autres, franchement, détendez vous, éclatez vous, plus qu'un mois à tenir....

Spoiler:

Ce que je lis des témoignages des stagiaires me glace le sang et me met hors de moi....littéralement. Ce boulot est hyper dur, harassant, flippant...et traiter ainsi des stagiaires relève de la maltraitance institutionnelle caractérisée. Je n'arrive pas à y croire, au moment où le recrutement se tarit de façon dramatique.
J'ai été un prof un tantinet calamiteux à mes débuts, peut-être un peu comme nous tous, non? Non mais franchement, comment demander à des stagiaires fraîchement émoulus d'arriver à gérer nickel chrome une classe de 25-35 ados parfois furieux? Comment peut-on seulement exiger ça d'eux?
Pour ma part, avec mes années d'expérience, je suis arrivé à une situation plutôt pépère que l'institution m'a accordée. Mais je ne suis toujours pas à l'abri, après plus de 20 ans d'expérience, d'être complètement débordé par une classe impossible.
Tout ceci pour dire que les stagiaires que l'institution me confie, je les bichonne: je suis d'une très très grande indulgence et compréhension quant à ce qu'ils peuvent vivre et souffrir.
Tout ceci est lamentable. Un grand soutien à vous stagiaires.

Dire que dans plein d'entreprises, on bichonne et on chouchoute les nouveaux venus...

Pour ma part, je refuse de l'institution qu'elle me confie des stagiaires.

Accepter des stagiaires depuis quelques années c'est cautionner le comportement ignoble de l'institution à leur endroit.

Après je comprend les collègues qui prennent des stagiaires et qui font tout pour les aider. Chacun ses choix. Le problème, majeur, c'est que le tuteur terrain n'a que très peu de poids.

Ha@_x a écrit:Pour ma part, je refuse de l'institution qu'elle me confie des stagiaires.

Accepter des stagiaires depuis quelques années c'est cautionner le comportement ignoble de l'institution à leur endroit.

Je comprends. je hais tellement l'institution que j'ai longtemps refusé.

Mais pas d'accord avec toi en ce qui concerne le rôle du "tuteur": il est quand même le relais entre le stagiaire et l'Inspe (qui, pour ma part, a toujours suivi mes "avis")

Marxou a écrit:Mais pas d'accord avec toi en ce qui concerne le rôle du "tuteur": il est quand même le relais entre le stagiaire et l'Inspe (qui, pour ma part, a toujours suivi mes "avis")

Moi non plus, je ne suis pas d'accord avec toi. Le tuteur terrain influence rarement l'INSPE. C'est le cas pour les cas accompagnés ces dernières années. Le seul qu'il peut influencer c'est le CDE, surtout lorsqu'il est dans l'établissement. Généralement les rapports tuteur terrain et CDE se recoupent. Dans ce que j'ai observé, je précise.
Dans quel monde le tuteur travaille main dans la main avec l'INSPE ? Je n'ai jamais vu ça en IDF.

Après ça dépend sûrement des académies et des matières.

Mais le plus affligeant, c'est que les féodalités locales l'emportent sur des règles nationales. Que des stagiaires subissent ce système de décimation inepte, et que des personnels recrutés par concours, soient torturés, redoublés voire virés quand on embauche massivement des contractuels.

Ha@_x a écrit:

Marxou a écrit:Mais pas d'accord avec toi en ce qui concerne le rôle du "tuteur": il est quand même le relais entre le stagiaire et l'Inspe (qui, pour ma part, a toujours suivi mes "avis")

Moi non plus, je ne suis pas d'accord avec toi. Le tuteur terrain influence rarement l'INSPE. C'est le cas pour les cas accompagnés ces dernières années. Le seul qu'il peut influencer c'est le CDE, surtout lorsqu'il est dans l'établissement. Généralement les rapports tuteur terrain et CDE se recoupent. Dans ce que j'ai observé, je précise.
Dans quel monde le tuteur travaille main dans la main avec l'INSPE ? Je n'ai jamais vu ça en IDF.

Après ça dépend sûrement des académies et des matières.

Mais le plus affligeant, c'est que les féodalités locales l'emportent sur des règles nationales. Que des stagiaires subissent ce système de décimation inepte, et que des personnels recrutés par concours, soient torturés, redoublés voire virés quand on embauche massivement des contractuels.

J'ai eu la faiblesse de le croire en ce qui me concerne.. :sourcils: mais ça dépend sûrement des académies et des disciplines.
Mais ce que j'ai pu remarquer, et qui est ignoble, durant ces réunions de tuteurs à l'Inspe, c'est que tout ce beau petit monde s'acharne à trouver une "brebis galeuse" au moins chaque année. Un stagiaire au moins (  un suffit) qui ne correspond pas exactement à.... qui pose éventuellement des problèmes, etc... Et ce qui justifie l'existence même des membres (bien planqués par ailleurs) de cette institution maltraitante et toxique.

Mais le plus affligeant, c'est que les féodalités locales l'emportent sur des règles nationales. Que des stagiaires subissent ce système de décimation inepte, et que des personnels recrutés par concours, soient torturés, redoublés voire virés quand on embauche massivement des contractuels.[/quote] a écrit:

On est bien d'accord! Absolument.... et c'est à vomir. C'est dramatique.

@Marxou

Je l'ai déjà écrit, je vais le réécrire : les consignes orales existent.

- Vous faites redoubler 10% des stagiaires.
- Vous en licenciez 1%.

Et pour ceux qui ne l'auraient jamais lue, je n'ai pas inventé la phrase.

Décimation donc. La recherche de la brebis galeuse doit être le sport préféré de certains formateurs particulièrement pervers.