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- epekeina.tes.ousiasModérateur
Danska a écrit:L'explication "une personne n'a pas forcément envie d'accéder à des postes de direction" ne tient pas la route. Tout simplement parce qu'elle n'explique rien : objectivement, quand on interroge des femmes, elles n'ont effectivement pas le temps, pas l'envie, pas l'ambition, pas suffisamment confiance en elles, etc.
Le problème, c'est que si l'explication était uniquement individuelle (tel individu ne veut pas d'un poste plus élevé pour une des raisons précédemment citées), on ne retrouverait pas ces inégalités entre hommes et femmes. Dit autrement, s'il n'y avait pas de différences entre les hommes et les femmes, on aurait la même proportion d'hommes qui n'ont pas envie que de femmes qui n'ont pas envie. Si ces inégalités existent, c'est parce que les hommes en général ont plus de temps, plus d'ambition, plus confiance en eux, etc., que les femmes en général.
L'explication tient d'autant moins que le phénomène n'est pas ponctuel, limité et circonscrit — mais massif et général (et les rares “contre-exemples” sont à prendre avec des pincettes, car les apparences sont trompeuses). L'entrée massive des femmes dans l'emploi, qui s'est effectuée (disons) depuis un siècle, se solde par une recomposition générale d'inégalités économiques.
Ça mériterait, pour le moins, une compensation matérielle et concrète, avant qu'on aille plus loin…
- doubledeckerSage
Hébertisme a écrit:Audrey a écrit:Ben si, on peut s'en émouvoir si on réfléchit aux causes qui mènent à ça!
Pourquoi les femmes font-elles plus souvent le choix du temps partiel que leur conjoint? Pourquoi les femmes passent-elles plus de temps à gérer la vie domestique que les hommes? Pourquoi les femmes se dirigent-elles moins vers les postes à "responsabilités"...?
Il faut le leur demander, je ne pense pas que l'EN n'ait quoi que ce soit à voir là-dedans. Peut-être qu'elles ont tendance à plus préférer la gestion de la vie domestique que les hommes et vice-versa ?
Enfin ce n'est peut être pas l'endroit pour parler de cela, je réponds sous le contrôle de la modération.
Ah tiens y’avait longtemps que je ne l’avais pas entendue celle-là ! Un peu du même acabit que « les femmes sont plus à l’aise avec les tâches ménagères que les hommes ». Bref, vaut mieux lire ça que d’être aveugle.
Pour ce qui est des postes de direction j’ai été 3 ans sur un poste de direction et j’ai arrêté...notamment parce que j’y perdais niveau salaire
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- User12750Niveau 3
Ouf! Un peu de bon sens dans ce monde de moins en moins rationnel. Merci à toi!Hébertisme a écrit:Personne ne s'en émeut car il ne s'agit pas d'une discrimination mais c'est simplement la conséquence de divergences moyennes entre les choix des hommes et ceux des femmes.
Il n'y a donc aucune raison de s'en émouvoir.
- Cléopatra2Guide spirituel
Même question Pseudo-Intello : si c'est mieux pour le moral de tout un chacun d'être à temps partiel (ce qui est probablement vrai en plus), pourquoi est-ce que les hommes ne le sont pas davantage? Sont-ils moins chochottes que nous pauvres femmes?
En renversant les arguments donnée par les femmes pour être à temps partiel, je me demande toujours pourquoi ces arguments ne sont jamais donnés par les hommes.
Pour l'allaitement, effectivement, c'est compréhensible (bien que pas obligatoire non plus, surtout si on habite près), mais souvent, même en allaitement long, on ne tire pas son lait plus d'1 an (et combien de femmes allaitent aussi longtemps ET tirent leur lait?), ça n'explique donc pas les 3 ans de temps partiel par enfant généralisé.
En renversant les arguments donnée par les femmes pour être à temps partiel, je me demande toujours pourquoi ces arguments ne sont jamais donnés par les hommes.
Pour l'allaitement, effectivement, c'est compréhensible (bien que pas obligatoire non plus, surtout si on habite près), mais souvent, même en allaitement long, on ne tire pas son lait plus d'1 an (et combien de femmes allaitent aussi longtemps ET tirent leur lait?), ça n'explique donc pas les 3 ans de temps partiel par enfant généralisé.
- Cléopatra2Guide spirituel
doubledecker a écrit:Hébertisme a écrit:Audrey a écrit:Ben si, on peut s'en émouvoir si on réfléchit aux causes qui mènent à ça!
Pourquoi les femmes font-elles plus souvent le choix du temps partiel que leur conjoint? Pourquoi les femmes passent-elles plus de temps à gérer la vie domestique que les hommes? Pourquoi les femmes se dirigent-elles moins vers les postes à "responsabilités"...?
Il faut le leur demander, je ne pense pas que l'EN n'ait quoi que ce soit à voir là-dedans. Peut-être qu'elles ont tendance à plus préférer la gestion de la vie domestique que les hommes et vice-versa ?
Enfin ce n'est peut être pas l'endroit pour parler de cela, je réponds sous le contrôle de la modération.
Ah tiens y’avait longtemps que je ne l’avais pas entendue celle-là ! Un peu du même acabit que « les femmes sont plus à l’aise avec les tâches ménagères que les hommes ». Bref, vaut mieux lire ça que d’être aveugle.
Pour ce qui est des postes de direction j’ai été 3 ans sur un poste de direction et j’ai arrêté...notamment parce que j’y perdais niveau salaire
Mais oui, les femmes sont plus à l'aise dans les tâches ménagères parce qu'on leur apprend davantage et plus tôt à les faire, donc elle les font mieux (expérience), donc elles sont plus "efficaces" et le poisson se mord la queue (laisse, je fais mieux que toi, plus vite etc.). Ca peut donc donner ensuite l'image d'une répartition "raisonnable" des tâches.
Mais bon, Danska à raison, il est un peu vain de relancer le débat, surtout avec des interventions du type de celle d'Hébertisme qui joue les candides.
- pseudo-intelloSage
Je pense que dans un premier temps, on est forcées, par notre corps qui nous crie d'y aller mollo (et par la loi, aussi - il faut un certificat du médecin pour ne pas s'arrêter de travailler 6 semaines avant l'accouchement), puis par le besoin de récupérer de l'accouchement - et d'être auprès du petit bout, et qu'à ce moment, on est nombreuses à se rendre compte à quel point la famille passe avant le boulot et à quel point ça peut être chouette (et plus gratifiant que le boulot).
Après, le corps incite, soit parce qu'il n' s'est pas super bien remis de l'accouchement, soit parce qu'on 'na pas envie de se séparer trop d'heures du marmot alors qu'on est si bien habituées à lui, soit pour l'allaitement (pour le premier, je travaillais à 100%, et outre la charge mentale supplémentaire de prendre le TL en essayant de n'oublier aucune pièce, ben allaiter, c'est refiler une aprtie de l'énergie qu'on a mangée à quelqu'un d'autre, donc ça fatigue). Bon, là, je parle pour moi, parce qu'on n'est effectivement peu nombreuses à allaiter / tirer le lait trois ans et demi dans sa vie.
Cette période passée, on arrive à la raison non-pragmatique. Après avoir disposé d'un bonus de temps avec les marmots, on est probablement un certain nombre à comprendre qu'on aime ça. Être avec mes enfants plutôt qu'avec mes élèves, c'est plus agréable, plus gratifiant, et mon action a davantage d'effets sur eux (ils sont éveillés et bien élevés et suivent globalement les règles de la maison) que sur mes élèves (que je tente en vain d'éveiller et qui ne sont pas tous agréables et ne suivent pas toutes les règles de la salle de classe). On se rend potentiellement compte que par rapport aux collègues qui sont à 18h, pardon 20 maintenant heures / semaine, on est plus détendu, on a l'esprit plus libre, on est moins souvent sur le lieu pas jouasse où l'on effectue notre service, et on a des copies en moins (cf le fil ouvert aujourd'hui, qui est éloquent). Et puis l'argument "et ta retraite ?" qui poussait à reprendre à temps complet est de plus en plus caduque, quand on pense à la manière dont notre système de pension et attaqué par les gouvernements successifs.
Après, on pourrait arranger ça en réduisant le temps de travail pour tout le monde, aussi, ce serait cool.
Après, le corps incite, soit parce qu'il n' s'est pas super bien remis de l'accouchement, soit parce qu'on 'na pas envie de se séparer trop d'heures du marmot alors qu'on est si bien habituées à lui, soit pour l'allaitement (pour le premier, je travaillais à 100%, et outre la charge mentale supplémentaire de prendre le TL en essayant de n'oublier aucune pièce, ben allaiter, c'est refiler une aprtie de l'énergie qu'on a mangée à quelqu'un d'autre, donc ça fatigue). Bon, là, je parle pour moi, parce qu'on n'est effectivement peu nombreuses à allaiter / tirer le lait trois ans et demi dans sa vie.
Cette période passée, on arrive à la raison non-pragmatique. Après avoir disposé d'un bonus de temps avec les marmots, on est probablement un certain nombre à comprendre qu'on aime ça. Être avec mes enfants plutôt qu'avec mes élèves, c'est plus agréable, plus gratifiant, et mon action a davantage d'effets sur eux (ils sont éveillés et bien élevés et suivent globalement les règles de la maison) que sur mes élèves (que je tente en vain d'éveiller et qui ne sont pas tous agréables et ne suivent pas toutes les règles de la salle de classe). On se rend potentiellement compte que par rapport aux collègues qui sont à 18h, pardon 20 maintenant heures / semaine, on est plus détendu, on a l'esprit plus libre, on est moins souvent sur le lieu pas jouasse où l'on effectue notre service, et on a des copies en moins (cf le fil ouvert aujourd'hui, qui est éloquent). Et puis l'argument "et ta retraite ?" qui poussait à reprendre à temps complet est de plus en plus caduque, quand on pense à la manière dont notre système de pension et attaqué par les gouvernements successifs.
Après, on pourrait arranger ça en réduisant le temps de travail pour tout le monde, aussi, ce serait cool.
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- User20159Esprit éclairé
Hébertisme a écrit:Il faut le leur demander, je ne pense pas que l'EN n'ait quoi que ce soit à voir là-dedans. Peut-être qu'elles ont tendance à plus préférer la gestion de la vie domestique que les hommes et vice-versa ?
Enfin ce n'est peut être pas l'endroit pour parler de cela, je réponds sous le contrôle de la modération.
Je ne pensais pas lire un truc pareil sur ce forum en 2021...
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Un troll à combustion lente ?
- User20159Esprit éclairé
Vu le nombre de message et leur teneur (voir un autre fil), ce n'est pas une mèche longue non...
- SolgaNiveau 6
Oui, tout à fait, tu as raison. J'ai l'impression que cela progresse dans le bon sens, mais de toute façon on ne balaie pas des siècles d'inégalité d'un revers de main. L'éducation transmise, parfois même malgré soi, et les clichés qui continuent d'être entretenus par la société ne sont pas encore derrière nous ; cela prendra du temps.Danska a écrit:Solga a écrit:Mais... pourquoi devraient-elles avoir envie viser plus haut ? Effectivement je te rejoins, je suis certaine qu'elles ne sont pas moins compétentes. Je partage le sentiment de pseudo-intello sur ses raisons "non pragmatiques" et j'en ajoute une : aucune envie de postes à 45h de boulot par semaine, où l'on se retrouve en fait entre le marteau et l'enclume pour un salaire qui au final n'est pas très intéressant.Audrey a écrit:Solga a écrit:Je ne crois pas qu'il y ait une discrimination organisée au niveau des HS. En revanche, le pourcentage des femmes dans les postes de direction et d'inspection interroge davantage. C'est particulièrement significatif chez les PE, profession féminisée à 83% alors qu'elles ne représentent que 47% des IEN (2017)
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2017/03/08032017Article636245549007614440.aspx#:~:text=Les%20m%C3%A9tiers%20d'inspection%20sont,42%25%20pour%20les%20IPR).
Pour autant, je ne suis pas sûre qu'il faille forcément en déduire qu'il s'agit d'une discrimination. J'ai l'impression que les postes de "pouvoir" (tout relatif...) intéressent davantage les hommes que les femmes.
Eh bien justement, le problème est là... pourquoi les femmes ne visent-elles pas plus haut? Elles ne me semblent pourtant pas moins compétentes...
Bon, je réponds à ce message et après j'arrête (ce n'est pas contre toi, Solga, mais j'ai l'impression que rien ne sort de ces débats quel que soit le temps qu'on y passe).
L'explication "une personne n'a pas forcément envie d'accéder à des postes de direction" ne tient pas la route. Tout simplement parce qu'elle n'explique rien : objectivement, quand on interroge des femmes, elles n'ont effectivement pas le temps, pas l'envie, pas l'ambition, pas suffisamment confiance en elles, etc.
Le problème, c'est que si l'explication était uniquement individuelle (tel individu ne veut pas d'un poste plus élevé pour une des raisons précédemment citées), on ne retrouverait pas ces inégalités entre hommes et femmes. Dit autrement, s'il n'y avait pas de différences entre les hommes et les femmes, on aurait la même proportion d'hommes qui n'ont pas envie que de femmes qui n'ont pas envie. Si ces inégalités existent, c'est parce que les hommes en général ont plus de temps, plus d'ambition, plus confiance en eux, etc., que les femmes en général.
- A TuinVénérable
Cléopatra2 a écrit:Même question Pseudo-Intello : si c'est mieux pour le moral de tout un chacun d'être à temps partiel (ce qui est probablement vrai en plus), pourquoi est-ce que les hommes ne le sont pas davantage? Sont-ils moins chochottes que nous pauvres femmes?
En renversant les arguments donnée par les femmes pour être à temps partiel, je me demande toujours pourquoi ces arguments ne sont jamais donnés par les hommes.
Je dirais qu'il y a un certain nombre d'hommes qui détestent ou détestaient l'idée de toucher un salaire plus bas que leur femme. Je pense que la notion d'ego est plus exacerbée chez certains, cela peut jouer peut-être..
- User20159Esprit éclairé
Il y a aussi des hommes qui rêvent d'être en couple avec des femmes beaucoup plus riches
- HélipsProphète
Mais là encore, c'est bien une question de société, et des leviers que nous avons ou non pour changer ça.A Tuin a écrit:Cléopatra2 a écrit:Même question Pseudo-Intello : si c'est mieux pour le moral de tout un chacun d'être à temps partiel (ce qui est probablement vrai en plus), pourquoi est-ce que les hommes ne le sont pas davantage? Sont-ils moins chochottes que nous pauvres femmes?
En renversant les arguments donnée par les femmes pour être à temps partiel, je me demande toujours pourquoi ces arguments ne sont jamais donnés par les hommes.
Je dirais qu'il y a un certain nombre d'hommes qui détestent ou détestaient l'idée de toucher un salaire plus bas que leur femme. Je pense que la notion d'ego est plus exacerbée chez certains, cela peut jouer peut-être..
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- A TuinVénérable
Ah oui moi aussi j'ai subi cette discrimination, et surtout à la naissance de mon premier enfant. Ma note administrative avait été gelée aussi et les commentaires associés étaient désagréables et mensongers, j'avais fait une demande de révision de note administrative. Une amie avec trois enfants, en début de son année de stage, avait entendu de son tuteur les réflexions comme quoi qu'est ce qu'elle venait faire là comme enseignante, avec trois gosses. Qu'elle aurait mieux fait de rester pouponner. Elle s'était plaint et avait pu changer de tuteur, heureusement. Depuis que mes enfants sont "derrière moi", magiquement les avis sur mes services sont devenus très bons.Clecle78 a écrit:Depuis toujours les femmes gagnent moins dans le secondaire. A chaque grossesse ma note a été gelée. J'ai perdu en avancement. On m'a reproché de ne pas m'investir au niveau de l'établissement. Bizarrement une fois mes enfants grands, j'ai pris la coordination et ma note a bondi. Et je ne parle pas de mon chef il y a 30 ans qui qualifiait toutes les femmes d'hysteriques et estimait que nos enfants pouvaient bien attendre dans la voiture la fin des réunions et des conseils. Heureusement ça change tout de même ...
- A TuinVénérable
Hélips a écrit:Mais là encore, c'est bien une question de société, et des leviers que nous avons ou non pour changer ça.A Tuin a écrit:Cléopatra2 a écrit:Même question Pseudo-Intello : si c'est mieux pour le moral de tout un chacun d'être à temps partiel (ce qui est probablement vrai en plus), pourquoi est-ce que les hommes ne le sont pas davantage? Sont-ils moins chochottes que nous pauvres femmes?
En renversant les arguments donnée par les femmes pour être à temps partiel, je me demande toujours pourquoi ces arguments ne sont jamais donnés par les hommes.
Je dirais qu'il y a un certain nombre d'hommes qui détestent ou détestaient l'idée de toucher un salaire plus bas que leur femme. Je pense que la notion d'ego est plus exacerbée chez certains, cela peut jouer peut-être..
Tout à fait. Il y a des évolutions malgré tout, et tant mieux.
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Je conseille fortement ce podcast sur le sujet plus large couple et argent, il y a 8 épisodes tous formidables
https://gateway.zippycast.io/ssp/9c39123487014e0bb3564f70a28747d0/traffic.megaphone.fm/SLT8864602294.mp3?updated=1603133290
C'est sur binge audio, titre : rends l'argent.
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C'est sur binge audio, titre : rends l'argent.
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- Thalia de GMédiateur
Merci Écusette pour la référence.Écusette de Noireuil a écrit:Je conseille fortement ce podcast sur le sujet plus large couple et argent, il y a 8 épisodes tous formidables
https://gateway.zippycast.io/ssp/9c39123487014e0bb3564f70a28747d0/traffic.megaphone.fm/SLT8864602294.mp3?updated=1603133290
C'est sur binge audio, titre : rends l'argent.
Eh bien, il va falloir réviser ton opinion.Ha@_x a écrit:Hébertisme a écrit:Il faut le leur demander, je ne pense pas que l'EN n'ait quoi que ce soit à voir là-dedans. Peut-être qu'elles ont tendance à plus préférer la gestion de la vie domestique que les hommes et vice-versa ?
Enfin ce n'est peut être pas l'endroit pour parler de cela, je réponds sous le contrôle de la modération.
Je ne pensais pas lire un truc pareil sur ce forum en 2021...
Rassure-toi, la modération ne bannit pas pour divergence d'idées.
Pour en revenir au sujet et ce n'est pas encore évoqué dans ce fil, une des conséquences de cette inégalité, c'est que la pension de retraite subit, elle aussi, une baisse. Forcément, si une femme a travaillé moins dans sa vie pour avoir entre autres "choisi" des temps partiels pour élever les enfants, elle sera moins bien lotie pendant sa retraite puisqu'elle aura cotisé moins durant sa vie active.
Autre point et là je n'ai aucune étude statistique, juste une intuition, je ne suis pas sûre que les femmes ne se dévouent pas plus pour être aidant familial ce qui a pour conséquence perte de rémunération voire de trimestres de cotisations.
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- Clecle78Bon génie
Ah ! Mais j'ai eu droit aussi il y a 25 ans de la part d'une inspectrice au " Vous ferez une très bonne petite mère de famille !"A Tuin a écrit:Ah oui moi aussi j'ai subi cette discrimination, et surtout à la naissance de mon premier enfant. Ma note administrative avait été gelée aussi et les commentaires associés étaient désagréables et mensongers, j'avais fait une demande de révision de note administrative. Une amie avec trois enfants, en début de son année de stage, avait entendu de son tuteur les réflexions comme quoi qu'est ce qu'elle venait faire là comme enseignante, avec trois gosses. Qu'elle aurait mieux fait de rester pouponner. Elle s'était plaint et avait pu changer de tuteur, heureusement. Depuis que mes enfants sont "derrière moi", magiquement les avis sur mes services sont devenus très bons.Clecle78 a écrit:Depuis toujours les femmes gagnent moins dans le secondaire. A chaque grossesse ma note a été gelée. J'ai perdu en avancement. On m'a reproché de ne pas m'investir au niveau de l'établissement. Bizarrement une fois mes enfants grands, j'ai pris la coordination et ma note a bondi. Et je ne parle pas de mon chef il y a 30 ans qui qualifiait toutes les femmes d'hysteriques et estimait que nos enfants pouvaient bien attendre dans la voiture la fin des réunions et des conseils. Heureusement ça change tout de même ...
Je n'ai jamais compris le rapport avec mon inspection ...
- JacqGuide spirituel
Il y a aussi un élément, c'est la désertion des "hommes" pour certaines professions. Nous discutions un jour avec mon et ma CDE, accompagnés de notre prof doc.
Mon CDE expliquait, à raison, que la profession de chef d'établissement se féminisait. J'ai indiqué que c'était mauvais signe. Mes deux chefs ont très bien compris ce que je voulais dire, à savoir qu'une profession se féminisait et par ambition féminine mais aussi par désertion du personnel masculin lorsque la profession devenait moins attractive.
Notre prof doc n'a rien compris. Elle a cru que j'indiquais que c'était mauvais signe pour la qualité de l'encadrement ce qui n'était pas du tout mon propos.
La désertion des "mâles" s'est produite dans de nombreuses professions, chez les PE, chez les enseignants, chez les aides-soignants et infirmiers... et la féminisation arrive. Les femmes accèdent à des fonctions auxquelles elles n'accédaient pas à une époque par leur qualité et dans le même temps les hommes s'en vont se réfugier vers des professions qu'ils jugent plus attractives. Et cela se voit dès l'orientation en troisième. Pourquoi mes classes d'ASSP sont-elles remplies de demoiselles ? Nous avons parfois un ou deux damoiseaux, mais c'est une toute petite minorité, un ou deux sur 32.
Chez les PE s'ajoute la dimension "maternelle" (il était même justement question de supprimer cette qualification), l'image d'une profession féminisée (je me souviens d'un ami en fac de géo qui indiquait qu'il voulait devenir PE et la réaction de certains camarades -hommes comme femmes - surpris qui lui disaient : "mais c'est un métier de femmes !") et le fait que, pour les raisons que vous avez déjà invoquées, pour une "femme de...." (métier privé et mieux payé) on est plus certain de rester dans son académie avec "son homme" plutôt que de muter. D'ailleurs l'homme mute et la femme suit souvent. L'inverse est plus rare (même si bien sûr cela arrive). Parfois la situation s'inverse mais c'est plus rare. Dans un couple installé, un homme travaillant hors éducation nationale dans le privé ayant un poste, sa femme voulant devenir prof, le couple ne voulant pas être séparé, il est plus facile de rester à proximité en étant PE que certifié, avec donc l'écart de salaire par rapport à un certifié, pas d'HSA... Et comme Monsieur gagne plus dans le privé que Madame en tant que PE, c'est Madame qui se retrouve à temps partiel.
Mon CDE expliquait, à raison, que la profession de chef d'établissement se féminisait. J'ai indiqué que c'était mauvais signe. Mes deux chefs ont très bien compris ce que je voulais dire, à savoir qu'une profession se féminisait et par ambition féminine mais aussi par désertion du personnel masculin lorsque la profession devenait moins attractive.
Notre prof doc n'a rien compris. Elle a cru que j'indiquais que c'était mauvais signe pour la qualité de l'encadrement ce qui n'était pas du tout mon propos.
La désertion des "mâles" s'est produite dans de nombreuses professions, chez les PE, chez les enseignants, chez les aides-soignants et infirmiers... et la féminisation arrive. Les femmes accèdent à des fonctions auxquelles elles n'accédaient pas à une époque par leur qualité et dans le même temps les hommes s'en vont se réfugier vers des professions qu'ils jugent plus attractives. Et cela se voit dès l'orientation en troisième. Pourquoi mes classes d'ASSP sont-elles remplies de demoiselles ? Nous avons parfois un ou deux damoiseaux, mais c'est une toute petite minorité, un ou deux sur 32.
Chez les PE s'ajoute la dimension "maternelle" (il était même justement question de supprimer cette qualification), l'image d'une profession féminisée (je me souviens d'un ami en fac de géo qui indiquait qu'il voulait devenir PE et la réaction de certains camarades -hommes comme femmes - surpris qui lui disaient : "mais c'est un métier de femmes !") et le fait que, pour les raisons que vous avez déjà invoquées, pour une "femme de...." (métier privé et mieux payé) on est plus certain de rester dans son académie avec "son homme" plutôt que de muter. D'ailleurs l'homme mute et la femme suit souvent. L'inverse est plus rare (même si bien sûr cela arrive). Parfois la situation s'inverse mais c'est plus rare. Dans un couple installé, un homme travaillant hors éducation nationale dans le privé ayant un poste, sa femme voulant devenir prof, le couple ne voulant pas être séparé, il est plus facile de rester à proximité en étant PE que certifié, avec donc l'écart de salaire par rapport à un certifié, pas d'HSA... Et comme Monsieur gagne plus dans le privé que Madame en tant que PE, c'est Madame qui se retrouve à temps partiel.
- piescoModérateur
J'avoue que je reste sans voix devant certains messages.
En tant qu'enseignant(e) je pense que le véritable scandale de cette affaire c'est qu'on doive faire des heures supplémentaires pour gagner correctement notre vie.
- Spoiler:
- Au XXIe siècle, en France.
En tant qu'enseignant(e) je pense que le véritable scandale de cette affaire c'est qu'on doive faire des heures supplémentaires pour gagner correctement notre vie.
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Nos han quitado tanto, nos quitaron el miedo.
https://www.youtube.com/watch?v=oeU7rb-dBow&t=277s
- JacqGuide spirituel
piesco a écrit:J'avoue que je reste sans voix devant certains messages.
- Spoiler:
Au XXIe siècle, en France.
En tant qu'enseignant(e) je pense que le véritable scandale de cette affaire c'est qu'on doive faire des heures supplémentaires pour gagner correctement notre vie.
Si c'est pour mon propos, je relate simplement des faits et des comportements que je n'approuve pas, bien au contraire.
J'ai plutôt envie de dire que justement, au XXIe siècle "on en est malheureusement encore là".
- VerduretteModérateur
Et aussi qu'on continue à inciter les femmes à procréer pour le bien démographique du pays tout en les sanctionnant pour toutes les incidences qu'ont les congés maternité et l'éducation des enfants sur leur vie professionnelle (et c'est encore pire dans le privé).
Certaines remarques sur la préférence des femmes pour leur aspirateur sont tout simplement révoltantes.
En revanche, il subsiste le problème récurrent du plafond de verre qui est bien lent à se briser.
Certaines remarques sur la préférence des femmes pour leur aspirateur sont tout simplement révoltantes.
En revanche, il subsiste le problème récurrent du plafond de verre qui est bien lent à se briser.
- ElyasEsprit sacré
Je rêve que ma femme gagne plus que moi.A Tuin a écrit:Je dirais qu'il y a un certain nombre d'hommes qui détestent ou détestaient l'idée de toucher un salaire plus bas que leur femme. Je pense que la notion d'ego est plus exacerbée chez certains, cela peut jouer peut-être..Cléopatra2 a écrit:Même question Pseudo-Intello : si c'est mieux pour le moral de tout un chacun d'être à temps partiel (ce qui est probablement vrai en plus), pourquoi est-ce que les hommes ne le sont pas davantage? Sont-ils moins chochottes que nous pauvres femmes?
En renversant les arguments donnée par les femmes pour être à temps partiel, je me demande toujours pourquoi ces arguments ne sont jamais donnés par les hommes.
Après, je peux donner quelques pistes de réflexion différentes de ce que j'ai vu :
- les hommes dans l'EN sont souvent mariés à des femmes qui ont des professions moins payées que les conjoints des professeurs femmes (infirmière, coiffeuse, agent d'entretien etc). On a donc ces maris qui quand il y a un problème (comme l'épouse au chômage) prennent une charge d'heure supplémentaire énorme. Un collègue a sa femme au chômage alors qu'ils viennent d'avoir une petite fille et ont fait construire leur maison. Il prend 5 HSA, une IMP et cumule les heures de devoirs faits. Je nuancerai maintenant, des femmes entrant dans la profession ont aussi des maris qui ont des professions précaires et elles prennent beaucoup d'heures supplémentaires/heures de devoirs faits mais pas d'IMP (elles sont souvent isolées dans le bahut, j'ai bien une explication sociologique mais je ne veux pas me faire d'ennemis aujourd'hui, disons que ces femmes doivent affronter la différence de classe sociale voire d'origine).
- dans les missions de formateurs et de chef de groupe de formateurs : il y a beaucoup de femmes FA mais curieusement dans les postes les plus stables et les plus rémunérateurs, vous avez des hommes. De plus, les hommes préfèrent prendre leurs heures de formation en vacation alors que les femmes prennent des heures de décharge. Quand tu fais 192 heures de formation payées en heure supplémentaires à côté d'une personne qui fait aussi 192h de formation mais comptées dans sa décharge, c'est un différentiel de 8000 euros sur l'année. Je vois ça tous les ans.
A noter aussi que dans les concours d'IEN, être un homme semble donner statistiquement plus de chances de réussite qu'une femme (les hommes étant considéré comme rares). Il y a donc une sur-représentation statistique des hommes dans cette fonction que de femmes par rapport à la réalité du nombre sur le terrain. On ajoutera aussi que les femmes n'osent pas passer par la case IEN immédiatement mais optent pour l'étape CPC avant alors que les hommes vont directement sur la case concours IEN. J'ai vu ça aussi pour le concours de perdir où pas mal de femmes passent d'abord par la case chef de travaux ou FA avant d'oser le concours alors que les hommes vont directement au concours. Après, ce sont des impressions nées de mes rencontres. Je ne sais pas si c'est valide scientifiquement parlant (ou attesté scientifiquement).
- piescoModérateur
Jacq a écrit:piesco a écrit:J'avoue que je reste sans voix devant certains messages.
- Spoiler:
Au XXIe siècle, en France.
En tant qu'enseignant(e) je pense que le véritable scandale de cette affaire c'est qu'on doive faire des heures supplémentaires pour gagner correctement notre vie.
Si c'est pour mon propos, je relate simplement des faits et des comportements que je n'approuve pas, bien au contraire.
J'ai plutôt envie de dire que justement, au XXIe siècle "on en est malheureusement encore là".
Non, non.
Une profession sexuée, peu importe la profession, peu importe le sexe, n'est pas une bonne chose à mon humble avis.
- pseudo-intelloSage
Je suis pas sûre qu'on prenne la question par le bon bout.
Au lieu de se demander pourquoi les femmes visent moins les postes à responsabilités, pourquoi ne pas se demander plutôt ce qui pousse une partie des hommes à vouloir être le "chef", le "leader", à renvoyer une image valorisante quitte à y sacrifier son bonheur et con bien-être personnel à ne vivre que pour le boulot ?
Est-ce que plutôt que l'éducation "tradi" féminine (après tout, l'empathie, l'attention portée aux autres, c'est sain), ne faudrait-il pas incriminer l'éducation "tradi" masculine, en tout cas ses relents inconscients (mâle alpha, chef de meute, image de winner à renvoyer absolument) ? Au point de se consumer en heures sup, ou de viser absolument des métiers de requins en commencer où on sait qu'on va participer à rendre la société encore plus injuste et cruelle, mais que l'école et le poste seront prestigieux ?
A l'inverse, vous trouvez ça insensé, de se dire que les enfants ne grandissent qu'une fois et qu'on préfère passer plus de temps en leur compagnie et moins ou boulot ?
Pour ça, il y a une solution, déjà d'ailleurs appliquée pendant quelques mois (1er enfant) années (suivants) : la sur-cotisation gratuite pour le 80% parental.
Là, mon temps partiel n'est plus parental depuis quelques mois (alors que mes 3 enfants ont entre 3 et 7 ans...), donc la sur-cotisation n'est plus offerte. Et vu l'incertitude quant à notre régime de pension, je n'achète pas cette sur-cotisation.
Bon, certes, ça ne remplace pas les heures sup. Mais, justement :
Voilà.
Au lieu de se demander pourquoi les femmes visent moins les postes à responsabilités, pourquoi ne pas se demander plutôt ce qui pousse une partie des hommes à vouloir être le "chef", le "leader", à renvoyer une image valorisante quitte à y sacrifier son bonheur et con bien-être personnel à ne vivre que pour le boulot ?
Est-ce que plutôt que l'éducation "tradi" féminine (après tout, l'empathie, l'attention portée aux autres, c'est sain), ne faudrait-il pas incriminer l'éducation "tradi" masculine, en tout cas ses relents inconscients (mâle alpha, chef de meute, image de winner à renvoyer absolument) ? Au point de se consumer en heures sup, ou de viser absolument des métiers de requins en commencer où on sait qu'on va participer à rendre la société encore plus injuste et cruelle, mais que l'école et le poste seront prestigieux ?
A l'inverse, vous trouvez ça insensé, de se dire que les enfants ne grandissent qu'une fois et qu'on préfère passer plus de temps en leur compagnie et moins ou boulot ?
Thalia de G a écrit:Pour en revenir au sujet et ce n'est pas encore évoqué dans ce fil, une des conséquences de cette inégalité, c'est que la pension de retraite subit, elle aussi, une baisse. Forcément, si une femme a travaillé moins dans sa vie pour avoir entre autres "choisi" des temps partiels pour élever les enfants, elle sera moins bien lotie pendant sa retraite puisqu'elle aura cotisé moins durant sa vie active.
Autre point et là je n'ai aucune étude statistique, juste une intuition, je ne suis pas sûre que les femmes ne se dévouent pas plus pour être aidant familial ce qui a pour conséquence perte de rémunération voire de trimestres de cotisations.
Pour ça, il y a une solution, déjà d'ailleurs appliquée pendant quelques mois (1er enfant) années (suivants) : la sur-cotisation gratuite pour le 80% parental.
Là, mon temps partiel n'est plus parental depuis quelques mois (alors que mes 3 enfants ont entre 3 et 7 ans...), donc la sur-cotisation n'est plus offerte. Et vu l'incertitude quant à notre régime de pension, je n'achète pas cette sur-cotisation.
Bon, certes, ça ne remplace pas les heures sup. Mais, justement :
piesco a écrit:En tant qu'enseignant(e) je pense que le véritable scandale de cette affaire c'est qu'on doive faire des heures supplémentaires pour gagner correctement notre vie.
Voilà.
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- lene75Prophète
Danska a écrit:L'explication "une personne n'a pas forcément envie d'accéder à des postes de direction" ne tient pas la route. Tout simplement parce qu'elle n'explique rien : objectivement, quand on interroge des femmes, elles n'ont effectivement pas le temps, pas l'envie, pas l'ambition, pas suffisamment confiance en elles, etc.
Le problème, c'est que si l'explication était uniquement individuelle (tel individu ne veut pas d'un poste plus élevé pour une des raisons précédemment citées), on ne retrouverait pas ces inégalités entre hommes et femmes. Dit autrement, s'il n'y avait pas de différences entre les hommes et les femmes, on aurait la même proportion d'hommes qui n'ont pas envie que de femmes qui n'ont pas envie. Si ces inégalités existent, c'est parce que les hommes en général ont plus de temps, plus d'ambition, plus confiance en eux, etc., que les femmes en général.
Ça paraît évident.
En revanche, ce qui me gêne, c'est la formulation. Pourquoi supposer que ce sont les hommes qui ont la meilleure part dans l'histoire ? Qu'il y ait un déséquilibre, c'est une évidence, que ce déséquilibre soit en faveur des hommes et qu'il faille trouver des solutions pour que les femmes puissent elles aussi se tuer à la tâche professionnelle tout en négligeant leur famille, ça se discute, on pourrait envisager l'inverse, que les hommes se désinvestissent un peu, ou qu'il ne soit plus socialement acceptable qu'un métier, quel qu'il soit, puisse être incompatible avec une vie familiale. D'ailleurs, si, dans un couple, les deux avaient des "ambitions" professionnelles, il faudrait embaucher du personnel pour s'occuper des enfants... personnel le plus souvent précaire (et féminin).
J'entends des gens râler qu'avec la féminisation du métier, il faut maintenant 2 médecins femmes pour faire le boulot que faisait auparavant un homme. Elles se mettent en cabinet et font 35 ou 40h chacune là où un homme seul en faisait 70 ou 80 avec bobonne à la maison pour gérer tout le reste. Je trouve ça super que certaines femmes médecin aient pu faire ainsi évoluer la profession et j'espère bien que les hommes vont s'y mettre aussi.
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