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- Cléopatra2Guide spirituel
Je suis désolée, mais le CAPES d'anglais n'est pas l'agrégation externe d'histoire. Mais dans tous les cas, un concours ça se prépare.
- mafalda16Modérateur
Sois désolée, oui, parce que posté ainsi ça n’a pas de sens. Dire que l’agrégation est plus difficile que le CAPES, merci tout le monde est au courant. En revanche opposer les disciplines pour dire « ma discipline à moi c’est le plus duuuure, les autres c’est du pipi de chat », c’est de l’arrogance ou de la bêtise.
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- Cléopatra2Guide spirituel
Non, le taux de réussite n'a juste rien à voir entre les deux et Eva parle de passer l'agrégation d'histoire, pas le CAPES d'anglais, donc comparer l'un à l'autre n'a aucun intérêt pour l'aider dans sa réflexion.
Edit pour préciser : CAPES anglais : 30% réussite et agrégation d'histoire : 12%.
En lettres (autre matière envisagée) c'est équivalent pour le CAPES et c'est 17% pour l'agrégation.
Edit pour préciser : CAPES anglais : 30% réussite et agrégation d'histoire : 12%.
En lettres (autre matière envisagée) c'est équivalent pour le CAPES et c'est 17% pour l'agrégation.
- LaverdureEmpereur
butters a écrit:Bonjour Eva,
J'ai fait 5 ans de droit+ 2 ans d'école d'avocat (j'ai eu le CRFPA)
Vu notre capacité de travail et ce qu'on peut assimiler en très peu de temps le CAPES est jouable.
J'ai eu le CAPES en anglais du premier coup, et pourtant on me disait, 'sans fac d'anglais c'est impossible'.
Comme quand je passais des entretiens pour être prof en fac, et des gars surdiplômés dans leur département de langues me demandaient 'comment peut-on parler anglais sans avoir fait de fac d'anglais?'. C'est la question la plus stupide qu'on me pose régulièrement. On peut très bien développer des compétences sans parcours académique.
Je pense que ce qu'on fait en droit peut nous amener à réussir tous les concours que l'on veut.
Moi je ne veux pas passer l'agreg car l'agreg d'anglais ne m'intéresse tellement pas, j'aime la Common Law et c'est tout. Je l'ai enseigné en fac quand j'ai eu l'opportunité à des M2 LEA en anglais donc j'avais pas un niveau si dégueu sans avoir fait la sacro-sainte fac d'anglais..
Quand je vois certains posts qui disent qu'en gros tu viens la bouche en coeur prétendre à ce CAPES qui ne vaut presque plus rien (il fallait 4/20 en maths et 7/20 en anglais pour l'avoir mon année).
Et le CAPES Eco-gestion n'est pas du droit pur (personnellement tout le côté management,compta etc.. je n'aime pas) donc ça ne colle pas forcément à nos parcours. Les seules agreg qui collent vraiment à un parcours sont : Droit privé/Droit public et Histoire du Droit mais là il faut avoir un niveau digne de la NASA, ce sont les agreg les plus difficiles.
Après, moi j'essaie de partir car les conditions de travail ne me conviennent plus mais ça tu ne le sauras qu'une fois en poste (aussi être en collège c'est la barbe surtout après avoir eu un goût de l'enseignement à la fac!)
Voilà il ne faut pas avoir de regrets, il faut quand même finir ta formation. Moi je sais que j'ai le CRFPA à vie donc je peux reprendre ma formation si je veux^^
Ce sont surtout des agrégations du supérieur qui permettent le recrutement des professeurs des universités (PU) : elles existent en droit (public, privé et histoire du droit, en effet), en sciences politiques, en sciences de gestion (le concours existait en sciences économiques également mais il n'est plus ouvert depuis quelques années). On ne peut le présenter qu'avec une thèse. Il ne s'agit pas de recruter des professeurs du secondaire.
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- HélipsProphète
Ah non : l'an dernier, le CAPES Lettres Classiques, c'est 72% et en LM c'est 50%.Cléopatra2 a écrit:Non, le taux de réussite n'a juste rien à voir entre les deux et Eva parle de passer l'agrégation d'histoire, pas le CAPES d'anglais, donc comparer l'un à l'autre n'a aucun intérêt pour l'aider dans sa réflexion.
Edit pour préciser : CAPES anglais : 30% réussite et agrégation d'histoire : 12%.
En lettres (autre matière envisagée) c'est équivalent pour le CAPES et c'est 17% pour l'agrégation.
https://www.devenirenseignant.gouv.fr/cid153322/donnees-statistiques-capes-2020.html
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- CassandrineNiveau 10
@Hélips,Hélips a écrit:Ah non : l'an dernier, le CAPES Lettres Classiques, c'est 72% et en LM c'est 50%.Cléopatra2 a écrit:Non, le taux de réussite n'a juste rien à voir entre les deux et Eva parle de passer l'agrégation d'histoire, pas le CAPES d'anglais, donc comparer l'un à l'autre n'a aucun intérêt pour l'aider dans sa réflexion.
Edit pour préciser : CAPES anglais : 30% réussite et agrégation d'histoire : 12%.
En lettres (autre matière envisagée) c'est équivalent pour le CAPES et c'est 17% pour l'agrégation.
https://www.devenirenseignant.gouv.fr/cid153322/donnees-statistiques-capes-2020.html
Si certains collègues veulent chipoter: les résultats de 2020 sont faussés car ils n'y a pas eu d'oraux réellement. Il vaut donc mieux prendre les résultats de 2019. D'autre part, la personne qui a initié ce poste, envisage le CAPES d'histoire-géographie ou de lettre modernes.
https://www.devenirenseignant.gouv.fr/cid141810/donnees-statistiques-capes-2019.html
- HélipsProphète
N'empêche que même en 2019, si on cause en terme de pourcentage de reçus, il vaut mieux passer en lettres classiques, on est à près de 60%, et les chiffres en LM et anglais sont comparables à ceux de 2020.
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- postulatNiveau 7
Hélips a écrit:
Ah non : l'an dernier, le CAPES Lettres Classiques, c'est 72% et en LM c'est 50%.
https://www.devenirenseignant.gouv.fr/cid153322/donnees-statistiques-capes-2020.html
Les taux de réussite sont élevés voire vraiment très élevés dans certaines matières. J'ai l'impression que la pénurie de professeurs s'est encore accrue en quelques années.
Ces chiffres sont en tout cas très encourageants pour eva pour les LM. Avec du travail, ça devrait le faire !
- Cléopatra2Guide spirituel
Ah oui j'aurais dû prendre les chiffres de 2019. Eva devrait aussi regarder les différents programmes et en quoi consistent les épreuves, notamment en lisant les rapports du jury des concours qu'elle envisage.
Edit :
https://www.devenirenseignant.gouv.fr/cid148653/sujets-rapports-des-jurys-agregation-2020.html
https://www.devenirenseignant.gouv.fr/cid100820/les-programmes-des-concours-enseignants-second-degre-session-2021.html
Edit :
https://www.devenirenseignant.gouv.fr/cid148653/sujets-rapports-des-jurys-agregation-2020.html
https://www.devenirenseignant.gouv.fr/cid100820/les-programmes-des-concours-enseignants-second-degre-session-2021.html
- postulatNiveau 7
Oui c'est vrai aussi !Cassandrine a écrit:
Si certains collègues veulent chipoter: les résultats de 2020 sont faussés car ils n'y a pas eu d'oraux réellement. Il vaut donc mieux prendre les résultats de 2019. D'autre part, la personne qui a initié ce poste, envisage le CAPES d'histoire-géographie ou de lettre modernes.
https://www.devenirenseignant.gouv.fr/cid141810/donnees-statistiques-capes-2019.html
- RuthvenGuide spirituel
Cléopatra2 a écrit:Ah oui j'aurais dû prendre les chiffres de 2019. Eva devrait aussi regarder les différents programmes et en quoi consistent les épreuves, notamment en lisant les rapports du jury des concours qu'elle envisage.
Le format des épreuves change pour les nouveaux CAPES.
- HélipsProphète
Non, mais attention, ce sont des données assez brutes, on peut en déduire qu'en étant pas trop mal classé dans une préparation sérieuse, on a toutes ses chances, mais enfin si on passait tous le CAPES de LC, même en le travaillant, vous pensez vraiment que 70% d'entre nous seraient reçus ? (on le met le pluriel ? J'ai décidé que oui, parce que 70, c'est plusieurs, mais j'ai bon ?)postulat a écrit:Hélips a écrit:
Ah non : l'an dernier, le CAPES Lettres Classiques, c'est 72% et en LM c'est 50%.
https://www.devenirenseignant.gouv.fr/cid153322/donnees-statistiques-capes-2020.html
Les taux de réussite sont élevés voire vraiment très élevés dans certaines matières. J'ai l'impression que la pénurie de professeurs s'est encore accru en quelques années.
Ces chiffres sont en tout cas très encourageants pour eva pour les LM. Avec du travail, ça devrait le faire !
Ruthven a écrit:Cléopatra2 a écrit:Ah oui j'aurais dû prendre les chiffres de 2019. Eva devrait aussi regarder les différents programmes et en quoi consistent les épreuves, notamment en lisant les rapports du jury des concours qu'elle envisage.
Le format des épreuves change pour les nouveaux CAPES.
Ah oui, bonne remarque, ça change pas mal les plans possibles, ça.
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- Cléopatra2Guide spirituel
Oui, effectivement. Raison de plus pour elle de ne pas se précipiter, de finir sa formation et de potasser un peu de méthodologie à côté tout de même.
- lene75Prophète
Hélips a écrit:N'empêche que même en 2019, si on cause en terme de pourcentage de reçus, il vaut mieux passer en lettres classiques, on est à près de 60%, et les chiffres en LM et anglais sont comparables à ceux de 2020.
Je ne suis pas en Lettres, mais le niveau des candidats est-il le même en LC et LM ? Si les candidats qui se présentent en LC sont meilleurs que ceux qui se présentent en LM, le niveau du concours peut être plus élevé en LC malgré un taux de réussite plus élevé.
À une époque il y avait plus de postes à l'agrégation de philo qu'au Capes, de l'ordre du double, pour un nombre de candidats équivalent. Le taux de réussite était donc plus élevé à l'agrégation, qui n'en restait pas moins plus difficile, entre autres parce que le nombre de postes offerts y était assez proche du nombre de normaliens la présentant.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- HélipsProphète
C'est précisément ce que je dis dans mon dernier message.
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- pseudo-intelloSage
J'ai passé le Capes LC il y a 15 ans les mains dans les poches (mais en n'était pas si mal classée), et a posteriori, ma feuille de notes entre les mains, j'ai calculé qu'en assurant pas mal en français, j'aurais pu avoir de grosses tôles en langues anciennes (comme mon 0.5 à l'oral de grec...) et réussir quand même.
Je sais, c’est triste.
Je sais, c’est triste.
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- eva.lbNiveau 1
Bonsoir à tous,
Merci beaucoup d’avoir pris le temps de répondre à mes interrogations.
En lisant attentivement vos retours, j’en arrive à la conclusion que :
- @pseudo-intello @Cléo99 @Czar @Lowpow29 @Cléopatra2 @Modulo @capucine42 @Madame_Prof @maikreeeesse @Mehitabel @Cassandrine @Malavita @postulat @Condorcet @butters : d’après mon profil, le CAPES de Lettres modernes serait envisageable (à condition d’un important travail personnel évidemment, et de se renseigner bien spécifiquement sur les différentes attentes du concours). Le CAPES d’Histoire-géographie apparaît cependant moins envisageable.
- L’agrégation semble quasiment hors de portée compte tenu de mon profil.
- @Madame-de-Pierre @Cath : je tenais à vous dire que le but de mon post sur ce forum était précisément de savoir si passer le CAPES (et éventuellement l’agrégation) semblait un projet envisageable ou non. Je vous assure que je ne pense pas que ce métier soit à la portée de tout le monde, et que je n’ai rien de présomptueux ; je suis désolée que vous l’ayez interprété ainsi, car ce n’est vraiment pas du tout mon état d’esprit, et je ne voulais en aucun cas être irrespectueuse envers la profession.
- Concernant mon souhait de travailler en Normandie, certains d’entre vous ont mentionné l’enseignement privé. Je vais me renseigner davantage à ce sujet, mais j’avoue que, de ce que j’en connais, il en ressort beaucoup de points négatifs, raison pour laquelle j’avais exclu cette option de mes projets.
- J’ai également lu attentivement les messages m’avertissant des conditions de travail dans l’Education nationale (salaire, considération, etc). Je vous remercie pour vos retours car je sais qu’ils partent d’un bon sentiment. Mes parents et mon entourage enseignent des matières différentes, certains sont professeurs en primaire, d’autres en collège ou en lycée, et ils aiment tous beaucoup leur métier et s’y épanouissent, tout en ne m’ayant jamais caché certains côtés négatifs de leur profession. Je pense (mais je peux me tromper) avoir une idée assez claire de la réalité de l’enseignement, honnêtement j’ai l’impression de savoir « ce qui m’attend » et ne pas idéaliser le métier : mais malgré ses mauvais côtés qui sont bien réels, j’ai toujours une très grande envie de devenir professeure. Je vais suivre vos conseils en assistant à différents cours en collège et lycée, et en faisant en sorte d’avoir plusieurs expériences. Car il y a bien sûr un pas (plusieurs même!) entre entendre parler d’un métier et être dans la réalité de celui-ci.
- Merci également aux témoignages positifs et chaleureux sur le métier de professeur @Cléo99 @Madame_Prof @roxanne @Himpy @Mehitabel @Dadoo33 @*Ombre* @A Tuin @Elaïna : je me suis beaucoup reconnue dans certains de vos mots et je pense que vous avez bien compris mon état d’esprit et ma démarche en publiant ce post.
Pour conclure, comme l’a précisé @Stork , j’ai vraiment besoin de tenter l’expérience de l’Education nationale, sinon je sens que je le regretterais profondément. Mais encore faut-il que je réussise le CAPES, beaucoup de travail en perspective donc, mais j’ai déjà hâte de m’y mettre ! Je vais également me renseigner davantage sur les différentes manières de préparer le concours (prépas, manuels, etc).
Je suis ravie d’avoir posté ce sujet sur le forum, car vos réponses m’ont beaucoup appris et ont éclairci plusieurs points. Merci encore à tous, je ne manquerai pas de vous faire un retour d’ici quelques mois ou années.
Très bonne soirée (ou plutôt bonne nuit car je n’ai pas vu l’heure passer!),
Amicalement (:
Eva
Merci beaucoup d’avoir pris le temps de répondre à mes interrogations.
En lisant attentivement vos retours, j’en arrive à la conclusion que :
- @pseudo-intello @Cléo99 @Czar @Lowpow29 @Cléopatra2 @Modulo @capucine42 @Madame_Prof @maikreeeesse @Mehitabel @Cassandrine @Malavita @postulat @Condorcet @butters : d’après mon profil, le CAPES de Lettres modernes serait envisageable (à condition d’un important travail personnel évidemment, et de se renseigner bien spécifiquement sur les différentes attentes du concours). Le CAPES d’Histoire-géographie apparaît cependant moins envisageable.
- L’agrégation semble quasiment hors de portée compte tenu de mon profil.
- @Madame-de-Pierre @Cath : je tenais à vous dire que le but de mon post sur ce forum était précisément de savoir si passer le CAPES (et éventuellement l’agrégation) semblait un projet envisageable ou non. Je vous assure que je ne pense pas que ce métier soit à la portée de tout le monde, et que je n’ai rien de présomptueux ; je suis désolée que vous l’ayez interprété ainsi, car ce n’est vraiment pas du tout mon état d’esprit, et je ne voulais en aucun cas être irrespectueuse envers la profession.
- Concernant mon souhait de travailler en Normandie, certains d’entre vous ont mentionné l’enseignement privé. Je vais me renseigner davantage à ce sujet, mais j’avoue que, de ce que j’en connais, il en ressort beaucoup de points négatifs, raison pour laquelle j’avais exclu cette option de mes projets.
- J’ai également lu attentivement les messages m’avertissant des conditions de travail dans l’Education nationale (salaire, considération, etc). Je vous remercie pour vos retours car je sais qu’ils partent d’un bon sentiment. Mes parents et mon entourage enseignent des matières différentes, certains sont professeurs en primaire, d’autres en collège ou en lycée, et ils aiment tous beaucoup leur métier et s’y épanouissent, tout en ne m’ayant jamais caché certains côtés négatifs de leur profession. Je pense (mais je peux me tromper) avoir une idée assez claire de la réalité de l’enseignement, honnêtement j’ai l’impression de savoir « ce qui m’attend » et ne pas idéaliser le métier : mais malgré ses mauvais côtés qui sont bien réels, j’ai toujours une très grande envie de devenir professeure. Je vais suivre vos conseils en assistant à différents cours en collège et lycée, et en faisant en sorte d’avoir plusieurs expériences. Car il y a bien sûr un pas (plusieurs même!) entre entendre parler d’un métier et être dans la réalité de celui-ci.
- Merci également aux témoignages positifs et chaleureux sur le métier de professeur @Cléo99 @Madame_Prof @roxanne @Himpy @Mehitabel @Dadoo33 @*Ombre* @A Tuin @Elaïna : je me suis beaucoup reconnue dans certains de vos mots et je pense que vous avez bien compris mon état d’esprit et ma démarche en publiant ce post.
Pour conclure, comme l’a précisé @Stork , j’ai vraiment besoin de tenter l’expérience de l’Education nationale, sinon je sens que je le regretterais profondément. Mais encore faut-il que je réussise le CAPES, beaucoup de travail en perspective donc, mais j’ai déjà hâte de m’y mettre ! Je vais également me renseigner davantage sur les différentes manières de préparer le concours (prépas, manuels, etc).
Je suis ravie d’avoir posté ce sujet sur le forum, car vos réponses m’ont beaucoup appris et ont éclairci plusieurs points. Merci encore à tous, je ne manquerai pas de vous faire un retour d’ici quelques mois ou années.
Très bonne soirée (ou plutôt bonne nuit car je n’ai pas vu l’heure passer!),
Amicalement (:
Eva
- TangledingGrand Maître
Bon courage @eva.lb , tu es motivée, à cœur vaillant...
Et quand tu seras devenue professeure, en lettres modernes (très bon choix, hi hi), tu pourras, avec d'autres, militer syndicalement pour obtenir l'amélioration des conditions de travail et rémunérations de nos professions.
Bonne route.
PS : tu as déjà un avant goût des charmes contrastés du lieu mythique nommé salle des profs.
Et quand tu seras devenue professeure, en lettres modernes (très bon choix, hi hi), tu pourras, avec d'autres, militer syndicalement pour obtenir l'amélioration des conditions de travail et rémunérations de nos professions.
Bonne route.
PS : tu as déjà un avant goût des charmes contrastés du lieu mythique nommé salle des profs.
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- pseudo-intelloSage
Si tu peux, à la faveur d'une année sabbatique dans ton cursus, tenter une année en tant que contractuelle, ça peut aider à faire le choix, et, en tant que contractuelle, tu postuleras directement dans l'académie qui t'intéresse.
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- JennyMédiateur
Eva : Si tu as besoin de conseils de lecture pour démarrer en histoire/géo, n’hésite pas.
Bon courage à toi en tout cas.
Bon courage à toi en tout cas.
- colombaneFidèle du forum
Bonjour à tous et à toutes !
Savez-vous ce que c'est que le métier de clerc de notaire ? Moi oui, je l'ai été pendant 15 ans, il y a longtemps certes, quitté en 1991, et vous ne pouvez savoir ce qu'a été la bouffée d'air frais à mon entrée à l'éducation nationale.
Je voulais déjà partir à l'époque, et lorsque j'ai quitté la région parisienne pour la province, je n'ai JAMAIS retrouvé de poste ; c'était la crise, mais je suis restée au chômage.
Je n'ai pas réussi l'examen de notaire, ayant eu un problème familial à la date du dernier examen, et ensuite j'ai lâché l'éponge. Le droit des société (la 3ème Unité de Valeur de mon cursus n'étant pas mon domaine favori - et réservé au principal de l'étude où je travaillais, jamais je n'aurai eu l'occasion d'y toucher).
Donc je suis restée clerc... on disait clairette.... et tout n'était que pour faire du chiffre. Un de mes patrons nous convoquait à chaque fin de mois pour lister les dossiers en cours et remettre le chèque à la fin de l'entretien. Malheur à vous si vous étiez en rendez-vous avec un client au moment où il vous appelait. Surtout ne pas fixer de rendez-vous à cette date là... sinon... il fallait attendre. Pour changer de "grade", il fallait changer d'étude. Les notaires n'étaient pas tendres avec leur personnel, pris entre l'injonction de signer, les dossiers pas complets, et les clients pas pressés. Ou les clients pressés de signer sans avoir toutes les pièces.
en 80 avoir une machine à écrire électrique était une "récompense".... ensuite l'ordinateur... cela a été laborieux.. tout le monde n'y avait pas droit !
Impossible de prendre une journée de liberté en semaine.. je suis allée plusieurs fois à la gendarmerie chercher mon fils ainé, parce que j'avais un rendez-vous... et la garderie de l'école fermait. Quand j'ai été embauché dans ma pire étude, le 1er du mois commencait le samedi, donc j'ai commencé officiellement le lundi 3... j'ai eu 2 jours de retrait sur salaire... et lorsque j'ai pris ma retraite, le trimestre n'était pas complet. Une autre étude, on travaillait le samedi : j'ai demandé une journée pour le mariage de ma soeur : une journée de retrait de salaire : et en moins sur mon trimestre. Tout cela s'est bien révélé quand on a fait les comptes pour la retraite.
Arrivée dans mon premier établissement : la secrétaire me saute dessus pour me demander mes papiers et mon RIB ! déjà penser à me payer avant même d'avoir commencé ! le monde à l'envers.
J'ai perdu beaucoup, mais tellement en confort de vie... même à 40 heures de présence en établissement par semaine, ainsi que les permanences.
Alors oui, les dossiers sont intéressants, on est utiles, c'est passionnant même, mais j'ai tellement connu d'ambiances hyper stressantes et de burn out (même si cela ne s'appelait pas comme ça à l'époque), aucun regret.
Savez-vous ce que c'est que le métier de clerc de notaire ? Moi oui, je l'ai été pendant 15 ans, il y a longtemps certes, quitté en 1991, et vous ne pouvez savoir ce qu'a été la bouffée d'air frais à mon entrée à l'éducation nationale.
Je voulais déjà partir à l'époque, et lorsque j'ai quitté la région parisienne pour la province, je n'ai JAMAIS retrouvé de poste ; c'était la crise, mais je suis restée au chômage.
Je n'ai pas réussi l'examen de notaire, ayant eu un problème familial à la date du dernier examen, et ensuite j'ai lâché l'éponge. Le droit des société (la 3ème Unité de Valeur de mon cursus n'étant pas mon domaine favori - et réservé au principal de l'étude où je travaillais, jamais je n'aurai eu l'occasion d'y toucher).
Donc je suis restée clerc... on disait clairette.... et tout n'était que pour faire du chiffre. Un de mes patrons nous convoquait à chaque fin de mois pour lister les dossiers en cours et remettre le chèque à la fin de l'entretien. Malheur à vous si vous étiez en rendez-vous avec un client au moment où il vous appelait. Surtout ne pas fixer de rendez-vous à cette date là... sinon... il fallait attendre. Pour changer de "grade", il fallait changer d'étude. Les notaires n'étaient pas tendres avec leur personnel, pris entre l'injonction de signer, les dossiers pas complets, et les clients pas pressés. Ou les clients pressés de signer sans avoir toutes les pièces.
en 80 avoir une machine à écrire électrique était une "récompense".... ensuite l'ordinateur... cela a été laborieux.. tout le monde n'y avait pas droit !
Impossible de prendre une journée de liberté en semaine.. je suis allée plusieurs fois à la gendarmerie chercher mon fils ainé, parce que j'avais un rendez-vous... et la garderie de l'école fermait. Quand j'ai été embauché dans ma pire étude, le 1er du mois commencait le samedi, donc j'ai commencé officiellement le lundi 3... j'ai eu 2 jours de retrait sur salaire... et lorsque j'ai pris ma retraite, le trimestre n'était pas complet. Une autre étude, on travaillait le samedi : j'ai demandé une journée pour le mariage de ma soeur : une journée de retrait de salaire : et en moins sur mon trimestre. Tout cela s'est bien révélé quand on a fait les comptes pour la retraite.
Arrivée dans mon premier établissement : la secrétaire me saute dessus pour me demander mes papiers et mon RIB ! déjà penser à me payer avant même d'avoir commencé ! le monde à l'envers.
J'ai perdu beaucoup, mais tellement en confort de vie... même à 40 heures de présence en établissement par semaine, ainsi que les permanences.
Alors oui, les dossiers sont intéressants, on est utiles, c'est passionnant même, mais j'ai tellement connu d'ambiances hyper stressantes et de burn out (même si cela ne s'appelait pas comme ça à l'époque), aucun regret.
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N'allez pas là où le chemin peut mener. Allez là où il n'y a pas de chemin et laissez une trace (R. W. Emerson)
- StorkNiveau 4
Dans l‘Education nationale aussi, une autorisation d’absence accordée sans traitement = une journée en moins d‘AGS = un trimestre en moins.
Je dis ça, je dis rien.
Sinon, faudrait quand même préciser que tu n’étais pas enseignante mais personnel administratif de l‘Education nationale. Ce n’est pas du tout péjoratif de ma part hein, mais ça change quand même un peu la donne par rapport à un job devant élèves.
Je dis ça, je dis rien.
Sinon, faudrait quand même préciser que tu n’étais pas enseignante mais personnel administratif de l‘Education nationale. Ce n’est pas du tout péjoratif de ma part hein, mais ça change quand même un peu la donne par rapport à un job devant élèves.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
On apprend ici que les autorisations d'absence accordées, par exemple pour l'enterrement d'un proche, réduisent l'ancienneté générale de services (AGS).
https://01.snuipp.fr/spip.php?article1540
https://01.snuipp.fr/spip.php?article1540
- colombaneFidèle du forum
Stork a écrit:Dans l‘Education nationale aussi, une autorisation d’absence accordée sans traitement = une journée en moins d‘AGS = un trimestre en moins.
Je dis ça, je dis rien.
cela doit dépendre des chefs, mais ici, j'ai toujours proposé de rattraper, et.... finalement cadeau ou arriver plus tôt le matin, partir plus tard le soir ou travailler le mercredi après-midi. Il y a toujours eu moyen de trouver une solution.
Dans ma première vie, rattraper ? ne pas venir travailler ? Un crime... et d'ailleurs quand ? donc, moins de jours de congés. quand il n'y en a que 25 dans l'année, c'est dur. C'était encore les 40 heures de présence (minimum) dans l'étude.
En tant que prof, sur les 18 heures de présence, il y a toujours moyen de proposer quelque chose dans la semaine dans l'année... quand on est déjà présent dès l'ouverture et jusqu'à la fin de la fermeture, c'est moins facile. Et on dépasse souvent, car les clients ne sont pas pressés et aiment bien venir le soir après leur travail.
De toute ma période "secrétariat" de direction, on n'a JAMAIS retiré une journée à qui que ce soit (même aux pas copains des chefs !) en dehors des grèves.
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- StorkNiveau 4
Et bien par chez moi, ça ne marche pas du tout mais alors pas du tout comme ça. Si l’autorisation est accordée alors l’absence (dont le motif doit pour cela faire partie d’une liste précise), elle est rémunérée et pas de perte d‘AGS. Sinon comme dit perte de la journée de salaire + AGS. Et point de „rattrapage“ possible.
- postulatNiveau 7
On peut ne pas valider un trimestre pour une journée d'absence ?
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- Quitter l'éducation nationale : changer de métier.
- Quitter l'éducation nationale à l'issue de l'année de stage.
- "La France ne mérite pas ses profs." Enseignantes, elles ont décidé de quitter l'Éducation nationale
- Benoît Hamon face au Bondy Blog sur LCP : "Quitter l’Education nationale, c’était un crève coeur".
- Discours de F. Hollande pour la concertation nationale sur le numérique pour l'éducation
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