Page 2 sur 26 • 1, 2, 3 ... 14 ... 26
- AphrodissiaMonarque
J'ai lu Le dit de l'ost d'Igor que je classe dans C'est la guerre ! On peut aussi le classer dans Un livre paru avant 1600.
C'est un poème épique datant du XIIe siècle, l'épopée du prince Igor lors d'une campagne perdue contre les Polovtsy (un peuple nomade turc). Les neuf chants sont assez courts. Ce n'est pas comme les épopées que j'ai l'habitude de lire: c'est très lyrique, très allusif. Et puis, les noms de princes et de peuples ne renvoient à rien que je connaisse: cela n'a pas été toujours facile à lire, mais c'était exotique.
C'est un poème épique datant du XIIe siècle, l'épopée du prince Igor lors d'une campagne perdue contre les Polovtsy (un peuple nomade turc). Les neuf chants sont assez courts. Ce n'est pas comme les épopées que j'ai l'habitude de lire: c'est très lyrique, très allusif. Et puis, les noms de princes et de peuples ne renvoient à rien que je connaisse: cela n'a pas été toujours facile à lire, mais c'était exotique.
- JennyMédiateur
Pour le défi 10, un livre d'un auteur phare de la France de la première moitié du XXe siècle : Joseph Kessel - La passante du Sans-Souci
La passante du Sans-Souci est un des premiers livres à évoquer les camps de concentration (paru en 1936).
Le narrateur, habitué des nuits de Montmartre, est fasciné par une femme qui passe, d'un pas hâtif, devant la terrasse du Sans-Souci à heures fixes. Il finit par entrer en contact avec la belle Elsa Wiener. Elle chante dans les cabarets du quartier, tentant désespérément d'amasser un maximum d'argent pour aider son mari, déporté dans un camp de concentration. Elle vit dans une chambre d'hôtel avec Max, un jeune enfant juif, rendu infirme par les nazis. Ce dernier est d'une maturité rare et ambitionne d'écrire comme le narrateur. Elsa est pour lui une mère de substitution, il tente de veiller sur elle. Sauver Michel devient, pour Elsa, une obsession qui cause progressivement sa déchéance.
Un très beau livre sur l'itinéraire tragique d'une femme dans le contexte de la montée du nazisme.
La passante du Sans-Souci est un des premiers livres à évoquer les camps de concentration (paru en 1936).
Le narrateur, habitué des nuits de Montmartre, est fasciné par une femme qui passe, d'un pas hâtif, devant la terrasse du Sans-Souci à heures fixes. Il finit par entrer en contact avec la belle Elsa Wiener. Elle chante dans les cabarets du quartier, tentant désespérément d'amasser un maximum d'argent pour aider son mari, déporté dans un camp de concentration. Elle vit dans une chambre d'hôtel avec Max, un jeune enfant juif, rendu infirme par les nazis. Ce dernier est d'une maturité rare et ambitionne d'écrire comme le narrateur. Elsa est pour lui une mère de substitution, il tente de veiller sur elle. Sauver Michel devient, pour Elsa, une obsession qui cause progressivement sa déchéance.
Un très beau livre sur l'itinéraire tragique d'une femme dans le contexte de la montée du nazisme.
- gregforeverGrand sage
JE me suis lancée dans 22/11/1963 de King, ça me plaît beaucoup moins que ses thrillers habituels...
- HermionyGuide spirituel
Je vous suis de loin. Je participe au défi cette année, mais j'attends d'avoir fini les aventures de Fitz (il me reste un peu plus d'un tome) pour poursuivre les items du défi (déjà entamé, mais de bien peu).
Je signale juste pour l'item "parodie", la BD Robilar le Maistre Chat. Une réécriture hilarante des contes de fées (mais pas que, vous pourrez vous amuser à chercher les autres références), avec en prime des dessins vraiment chouettes. Une bonne découverte (deux tomes parus, un 3e est prévu).
https://www.planetebd.com/bd/delcourt/robilar-ou-le-maistre-chat/maou/42158.html
Au fait, avez-vous un bon King à me conseiller ? J'ai lu Joyland, Roadmaster, Simetierre (vraiment angoissant), (Carrie et Salem dans ma jeunesse) et il me reste M.Mercedes dans mes étagères.
Je signale juste pour l'item "parodie", la BD Robilar le Maistre Chat. Une réécriture hilarante des contes de fées (mais pas que, vous pourrez vous amuser à chercher les autres références), avec en prime des dessins vraiment chouettes. Une bonne découverte (deux tomes parus, un 3e est prévu).
https://www.planetebd.com/bd/delcourt/robilar-ou-le-maistre-chat/maou/42158.html
Au fait, avez-vous un bon King à me conseiller ? J'ai lu Joyland, Roadmaster, Simetierre (vraiment angoissant), (Carrie et Salem dans ma jeunesse) et il me reste M.Mercedes dans mes étagères.
_________________
"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- BartleboothNiveau 7
Je profite du magnifique plantage de l'ENT qui m'empêche de faire mes classes virtuelles pour me mettre à jour
J'ai lu L'Affaire Zola de Chapuzet, Gravé et Girard, qui revient sur la vie de Zola et notamment son implication dans l'affaire Dreyfus. Cette BD n'est pas mal, mais bien moins précise que d'autres choses lues sur le sujet, et peut-être un peu elliptique sur certains points pour ceux qui n'y connaissent rien (je veux dire les élèves à qui j'aurais voulu la recommander ) Ce que j'ai aimé, ce sont surtout les nombreux clins d'oeil à des tableaux de l'époque. Je pense que pour l'instant je vais mettre ça dans "Résister/se soumettre", avec Peau d'Homme, mais on peut aussi se dire que Zola était journaliste...
Pour le recueil de contes, j'ai trouvé à la bibliothèque un petit volume de Yourcenar qui comprend "Conte bleu", "Le premier soir", "Maléfice". Seul le premier est vraiment un conte, les deux autres tiennent plutôt de la nouvelle. C'est Yourcenar, donc c'est bien, mais ça reste des textes non publiés de son vivant, un peu en dessous des textes qu'on connaît bien. C'est le troisième qui m' a le plus intéressée, par son mélange de réalisme, de couleur locale, et son thème éternel de la sorcellerie.
J'ai lu L'Affaire Zola de Chapuzet, Gravé et Girard, qui revient sur la vie de Zola et notamment son implication dans l'affaire Dreyfus. Cette BD n'est pas mal, mais bien moins précise que d'autres choses lues sur le sujet, et peut-être un peu elliptique sur certains points pour ceux qui n'y connaissent rien (je veux dire les élèves à qui j'aurais voulu la recommander ) Ce que j'ai aimé, ce sont surtout les nombreux clins d'oeil à des tableaux de l'époque. Je pense que pour l'instant je vais mettre ça dans "Résister/se soumettre", avec Peau d'Homme, mais on peut aussi se dire que Zola était journaliste...
Pour le recueil de contes, j'ai trouvé à la bibliothèque un petit volume de Yourcenar qui comprend "Conte bleu", "Le premier soir", "Maléfice". Seul le premier est vraiment un conte, les deux autres tiennent plutôt de la nouvelle. C'est Yourcenar, donc c'est bien, mais ça reste des textes non publiés de son vivant, un peu en dessous des textes qu'on connaît bien. C'est le troisième qui m' a le plus intéressée, par son mélange de réalisme, de couleur locale, et son thème éternel de la sorcellerie.
- JennyMédiateur
Je sens que ce fil va être actif aujourd'hui.
- gregforeverGrand sage
Hermiony a écrit:Je vous suis de loin. Je participe au défi cette année, mais j'attends d'avoir fini les aventures de Fitz (il me reste un peu plus d'un tome) pour poursuivre les items du défi (déjà entamé, mais de bien peu).
Je signale juste pour l'item "parodie", la BD Robilar le Maistre Chat. Une réécriture hilarante des contes de fées (mais pas que, vous pourrez vous amuser à chercher les autres références), avec en prime des dessins vraiment chouettes. Une bonne découverte (deux tomes parus, un 3e est prévu).
https://www.planetebd.com/bd/delcourt/robilar-ou-le-maistre-chat/maou/42158.html
Au fait, avez-vous un bon King à me conseiller ? J'ai lu Joyland, Roadmaster, Simetierre (vraiment angoissant), (Carrie et Salem dans ma jeunesse) et il me reste M.Mercedes dans mes étagères.
Mes préférés sont "ça" , "running man" "marche ou crève" et "christine".
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
pour "un livre évoquant le grand Nord", j'ai lu Les fils de la poussière d'Arnaldur Indridason. Le récit se passe évidemment en Islande, je suppose que ça convient pour le grand Nord. Daniel, un schizophrène interné, se défenestre sous les yeux de son frère venu lui rendre visite. Le même jour, un ancien professeur est est brûlé vif dans l'incendie criminel de sa maison. Erlendur et le toute jeune Sigurdur Oli enquêtent sur ces deux affaires.
pour "un livre évoquant le grand Nord", j'ai lu Les fils de la poussière d'Arnaldur Indridason. Le récit se passe évidemment en Islande, je suppose que ça convient pour le grand Nord. Daniel, un schizophrène interné, se défenestre sous les yeux de son frère venu lui rendre visite. Le même jour, un ancien professeur est est brûlé vif dans l'incendie criminel de sa maison. Erlendur et le toute jeune Sigurdur Oli enquêtent sur ces deux affaires.
- Clecle78Bon génie
Pour moi le meilleur King c'est Shining, mais c'est in avis très personnel. Grand livre qui brase plusieurs thèmes chers à King, la paternité, l'alcoolisme et les démons intérieurs de l'écrivain. L'hôtel est la chambre de résonnance de toutes ces thématiques. Très différent du film de Kubrick.
- gregforeverGrand sage
Oui mais elle l'a déjà lu; moi aussi j'ai aimé mais j'ai mis ceux que j'aimais que je conseillais et qu'elle n'avait pas lus.Clecle78 a écrit:Pour moi le meilleur King c'est Shining, mais c'est in avis très personnel. Grand livre qui brase plusieurs thèmes chers à King, la paternité, l'alcoolisme et les démons intérieurs de l'écrivain. L'hôtel est la chambre de résonnance de toutes ces thématiques. Très différent du film de Kubrick.
- *Ombre*Grand sage
Pour l'item Livre dont le titre contient un verbe à l'infinitif ou Cultivons notre jardin, j'ai lu Être un chêne de Laurent Tillon. C'est un livre difficile à définir, pas vraiment un essai, pas vraiment un roman. L'auteur raconte de façon vivante la vie d'une forêt, et plus particulièrement d'un chêne précis, nommé Quercus, de sa naissance, à la fin du XVIIIe siècle, à nos jours. Ce récit qui épouse tour à tour le point de vue du chêne, d'un arbre voisin, d'un champignon, d'un mulot, d'un pic, d'une chauve-souris..., est l'occasion d'un discours sur la façon dont les arbres se développent et interagissent avec leur environnement (on y apprend des choses surprenantes, comme la capacités des arbres à communiquer entre eux par divers moyens, et ce de façon pas du tout ennuyeuse), d'une réflexion sur l'écologie, le rapport de l'homme à la nature. Il y a en prime de belles illustrations. Bref, un ouvrage atypique et passionnant.
Pour le recueil de contes, à la recherche de récits fantastiques accessibles pour mes 4e faibles, je me suis tournée vers le célèbre Henri Gougaud et son Départements et Territoires d'outre-mort. J'avais déjà lu pas mal d'ouvrages de ce célèbre conteur, mais jamais cette compilations de récits fantastiques modernes ou traditionnels. C'est un recueil, donc avec des textes inégaux, mais certains sont vraiment savoureux.
Pour le recueil de contes, à la recherche de récits fantastiques accessibles pour mes 4e faibles, je me suis tournée vers le célèbre Henri Gougaud et son Départements et Territoires d'outre-mort. J'avais déjà lu pas mal d'ouvrages de ce célèbre conteur, mais jamais cette compilations de récits fantastiques modernes ou traditionnels. C'est un recueil, donc avec des textes inégaux, mais certains sont vraiment savoureux.
- Clecle78Bon génie
[quote="gregforever"]
Oups ! J'ai raté une étape alors !
Oui mais elle l'a déjà lu; moi aussi j'ai aimé mais j'ai mis ceux que j'aimais que je conseillais et qu'elle n'avait pas lus.Clecle78 a écrit:Pour moi le meilleur King c'est Shining, mais c'est in avis très personnel. Grand livre qui brase plusieurs thèmes chers à King, la paternité, l'alcoolisme et les démons intérieurs de l'écrivain. L'hôtel est la chambre de résonnance de toutes ces thématiques. Très différent du film de Kubrick.
Oups ! J'ai raté une étape alors !
- HermionyGuide spirituel
gregforever a écrit:Oui mais elle l'a déjà lu; moi aussi j'ai aimé mais j'ai mis ceux que j'aimais que je conseillais et qu'elle n'avait pas lus.Clecle78 a écrit:Pour moi le meilleur King c'est Shining, mais c'est in avis très personnel. Grand livre qui brase plusieurs thèmes chers à King, la paternité, l'alcoolisme et les démons intérieurs de l'écrivain. L'hôtel est la chambre de résonnance de toutes ces thématiques. Très différent du film de Kubrick.
Non, non, je n'ai pas lu Shining ! Je retiens les titres, merci beaucoup, je vais regarder si l'un d'entre eux ne traîne pas dans ma bibliothèque avant de l'acheter.
_________________
"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- HermionyGuide spirituel
*Ombre* a écrit:Pour l'item Livre dont le titre contient un verbe à l'infinitif ou Cultivons notre jardin, j'ai lu Être un chêne de Laurent Tillon. C'est un livre difficile à définir, pas vraiment un essai, pas vraiment un roman. L'auteur raconte de façon vivante la vie d'une forêt, et plus particulièrement d'un chêne précis, nommé Quercus, de sa naissance, à la fin du XVIIIe siècle, à nos jours. Ce récit qui épouse tour à tour le point de vue du chêne, d'un arbre voisin, d'un champignon, d'un mulot, d'un pic, d'une chauve-souris..., est l'occasion d'un discours sur la façon dont les arbres se développent et interagissent avec leur environnement (on y apprend des choses surprenantes, comme la capacités des arbres à communiquer entre eux par divers moyens, et ce de façon pas du tout ennuyeuse), d'une réflexion sur l'écologie, le rapport de l'homme à la nature. Il y a en prime de belles illustrations. Bref, un ouvrage atypique et passionnant.
Merci pour ce retour Ombre. J'ai entendu une interview de l'auteur à la radio qui m'avait donné envie de lire ce livre. Je vais donc l'ajouter à ma liste d'envies.
_________________
"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- *Ombre*Grand sage
De rien, Hermiony. C'est tout le plaisir de ce fil.
De mon côté, ayant beaucoup aimé l'écriture de Michon, je voudrais découvrir Pierre Bergounioux, auquel on le compare souvent. J'ai vu que Le Grand Sylvain se passe en Corrèze. Est-ce que ça passe pour "montagnes françaises" ? Sur ikipédia, je lis qu'il s'agit de l'Ouest du massif Central : ça va encore ?
De mon côté, ayant beaucoup aimé l'écriture de Michon, je voudrais découvrir Pierre Bergounioux, auquel on le compare souvent. J'ai vu que Le Grand Sylvain se passe en Corrèze. Est-ce que ça passe pour "montagnes françaises" ? Sur ikipédia, je lis qu'il s'agit de l'Ouest du massif Central : ça va encore ?
- EloahExpert spécialisé
Je mets de côté ma très belle lecture des Jours Brûlants de Laurence Peyrin que j'utiliserai en joker si besoin au choix pour les défis 8 (se soumettre / résister), 16 (un livre qui comporte un secret) ou 22 (qui évoque la vie familiale), items que j'ai déjà remplis.
C'est l'histoire de Joanne, la quarantaine bien entamée, qui mène une vie paisible et heureuse dans son pavillon, auprès d'un mari qu'elle aime comme au premier jour et de ses enfants ados. La première partie du roman est relativement longue mais c'est important pour bien poser ce cadre de vie douce et tranquille, sans heurt, un bonheur simple en somme. Lorsqu'un jour Joanne se fait voler son sac par un individu qui la bouscule et l'insulte, son univers se fissure et, lentement, elle sombre, sans que personne ne parvienne à l'aider. La seule issue qu'elle entrevoit alors c'est de fuir celle qu'elle était avant l'agression et qu'elle ne sera jamais plu. Joanne devient ainsi une "personne disparue" ... C'est bouleversant et bien écrit, on voit véritablement la faille se creuser dans l'esprit et le corps de cette femme, on sent et du coup on comprend le cheminement intérieur qui la mène à une telle extrémité. C'est glaçant.
C'est l'histoire de Joanne, la quarantaine bien entamée, qui mène une vie paisible et heureuse dans son pavillon, auprès d'un mari qu'elle aime comme au premier jour et de ses enfants ados. La première partie du roman est relativement longue mais c'est important pour bien poser ce cadre de vie douce et tranquille, sans heurt, un bonheur simple en somme. Lorsqu'un jour Joanne se fait voler son sac par un individu qui la bouscule et l'insulte, son univers se fissure et, lentement, elle sombre, sans que personne ne parvienne à l'aider. La seule issue qu'elle entrevoit alors c'est de fuir celle qu'elle était avant l'agression et qu'elle ne sera jamais plu. Joanne devient ainsi une "personne disparue" ... C'est bouleversant et bien écrit, on voit véritablement la faille se creuser dans l'esprit et le corps de cette femme, on sent et du coup on comprend le cheminement intérieur qui la mène à une telle extrémité. C'est glaçant.
- AdrenFidèle du forum
Bonsoir à tous,
après avoir longuement hésité entre les titres qui sont dans ma bibliothèque, j'ai choisi celui qui me semblait le plus connu parmi ceux que je n'avais pas lus et j'ai lu Othello pour le défi "théâtre élisabéthain". Othello épouse en secret Desdémone et Iago veut le perdre en semant en lui le soupçon de l'infidélité.
après avoir longuement hésité entre les titres qui sont dans ma bibliothèque, j'ai choisi celui qui me semblait le plus connu parmi ceux que je n'avais pas lus et j'ai lu Othello pour le défi "théâtre élisabéthain". Othello épouse en secret Desdémone et Iago veut le perdre en semant en lui le soupçon de l'infidélité.
- IrulanHabitué du forum
42. Cultivons notre jardin. Le Jardin mystérieux de Frances H. Burnett
Une petite orpheline, un oncle renfrogné, un jardinier bougon, un joyeux rossignol singulièrement intelligent, une famille attachante (surtout Dick) et un secret à trouver… tels sont les ingrédients de cette belle histoire. Ou comment une enfance estropiée peut devenir, grâce aux pouvoirs conjugués de l’amitié et de la nature, une enfance de rêve… J’ai pensé en lisant ce roman à l’univers de Miyazaki. Très beau. Réconfortant, même.
22. Un livre qui évoque la vie familiale : La petite maison dans la prairie de Laura Ingalls.
Ou l’enfance extraordinaire de Laura Ingalls au cœur de l’Ouest américain. Il n’ a pas d’autre histoire que celle, romancée évidemment, d’une famille de pionniers qui s’installent et doivent finalement repartir. Rien que l’air pur, la beauté de la nature, sa dangerosité ainsi que celle des hommes, le quotidien à la Robinson d’une famille si éloignée et pourtant si proche de nous.
Le plus éclatant est l’admiration totale, toujours implicite pourtant, de Laura pour son père. Il faut reconnaître que ce dernier sait tout faire : chasser, s’occuper des animaux, marchander, labourer, éloigner des feux de prairie, veiller sur sa petite famille avec bonté, manœuvrer un chariot dans une rivière en crue… Surtout, il est capable de construire une maison sans le moindre clou (bon, à part pour le toit, mais il aurait pu se débrouiller sans, le bougre), ainsi qu'une cheminée, une étable, un puits…
Avec tout ça, il n’oublie pas de chanter et de jouer du violon au clair de lune. Last but not least, il est le seul à ne pas penser du mal des Indiens. Voilà, au choix, un homme très séduisant ou bien très énervant !
8. Résister/se soumettre : Charlotte Delbo : Aucun de nous ne reviendra – Auschwitz et après I
Les chapitres de ce témoignage, lambeaux d’une expérience effroyable, retracent un séjour entre les mots, aussi glaçant que poétique. Ce récit me restera longtemps en mémoire. Je m’autorise à revenir à des lectures légères avant de lire le tome 2.
Éprouvant et incroyablement beau.
39. C’est la guerre ! Le Cid de Corneille. Bon, désolée, ce n’est peut-être pas du jeu, mais vu que j’ai lu, relu, rerelu la pièce, vu la version « à table » de la Comédie Française (géniale), l’adaptation d’Yves Beaunesne (très bien) à partir du texte originel, subi la version flamenco et légèrement érotisée, et lu encore moultes fois la pièce, pour moi et à haute voix aux élèves… et après avoir fini par parler en alexandrins/stances les derniers jours avant le confinement je crois que j’ai le droit de placer ce chef d’œuvre dans le défi . Promis, je ne placerai pas Vendredi ou la Vie Sauvage (quoique!) ni L’Odyssée (à moins que je me relise la traduction de Jaccottet, ou celle de Leconte de Lisle, là d’accord).
Je ne sais où placer cette lecture, mais j'en parle ici tout de même :
Chambre avec vue sur l’éternité de Claire Malroux
Claire Malroux, traductrice d’Emily Dickinson, s’introduit dans les méandres de l’âme incandescente de la dame blanche. On ressent tout son intérêt, toute son admiration à travers cet essai constitué de courts chapitres qui, peu à peu, nous amènent à la question de l’éternité de l’œuvre de Dickinson. La traductrice tente de faire parler la poétesse dans certains d’entre eux, un peu maladroitement je trouve, maintenant que j’ai lu la biographie romancée de Jerome Charyn ; de plus, je déplore que l’autrice cite la plupart du temps ses propres traductions, plutôt que le texte original. J’aurais préféré qu’à chaque fois se trouvent en note le vrai texte sur lequel s’appuie son analyse.
Au final, il s’agit d’un essai bien écrit, un essai poétique sur la poésie d’une grande poétesse, qui m’aide à mieux appréhender les poèmes du « kangourou », ainsi que se surnommait E. Dickinson.
Une petite orpheline, un oncle renfrogné, un jardinier bougon, un joyeux rossignol singulièrement intelligent, une famille attachante (surtout Dick) et un secret à trouver… tels sont les ingrédients de cette belle histoire. Ou comment une enfance estropiée peut devenir, grâce aux pouvoirs conjugués de l’amitié et de la nature, une enfance de rêve… J’ai pensé en lisant ce roman à l’univers de Miyazaki. Très beau. Réconfortant, même.
22. Un livre qui évoque la vie familiale : La petite maison dans la prairie de Laura Ingalls.
Ou l’enfance extraordinaire de Laura Ingalls au cœur de l’Ouest américain. Il n’ a pas d’autre histoire que celle, romancée évidemment, d’une famille de pionniers qui s’installent et doivent finalement repartir. Rien que l’air pur, la beauté de la nature, sa dangerosité ainsi que celle des hommes, le quotidien à la Robinson d’une famille si éloignée et pourtant si proche de nous.
Le plus éclatant est l’admiration totale, toujours implicite pourtant, de Laura pour son père. Il faut reconnaître que ce dernier sait tout faire : chasser, s’occuper des animaux, marchander, labourer, éloigner des feux de prairie, veiller sur sa petite famille avec bonté, manœuvrer un chariot dans une rivière en crue… Surtout, il est capable de construire une maison sans le moindre clou (bon, à part pour le toit, mais il aurait pu se débrouiller sans, le bougre), ainsi qu'une cheminée, une étable, un puits…
Avec tout ça, il n’oublie pas de chanter et de jouer du violon au clair de lune. Last but not least, il est le seul à ne pas penser du mal des Indiens. Voilà, au choix, un homme très séduisant ou bien très énervant !
8. Résister/se soumettre : Charlotte Delbo : Aucun de nous ne reviendra – Auschwitz et après I
Les chapitres de ce témoignage, lambeaux d’une expérience effroyable, retracent un séjour entre les mots, aussi glaçant que poétique. Ce récit me restera longtemps en mémoire. Je m’autorise à revenir à des lectures légères avant de lire le tome 2.
Éprouvant et incroyablement beau.
39. C’est la guerre ! Le Cid de Corneille. Bon, désolée, ce n’est peut-être pas du jeu, mais vu que j’ai lu, relu, rerelu la pièce, vu la version « à table » de la Comédie Française (géniale), l’adaptation d’Yves Beaunesne (très bien) à partir du texte originel, subi la version flamenco et légèrement érotisée, et lu encore moultes fois la pièce, pour moi et à haute voix aux élèves… et après avoir fini par parler en alexandrins/stances les derniers jours avant le confinement je crois que j’ai le droit de placer ce chef d’œuvre dans le défi . Promis, je ne placerai pas Vendredi ou la Vie Sauvage (quoique!) ni L’Odyssée (à moins que je me relise la traduction de Jaccottet, ou celle de Leconte de Lisle, là d’accord).
Je ne sais où placer cette lecture, mais j'en parle ici tout de même :
Chambre avec vue sur l’éternité de Claire Malroux
Claire Malroux, traductrice d’Emily Dickinson, s’introduit dans les méandres de l’âme incandescente de la dame blanche. On ressent tout son intérêt, toute son admiration à travers cet essai constitué de courts chapitres qui, peu à peu, nous amènent à la question de l’éternité de l’œuvre de Dickinson. La traductrice tente de faire parler la poétesse dans certains d’entre eux, un peu maladroitement je trouve, maintenant que j’ai lu la biographie romancée de Jerome Charyn ; de plus, je déplore que l’autrice cite la plupart du temps ses propres traductions, plutôt que le texte original. J’aurais préféré qu’à chaque fois se trouvent en note le vrai texte sur lequel s’appuie son analyse.
Au final, il s’agit d’un essai bien écrit, un essai poétique sur la poésie d’une grande poétesse, qui m’aide à mieux appréhender les poèmes du « kangourou », ainsi que se surnommait E. Dickinson.
_________________
Ad augusta per angusta.
- EloahExpert spécialisé
Pour le défi 11 "un livre d'un auteur libanais", j'ai lu Beyrouth 2020 Journal d'un effondrement de Charif Majdalani qui m'a bouleversée ...
- Clecle78Bon génie
Que j'ai aimé les oeuvres que tu as choisies pour les défis 22 et 42 Mara Jade ! Elles ont bercé ma jeunesse.
- Cléopatra2Guide spirituel
C'est marrant, ma traduction est Le jardin secret mais j'aime beaucoup ce livre, que j'ai ressorti pour ma fille. Je comptais le relire. J'ai relu l'an dernier Tom et le jardin de minuit qui peut tout à fait convenir aussi.
- RyuzakiNiveau 9
Défi 21, Un livre qui évoque un peuple autochtone opprimé : Dalva, Jim Harrison
S'il fallait définir une intrigue principale, je dirais qu'il s'agit de l'histoire d'une mère qui cherche à retrouver son fils. Mais c'est bien plus que cela. Au centre du livre, il y a Dalva, femme américaine. Autour d'elle, il y a sa famille, ses aïeuls, ses amours, son fils. Il y a aussi les Sioux, le peuple autochtone à qui elle est liée de plusieurs manières.
Le livre est long, il demande des efforts de mémorisation et l'histoire n'est pas linéaire (on change régulièrement d'époque). J'étais un peu perdu par moment, mais ce n'est pas désagréable. Tout compte fait, j'ai un avis plutôt positif, même si ce n'est pas un coup de cœur. Ça ne me marquera pas durablement, mais disons que j'ai pris plaisir à le lire.
Verdict : plaisant
Harrison a écrit:J'ai songé à Northridge, à Aase, aux Sioux, à ces colons pitoyables perdus dans leur mer d'herbe. J'ai songé à leur faim, à leur soif, à leur douleur. J'ai songé à Crazy Horse sur sa plate-forme funéraire, les bras serrés autour du corps de sa fille en cette amère nuit de mars froide et venteuse.
S'il fallait définir une intrigue principale, je dirais qu'il s'agit de l'histoire d'une mère qui cherche à retrouver son fils. Mais c'est bien plus que cela. Au centre du livre, il y a Dalva, femme américaine. Autour d'elle, il y a sa famille, ses aïeuls, ses amours, son fils. Il y a aussi les Sioux, le peuple autochtone à qui elle est liée de plusieurs manières.
Le livre est long, il demande des efforts de mémorisation et l'histoire n'est pas linéaire (on change régulièrement d'époque). J'étais un peu perdu par moment, mais ce n'est pas désagréable. Tout compte fait, j'ai un avis plutôt positif, même si ce n'est pas un coup de cœur. Ça ne me marquera pas durablement, mais disons que j'ai pris plaisir à le lire.
Verdict : plaisant
- SphinxProphète
Je n'ai pas avancé beaucoup pour le défi ces derniers temps. Je peine un peu sur Vanity Fair (Seulement 150 pages mais déjà trois dandys !) Parallèlement, j'ai lu
15. Un livre dont le titre mentionne un astre. Edgar Rice Burroughs, A Princess of Mars. Premier volume de la deuxième série, moins connue, de l'auteur de Tarzan (il y a eu un film par Disney, il y a une dizaine d'années, qui a fait un flop. À mon avis le film n'était pas trop mal fait mais l'acteur principal avait le charisme d'une serpillière mouillée et en plus, il s'appelait Taylor Kitsch). Ce premier volume est paru dans les années 1910. John Carter, aventurier de Virginie, se retrouve à la suite d'une expérience extracorporelle pas bien claire, tout seul et tout nu sur Mars, où il découvre que la plus faible gravité lui permet d'être un surhomme et de faire des bonds de plusieurs dizaines de mètres, ce qui épate les populations locales, un peuple de grands Martiens verts moches et belliqueux à quatre bras, et un peuple plus proche des humains, à la peau rouge, auquel appartient la belle Dejah Thoris. S'ensuivent un paquet de rebondissements absurdes, de l'amûûûr, de l'action, de la baston, gérés de main de maître par notre héros qui est un vrai héros de roman d'aventures, bon, juste, costaud, mâle, viril, vaguement raciste et légèrement macho (le Sud des USA des années 1910, hein). J'ai trouvé ça plutôt marrant, et relativement bien écrit
Edit : ah mais suis-je bête, j'ai aussi lu La Paix et Les Cavaliers d'Aristophane, et je n'avais pas déjà lu la deuxième. Je la fais compter dans 41. Un livre dont les initiales de l'auteur sont des voyelles.
15. Un livre dont le titre mentionne un astre. Edgar Rice Burroughs, A Princess of Mars. Premier volume de la deuxième série, moins connue, de l'auteur de Tarzan (il y a eu un film par Disney, il y a une dizaine d'années, qui a fait un flop. À mon avis le film n'était pas trop mal fait mais l'acteur principal avait le charisme d'une serpillière mouillée et en plus, il s'appelait Taylor Kitsch). Ce premier volume est paru dans les années 1910. John Carter, aventurier de Virginie, se retrouve à la suite d'une expérience extracorporelle pas bien claire, tout seul et tout nu sur Mars, où il découvre que la plus faible gravité lui permet d'être un surhomme et de faire des bonds de plusieurs dizaines de mètres, ce qui épate les populations locales, un peuple de grands Martiens verts moches et belliqueux à quatre bras, et un peuple plus proche des humains, à la peau rouge, auquel appartient la belle Dejah Thoris. S'ensuivent un paquet de rebondissements absurdes, de l'amûûûr, de l'action, de la baston, gérés de main de maître par notre héros qui est un vrai héros de roman d'aventures, bon, juste, costaud, mâle, viril, vaguement raciste et légèrement macho (le Sud des USA des années 1910, hein). J'ai trouvé ça plutôt marrant, et relativement bien écrit
Edit : ah mais suis-je bête, j'ai aussi lu La Paix et Les Cavaliers d'Aristophane, et je n'avais pas déjà lu la deuxième. Je la fais compter dans 41. Un livre dont les initiales de l'auteur sont des voyelles.
_________________
An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- PointàlaligneExpert
Sphinx a écrit:
15. Un livre dont le titre mentionne un astre. Edgar Rice Burroughs, A Princess of Mars. Premier volume de la deuxième série, moins connue, de l'auteur de Tarzan (il y a eu un film par Disney, il y a une dizaine d'années, qui a fait un flop. À mon avis le film n'était pas trop mal fait mais l'acteur principal avait le charisme d'une serpillière mouillée et en plus, il s'appelait Taylor Kitsch). Ce premier volume est paru dans les années 1910. John Carter, aventurier de Virginie, se retrouve à la suite d'une expérience extracorporelle pas bien claire, tout seul et tout nu sur Mars, où il découvre que la plus faible gravité lui permet d'être un surhomme et de faire des bonds de plusieurs dizaines de mètres, ce qui épate les populations locales, un peuple de grands Martiens verts moches et belliqueux à quatre bras, et un peuple plus proche des humains, à la peau rouge, auquel appartient la belle Dejah Thoris. S'ensuivent un paquet de rebondissements absurdes, de l'amûûûr, de l'action, de la baston, gérés de main de maître par notre héros qui est un vrai héros de roman d'aventures, bon, juste, costaud, mâle, viril, vaguement raciste et légèrement macho (le Sud des USA des années 1910, hein). J'ai trouvé ça plutôt marrant, et relativement bien écrit
Edit : ah mais suis-je bête, j'ai aussi lu La Paix et Les Cavaliers d'Aristophane, et je n'avais pas déjà lu la deuxième. Je la fais compter dans 41. Un livre dont les initiales de l'auteur sont des voyelles.
J'aime beaucoup ton CR, Sphinx, ça donne envie ! J'ai dévoré tous les Tarzan quand j'étais petite.
Ah, le moment où Tarzan apprend à lire tout seul, dans une langue qu'il ne parle pas !
- MalagaModérateur
gregforever a écrit:Hermiony a écrit:Je vous suis de loin. Je participe au défi cette année, mais j'attends d'avoir fini les aventures de Fitz (il me reste un peu plus d'un tome) pour poursuivre les items du défi (déjà entamé, mais de bien peu).
Je signale juste pour l'item "parodie", la BD Robilar le Maistre Chat. Une réécriture hilarante des contes de fées (mais pas que, vous pourrez vous amuser à chercher les autres références), avec en prime des dessins vraiment chouettes. Une bonne découverte (deux tomes parus, un 3e est prévu).
https://www.planetebd.com/bd/delcourt/robilar-ou-le-maistre-chat/maou/42158.html
Au fait, avez-vous un bon King à me conseiller ? J'ai lu Joyland, Roadmaster, Simetierre (vraiment angoissant), (Carrie et Salem dans ma jeunesse) et il me reste M.Mercedes dans mes étagères.
Mes préférés sont "ça" , "running man" "marche ou crève" et "christine".
J'adore Marche ou crève, également, j'ai trouvé ce livre très puissant. J'ai beaucoup aimé Dôme également (le livre de King est bien mieux que la série qui porte le même nom).
_________________
J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
Page 2 sur 26 • 1, 2, 3 ... 14 ... 26
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum