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- Pourquoi 3,14159Expert
Moi je fais partie de ceux qui ne supportent pas l'inclusion forcée. Selon le type et le niveau du handicap je considère cela comme de la maltraitance. Oui à l'inclusion mais avec au moins des enseignants formés aux handicaps, aidés par des personnes, des moyens, etc...
Autant les handicaps physiques je suis ouvert car ce n'est souvent qu'un "problème" matériel pour intégrer, autant les handicaps autres nécessitent une formation pointue des intervenants.
Encore une fois le bébé est refilé aux enseignants !!! Je suis professeur, pas éducateur ni assistant de vie ni...
Autant les handicaps physiques je suis ouvert car ce n'est souvent qu'un "problème" matériel pour intégrer, autant les handicaps autres nécessitent une formation pointue des intervenants.
Encore une fois le bébé est refilé aux enseignants !!! Je suis professeur, pas éducateur ni assistant de vie ni...
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"Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. " (Albert Einstein).
- DagdaNiveau 2
Si je puis me permettre, il me semble absolument d'utiliser le terme d'autisme car il est caractérisé par deux critères (anciennement trois) qui sont :Nasopi a écrit:Pareil ; ça n'a pas beaucoup de sens de parler de "l'autisme" en général.Sei a écrit::Exactement pareil.Pat B a écrit: Edit : pour beaucoup de questions, le fait de ne pas préciser le degré de handicap me conduit à répondre "ne sait pas" ou "ni d'accord ni pas d'accord", pour en fait dire "ça dépend du degré de handicap"... c'est dommage...
Maikreeeesse... je ne sais que dire. Que de difficultés pour vous et les élèves !
C'est très, très peu de le dire, mais je compatis beaucoup.
- Des déficits persistants de la communication et des interactions sociales observés dans des contextes variés qui peut contenir un ou plusieurs des éléments suivants comme des déficits de la réciprocité sociale ou émotionnelle, des déficits des comportements de communication non verbaux utilisés au cours des interactions sociales et des déficits du développement, du maintien et de la compréhension des relations.
- Le caractère restreint et répétitif des comportements, des intérêts ou des activités, comme en témoignent au moins deux des éléments suivants soit au cours de la période actuelle soit dans les antécédents qui sont le caractère stéréotypé ou répétitif des mouvements, de l’utilisation des objets ou du langage, l'intolérance au changement, adhésion inflexible à des routines ou à des modes comportementaux verbaux ou non verbaux ritualisés, des intérêts extrêmement restreints et fixes, anormaux soit dans leur intensité, soit dans leur but et enfin, l'hyper ou l'hyporéactivité aux stimulations sensorielles ou intérêt inhabituel pour les aspects sensoriels de l’environnement .
Toute personne, qui lors du diagnostic, présente cette diade (avec les éléments associés) reçoit un diagnostic de TSA. On peut avoir, avec ce TSA, d'autres éléments associés (appelés comorbidités) qui peuvent être (informations tirés du livre Autisme : réalités et défis de Bonnet-Brilhaut et al., 2019, (document Inserm) édition Le Muscadier (p 25-30) :
- neurodéveloppementales comme les "troubles moteurs composés du trouble du développement de la coordination" (comme les tics et le syndrome de Gilles de la Tourette), "le trouble spécifique des apprentissages" (dyslexie, dysorthographie, dyscalculie ...), les troubles de la communication (langage, parole, fluence et de la pragmatique), "le trouble du développement intellectuel" (comme le déficit intellectuel mais aussi l'absence de ce déficit voire la présence d'un haut-potentiel intellectuel) et "le trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité"
- psychiatriques comme "les troubles émotionnels" tels que les troubles de l'humeur (comme la dépression) et de l'anxiété (phobies, anxiété sociale, trouble panique, agoraphobie, le trouble d'anxiété généralisée et enfin, l'anxiété de séparation) ...
- médicales tels que des problèmes gastro-intestinaux (trouble du transit, douleurs abdominales, reflux gastro-oesophagien ...), l'obésité, l'épilepsie et les troubles du sommeil.
Comme j'ai pu l'indiquer dans mon premier message, associé au diagnostic de TSA, on retrouve le niveau de sévérité (par ordre croissant) associé au TSA (niveau 1, 2 et 3). Il me semble donc important de considérer l'Autisme comme étant une grande catégorie (avec toute la diversité que représente le spectre de l'autisme) et à cela, on peut rajouter des sous-catégories en fonction des comorbidités associées.
Dernier point qui me semble important (et j'en ai fini avec ce long texte mais qui cherche à bien caractériser un trouble aussi complexe que l'autisme), c'est que le travail que réalise cette étudiante est un mémoire qui a le mérite d'essayer d'obtenir le témoignage des enseignants à travers des questionnaires standardisés pour permettre une meilleure analyse statistique. Il me semble important donc de se montrer indulgent envers ce travail (qui peut présenter une méthodologie moins rigoureuse comparée à une thèse) et à travers des remarques constructives, permettre des améliorations futures (pouvant être discutées dans le mémoire) et pouvant faire l'objet (pourquoi pas), d'une thèse.
Désolé si ce message est très (trop) long mais j'estime qu'il est suffisamment informatif pour que tout le monde puisse comprendre ce que l'on met derrière le terme "Autisme" (et comment se fait le diagnostic).
- Pat BÉrudit
Oui, bien sûr, mais le degré d'atteinte est différent selon les personnes, et les capacités cognitives peuvent aussi être très variables. J'ai eu des élèves avec TSA léger qui étaient un peu "décalés" et solitaires et mal à l'aise mais apprenaient à peu près normalement... A l'opposé, j'ai un autiste dans ma famille qui n'a pas acquis le langage et n'aurait rien à faire en milieu scolaire ordinaire.
C'est pour cela que, pour beaucoup de réponses, on voudrait dire : "ça dépend"
C'est pour cela que, pour beaucoup de réponses, on voudrait dire : "ça dépend"
- LilypimsGrand sage
Ce n'est pas la classification qui est remise en cause ici, c'est son emploi sans aucune nuance dans le cadre de l'enseignement non spécialisé.Dagda a écrit:Si je puis me permettre, il me semble absolument d'utiliser le terme d'autisme car il est caractérisé par deux critères (anciennement trois) qui sont :Nasopi a écrit:Pareil ; ça n'a pas beaucoup de sens de parler de "l'autisme" en général.Sei a écrit::Exactement pareil.Pat B a écrit: Edit : pour beaucoup de questions, le fait de ne pas préciser le degré de handicap me conduit à répondre "ne sait pas" ou "ni d'accord ni pas d'accord", pour en fait dire "ça dépend du degré de handicap"... c'est dommage...
Maikreeeesse... je ne sais que dire. Que de difficultés pour vous et les élèves !
C'est très, très peu de le dire, mais je compatis beaucoup.
- Des déficits persistants de la communication et des interactions sociales observés dans des contextes variés qui peut contenir un ou plusieurs des éléments suivants comme des déficits de la réciprocité sociale ou émotionnelle, des déficits des comportements de communication non verbaux utilisés au cours des interactions sociales et des déficits du développement, du maintien et de la compréhension des relations.
- Le caractère restreint et répétitif des comportements, des intérêts ou des activités, comme en témoignent au moins deux des éléments suivants soit au cours de la période actuelle soit dans les antécédents qui sont le caractère stéréotypé ou répétitif des mouvements, de l’utilisation des objets ou du langage, l'intolérance au changement, adhésion inflexible à des routines ou à des modes comportementaux verbaux ou non verbaux ritualisés, des intérêts extrêmement restreints et fixes, anormaux soit dans leur intensité, soit dans leur but et enfin, l'hyper ou l'hyporéactivité aux stimulations sensorielles ou intérêt inhabituel pour les aspects sensoriels de l’environnement .
Toute personne, qui lors du diagnostic, présente cette diade (avec les éléments associés) reçoit un diagnostic de TSA. On peut avoir, avec ce TSA, d'autres éléments associés (appelés comorbidités) qui peuvent être (informations tirés du livre Autisme : réalités et défis de Bonnet-Brilhaut et al., 2019, (document Inserm) édition Le Muscadier (p 25-30) :
- neurodéveloppementales comme les "troubles moteurs composés du trouble du développement de la coordination" (comme les tics et le syndrome de Gilles de la Tourette), "le trouble spécifique des apprentissages" (dyslexie, dysorthographie, dyscalculie ...), les troubles de la communication (langage, parole, fluence et de la pragmatique), "le trouble du développement intellectuel" (comme le déficit intellectuel mais aussi l'absence de ce déficit voire la présence d'un haut-potentiel intellectuel) et "le trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité"
- psychiatriques comme "les troubles émotionnels" tels que les troubles de l'humeur (comme la dépression) et de l'anxiété (phobies, anxiété sociale, trouble panique, agoraphobie, le trouble d'anxiété généralisée et enfin, l'anxiété de séparation) ...
- médicales tels que des problèmes gastro-intestinaux (trouble du transit, douleurs abdominales, reflux gastro-oesophagien ...), l'obésité, l'épilepsie et les troubles du sommeil.
Comme j'ai pu l'indiquer dans mon premier message, associé au diagnostic de TSA, on retrouve le niveau de sévérité (par ordre croissant) associé au TSA (niveau 1, 2 et 3). Il me semble donc important de considérer l'Autisme comme étant une grande catégorie (avec toute la diversité que représente le spectre de l'autisme) et à cela, on peut rajouter des sous-catégories en fonction des comorbidités associées.
Dernier point qui me semble important (et j'en ai fini avec ce long texte mais qui cherche à bien caractériser un trouble aussi complexe que l'autisme), c'est que le travail que réalise cette étudiante est un mémoire qui a le mérite d'essayer d'obtenir le témoignage des enseignants à travers des questionnaires standardisés pour permettre une meilleure analyse statistique. Il me semble important donc de se montrer indulgent envers ce travail (qui peut présenter une méthodologie moins rigoureuse comparée à une thèse) et à travers des remarques constructives, permettre des améliorations futures (pouvant être discutées dans le mémoire) et pouvant faire l'objet (pourquoi pas), d'une thèse.
Désolé si ce message est très (trop) long mais j'estime qu'il est suffisamment informatif pour que tout le monde puisse comprendre ce que l'on met derrière le terme "Autisme" (et comment se fait le diagnostic).
"Un bon enseignant peut-il faire progresser un autiste ?", c'est une question idiote. Il y a trois choses à préciser pour que la question ait du sens : ce que signifie "un bon enseignant", de quel degré (ou forme ou autre) d'autisme on parle et le domaine dans lequel on vise des progrès, sans parler des conditions d'enseignement et de prise en charge médicale de l'élève.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- DagdaNiveau 2
Je suis d'accord avec toi toi que les questions manquaient de nuances et de précisions pour permettre d'avoir des réponses qui puissent être réellement adaptées et informatives sur les pratiques des enseignants (spécialisés ou non) qui ont pu avoir (ou ont) des élèves autistes dans la classe (et je ne parle même pas des élèves autistes pour lesquels l'environnement d'une classe ordinaire n'est pas adapté).Lilypims a écrit:
Ce n'est pas la classification qui est remise en cause ici, c'est son emploi sans aucune nuance dans le cadre de l'enseignement non spécialisé.
"Un bon enseignant peut-il faire progresser un autiste ?", c'est une question idiote. Il y a trois choses à préciser pour que la question ait du sens : ce que signifie "un bon enseignant", de quel degré (ou forme ou autre) d'autisme on parle et le domaine dans lequel on vise des progrès, sans parler des conditions d'enseignement et de prise en charge médicale de l'élève
En revanche, quand j'ai écrit le message sur ce qui définissait le terme Autisme (les critères diagnostics) ainsi que les comorbidités associées, c'est parce que je sais (ayant moi-même été étudiant en master MEEF) que la formation sur l'Autisme est très "succincte" (voire absente). Il me paraissait donc important de parler de cette classification pour que les personnes qui lisent ce sujet puissent avoir l'esprit plus clair là-dessus.
Si moi-même, je m'y connais maintenant sur l'autisme, ce n'est pas grâce aux cours du master mais parce que j'ai été confronté en classe à des situations comme l'absence de reconnaissance des expressions sur les visages des élèves, les difficultés à supporter le chahut ainsi que la lumière et le bruit des néons et enfin les difficultés relationnelles (parents d'élèves, collègues, hiérarchie) ... . Toutes ces difficultés rencontrées peuvent être expliquées en partie par l'autisme (en partie car certains enseignants autistes arrivent à supporter cela, moi pas) et il m'a fallu une trentaine d'années pour mettre des mots sur ma différence.
Je suis sûr que des collègues sont passés (comme moi) dans les mailles du filet du diagnostic que ce soit des étudiants, des professeurs stagiaires ou encore des professeurs titulaires. Et pour moi, il me paraît absolument nécessaire de sensibiliser à cela car le burn-out que peut provoquer l'absence de diagnostic peut faire des ravages (j'en ai été moi-même le témoin).
Enfin, pour l'étudiante qui a réalisé ce travail, il me paraîtrait intéressant de faire remonter toutes les remarques (négatives comme positives) qui peuvent être faites pour que le travail qu'elle réalise puisse être amélioré.
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