Convocation : à qui transmettre l'arrêt de maladie en cas d'absence

Bonjour,

Chaque année, je me pose la même question : si on est malade à la date à laquelle on a été convoqué pour suivre une formation ou faire passer des examens en dehors de notre établissement, à qui faut-il transmettre l'arrêt et qui faut-il prévenir ?

L'arrêt doit-il être donné à notre établissement, par mail à la personne qui suit notre dossier et dont les coordonnées sont présents sur la convocation ou à l'établissement sans lequel on devait se rendre ?

Malgré la transmission de cet arrêt à l'un ou à l'autre, faut-il tous les appeler pour les prévenir ?

Et si l'arrêt avait débuté avant la date de la convocation, qu'il avait été donné à notre établissement, faut-il en envoyer une copie à quelqu'un ?

Cela me semble tellement compliqué et culpabilisant de ne pas être en état d'honorer la convocation que j'espère ne jamais tomber malade à ces moments-là -_-  

Bonne journée à tous.

Tu envoies l'arrêt à ton établissement qui gère tout et tu préviens par correction le responsable de la formation. A Bordeaux nous avons un site dédié pour déclarer nos absences nous mêmes.

melodyy a écrit:Bonjour,
Chaque année, je me pose la même question : si on est malade à la date à laquelle on a été convoqué pour suivre une formation ou faire passer des examens en dehors de notre établissement, à qui faut-il transmettre l'arrêt et qui faut-il prévenir ?

Au secrétariat de ton établissement, ou de ton RAD si tu es TZR.

melodyy a écrit:L'arrêt doit-il être donné à notre établissement, par mail à la personne qui suit notre dossier et dont les coordonnées sont présents sur la convocation ou à l'établissement sans lequel on devait se rendre ?

Si tu as bon cœur, et tes questions montrent que c'est le cas, tu peux rappeler au secrétariat de ton établissement que tu fais l'objet d'une convocation à une formation ou pour des examens. Mais soyons logiques : ces convocations passent, justement, par ce secrétariat. Systématiquement. Il faut bien que ton chef d'établissement soit informé que tu ne seras pas disponible (pour faire cours, pour assister à une réunion, un conseil, etc...). Donc en toute rigueur tes obligations se limitent à transmettre l'arrêt au secrétariat, qui est censé être au courant des obligations qui t'incombent aux dates de l'arrêt et être capable de les gérer.

Sur une convocation pour formation, il y a effectivement les coordonnées d'une personne à prévenir en cas d'impossibilité: cela permet au secrétariat d'informer les organisateurs de la formation. Ces coordonnées ne sont pas destinées à ton usage personnel: si par exemple tu avais un empêchement de nature personnelle, seul ton chef d'établissement peut te dispenser d'une convocation par courrier valant ordre de mission. Si tu es vraiment vraiment très gentille et de très bonne humeur, tu peux signaler que tu es arrêtée, mais ce n'est pas une obligation.

melodyy a écrit:Malgré la transmission de cet arrêt à l'un ou à l'autre, faut-il tous les appeler pour les prévenir ?

Non. C'est le travail du secrétariat, et ensuite du rectorat. En cas d'arrêt maladie, tu es malade et le médecin t'as donné ordre de ne pas travailler. Y compris en faisant un boulot qui n'est pas le tien.

melodyy a écrit:Et si l'arrêt avait débuté avant la date de la convocation, qu'il avait été donné à notre établissement, faut-il en envoyer une copie à quelqu'un ?

Un secrétariat bien tenu détectera le problème : je reçois une convocation à transmettre adressée à Mme Melodyy pour le 25/03/21, or elle m'a envoyé un arrêt du 22/03/21 au 28/03/21, donc moi-secrétaire-intelligente je renvoie la convocation à son émetteur avec pour motif "en arrêt, ne viendra pas, trouvez quelqu'un d'autre".

melodyy a écrit:Cela me semble tellement compliqué et culpabilisant de ne pas être en état d'honorer la convocation que j'espère ne jamais tomber malade à ces moments-là -_-  

Je ne te connais pas mais j'ai dans l'idée que tu es jeune...et que tu n'as pas encore subi assez de crasse de la part de l'éducation nationale pour oublier toute auto-culpabilisation et que toute tentative de culpabilisation glisse sur toi comme l'eau sur les plumes d'un canard. La "société civile", globalement bêtement anti-prof, tourne en boucle sur les vilaines absences des vilains profs, alors même que les statistiques montrent que nous sommes plutôt moins souvent absents que le reste de la fonction publique et pas plus que le privé.

Quand on est malade, on est malade, donc on ne travaille pas, point. Et on n'est pas payé par son employeur, donc on n'a pas à travailler, ni légalement ni moralement. D'abord on nous sucre un jour de salaire (jour de carence), et ensuite c'est l'assurance maladie qui nous verse des indemnités journalières, pas l'employeur. C'est la même règle partout, même si dans les faits la fonction publique se dispense de passer par l'assurance maladie (ça complique et c'est les sous de l'Etat dans les deux cas), et que dans le privé il y a trois jours de carence, souvent pris en charge par l'employeur. Pas payé = pas de boulot.

Ajoutons également :
- le cas des maladies contagieuses : il ne faut pas aller travailler, pour des questions de santé publique
- le cas très fréquent des maladies qui ne permettent pas de travailler du tout, même en faisant un gros effort, même en prenant sur soi à fond, avec le risque de rechute ou de prolongation de l'arrêt. A 40°C de fièvre ou à l'hosto sur une table d'opération, on ne peut évidemment pas assister à une formation ni faire passer des examens, et il ferait beau voir qu'on nous impose de faire dans ces situations le boulot du secrétariat.

melodyy a écrit:Bonne journée à tous.

A toi aussi, déstresse et surtout apprends à ne pas culpabiliser pour rien, dans notre métier c'est une question de survie psychologique.

Merci pour la "mise en lumière" des missions du secrétariat.