Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale

Verdurette a écrit:Mon pharmacien avait interdit à son épouse, enseignante, d'utiliser les masques slips.  

Verdurette a écrit:(Ce ne sont évidemment pas mes propos, mais ils sont inspirés par ceux, véridiques, d'un charmant DASEN heureusement nommé Monsieur Charlot. Qui sévit, si mes souvenirs sont bons, dans le Rhône). 

L'académie de Lyon, toujours au top de la classe, a écrit:Le contexte sanitaire génère un absentéisme augmenté qui dépasse très largement notre capacité actuelle de remplacement (en moyenne la semaine dernière 220 classes non remplacées). Pour faire face à cette situation, je me vois dans l'obligation de vous informer que les écoles REP et REP+ ne sont plus prioritaires pour le remplacement et je vous demande d'utiliser les moyens du dédoublement pour remplacer les enseignants absents de vos écoles. Je fais appel à la solidarité de chacun au regard de cette situation exceptionnelle. Je rappelle que chaque semaine plus de 40 enseignants sont cas contacts pour avoir pris leur déjeuner ensemble ou avoir organisé une réunion de travail sans masque.

Cleroli a écrit:

HORA a écrit:

Marxou a écrit:Bon, quand est-ce qu'on portera plainte contre l'Etat, ce gouvernement qui envoie ses agents en première ligne, sans défraiement, sans protection, sans rien, sans aucune logique si ce n'est le cynisme et la bêtise crasse, le narcissisme indécent  de son ministre de l'EN? C'est insupportable. Ce n'est plus possible. Faut réfléchir à constituer une "class action" (ou je ne sais quoi), qui puisse mettre ce gvt face à son incompétence, impéritie, cynisme et mépris vis-à-vis de ses agents. C'est criminel.  Ils devront payer  judiciairement pour tout ça. Et ça se fera.
Blanquer aura été le ministre EN le plus atroce de notre histoire récente. Ce mépris de tous les instants ( fake news quotidiennes éhontées)
Et dire que ce petit monde vérolé considère comme un fait acquis que les profs, toujours  bonnes poires, participeront au pseudo front républicain censé sauver Macron et sa clique!

D'accord sur tout, du début jusqu'à la fin de ton message, @Marxou.
C'est justement ce que j'étais en train de me dire ce soir devant l'impossibilité règlementaire dans mon bahut d'ouvrir les fenêtres : c'est quand qu'on porte plainte pour mise en danger de la vie d'autrui ? Je n'en peux plus de cette violence institutionnelle contre les gens de terrain, ceux qui font tourner la boutique, au risque désormais de leur santé...

C'est honteux ! Chez moi, la direction a décidé de faire sauter les verrous des fenêtres à l'automne. Il ne vous reste qu'une chose à faire : débrayer tous pour mise en danger de la vie d'autrui (reste la question suivante : est-ce que tes collègues sont prêts à un débrayage ou préférèrent-ils râler dans leur coin ?).

Verdurette a écrit:J'ai écouté le podcast signalé plus haut.  Soyez rassurés : on teste dans les écoles, on repère, et on casse les chaînes de contamination.



Parce qu'aujourd'hui on a reçu le courrier pour ces fameux tests salivaires qui vont nous permettre de repérer et de casser.

Si les test sont faits, ce sera par des infirmiers ou médecins de l'ARS.

Nous avons distribué aujourd'hui même  un courrier d'information et un formulaire d'autorisation (ou non) pour les parents.  Si les parents acceptent ils doivent nous donner une copie de leur carte vitale.

Mais à supposer que les parents acceptent, ce test n'aura lieu que si nous avons trois cas positifs avérés dans l'école. Autant dire jamais puisqu'il faut se battre pour que les parents consultent quand leurs enfants sont malades, même maintenant.
Il faut donc m'expliquer l'intérêt de ces tests  pour déceler d'éventuels positifs asymptomatiques.

Verdurette a écrit:Comment ! Mais c'est sûrement de sa faute, elle a dû déjeuner sans masque avec ses collègues.
Le protocole EN recommande la diète à midi.

(Ce ne sont évidemment pas mes propos, mais ils sont inspirés par ceux, véridiques, d'un charmant DASEN heureusement nommé Monsieur Charlot. Qui sévit, si mes souvenirs sont bons, dans le Rhône).

Mon pharmacien avait interdit à son épouse, enseignante, d'utiliser les masques slips.

Albert Jarl a écrit:Puisque certains parlaient de vaccination des enseignants un peu plus haut, et bien que n'étant pas antivax pour un sou, je ne peux m'empêcher cette petite touche d'ironie : n'avez-vous pas remarqué qu'il n'y a plus personne pour nous bassiner avec le "modèle scandinave" en ce moment ?

roxanne a écrit:

Verdurette a écrit:J'ai écouté le podcast signalé plus haut.  Soyez rassurés : on teste dans les écoles, on repère, et on casse les chaînes de contamination.



Parce qu'aujourd'hui on a reçu le courrier pour ces fameux tests salivaires qui vont nous permettre de repérer et de casser.

Si les test sont faits, ce sera par des infirmiers ou médecins de l'ARS.

Nous avons distribué aujourd'hui même  un courrier d'information et un formulaire d'autorisation (ou non) pour les parents.  Si les parents acceptent ils doivent nous donner une copie de leur carte vitale.

Mais à supposer que les parents acceptent, ce test n'aura lieu que si nous avons trois cas positifs avérés dans l'école. Autant dire jamais puisqu'il faut se battre pour que les parents consultent quand leurs enfants sont malades, même maintenant.
Il faut donc m'expliquer l'intérêt de ces tests  pour déceler d'éventuels positifs asymptomatiques.

Comme je le disais plus haut, mon fils est revenu avec l’autorisation à signer avec effectivement photocopie de la carte vitale ( délai de deux jours pour la faire ce qui risque de freiner tous ceux qui n’ont pas accès facilement à une photocopieuse) . Quant au test, il sera fait dans les familles à qui on aura fourni le gobelet.

kero a écrit:En suivant les fils Twitter, j'ai l'impression qu'en ce moment, c'est particulièrement l'hécatombe dans le primaire, en termes de cas positifs.

Enaeco a écrit:

montjoie-saintdenis a écrit:Je comprends pas sa justification de dire que si on ferme les écoles, les jeunes se contamineraient entre eux en dehors de l'école. Si on ferme les écoles, c'est dans le cadre d'un confinement, donc "pas de contamination" en dehors de l'école non plus, car normalement pas d'activités sociales en fait.

Avec un confinement 10km / temps illimité ?

Il y a des coins où les city-stades regorgent de jeunes qui y passent leur temps. Ou tous se ruent sur le moindre paquet de gâteaux/bonbons/chips/soda.

On ne reviendra jamais à des règles strictes qui permettront de l'empêcher et/ou on serait dans l'incapacité de faire respecter ces règles.
Ce confinement n'a rien d'un confinement. Aucune règle ne va changer le quotidien de nos jeunes, si ce n'est qu'ils auront une heure de plus le soir (et peut-être un peu plus de temps en journée pour se voir en cas de passage en hybride).

Cicyle a écrit:

kero a écrit:En suivant les fils Twitter, j'ai l'impression qu'en ce moment, c'est particulièrement l'hécatombe dans le primaire, en termes de cas positifs.

Quand on teste, on trouve. Jusque là, on ne testait pas.

Halybel a écrit:

Cicyle a écrit:

kero a écrit:En suivant les fils Twitter, j'ai l'impression qu'en ce moment, c'est particulièrement l'hécatombe dans le primaire, en termes de cas positifs.

Quand on teste, on trouve. Jusque là, on ne testait pas.

+1000

Flo44 a écrit:

Enaeco a écrit:

montjoie-saintdenis a écrit:Je comprends pas sa justification de dire que si on ferme les écoles, les jeunes se contamineraient entre eux en dehors de l'école. Si on ferme les écoles, c'est dans le cadre d'un confinement, donc "pas de contamination" en dehors de l'école non plus, car normalement pas d'activités sociales en fait.

Avec un confinement 10km / temps illimité ?

Il y a des coins où les city-stades regorgent de jeunes qui y passent leur temps. Ou tous se ruent sur le moindre paquet de gâteaux/bonbons/chips/soda.

On ne reviendra jamais à des règles strictes qui permettront de l'empêcher et/ou on serait dans l'incapacité de faire respecter ces règles.
Ce confinement n'a rien d'un confinement. Aucune règle ne va changer le quotidien de nos jeunes, si ce n'est qu'ils auront une heure de plus le soir (et peut-être un peu plus de temps en journée pour se voir en cas de passage en hybride).

Certes, mais ces partages de chips avec les copains ont certainement aussi lieu même en période scolaire. Si les contacts des ados se restreignent à parents + amis proches, c'est déjà bien mieux que parents + amis + camarades de cantine + camarades d'EPS +  voisin de classe masque sous le nez + camarade de judo... Sauf à confiner très sévèrement, on ne peut pas empêcher les contacts avec les  camarades (et en plein air c'est pas le pire, loin de là). Et je pense que si les établissements scolaires sont fermés, c'est un signal pour élèves et parents : signal que les choses sont sérieuses. Après ceux qui s'en tapent complètement, s'en taperont toujours, mais sur la majorité silencieuse ça aura un effet.

Guy Charlot a écrit:Mesdames et Messieurs les inspectrices et inspecteurs de l’éducation nationale,

Le contexte sanitaire génère un absentéisme augmenté qui dépasse très largement notre capacité actuelle de remplacement ...

Je souhaite également que vous puissiez solliciter les personnels RASED volontaires pour faire face à cette situation de remplacement non tenable.

Je fais appel à la solidarité de chacun au regard de cette situation exceptionnelle.

Je rappelle que chaque semaine plus de 40 enseignants sont cas contacts pour avoir pris leur déjeuner ensemble ou avoir organisé une réunion de travail sans masque.

Je vous remercie de l’attention que vous porterez à ce message.

#Covid19 : @GeWoessner revient sur le nombre de tests salivaires réalisés dans les écoles. "Sur le terrain, c'est le foutoir ! (...) L'objectif n'est pas atteint", explique la journaliste. #CVR pic.twitter.com/9TtkdJIDDU

— LCP (@LCP) March 19, 2021

micaschiste a écrit:Ecoutez ce qui serait la vraie raison des tests dans les écoles, vers 1 min 50

#Covid19 : @GeWoessner revient sur le nombre de tests salivaires réalisés dans les écoles. "Sur le terrain, c'est le foutoir ! (...) L'objectif n'est pas atteint", explique la journaliste. #CVR pic.twitter.com/9TtkdJIDDU

— LCP (@LCP) March 19, 2021

 

Le fait d’avoir maintenu les écoles, collèges et lycées ouverts constitue une des différences marquantes entre les deux périodes. Elle explique une partie des déplacements, tant des enseignants que des élèves et de leurs parents. Ces derniers peuvent d’autant plus facilement se rendre au travail que leurs enfants sont ainsi pris en charge.
Les données de Google Mobility confirment le phénomène. En Ile-de-France, la fréquentation des lieux de travail avait chuté de 80 % lors du premier confinement. Aujourd’hui, le recul est plutôt de l’ordre de 35 %, avec une baisse plus sensible à Paris et dans les Hauts-de-Seine, où une plus grande proportion d’actifs peut télétravailler, comme le souligne l’Institut Paris région.