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- frimoussette77Guide spirituel
Tu ne pourrais pas réussir à prouver que c'est là que tu as été contaminé.Ramanujan974 a écrit:frimoussette77 a écrit:Penses-tu vraiment que les CDE qui maintiennent les réunions en présentiel avec "viennoiseries et petit café" comme on a pu le lire sur ce topic se sentent en danger ?Ramanujan974 a écrit:MC311 a écrit:
Je plains les cde et les directrices/directeurs d'école pour qui le ministre alourdit la charge de travail et de responsabilités.
Ca va 5 minutes de ne rien faire.
Un pilote d'un avion en détresse ne va pas demander l'avis du ministre des transports pour agir.
Que les CDE prennent leur courage à 2 mains et ferment l'établissement.
Ils ont peur de perdre une catégorie pour leur prochaine affectation ?
Blanquer va envoyer le GIGN pour que l'établissement reste ouvert ?
Certes, mais s'ils étaient systématiquement assignés en justice par les parents des élèves ou les enseignants infectés, ils se raviseraient.
Si je chope le Covid, c'est ce que je ferais.
- Pontorson50Fidèle du forum
EdithW a écrit:Iphigénie a écrit:« Nos enfants » « le papa, la maman » : plus la société devient dure plus le vocabulaire devientculculmièvre ...
Tout en appliquant une politique sans coeur ni considération pour les personnels ou les élèves. Ça ferait presque un oxymore, l’inhumanité mièvre...
C'est pourtant d'une logique impitoyable : les parents ont plus de devoirs et moins de droits que des salariés.
Mais ce discours opportuniste rejoint quand même une dérive qu'il nous arrive de suivre, c'est parfois difficile quand on enseigne de garder une distance affective, du fait qu'il y a toujours eu une partie éducative dans le travail. Même du temps de l'instruction publique, la partie éducative était essentielle, simplement les demandes morales des parents comme de l'institution étaient plus homogènes, ce qui aidait à ce que la plupart des parents reconnaissent à l'institution le pouvoir d'arbitrer en cas de conflit avec l'enseignant. Et on savait pouvoir/devoir récupérer l'enfant dès 12/13 ans, l'école ne gérait peu ou pas l'adolescence qui était d'ailleurs fort raccourcie par l'entrée dans la vie active précoce.
La pandémie durcit une tendance déjà observée, celle du contrôle de l'enfant par l'école sur une longue durée, avec la
Le choix de gérer classe par classe la pandémie va renforcer les inégalités de prise en charge faute de capacité d'anticipation des familles les plus pressurées par leur emploi du temps. Où l'on voit tout l'excès du discours de glorification de la France défenseuse des droits de l'enfant par l'école face à une réalité sanitaire qui contraint à plus de subtilité. Au passage, le côté cocardier de cette sauvegarde de l'école ne me surprend plus : tout épris d'ouverture au monde et à l'Europe qu'ils soient, tous les dirigeants sont élus dans le cadre de pays.
- MaellerpÉrudit
L'allergie à ce vocabulaire a commencé pour moi il y a une douzaine d'années, la première fois que j'ai entendu " le collège, lieu de vie...". Et le reste a suivi...
- Pontorson50Fidèle du forum
Enaeco a écrit:Ils sont forts à l'EN quand même : affirmer qu'ils vont déployer plus de remplaçants, c'est osé quand on connaît la situation (en particulier dans les zones sous tension du moment).
A force de jouer avec le feu (raconter des âneries) ils vont finir par se brûler (passer pour des guignols auprès du grand public).
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- IlonaHabitué du forum
Enaeco a écrit:Ils sont forts à l'EN quand même : affirmer qu'ils vont déployer plus de remplaçants, c'est osé quand on connaît la situation (en particulier dans les zones sous tension du moment).
A force de jouer avec le feu (raconter des âneries) ils vont finir par se brûler (passer pour des guignols auprès du grand public).
Il serait temps que le bon peuple se réveille et mette le nez là où il ne le mettait pas auparavant, il pourrait découvrir alors ce qu'est devenu l'EN, une institution de l'ère soviétique spécialisée dans le mensonge. (Et je ne parle pas spécifiquement du ministre, ni de la période actuelle).
- Ajonc35Sage
Ce matin, sur Europe 1, un médecin s'exprimait sur le fait que maintenant notre ministre ne pouvait plus nier que l'Ecole est un foyer d'épidemie C'est du politiquement correct.
- IphigénieProphète
L'ère soviétique pour l'administratif combiné aux médias de Trump pour l'image des profs... l'éducation ça ne fait rêver: sur les plateaux qui parlent de l'école la plupart du temps aucun prof ni même représentant syndical: des journalistes, des polémistes, des politiques et ça discute: économie, pédopsychiatres, biochronologistes jadis, diététiciens à la rigueur. Pourquoi est-ce bien de maintenir les écoles (les facs) ouvertes? santé psychique, cantines ...
Mais bon: un seul truc vraiment positif: un des rares pays à maintenir les écoles ouvertes: on va donc exploser nos résultats au prochain Pisa, on parie?
Mais bon: un seul truc vraiment positif: un des rares pays à maintenir les écoles ouvertes: on va donc exploser nos résultats au prochain Pisa, on parie?
- Ma'amÉrudit
Dans mon collège, depuis le mois de septembre, officiellement, aucun élève n'a été testé positif, en tout cas, nous n'avons jamais reçu de mail de la direction. Bien entendu, dans les faits, ce n'est pas vrai, les élèves parlent...
Une collègue a eu le COVID et pareil zéro communication.
Chez nous, c'est le village d'Astérix, tout va bien, les conseils se font en présentiel et à plus de 6. On peut se connecter en visio si on veut, mais dans la pratique, presque personne ne le fait. Aucun protocole au niveau de la circulation dans les couloirs, tout ce qui était "dans la mesure du possible" n'a pas été possible. Circulez, y a rien à voir !
On va voir si la semaine prochaine ils vont fermer des classes, mais j'y crois moyennement.
Et pour la question des remplaçants magiques, ça me fait doucement rigoler. Nous avons une collègue en congé de maternité qui n'est pas remplacée et ne le sera probablement pas jusqu'au mois de juin. Ce n'est pas comme si ses élèves passaient le brevet à la fin de l'année. Son absence est prévue depuis le mois de septembre et on n'a trouvé personne et là d'un coup, on va trouver tout un tas d'enseignants pour remplacer les collègues positifs ou cas contacts ? Il faut être sérieux deux minutes quand même !
Une collègue a eu le COVID et pareil zéro communication.
Chez nous, c'est le village d'Astérix, tout va bien, les conseils se font en présentiel et à plus de 6. On peut se connecter en visio si on veut, mais dans la pratique, presque personne ne le fait. Aucun protocole au niveau de la circulation dans les couloirs, tout ce qui était "dans la mesure du possible" n'a pas été possible. Circulez, y a rien à voir !
On va voir si la semaine prochaine ils vont fermer des classes, mais j'y crois moyennement.
Et pour la question des remplaçants magiques, ça me fait doucement rigoler. Nous avons une collègue en congé de maternité qui n'est pas remplacée et ne le sera probablement pas jusqu'au mois de juin. Ce n'est pas comme si ses élèves passaient le brevet à la fin de l'année. Son absence est prévue depuis le mois de septembre et on n'a trouvé personne et là d'un coup, on va trouver tout un tas d'enseignants pour remplacer les collègues positifs ou cas contacts ? Il faut être sérieux deux minutes quand même !
- CeladonDemi-dieu
1. Ton sens de l'humour est décapant ; 2. Si cela advient, ce dont je doute, l'exploit ne figurera pas au guiness...Iphigénie a écrit:L'ère soviétique pour l'administratif combiné aux médias de Trump pour l'image des profs... l'éducation ça ne fait rêver: sur les plateaux qui parlent de l'école la plupart du temps aucun prof ni même représentant syndical: des journalistes, des polémistes, des politiques et ça discute: économie, pédopsychiatres, biochronologistes jadis, diététiciens à la rigueur. Pourquoi est-ce bien de maintenir les écoles (les facs) ouvertes? santé psychique, cantines ...
Mais bon: un seul truc vraiment positif: un des rares pays à maintenir les écoles ouvertes: on va donc exploser nos résultats au prochain Pisa, on parie?
- VanGogh59Expert spécialisé
Iphigénie a écrit:
Mais bon: un seul truc vraiment positif: un des rares pays à maintenir les écoles ouvertes: on va donc exploser nos résultats au prochain Pisa, on parie?
Je pense que cela devrait être la condition essentielle du maintien de Blanquer : tout autre résultat qu'un progrès sensible au prochain classement PISA (j'espère qu'il arrivera très vite) devrait entraîner la démission du ministre sur le champ et être mis au passif de ce gouvernement.
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- HORAHabitué du forum
A ce stade d'enfumage délibéré dans l'EN, on peut presque toucher les couches de ripolin de la façade Potemkine. Mais ça arrange encore trop monde de ne pas vouloir voir ce qu'il y a derrière et le nombre de morts que ces malfaisants vont entraîner, intubés ou non puisque des médecins hurlent dans le désert ceci :
https://actu.fr/ile-de-france/bobigny_93008/covid-19-en-seine-saint-denis-a-l-hopital-avicenne-on-craint-de-devoir-trier-les-patients_40562169.html
En France, 2021.
https://actu.fr/ile-de-france/bobigny_93008/covid-19-en-seine-saint-denis-a-l-hopital-avicenne-on-craint-de-devoir-trier-les-patients_40562169.html
En France, 2021.
- HannibalHabitué du forum
La position qui consiste à soutenir que l'école est fondamentale et que fermer les établissements ne saurait se faire à a légère ne me paraît pas scandaleuse - à condition tout de même de reconnaître qu'il y a une contrepartie sanitaire au maintien de cette ouverture. Le déni persistant du ministre sur ce point est indéfendable.
Mais je m'interroge surtout sur les motifs de ce déni, c'est-à-dire sur les raisons pour lesquelles il faudrait à tout prix éviter de fermer les établissements selon lui.
Certes, il y a la valeur éminente du savoir, mais je n'ai pas l'impression que ce soit là ce qui prime.
Il y a aussi l'utilité économique d'une garderie, mais l'argument reste un peu simpliste. Idem pour les arguments psychologiques.
J'ai surtout l'impression qu'entre en jeu un présupposé, selon lequel les familles seraient trop souvent toxiques pour les enfants, et qu'il importerait avant tout de permettre à ceux-ci d'échapper à leur environnement familial. S'agit-il d'ignorance effarante chez les populations peu diplômées ? de "séparatisme" communautaire ? de maltraitances et de violences ? ou bien ne s'agit-il que d'un parti-pris idéologique selon lequel la famille est le lieu des préjugés, tandis que seule l'école émancipe ?
Je n'en sais rien, mais s'il y a une réalité de cette toxicité des familles, et si l'expérience du confinement dur de l'an dernier a fait apparaître quelque chose de cet ordre, peut-être conviendrait-il de s'en préoccuper... c'est-à-dire de nommer et de traiter pour eux-mêmes ces problèmes de fond. Bref, si le déni du ministre a une raison d'être sérieuse, que ne s'en explique-t-il ?
Mais je m'interroge surtout sur les motifs de ce déni, c'est-à-dire sur les raisons pour lesquelles il faudrait à tout prix éviter de fermer les établissements selon lui.
Certes, il y a la valeur éminente du savoir, mais je n'ai pas l'impression que ce soit là ce qui prime.
Il y a aussi l'utilité économique d'une garderie, mais l'argument reste un peu simpliste. Idem pour les arguments psychologiques.
J'ai surtout l'impression qu'entre en jeu un présupposé, selon lequel les familles seraient trop souvent toxiques pour les enfants, et qu'il importerait avant tout de permettre à ceux-ci d'échapper à leur environnement familial. S'agit-il d'ignorance effarante chez les populations peu diplômées ? de "séparatisme" communautaire ? de maltraitances et de violences ? ou bien ne s'agit-il que d'un parti-pris idéologique selon lequel la famille est le lieu des préjugés, tandis que seule l'école émancipe ?
Je n'en sais rien, mais s'il y a une réalité de cette toxicité des familles, et si l'expérience du confinement dur de l'an dernier a fait apparaître quelque chose de cet ordre, peut-être conviendrait-il de s'en préoccuper... c'est-à-dire de nommer et de traiter pour eux-mêmes ces problèmes de fond. Bref, si le déni du ministre a une raison d'être sérieuse, que ne s'en explique-t-il ?
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"Quand la pierre tombe sur l'oeuf, malheur à l'oeuf.
Quand l'oeuf tombe sur la pierre, malheur à l'oeuf." (proverbe)
- chmarmottineGuide spirituel
Iphigénie a écrit:L'ère soviétique pour l'administratif combiné aux médias de Trump pour l'image des profs... l'éducation ça ne fait rêver: sur les plateaux qui parlent de l'école la plupart du temps aucun prof ni même représentant syndical: des journalistes, des polémistes, des politiques et ça discute: économie, pédopsychiatres, biochronologistes jadis, diététiciens à la rigueur. Pourquoi est-ce bien de maintenir les écoles (les facs) ouvertes? santé psychique, cantines ...
Mais bon: un seul truc vraiment positif: un des rares pays à maintenir les écoles ouvertes: on va donc exploser nos résultats au prochain Pisa, on parie?
Tout dépend de ceux qui auront survécu ou pas ...
- zigmag17Guide spirituel
Hannibal a écrit:La position qui consiste à soutenir que l'école est fondamentale et que fermer les établissements ne saurait se faire à a légère ne me paraît pas scandaleuse - à condition tout de même de reconnaître qu'il y a une contrepartie sanitaire au maintien de cette ouverture. Le déni persistant du ministre sur ce point est indéfendable.
Mais je m'interroge surtout sur les motifs de ce déni, c'est-à-dire sur les raisons pour lesquelles il faudrait à tout prix éviter de fermer les établissements selon lui.
Certes, il y a la valeur éminente du savoir, mais je n'ai pas l'impression que ce soit là ce qui prime.
Il y a aussi l'utilité économique d'une garderie, mais l'argument reste un peu simpliste. Idem pour les arguments psychologiques.
J'ai surtout l'impression qu'entre en jeu un présupposé, selon lequel les familles seraient trop souvent toxiques pour les enfants, et qu'il importerait avant tout de permettre à ceux-ci d'échapper à leur environnement familial. S'agit-il d'ignorance effarante chez les populations peu diplômées ? de "séparatisme" communautaire ? de maltraitances et de violences ? ou bien ne s'agit-il que d'un parti-pris idéologique selon lequel la famille est le lieu des préjugés, tandis que seule l'école émancipe ?
Je n'en sais rien, mais s'il y a une réalité de cette toxicité des familles, et si l'expérience du confinement dur de l'an dernier a fait apparaître quelque chose de cet ordre, peut-être conviendrait-il de s'en préoccuper... c'est-à-dire de nommer et de traiter pour eux-mêmes ces problèmes de fond. Bref, si le déni du ministre a une raison d'être, que ne s'en explique-t-il ?
Peut-être que si toutes les familles de nos élèves étaient toxiques il serait bon que l'EN augmente les postes d'infirmières scolaires, d'assistantes sociales, de psychologues scolaires... Ah mais oui, on ne recrute plus, suis-je bête...
Ils n'en sont plus à un abus de langage ni une aberration près...
- chmarmottineGuide spirituel
chmarmottine a écrit:Dans mon lycée, la reprise en classe entière pose évidemment des problèmes au self. Le provi adjoint a donc décidé de modifier les edt pour libérer des plages horaires entre 11h et 14h. Je veux bien faire un effort, mais bon, je ne suis pas sûr d'accepter qu'on me gâche ma seule demi-journée de libre (étant sur plusieurs bahuts, c'est déjà assez compliqué comme ça). Ma question : suis-je obligée d'accepter ?
Je me permets de remonter ma question.
- PointàlaligneExpert
chmarmottine a écrit:chmarmottine a écrit:Dans mon lycée, la reprise en classe entière pose évidemment des problèmes au self. Le provi adjoint a donc décidé de modifier les edt pour libérer des plages horaires entre 11h et 14h. Je veux bien faire un effort, mais bon, je ne suis pas sûr d'accepter qu'on me gâche ma seule demi-journée de libre (étant sur plusieurs bahuts, c'est déjà assez compliqué comme ça). Ma question : suis-je obligée d'accepter ?
Je me permets de remonter ma question.
La question a été posée plusieurs fois sur Néo : personne n'a trouvé de texte officiel garantissant la demi-journée libre... Donc pas de texte à opposer.
Rapproche-toi d'un syndicat...
- chmarmottineGuide spirituel
Pointàlaligne a écrit:chmarmottine a écrit:chmarmottine a écrit:Dans mon lycée, la reprise en classe entière pose évidemment des problèmes au self. Le provi adjoint a donc décidé de modifier les edt pour libérer des plages horaires entre 11h et 14h. Je veux bien faire un effort, mais bon, je ne suis pas sûr d'accepter qu'on me gâche ma seule demi-journée de libre (étant sur plusieurs bahuts, c'est déjà assez compliqué comme ça). Ma question : suis-je obligée d'accepter ?
Je me permets de remonter ma question.
La question a été posée plusieurs fois sur Néo : personne n'a trouvé de texte officiel garantissant la demi-journée libre... Donc pas de texte à opposer.
Rapproche-toi d'un syndicat...
Merci !
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https://www.neoprofs.org/viewtopic.php?t=132657
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