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- CloBJe viens de m'inscrire !
Bonjour à tous !
Dans le cadre de mon M2 de psychologie, je participe au projet IDEAL, réalisant une recherche sur l’inclusion scolaire des enfants et adolescents avec autisme. J’ai besoin de votre participation : en tant qu'acteur de première ligne de l'inclusion, votre avis et votre propre perception sont vraiment primordiaux.
Pour participer, veuillez cliquer sur le lien suivant : https://sondage.app.u-paris.fr/289962?lang=fr
N’hésitez pas à partager ce lien à vos collègues exerçant en primaire ou secondaire, pour nous aider à recueillir les réponses les plus représentatives possibles de la communauté enseignante.
L'équipe du projet IDEAL vous remercie de votre participation !
Dans le cadre de mon M2 de psychologie, je participe au projet IDEAL, réalisant une recherche sur l’inclusion scolaire des enfants et adolescents avec autisme. J’ai besoin de votre participation : en tant qu'acteur de première ligne de l'inclusion, votre avis et votre propre perception sont vraiment primordiaux.
Pour participer, veuillez cliquer sur le lien suivant : https://sondage.app.u-paris.fr/289962?lang=fr
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L'équipe du projet IDEAL vous remercie de votre participation !
- Fichiers joints
- piescoModérateur
Franchement, le statut marital est important pour votre recherche ?
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Nos han quitado tanto, nos quitaron el miedo.
https://www.youtube.com/watch?v=oeU7rb-dBow&t=277s
- NuitsFidèle du forum
J'ai adoré le qualificatif "bon" pour parler de l'enseignant...
Pourquoi aucune question sur les moyens alloués aux établissements pour la prise en charge de ces élèves ? Sur le poid de l'effectif d'une classe dans la qualité de la prise en charge ? Sur l'influence du nombre d'élèves avec troubles ou pathologies ou difficulté sociale / comportementale divers et variés au sein d'une même classe ? Sur la possibilité d'un accompagnement par une AESH ou pas ?
Pourquoi aucune question sur les moyens alloués aux établissements pour la prise en charge de ces élèves ? Sur le poid de l'effectif d'une classe dans la qualité de la prise en charge ? Sur l'influence du nombre d'élèves avec troubles ou pathologies ou difficulté sociale / comportementale divers et variés au sein d'une même classe ? Sur la possibilité d'un accompagnement par une AESH ou pas ?
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C'est dans l'intérêt de l'enfant.
- CloBJe viens de m'inscrire !
@piesco : Le statut marital, tout comme l'âge ou le lieu d'enseignement permet de décrire la population ayant répondu aux questionnaires. Ceci est indispensable à toute recherche scientifique en sciences humaines.
@Nuits : Vos suggestions sont très intéressantes cependant il s'agit d'une recherche quantitative scientifique : les questions posées sont issues de questionnaires testés et validés statistiquement. De même, ces questionnaires ont été choisis scrupuleusement en fonction des éléments que nous souhaitions étudier, afin de répondre à notre question de recherche. Les éléments que vous amenez seront discuté à la fin de la recherche pour expliquer les résultats obtenus.
@Nuits : Vos suggestions sont très intéressantes cependant il s'agit d'une recherche quantitative scientifique : les questions posées sont issues de questionnaires testés et validés statistiquement. De même, ces questionnaires ont été choisis scrupuleusement en fonction des éléments que nous souhaitions étudier, afin de répondre à notre question de recherche. Les éléments que vous amenez seront discuté à la fin de la recherche pour expliquer les résultats obtenus.
- Thalia de GMédiateur
Topic déplacé et retitré.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- KilmenyEmpereur
Il y a autisme et autisme... Le sondage ne distingue pas le haut et le bas du continuum autistique. Or les réponses diffèrent suivant la forme d'autisme.
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Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- piescoModérateur
CloB a écrit:@piesco : Le statut marital, tout comme l'âge ou le lieu d'enseignement permet de décrire la population ayant répondu aux questionnaires. Ceci est indispensable à toute recherche scientifique en sciences humaines.
@Nuits : Vos suggestions sont très intéressantes cependant il s'agit d'une recherche quantitative scientifique : les questions posées sont issues de questionnaires testés et validés statistiquement. De même, ces questionnaires ont été choisis scrupuleusement en fonction des éléments que nous souhaitions étudier, afin de répondre à notre question de recherche. Les éléments que vous amenez seront discuté à la fin de la recherche pour expliquer les résultats obtenus.
Je vous fais confiance à ce sujet, même si je ne vois pas en quoi c'est pertinent.
En revanche, je suis du même avis que mes collègues : les termes employés dans certaines questions (le "bon professeur", par exemple), ainsi que la présentation des personnes autistes comme un groupe homogène sont problématiques dans une démarche scientifique.
- IrulanHabitué du forum
Le souci est qu'aujourd'hui le seul diagnostic est "TSA", il n'est donc pas possible officiellement de faire de distinction entre les formes d'autisme.
"Bon enseignant" ? Ce n'est pas la question, vraiment. On peut être un bon enseignant, pour ce que cela peut signifier, et ne pas savoir gérer un enfant autiste. Et on peut aussi ne pas savoir gérer un enfant autiste parce qu'il est ingérable.
"Bon enseignant" ? Ce n'est pas la question, vraiment. On peut être un bon enseignant, pour ce que cela peut signifier, et ne pas savoir gérer un enfant autiste. Et on peut aussi ne pas savoir gérer un enfant autiste parce qu'il est ingérable.
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Ad augusta per angusta.
- PointàlaligneExpert
Encore une enquête sur Néo... Bon, il faut bien rendre service aux jeunes, allez... J'ai cliqué sur le lien, et là j'ai lu "cher.e enseignant.e"...
Pffff...
J'ai soupiré et me suis dit que cela n'augurait rien de bon, que ce serait pénible à lire, et que, au fond, rien ne m'obligeait à aller plus loin. Il n'y a pas que dans les enquêtes vite faites que l'on a le droit d'avoir des biais, des prénotions et des préjugés : je pourrais bien m'en autoriser de temps en temps, des préjugés.
Je passe.
Pffff...
J'ai soupiré et me suis dit que cela n'augurait rien de bon, que ce serait pénible à lire, et que, au fond, rien ne m'obligeait à aller plus loin. Il n'y a pas que dans les enquêtes vite faites que l'on a le droit d'avoir des biais, des prénotions et des préjugés : je pourrais bien m'en autoriser de temps en temps, des préjugés.
Je passe.
- IrulanHabitué du forum
"L'autisme est le résultat d'une malédiction ou d'un mauvais œil infligé à la personne et/ou à sa famille." Il est fort, celui qui a répondu ça !
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Ad augusta per angusta.
- piescoModérateur
Mara-Jade a écrit:Le souci est qu'aujourd'hui le seul diagnostic est "TSA", il n'est donc pas possible officiellement de faire de distinction entre les formes d'autisme.
"Bon enseignant" ? Ce n'est pas la question, vraiment. On peut être un bon enseignant, pour ce que cela peut signifier, et ne pas savoir gérer un enfant autiste. Et on peut aussi ne pas savoir gérer un enfant autiste parce qu'il est ingérable.
Je ne sais pas si ton Edit s'adresse à moi.
Tu as posté entre-temps, je pense que tu n'avais pas lu les questions.
- Clecle78Bon génie
Mais on l'a déjà vu ce sondage ! J'y ai repondu il y a quelques semaines. Franchement le bon prof et le mauvais prof c'est comme le bon et le mauvais chasseur.
- DagdaNiveau 2
Pour la question "L'autisme est le résultat d'une malédiction ou d'un mauvais œil infligé à la personne et/ou à sa famille.", malheureusement, quand tu es enfant et qu'on te dénigre, on te rejette, on t'évite, on te harcèle ou encore on fait comprendre à tes parents que ce sont des parents indignes car tu as des comportements atypiques (crises de colère à cause des hyper-sensibilités que tu n'arrives pas à gérer, se sentir inadapté socialement et surtout le sentiment de se sentir différent des autres personnes, se sentir jugé tout le temps et sur tout par des professionnels de santé et de l'éducation, des propres membres de ta famille ou amis proches à toi ou tes parents ...) et donc, en tant qu'enfant, on considère que tu es mal éduqué. Je ne parle même pas des combats à mener pour survivre et trouver sa place dans la société.Mara-Jade a écrit:"L'autisme est le résultat d'une malédiction ou d'un mauvais œil infligé à la personne et/ou à sa famille." Il est fort, celui qui a répondu ça ! Poster une réponse 4105177660Mara-Jade a écrit:Le souci est qu'aujourd'hui le seul diagnostic est "TSA", il n'est donc pas possible officiellement de faire de distinction entre les formes d'autisme.
Alors oui, selon la sévérité de l'autisme et selon la façon dont on te renvoie l'image de ce handicap et de ton inadaptation potentielle (que ce soit toi en tant que personne ou pour tes proches), tu peux croire que ton autisme est le résultat d'une malédiction ou d'un mauvais œil infligé à la personne et/ou à sa famille
Je peux en parler d'autant plus facilement (et avec une certaine légitimité) car je l'ai vécu étant enfant et sachant que j'ai 34 ans et j'ai été diagnostiqué au même âge comme ayant un TSA avec Haut-Potentiel Intellectuel (HPI). Selon l'ancienne nomenclature, je suis autiste Asperger (même si cette dénomination se retrouve encore actuellement dans les médias et réseaux sociaux).
S'il est considéré qu'il n'y a plus (depuis le DSM 5), différents types d'autisme comme l'autisme infantile, le syndrome de Rett, le trouble désintégratif de l'enfance, le syndrome d'Asperger (etc.), tout cela étant regroupé sous l'appellation "Trouble du Spectre Autistique (avec la notion de continuum). En revanche, quand on te fait un bilan neuro-psychologique, avec à la fin, un diagnostic (comme c'est le cas pour moi) présentant trois niveaux (par niveau croissant en termes de gravité) sachant que moi, j'ai le niveau 1 c'est-à-dire, le niveau où les symptômes sont les plus discrets (et le niveau d'autonomie supposée est théoriquement le plus élevé).
- eeNiveau 9
J'avoue ne pas comprendre ce questionnaire car quel prof dirait qu'il ne veut pas d'enfant autiste ou handicapé dans son école ? Mais quel prof dirait qu'on peut correctement accueillir un ado pétri d'angoisse, avec stéréotypies majeures, dans une classe de 30?! Quel enseignant non spécialisé en classe ordinaire pourrait avoir la moindre utilité pour un enfant autiste non verbal? juguler des crises violentes d'auto-agressivité? Sans poser la question des moyens, tout ça a très peu d'intérêt.
- DagdaNiveau 2
Je pense que même si le questionnaire est imparfait, il a le mérite d'exister pour plusieurs raisons :
Trois points intéressants auraient pu être rajoutés dans le questionnaire, à savoir : "Qu'est-ce que l'accueil d'un élève autiste a pu vous apporter (en positif comme en négatif) lors de vos enseignements en classe ?", "Quels sont à votre avis, les points à améliorer pour permettre un accueil de ces élèves en classes ordinaires et/ou en classes spécialisées ?" et enfin, "Quels sont les outils essentiels qui devraient être fournis lors des formations initiales et continues pour les étudiants en professorat, aux enseignants titulaires et aux AESH pour permettre une prise en charge de l'élève autiste (et une meilleure prise en compte de ses particularités) ?".
Dernier point important : "Quels sont les signes observés chez un enfant atypique qui peuvent alerter le professionnel éducatif sur la possibilité d'un TSA chez l'enfant autiste, ainsi que les démarches que doivent effectuer les parents pour que l'enfant puisse avoir un parcours diagnostic avec à l'issue, un diagnostic ou non de TSA (avec ou sans comorbidités associées)."
- Permettre de prendre contact avec les enseignants sur leurs vécus vis-à-vis d'enfants autistes (ou en cours de diagnostic) dans leurs classes.
- Essayer d'avoir des pistes de compréhension sur les prises en charge à réaliser en classe.
- Essayer d'étudier les préjugés qui peuvent être encore retrouvés dans le domaine de l'autisme pour des enseignants de primaire et de secondaire.
Trois points intéressants auraient pu être rajoutés dans le questionnaire, à savoir : "Qu'est-ce que l'accueil d'un élève autiste a pu vous apporter (en positif comme en négatif) lors de vos enseignements en classe ?", "Quels sont à votre avis, les points à améliorer pour permettre un accueil de ces élèves en classes ordinaires et/ou en classes spécialisées ?" et enfin, "Quels sont les outils essentiels qui devraient être fournis lors des formations initiales et continues pour les étudiants en professorat, aux enseignants titulaires et aux AESH pour permettre une prise en charge de l'élève autiste (et une meilleure prise en compte de ses particularités) ?".
Dernier point important : "Quels sont les signes observés chez un enfant atypique qui peuvent alerter le professionnel éducatif sur la possibilité d'un TSA chez l'enfant autiste, ainsi que les démarches que doivent effectuer les parents pour que l'enfant puisse avoir un parcours diagnostic avec à l'issue, un diagnostic ou non de TSA (avec ou sans comorbidités associées)."
- doubledeckerSage
ee a écrit:J'avoue ne pas comprendre ce questionnaire car quel prof dirait qu'il ne veut pas d'enfant autiste ou handicapé dans son école ? Mais quel prof dirait qu'on peut correctement accueillir un ado pétri d'angoisse, avec stéréotypies majeures, dans une classe de 30?! Quel enseignant non spécialisé en classe ordinaire pourrait avoir la moindre utilité pour un enfant autiste non verbal? juguler des crises violentes d'auto-agressivité? Sans poser la question des moyens, tout ça a très peu d'intérêt.
Et pourtant ça existe. Exemples à l’appui : des enseignants qui font circuler une pétition contre un projet d’ouverture d’ULIS dans leur collège car ces élèves « peuvent être dangereux et faire courir des risques aux autres ». Alors oui ce questionnaire peut avoir son utilité.
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If you're not failing every now and again it's a sign you're not doing anything very innovative (Woody Allen)
La boutique de LolaDragibus : des petites choses futiles et inutiles pour embellir la vie (p'tites bricoles en tissu, papier, crochet....) : venez y jeter un oeil 😊
- azurNiveau 2
Bonjour
J'ai un petit garçon autiste et quand il a été scolarisé en maternelle, en même temps qu'un enfant trisomique (pur hasard), certains parents ont mis leurs enfants dans le privé
Ça m'a beaucoup marquée
J'ai un petit garçon autiste et quand il a été scolarisé en maternelle, en même temps qu'un enfant trisomique (pur hasard), certains parents ont mis leurs enfants dans le privé
Ça m'a beaucoup marquée
- maikreeeesseGrand sage
Malheureusement, cette année ce n'est pas faux dans mon école...doubledecker a écrit:ee a écrit:J'avoue ne pas comprendre ce questionnaire car quel prof dirait qu'il ne veut pas d'enfant autiste ou handicapé dans son école ? Mais quel prof dirait qu'on peut correctement accueillir un ado pétri d'angoisse, avec stéréotypies majeures, dans une classe de 30?! Quel enseignant non spécialisé en classe ordinaire pourrait avoir la moindre utilité pour un enfant autiste non verbal? juguler des crises violentes d'auto-agressivité? Sans poser la question des moyens, tout ça a très peu d'intérêt.
Et pourtant ça existe. Exemples à l’appui : des enseignants qui font circuler une pétition contre un projet d’ouverture d’ULIS dans leur collège car ces élèves « peuvent être dangereux et faire courir des risques aux autres ». Alors oui ce questionnaire peut avoir son utilité.
- NasopiBon génie
maikreeeesse a écrit:Malheureusement, cette année ce n'est pas faux dans mon école...doubledecker a écrit:ee a écrit:J'avoue ne pas comprendre ce questionnaire car quel prof dirait qu'il ne veut pas d'enfant autiste ou handicapé dans son école ? Mais quel prof dirait qu'on peut correctement accueillir un ado pétri d'angoisse, avec stéréotypies majeures, dans une classe de 30?! Quel enseignant non spécialisé en classe ordinaire pourrait avoir la moindre utilité pour un enfant autiste non verbal? juguler des crises violentes d'auto-agressivité? Sans poser la question des moyens, tout ça a très peu d'intérêt.
Et pourtant ça existe. Exemples à l’appui : des enseignants qui font circuler une pétition contre un projet d’ouverture d’ULIS dans leur collège car ces élèves « peuvent être dangereux et faire courir des risques aux autres ». Alors oui ce questionnaire peut avoir son utilité.
Cela dit, certains élèves pas en ULIS et sans handicap peuvent également être dangereux et faire courir des risques aux autres.
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- LilypimsGrand sage
J'ai complété le questionnaire et je ne le trouve pas très bien conçu. Les formes ou les degrés d'autisme ne sont pas distingués. Les questions sont très orientées, très fermées : quand la formulation "un bon enseignant" remplace "un professeur non spécialisé", ça veut tout dire (comme on dit ici).
J'ai une question. Ces questionnaires sont-ils dépouillés par des êtres humains ? Chaque questionnaire est-il pris en compte dans sa globalité ? Ou les réponses sont-elles étudiées indépendamment les unes des autres ?
J'ai une question. Ces questionnaires sont-ils dépouillés par des êtres humains ? Chaque questionnaire est-il pris en compte dans sa globalité ? Ou les réponses sont-elles étudiées indépendamment les unes des autres ?
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- maikreeeesseGrand sage
Ma réponse était bien sèche mais cette année nous avons accueilli 4 nouveaux élèves d'ULIS (sur 12). Et c'est l'enfer: attouchement, violence, agression, tentative de strangulation. Cela aurait pu être gérable (peut-être) s'il n'y avait eu qu'un compliqué mais pas 4 ! Ma collègue est en arrêt 15 jours revient un jour, repart pour 15. Les AESH abandonnent, démissionnent. Mon équipe n'en peut plus. Je démine pour la cantine, avec les autres parents, les élèves qui pleurent de peur. Je tire le signal, établis des IP, interpelle le services sociaux. Une lettre a été écrite par les parents à la DASEN, au ministère, à Mme Macron...Nasopi a écrit:maikreeeesse a écrit:Malheureusement, cette année ce n'est pas faux dans mon école...doubledecker a écrit:ee a écrit:J'avoue ne pas comprendre ce questionnaire car quel prof dirait qu'il ne veut pas d'enfant autiste ou handicapé dans son école ? Mais quel prof dirait qu'on peut correctement accueillir un ado pétri d'angoisse, avec stéréotypies majeures, dans une classe de 30?! Quel enseignant non spécialisé en classe ordinaire pourrait avoir la moindre utilité pour un enfant autiste non verbal? juguler des crises violentes d'auto-agressivité? Sans poser la question des moyens, tout ça a très peu d'intérêt.
Et pourtant ça existe. Exemples à l’appui : des enseignants qui font circuler une pétition contre un projet d’ouverture d’ULIS dans leur collège car ces élèves « peuvent être dangereux et faire courir des risques aux autres ». Alors oui ce questionnaire peut avoir son utilité.
Cela dit, certains élèves pas en ULIS et sans handicap peuvent également être dangereux et faire courir des risques aux autres.
Un cinquième élève, TSA, 7 ans ne vient plus que 2 demi-journée tellement il a peur, tellement il explose. Ses parents qui ont cru à l'ULIS se retrouve avec leur enfant tous les jours chez eux. Quelle réussite ! 3 anciens de l'ULIS consultent aux CMP pour troubles dus au climat de classe. C'est à eux que je pense, ceux qui n'expriment apparemment rien et qui souffrent à ne plus dormir, à avoir des comportements alimentaires compulsifs.
- Pat BÉrudit
Bon courage à toi. Ces enfants relèvent sans doute d'ITEP plutôt que d'ULIS, non ? (si ça existe encore... vive l'inclusion forcée à tout prix!).
Ma fille était en ULIS, maintenant en IME, et certaines années il y a eu des cas très lourds en matière de comportement, à chaque fois elle régresse dans ses apprentissages (heureusement elle a un moral devenu solide, au fil des ans, et ne souffre plus trop... mais elle ne tire plus aucun bénéfice des structures, qui pourtant, sur le papier, sont celles qui conviennent parfaitement à son profil "retard intellectuel léger").
Je mesure encore la chance qu'on a, dans le secondaire, qu'une partie des cas les plus problématiques ait pu être solutionnée en amont (pas tous, mais une partie tout de même, que ce soit par une prise en charge et rééducation efficace ou par une orientation dans des structures adaptées).
Sur ce, je m'en vais voir ce questionnaire, sans grande conviction vu ce que je lis ici.
Edit : pour beaucoup de questions, le fait de ne pas préciser le degré de handicap me conduit à répondre "ne sait pas" ou "ni d'accord ni pas d'accord", pour en fait dire "ça dépend du degré de handicap"... c'est dommage...
Ma fille était en ULIS, maintenant en IME, et certaines années il y a eu des cas très lourds en matière de comportement, à chaque fois elle régresse dans ses apprentissages (heureusement elle a un moral devenu solide, au fil des ans, et ne souffre plus trop... mais elle ne tire plus aucun bénéfice des structures, qui pourtant, sur le papier, sont celles qui conviennent parfaitement à son profil "retard intellectuel léger").
Je mesure encore la chance qu'on a, dans le secondaire, qu'une partie des cas les plus problématiques ait pu être solutionnée en amont (pas tous, mais une partie tout de même, que ce soit par une prise en charge et rééducation efficace ou par une orientation dans des structures adaptées).
Sur ce, je m'en vais voir ce questionnaire, sans grande conviction vu ce que je lis ici.
Edit : pour beaucoup de questions, le fait de ne pas préciser le degré de handicap me conduit à répondre "ne sait pas" ou "ni d'accord ni pas d'accord", pour en fait dire "ça dépend du degré de handicap"... c'est dommage...
- SeiGrand Maître
Pat B a écrit:
Edit : pour beaucoup de questions, le fait de ne pas préciser le degré de handicap me conduit à répondre "ne sait pas" ou "ni d'accord ni pas d'accord", pour en fait dire "ça dépend du degré de handicap"... c'est dommage...
Exactement pareil.
Maikreeeesse... je ne sais que dire. Que de difficultés pour vous et les élèves !
C'est très, très peu de le dire, mais je compatis beaucoup.
- NasopiBon génie
Sei a écrit:Pat B a écrit:
Edit : pour beaucoup de questions, le fait de ne pas préciser le degré de handicap me conduit à répondre "ne sait pas" ou "ni d'accord ni pas d'accord", pour en fait dire "ça dépend du degré de handicap"... c'est dommage...
Exactement pareil.
Maikreeeesse... je ne sais que dire. Que de difficultés pour vous et les élèves !
C'est très, très peu de le dire, mais je compatis beaucoup.
Pareil ; ça n'a pas beaucoup de sens de parler de "l'autisme" en général.
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
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- participation à une enquête sur le métier d'enseignant
- Victor Hugo, Aux feuillantines : Enquête d'Anne Ubersfeld, contre-enquête de René Pommier
- Appel du 23 février 2012 : Appel de l’Enseignement supérieur et de la Recherche aux candidats à l’élection présidentielle et aux citoyens
- participation des élèves en LV
- Humeur du jour : désinvolture, incorrection, décontraction vis-à-vis de l'adulte...
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