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Les textes littéraires et les formes d’argumentations souvent complexes qu’ils proposent vous paraissent-ils être un moyen efficace de convaincre et de persuader ? Vous répondrez à cette question en un développement composé sur la base de vos lectures personnelles.
Parmi les grands noms de la littérature française, certains écrivains, sensibles à la situation politique de leur époque, ont défendu des causes sociales, lancé des plaidoyers contre la peine de mort, combattu pour la justice, et cela parfois au détriment de leur liberté. Nous appelons communément leurs écrits “ littérature engagée”. Se poser la question de savoir si la littérature - malgré des formes d’écriture parfois complexes - est capable de convaincre et de persuader est tout à fait pertinent. Très souvent, un écrivain talentueux réussira son objectif qui est de nous faire évoluer dans nos opinions. Cependant, une difficulté d’accès due à des présentations complexes s’observe parmi nos contemporains. D’autres canaux peuvent alors prendre le relais.
Des grands noms de la littérature ont fait avancer leur cause par conviction ou persuasion.
Tout d’abord, évoquons la définition de “persuader” et “convaincre”. Persuader consiste, grâce à l’émotion, à amener une personne à croire ou à penser quelque chose. On joue sur la sensibilité de l’autre, sans faire appel à des arguments rationnels. On utilisera aussi de la rhétorique et des tournures de phrase. Convaincre, en revanche, nécessite d’exposer une série d’arguments faisant appel au sens de l’analyse et à la raison.
Des procédés littéraires ont réussi à faire la démonstration, par des procédés littéraires ingénieux, des messages d’une importance capitale pour le progrès humain. Dans son roman La Peste, Camus fait l’allégorie d’une société. Par exemple, les rats agonisants trouvés dans les rues représentent une image de misère et de famine. Pour le lecteur averti, il apparaît que le titre et le contenu du roman ont à voir avec le nazisme. Il y reconnaît les images de la guerre et de l’Holocauste. Camus évoque dans cet ouvrage la lutte de la résistance européenne contre le nazisme. Sur un plan étymologique, l’allégorie désigne “une autre manière de dire” qui consiste à exprimer une idée en utilisant une histoire ou une représentation. Par ce procédé littéraire, Camus a réussi à convaincre son lecteur de lutter contre les fléaux mondiaux tel que le fut le nazisme.
Hugo lui militait contre la censure, se battait pour la liberté et était farouchement opposé à la peine de mort, qu’il voulait voir abolie. L’éventail des causes qu’il défendait apparaît dans toute son œuvre : romans, discours, poésie. Les paroles d’Hugo sont constamment animées d’un idéal humain. Son roman Les Misérables est très engagé en faveur de meilleures conditions de vie pour les pauvres gens dans Paris et la France provinciale du 19ème siècle. Il est encore aujourd’hui énormément lu et incarne la dénonciation de la grande pauvreté.
D’autres écrits, extrêmement convaincants par la force de leurs arguments, ont quant à eux marqué l’Histoire.
Olympe de Gouges a été redécouverte à la fin du XXème siècle par le mouvement féministe. Celle qui défendait la cause des femmes pour l’égalité politique des sexes, la création de lieux d’accouchement, la suppression du mariage religieux, l’instauration du divorce, la reconnaissance des enfants nés hors mariage a aussi combattu contre l’esclavage. En 1585 elle publie une pièce de théâtre Zamore et Mirza ou l’Esclavage des Noirs, posant la question de l’esclavagisme qui perdure au moment où les Français se sont libérés de l’Ancien Régime par la révolution. Ainsi Olympe de Gouges a-t-elle utilisé le théâtre - genre alliant émotion et réflexion - pour faire passer ses idées.
Zola a écrit dans des journaux d’opposition pour dénoncer la dictature napoléonienne, a témoigné des brutalités à l’encontre des ouvriers en grève, des exécutions des communards et a combattu l’antisémitisme ambiant. Il a mis son talent d’écrivain au service d’un idéal de justice. C’est avec un écrit très argumenté et qui fit polémique qu’il a pris la défense d’un innocent, le Capitaine Dreyfus, dans le célèbre article J'accuse.
Des essais philosophiques sont aujourd’hui des textes fondateurs pour certains militants et militantes féministes. Le deuxième Sexe de Simone de Beauvoir est un livre de référence en faveur du combat féministe. En 1949, l’auteur y écrivait que “Personne n’est plus arrogant envers les femmes, plus agressif ou méprisant, qu’un homme inquiet pour sa virilité.” Ces propos sont repris par le féminisme d’aujourd’hui.
Virginie Despentes, dans son essai autobiographique King Kong Théorie parle de viol, de violence faites aux femmes, et de l’injonction à la beauté, à la jeunesse et à la soumission. Bien que l’écriture y soit très familière, l’ouvrage - qui est un grand succès littéraire - a sa place dans les études liées à la question du genre dans les universités, preuve d’une reconnaissance aussi académique.
Il arrive qu’au contraire ces formes d’argumentation, par le niveau de langage employé, empêche le message d’arriver à son destinataire.
Pour qu’un message soit reçu, il faut qu’il y ait réception. Les récepteurs des écrivains étant les lecteurs, si ces derniers n’ont pas le même langage, ou ne peuvent y avoir accès, le message ne passe pas. C’est le cas de textes trop théoriques ou scientifiques. Les réflexions politiques et philosophiques, écrits d’argumentation par excellence, sont parfois hors de portée pour le citoyen lambda. Les termes utilisés et le niveau de complexité des phrases ne peuvent être compris et donc interprétés convenablement que parmi des personnes érudites.
Les articles particulièrement fouillés du Monde Diplomatique requièrent un degré d’exigence plus élevé qu’un journal local, sur un même sujet. Une des preuves que les niveaux de lecture ont été et sont toujours de niveaux bien différents, c’est l’existence de journaux populaires et d’articles dont le langage est plus ou moins recherché.
Les salons littéraires du Siècle des Lumières étaient composés d’un lectorat particulièrement cultivé. L’objectif de ces rencontres était de trouver les moyens de contribuer au bonheur de l’homme, directement dépendant, pensait-on, du progrès et du nouvel humanisme naissant. Seuls les gens lettrés y étaient invités. D’ailleurs, il a fallu des années pour que ces salons influencent l’opinion publique et préparent le « terreau » de la Révolution Française.
Rabelais, Montaigne, Erasme, philosophes et écrivains engagés politiquement, se faisaient l’écho du conflit qui divisaient catholiques et protestants. Ils n’ont pourtant été lus que par une petite partie de la population française de l’époque, qui avaient accès aux livres et à un certain niveau d’éducation.
Même si nous avons vu précédemment que la poésie - ajoutons-y la fable - pouvait servir une cause, il faut dire que parfois leurs procédés stylistiques complexes ne facilitent pas la compréhension du message auprès de tous les publics.
Agrippa D’Aubigné a écrit Les Tragiques comme témoignage historique du conflit entre catholiques et protestants. La première publication des Tragiques date de 1616, bien après son écriture, l’œuvre ayant été mûrie pendant quarante ans. Méconnu de ses contemporains, il est redécouvert à l’époque du romantisme par Victor Hugo. Sa relecture aujourd’hui par les critiques littéraires mettent en lumière une littérature militante, mais aussi une œuvre de vérité, un livre de mémoire. Le propos est bien considéré comme plus complexe qu'au début de sa diffusion, et interprété de façon incomplète par son public d'il y a deux cent ans.
Les Fables écrites par la Fontaine ont pour visée la dénonciation des travers humains. L’auteur a recours à l’imagination à des fins didactiques, montrant par exemple les illusions dans lesquelles nous égare l’imagination avec par exemple La Laitière et le pot au lait. La fable est un apologue, un récit qui délivre une morale. La morale est implicite. Il faut comprendre cette subtilité pour comprendre qu’il s’agit d’une critique du narcissisme.
Pour atteindre un maximum d'auditeurs, il est parfois opportun d’envisager d’autres canaux.
Dans les séries télévisées actuelles, au cinéma, les scénarios et dialogues sont de plus en plus écrits, c’est-à-dire que le soin apporté à leur écriture est de meilleure qualité qu'à leurs débuts, selon les critiques. L’adaptation littéraire du roman dystopique de Margaret Atwood La Servante Écarlate a mis en lumière une autrice et un ouvrage de la dernière partie du XXème siècle. L’objet de ces œuvres consiste à dénoncer la domination masculine. Des femmes se battent pour leur liberté, contre un régime patriarcal guidé par la Bible pour justifier une prise de pouvoir des hommes. Elles sont ainsi devenues un symbole de révolte qui a inspiré de nombreuses féministes dans le monde, avec comme signes distinctifs, le port d'une longue robe rouge et d’une cornette blanche.
En 1988, Stephen Frears s’attaque au plus célèbre des romans épistolaires : Les Liaisons Dangereuses, de Pierre Choderlos de Laclos. Ce romancier du 18ème siècle a voulu montrer la décadence des milieux aristocratiques libertins à la veille de la Révolution Française. L’adaptation eut un grand succès auprès du public, le film fut récompensé par trois Oscars, dont celui du meilleur scénario adapté. S’en est suivi à l’époque de la sortie du film un regain d’intérêt pour la lecture du roman.
Enfin, un des romans les plus connus de Victor Hugo, écrivain engagé pour la défense des plus démunis, Les Misérables, a été adapté au cinéma près d’une dizaine de fois, et par des cinéastes du monde entier. C’est parfois de cette façon que Hugo et son engagement de l’époque se sont fait connaître auprès du grand public. Jamais l'œuvre écrite au 19ème siècle n’aurait pu atteindre un tel auditoire, ne serait-ce qu’à cause du nombre de pages important qu’il comporte, près de deux mille pages.
Comme nous l’avons vu, les écrivains savent utiliser parfaitement les techniques d’argumentation et de persuasion pour faire entendre leur voix auprès de l’opinion publique. Toutefois, cette cible n’a pas toujours les outils et les références pour y accéder. La qualité et la passion des médiateurs que sont les professionnels de la culture et de l’enseignement peuvent aider à pallier ces manques.
Parmi les grands noms de la littérature française, certains écrivains, sensibles à la situation politique de leur époque, ont défendu des causes sociales, lancé des plaidoyers contre la peine de mort, combattu pour la justice, et cela parfois au détriment de leur liberté. Nous appelons communément leurs écrits “ littérature engagée”. Se poser la question de savoir si la littérature - malgré des formes d’écriture parfois complexes - est capable de convaincre et de persuader est tout à fait pertinent. Très souvent, un écrivain talentueux réussira son objectif qui est de nous faire évoluer dans nos opinions. Cependant, une difficulté d’accès due à des présentations complexes s’observe parmi nos contemporains. D’autres canaux peuvent alors prendre le relais.
Des grands noms de la littérature ont fait avancer leur cause par conviction ou persuasion.
Tout d’abord, évoquons la définition de “persuader” et “convaincre”. Persuader consiste, grâce à l’émotion, à amener une personne à croire ou à penser quelque chose. On joue sur la sensibilité de l’autre, sans faire appel à des arguments rationnels. On utilisera aussi de la rhétorique et des tournures de phrase. Convaincre, en revanche, nécessite d’exposer une série d’arguments faisant appel au sens de l’analyse et à la raison.
Des procédés littéraires ont réussi à faire la démonstration, par des procédés littéraires ingénieux, des messages d’une importance capitale pour le progrès humain. Dans son roman La Peste, Camus fait l’allégorie d’une société. Par exemple, les rats agonisants trouvés dans les rues représentent une image de misère et de famine. Pour le lecteur averti, il apparaît que le titre et le contenu du roman ont à voir avec le nazisme. Il y reconnaît les images de la guerre et de l’Holocauste. Camus évoque dans cet ouvrage la lutte de la résistance européenne contre le nazisme. Sur un plan étymologique, l’allégorie désigne “une autre manière de dire” qui consiste à exprimer une idée en utilisant une histoire ou une représentation. Par ce procédé littéraire, Camus a réussi à convaincre son lecteur de lutter contre les fléaux mondiaux tel que le fut le nazisme.
Hugo lui militait contre la censure, se battait pour la liberté et était farouchement opposé à la peine de mort, qu’il voulait voir abolie. L’éventail des causes qu’il défendait apparaît dans toute son œuvre : romans, discours, poésie. Les paroles d’Hugo sont constamment animées d’un idéal humain. Son roman Les Misérables est très engagé en faveur de meilleures conditions de vie pour les pauvres gens dans Paris et la France provinciale du 19ème siècle. Il est encore aujourd’hui énormément lu et incarne la dénonciation de la grande pauvreté.
D’autres écrits, extrêmement convaincants par la force de leurs arguments, ont quant à eux marqué l’Histoire.
Olympe de Gouges a été redécouverte à la fin du XXème siècle par le mouvement féministe. Celle qui défendait la cause des femmes pour l’égalité politique des sexes, la création de lieux d’accouchement, la suppression du mariage religieux, l’instauration du divorce, la reconnaissance des enfants nés hors mariage a aussi combattu contre l’esclavage. En 1585 elle publie une pièce de théâtre Zamore et Mirza ou l’Esclavage des Noirs, posant la question de l’esclavagisme qui perdure au moment où les Français se sont libérés de l’Ancien Régime par la révolution. Ainsi Olympe de Gouges a-t-elle utilisé le théâtre - genre alliant émotion et réflexion - pour faire passer ses idées.
Zola a écrit dans des journaux d’opposition pour dénoncer la dictature napoléonienne, a témoigné des brutalités à l’encontre des ouvriers en grève, des exécutions des communards et a combattu l’antisémitisme ambiant. Il a mis son talent d’écrivain au service d’un idéal de justice. C’est avec un écrit très argumenté et qui fit polémique qu’il a pris la défense d’un innocent, le Capitaine Dreyfus, dans le célèbre article J'accuse.
Des essais philosophiques sont aujourd’hui des textes fondateurs pour certains militants et militantes féministes. Le deuxième Sexe de Simone de Beauvoir est un livre de référence en faveur du combat féministe. En 1949, l’auteur y écrivait que “Personne n’est plus arrogant envers les femmes, plus agressif ou méprisant, qu’un homme inquiet pour sa virilité.” Ces propos sont repris par le féminisme d’aujourd’hui.
Virginie Despentes, dans son essai autobiographique King Kong Théorie parle de viol, de violence faites aux femmes, et de l’injonction à la beauté, à la jeunesse et à la soumission. Bien que l’écriture y soit très familière, l’ouvrage - qui est un grand succès littéraire - a sa place dans les études liées à la question du genre dans les universités, preuve d’une reconnaissance aussi académique.
Il arrive qu’au contraire ces formes d’argumentation, par le niveau de langage employé, empêche le message d’arriver à son destinataire.
Pour qu’un message soit reçu, il faut qu’il y ait réception. Les récepteurs des écrivains étant les lecteurs, si ces derniers n’ont pas le même langage, ou ne peuvent y avoir accès, le message ne passe pas. C’est le cas de textes trop théoriques ou scientifiques. Les réflexions politiques et philosophiques, écrits d’argumentation par excellence, sont parfois hors de portée pour le citoyen lambda. Les termes utilisés et le niveau de complexité des phrases ne peuvent être compris et donc interprétés convenablement que parmi des personnes érudites.
Les articles particulièrement fouillés du Monde Diplomatique requièrent un degré d’exigence plus élevé qu’un journal local, sur un même sujet. Une des preuves que les niveaux de lecture ont été et sont toujours de niveaux bien différents, c’est l’existence de journaux populaires et d’articles dont le langage est plus ou moins recherché.
Les salons littéraires du Siècle des Lumières étaient composés d’un lectorat particulièrement cultivé. L’objectif de ces rencontres était de trouver les moyens de contribuer au bonheur de l’homme, directement dépendant, pensait-on, du progrès et du nouvel humanisme naissant. Seuls les gens lettrés y étaient invités. D’ailleurs, il a fallu des années pour que ces salons influencent l’opinion publique et préparent le « terreau » de la Révolution Française.
Rabelais, Montaigne, Erasme, philosophes et écrivains engagés politiquement, se faisaient l’écho du conflit qui divisaient catholiques et protestants. Ils n’ont pourtant été lus que par une petite partie de la population française de l’époque, qui avaient accès aux livres et à un certain niveau d’éducation.
Même si nous avons vu précédemment que la poésie - ajoutons-y la fable - pouvait servir une cause, il faut dire que parfois leurs procédés stylistiques complexes ne facilitent pas la compréhension du message auprès de tous les publics.
Agrippa D’Aubigné a écrit Les Tragiques comme témoignage historique du conflit entre catholiques et protestants. La première publication des Tragiques date de 1616, bien après son écriture, l’œuvre ayant été mûrie pendant quarante ans. Méconnu de ses contemporains, il est redécouvert à l’époque du romantisme par Victor Hugo. Sa relecture aujourd’hui par les critiques littéraires mettent en lumière une littérature militante, mais aussi une œuvre de vérité, un livre de mémoire. Le propos est bien considéré comme plus complexe qu'au début de sa diffusion, et interprété de façon incomplète par son public d'il y a deux cent ans.
Les Fables écrites par la Fontaine ont pour visée la dénonciation des travers humains. L’auteur a recours à l’imagination à des fins didactiques, montrant par exemple les illusions dans lesquelles nous égare l’imagination avec par exemple La Laitière et le pot au lait. La fable est un apologue, un récit qui délivre une morale. La morale est implicite. Il faut comprendre cette subtilité pour comprendre qu’il s’agit d’une critique du narcissisme.
Pour atteindre un maximum d'auditeurs, il est parfois opportun d’envisager d’autres canaux.
Dans les séries télévisées actuelles, au cinéma, les scénarios et dialogues sont de plus en plus écrits, c’est-à-dire que le soin apporté à leur écriture est de meilleure qualité qu'à leurs débuts, selon les critiques. L’adaptation littéraire du roman dystopique de Margaret Atwood La Servante Écarlate a mis en lumière une autrice et un ouvrage de la dernière partie du XXème siècle. L’objet de ces œuvres consiste à dénoncer la domination masculine. Des femmes se battent pour leur liberté, contre un régime patriarcal guidé par la Bible pour justifier une prise de pouvoir des hommes. Elles sont ainsi devenues un symbole de révolte qui a inspiré de nombreuses féministes dans le monde, avec comme signes distinctifs, le port d'une longue robe rouge et d’une cornette blanche.
En 1988, Stephen Frears s’attaque au plus célèbre des romans épistolaires : Les Liaisons Dangereuses, de Pierre Choderlos de Laclos. Ce romancier du 18ème siècle a voulu montrer la décadence des milieux aristocratiques libertins à la veille de la Révolution Française. L’adaptation eut un grand succès auprès du public, le film fut récompensé par trois Oscars, dont celui du meilleur scénario adapté. S’en est suivi à l’époque de la sortie du film un regain d’intérêt pour la lecture du roman.
Enfin, un des romans les plus connus de Victor Hugo, écrivain engagé pour la défense des plus démunis, Les Misérables, a été adapté au cinéma près d’une dizaine de fois, et par des cinéastes du monde entier. C’est parfois de cette façon que Hugo et son engagement de l’époque se sont fait connaître auprès du grand public. Jamais l'œuvre écrite au 19ème siècle n’aurait pu atteindre un tel auditoire, ne serait-ce qu’à cause du nombre de pages important qu’il comporte, près de deux mille pages.
Comme nous l’avons vu, les écrivains savent utiliser parfaitement les techniques d’argumentation et de persuasion pour faire entendre leur voix auprès de l’opinion publique. Toutefois, cette cible n’a pas toujours les outils et les références pour y accéder. La qualité et la passion des médiateurs que sont les professionnels de la culture et de l’enseignement peuvent aider à pallier ces manques.
- floMédiateur
Merci de te présenter dans la rubrique ad hoc et de nous expliquer un peu ton parcours de carrière. Sinon, on va croire que tu es un élève qui vient demander une re correction de son devoir sous-noté par son trop trop méchant professeur.
Et puis aussi, en tant qu'enseignant, explique-nous quels sont les points qui te posent problème dans cette copie pour la correction, ainsi que ton barème, et les attendus nécessaires.
Ah oups, attends, je vais te faire gagner du temps pour les autres devoirs que tu as à faire ce week-end : ceci est un forum d'enseignants et pas une entreprise de corrections gratuites.
Et puis aussi, en tant qu'enseignant, explique-nous quels sont les points qui te posent problème dans cette copie pour la correction, ainsi que ton barème, et les attendus nécessaires.
Ah oups, attends, je vais te faire gagner du temps pour les autres devoirs que tu as à faire ce week-end : ceci est un forum d'enseignants et pas une entreprise de corrections gratuites.
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