Neo défi lecture 2021 - Ici, on papote !

J'ai lu L'Echappée de Valentine Goby (C'est la guerre!). J'ai eu un peu de mal à rentrer véritablement dans l'histoire, trop de récits au présent et de phrases non verbales dans mes dernières lectures mais en fin de compte, j'ai vraiment bien aimé.
La première partie raconte l'histoire d'une paysanne bretonne de seize ans, employée dans un hôtel, qui se retrouve à servir les Allemands pendant la guerre et tombe amoureuse d'un pianiste allemand.
La deuxième partie évoque le sort qu'elle subit à la Libération alors que son pianiste a disparu et que sa fille a trois ans, puis leur longue errance, leur cheminement à travers la France et l'Atlantique autant que leur cheminement intérieur. Je ne savais pas qu'en plus de la tonte, on avait parfois tatoué sur la poitrine de ces femmes une croix gammée, l'auteur parle d'un vrai tatouage indélébile, je pensais que les croix gammées avaient été tracées à la peinture, il faut que je vérifie.
Et la fin est tout à fait romanesque puisque l'auteur imagine des fins possibles à la vie de ces deux femmes.
Une lecture agréable et intéressante.

J'ai commencé Le Patient anglais dont je ne connais pas le film mais je ne suis pas du tout intéressée pour le moment.

cocktail a écrit:Avec plaisir ;-)

Une petite question : quels sont les prix littéraires et autres distinctions qui vous semblent garantir une certaine qualité aux ouvrages qui les ont reçus (ou qui ont fait partie des différentes sélections) ?
Je trouve cela parfois difficile de choisir "à l'aveugle" et je me dis que cela pourrait m'aider. Qu'en pensez-vous ? A défaut, en dehors de la "bibliothèque idéale" de Télérama, connaissez-vous des listes sur lesquelles se baser ? Ou des sites, revues, etc...

Le Goncourt des Lycéens, sans hésiter.
Je dois dire que la "bibliothèque idéale" de Télérama me laisse perplexe...

lulucastagnette a écrit:
Je dois dire que la "bibliothèque idéale" de Télérama me laisse perplexe...

Moi aussi par ailleurs je ne peux m'empêcher de lire ces listes qui me renvoient à chaque fois à mon inculture et à mon incompétence bref à ma nullité.

Pour valider le défi 40 (une réécriture, sérieuse ou parodique), j'ai lu Graine de sorcière de Margaret Atwood.
Injustement licencié de son poste de directeur d'un festival théâtral, alors qu'il mettait en scène La Tempête de Shakespeare, Félix décide de disparaître. Il change de nom et se terre dans son appartement pour pleurer sa fille disparue à 3 ans. Dix ans plus tard, on lui propose de donner des cours de théâtre dans une prison. Il décide de monter enfin La Tempête avec un groupe de prisonniers tout en se vengeant de ceux qui l'ont détruit.
C'est donc une réécriture (parfois déjantée, enfin encore plus que l'original) de la pièce de Shakespeare. Ce roman peut entrer aussi dans le défi 1 (auteur canadien), 37 (Sorcières).

J'ai apprécié de voir le travail de mise en scène et les références à la pièce mais l'ensemble m'a paru un peu longuet.

nicole 86 a écrit:

lulucastagnette a écrit:
Je dois dire que la "bibliothèque idéale" de Télérama me laisse perplexe...

Moi aussi  par ailleurs je ne peux m'empêcher de lire ces listes qui me renvoient à chaque fois à mon inculture et à mon incompétence bref à ma nullité.

Je pense que les termes inculte, incompétente et nulle ne te décrivent absolument pas !
Je crois surtout qu'il est de bon ton dans certains milieux de dénigrer les incontournables et de dire que le meilleur Balzac c'est Le Cabinet des Antiques

Merci pour tes paroles positives !

Bonjour à tous,
Eloah, je vais aussi suivre ton conseil et découvrir les romans de Mme Gestern (j'ai retenu le nom mais oublié son prénom).
J'ai lu Graines de sorcières l'année dernière et avait beaucoup aimé le personnage et ses idées de mise en scène de La Tempête avec des détenus.
Le Goncourt des lycéens est aussi le prix qui ne me déçoit jamais (je ne les ai quand même pas tous lus), quant à la bibliothèque idéale de Télérama, elle cite un titre que je ne connais pas d'un auteur que j'aime bien et j'en ai trouvé un autre qui attend dans ma bibliothèque depuis longtemps, ce sera donc l'un des deux.
Ma dernière lecture qui rentre dans le défi pour l'item n°13 "Quelle cuisine" est Trump et l'enquête russe[i], une BD publiée par The Washington post et reçue à Noël. Le titre est éloquent, l'ouvrage reprend en les illustrant des articles de journaux, des comptes-rendus d'enquêtes, des SMS, des tweets et montre que si rien n'accuse directement Trump dans cette histoire, rien ne l'innocente non plus. Le point de départ est l'accusation d'ingérence de la Russie dans l'élection américaine de 2016 en vue d'influencer les électeurs. L'enquête s'attache ensuite à montrer si oui ou non Trump y est lié ainsi que tous les moyens qu'il a pu employer pour étouffer l'affaire pendant son mandat. Le terme de "cuisine diplomatique" est employé dès les premières pages.

Je note aussi le titre Betty dont vous avez déjà parlé, merci cocktail d'avoir rappelé l'auteur, je pensais que vous parliez du roman d'Indridasson

Nicole, ne t'en fais pas. Moi aussi, je suis perplexe devant la liste de Télérama et ne suis pas loin de penser comme Lulu. Illusions perdues, c'est tellement commun ! Bon, j'imagine que, quand on fait une énième sélection, il faut bien se démarquer de celles qui existent déjà, mais cela produit parfois des résultats pour le moins étonnants.

Moi aussi, je suis rarement déçue par le Goncourt des lycéens ? Peut-être parce que c'est un vrai choix du coeur, sans intervention des libraires ni considérations commerciales ?

Je viens de commander deux romans d'Hélène Gestern après vous avoir lues.

Amaliah a écrit:J'ai lu L'Echappée de Valentine Goby (C'est la guerre!). J'ai eu un peu de mal à rentrer véritablement dans l'histoire, trop de récits au présent et de phrases non verbales dans mes dernières lectures mais en fin de compte, j'ai vraiment bien aimé.
La première partie raconte l'histoire d'une paysanne bretonne de seize ans, employée dans un hôtel, qui se retrouve à servir les Allemands pendant la guerre et tombe amoureuse d'un pianiste allemand.
La deuxième partie évoque le sort qu'elle subit à la Libération alors que son pianiste a disparu et que sa fille a trois ans, puis leur longue errance, leur cheminement à travers la France et l'Atlantique autant que leur cheminement intérieur. Je ne savais pas qu'en plus de la tonte, on avait parfois tatoué sur la poitrine de ces femmes une croix gammée, l'auteur parle d'un vrai tatouage indélébile, je pensais que les croix gammées avaient été tracées à la peinture, il faut que je vérifie.
Et la fin est tout à fait romanesque puisque l'auteur imagine des fins romanesques possibles à la vie de ces deux femmes.
Une lecture agréable et intéressante.

J'ai commencé Le Patient anglais dont je ne connais pas le film mais je ne suis pas du tout intéressée pour le moment.

Je l'ai lu il y a quelques années et j'avais beaucoup aimé. Mais j'aime beaucoup ce que Valentine Goby écrit.

*Ombre* a écrit:Nicole, ne t'en fais pas. Moi aussi, je suis perplexe devant la liste de Télérama et ne suis pas loin de penser comme Lulu. Illusions perdues, c'est tellement commun ! Bon, j'imagine que, quand on fait une énième sélection, il faut bien se démarquer de celles qui existent déjà, mais cela produit parfois des résultats pour le moins étonnants.

Déjà, rien que le fait de choisir exactement le même nombre de livres pour chaque sous-liste... Je vous garantis que dans ma bibliothèque idéale à moi il n'y a pas 20 essais Ça, plus l'attraction du contemporain à tout prix. 20 romans contemporains sur 20 dans la catégories "romans contemporains", OK, bien sûr, dans la catégorie "romans étrangers" admettons (mais déjà là séparer donc dédoubler les deux fausse la donne), mais dans la liste "classiques" la moitié ont été publiés au XXe siècle... Début XXe siècle, OK, mais ça appauvrit quand même singulièrement la place restant pour les siècles précédents. Bref, tout ça est très biaisé et il n'y a pas de quoi se sentir dévalorisé parce que sa bibliothèque à soi ne ressemble pas à ça.

Pour le défi 38, Lettres : Munkey Diaries de Jane Birkin

Couverture:

Lettres à un singe en peluche…

Merveilleuse Jane Birkin. J’adore cette femme, à laquelle je me suis intéressée il y a peu, à la faveur d’un documentaire sur Arte. D’elle, je ne connaissais que son histoire avec Gainsbourg, ses enfants, ses apparitions lunaires à la télé… Après avoir vu le reportage, et enchaîné avec son concert au casino de Paris en 91, j’ai voulu mieux la connaître. Force est de constater qu’elle cache peu de choses de sa vie à celui qui fait quelques recherches la concernant. Ce journal intime en est la preuve. Jane Birkin le tient depuis ses onze ans. Elle l’a arrêté à la mort de sa fille aînée Kate. J’ai lu le premier tome, qui s’étend de 1957 à 1982.
De ses jeunes années l’on saisit peu de choses, les journaux sont succincts, il s’agit de la vie de famille, de la pension… Ensuite, l’on découvre son histoire avec John Barry, déjà l’écriture devient plus aisée, tandis que Jane comprend rapidement qu’elle s’est trompée d’homme.
Bien évidemment la période la plus intéressante est celle avec Gainsbourg, malheureusement deux journaux ont été « perdus », deux années vides. Les anecdotes peuvent être tour à tour drôles ou impudiques, parfois les deux… l’on est étonné de voir que leur vie n’est pas si différente de la nôtre (bon, un peu quand même). L’aura de Gainsbourg n’est jamais loin, même si Birkin s’affirme en tant que personne, cela se ressent au fur et à mesure, c’est même frappant. On entend sa voix au fil de la lecture, son phrasé si particulier. Cette évolution, cette émancipation pourrait-on dire, devient encore plus sensible lors de la rupture, quand elle vit son histoire d’amour avec Jacques Doillon. On assiste alors à un triangle amoureux.
C’est finalement l’histoire intime d’une artiste qui se révèle à elle-même grâce à des histoires d’amour et de maternité successives, c’est très beau. Bien sûr, l’écriture n’est pas d’une grande littérarité, mais si on aime Birkin et-ou Gainsbourg, la lecture vaut le coup !
A savoir que Munkey est le singe en peluche porte-bonheur de Birkin, qu’elle tient dans ses mains sur la pochette de Melody Nelson afin de dissimuler la braguette ouverte (c’était un jean de gamine, trop serré). Elle ne l’a plus, puisqu’il a rejoint Gainsbourg dans son cercueil. C’est à lui qu’elle se confie.

Le texte n’est pas complet, certains passages ont été censurés pour ne pas blesser certaines sensibilités, et le journal est annoté, pour préciser le contexte, faire des commentaires…
A savoir que nulle photo n’accompagne le texte, ce qui est peut-être dommage (après, il y en a pléthore sur le net, c’en est impressionnant). En revanche, il y a quelques jolies illustrations, elle dessine bien !

Il existe un second tome, rédigé entièrement en français, Post-scriptum.

Question: peut-on faire figurer dans le défi une lecture incomplète ou faut-il avoir fini le livre? Mon "actuel" me tombe des mains et m'endort, pour ne pas dire me donne mal à la tête... je ne vais pas aller au bout je crois. Abandon = pas de défi relevé?

Pour moi, ça ne compte pas.

Ok. Bon, deux solutions: l'oublier ou le finir malgré tout. :pleurs:

D'accord avec Jenny ! Et d'autant plus que je viens de me forcer à achever un roman hagiographique biographique rien que pour pouvoir le qualifier pour le défi. Tout le monde doit souffrir !
Pour le défi 9: un livre qui évoque un peuple autochtone opprimé (convient aussi pour les défis 8, 9 en partie, 22,33,49,50)
Et soudain, la liberté d'Evelyne Pisier et Caroline Laurent.
Cadeau de Noël.
Au début, cela se passe en Indochine et, même si l'écriture est inégale, la reconstitution de la vie dans les colonies est agréable à lire. En arrière plan, les héroïnes, les auteures se posent des questions sur la vie des Vietnamiens d'abord, des Kanaks ensuite, mais c'est très superficiel.
Ce livre, c'est l'invention d'un genre biographique nouveau: la fiction biographique à l'eau de rose.
Au soir de sa vie, Evelyne Pisier a voulu écrire sa jeunesse et sa relation incroyable avec sa mère. Elle rédige donc un texte qu'elle envoie à sa maison d'édition. La jeune éditrice qui est chargée de la lecture tombe sous le charme et va voir Evelyne pour lui faire réécrire son texte, développer les passages intéressants, bref. Elles tombent en amitié dès leur première rencontre et au bout de quelques mois Evelyne meurt, laissant à Caroline le soin de finir la rédaction du livre.
On ne sait pas trop pourquoi, Evelyne ne veut pas qu'on utilise les vrais noms, donc on les change mais on nous dit que tel personnage avec ce pseudonyme est telle personne en vrai (Evelyne s'appelle Lucie, sa mère Mona, son père André mais il aurait été vert de rage qu'on lui donne comme pseudonyme le prénom de Malraux... Alain s'appelle Victor mais Fidel reste Fidel parce que c'est Castro, quoi.). Parfois, on nous raconte un épisode important de la vie d'Evelyne ou de sa mère, un épisode fondateur et à la fin de cet épisode, on nous dit que c'est faux, que c'est un épisode inventé, que le personnage n'a pas existé...
Ce roman est primé (en 2017: Grand prix des lycéennes de Elle, prix Marguerite Duras) et vraiment, j'ai du mal à voir pourquoi, parce qu'en plus, ce n'est même pas bien écrit. Marguerite doit se retourner dans sa tombe.

Fait divers:

Jenny a écrit:Pour moi, ça ne compte pas.

D'accord avec Jenny aussi... le but du défi n'est pas de commencer les livres...

Aphrodissia, y'a pas, tu donnes envie de lire ce bouquin !
Je dirais la même chose que les autres : livre pas fini = défi pas relevé (sinon, l'an dernier, j'aurais pu remplir beaucoup plus de défis !)
De mon côté, je suis toujours dans Mélusine ou la Noble histoire de Lusignan, à placer soit dans Merveille, soit dans Œuvre d'avant 1600. C'est la première fois que je lis un roman médiéval pour le plaisir et c'est en effet un plaisir.

Blondie a écrit:J'ai souvent apprécié les lauréats du Goncourt des Lycéens.

+ 1. c'est le seul que j'achetais comme doc quand j'étais en lycée. Souvenir très fort de Magnus de Sylvie Germain et de Contours du jour qui vient de Léonora Miano.

Bonjour à tous,
pour le défi n°32 "Remèdes et poisons", j'ai lu avec grand plaisir La daronne d'Hannelore Cayre. L'héroïne, la cinquantaine, est traductrice arabe-français au tribunal. Son travail consiste essentiellement à transcrire des écoutes de téléphones portables des dealers de cité. Un jour, un chargement de shit est perdu dans la nature et elle est la première sur la piste. Elle parvient à s'en emparer et mène donc une double vie, entre petites frappes et agents de police. Le style est grinçant comme j'aime, chaque paragraphe apporte son lot d'humour, du plus clair au plus sombre.

Adren a écrit:Bonjour à tous,
pour le défi n°32 "Remèdes et poisons", j'ai lu avec grand plaisir La daronne d'Hannelore Cayre. L'héroïne, la cinquantaine, est traductrice arabe-français au tribunal. Son travail consiste essentiellement à transcrire des écoutes de téléphones portables des dealers de cité. Un jour, un chargement de shit est perdu dans la nature et elle est la première sur la piste. Elle parvient à s'en emparer et mène donc une double vie, entre petites frappes et agents de police. Le style est grinçant comme j'aime, chaque paragraphe apporte son lot d'humour, du plus clair au plus sombre.

:malaga: J'adore Hannelore Cayre ! La Daronne fait partie des livres que je relis quand je n'ai pas le moral. Elle est tellement drôle !

Poupoutch a écrit:Aphrodissia, y'a pas, tu donnes envie de lire ce bouquin !
Je dirais la même chose que les autres : livre pas fini = défi pas relevé (sinon, l'an dernier, j'aurais pu remplir beaucoup plus de défis !)
De mon côté, je suis toujours dans Mélusine ou la Noble histoire de Lusignan, à placer soit dans Merveille, soit dans Œuvre d'avant 1600. C'est la première fois que je lis un roman médiéval pour le plaisir et c'est en effet un plaisir.

Je n'ai pas tout dit encore, mais ce serait spoiler.


Depuis le début du défi, j'ai quand même lu d'autres choses:

Défi 8: Résister / se soumettre
Un monstre est là, derrière la porte de Gaëlle Bélem.
Cadeau de Noël. Il n'y a pas à dire, mes proches vont devoir revoir leurs critères quand ils me choisissent un roman. Je l'ai fini depuis la semaine dernière mais je ne lui avais pas encore octroyé de défi.
L'histoire d'une jeune fille qui vit dans une famille qui la maltraite et qui fait plus ou moins ce qu'elle peut pour sortir de son milieu.
Je n'en dis rien de plus car je n'ai (encore) pas aimé: c'est un premier roman que j'ai trouvé mal écrit et prétentieux mais qui a, ici, un certain succès, car l'auteure est la première Réunionnaise publiée chez Gallimard. Bon, elle a tiré à la ligne pour atteindre les 200 pages: heureusement qu'il y en a trois rien que pour le glossaire.
Ce roman peut convenir aussi pour les défis 22, 43, 49 et 50

Défi 26: un manga:
Le club des divorcés de Kamimura Kazuo (paru en 74). C'est en deux tomes, je n'ai emprunté que le premier tome qui regroupe les 20 premiers épisodes mais je lirai la suite car j'ai bien aimé.
Une fois passée l'adaptation au sens de lecture, j'ai trouvé ces histoires agréables à lire le plus souvent: chaque épisode se concentre sur un aspect de la vie de Yukô. Le dessin est délicat, il s'en détache une certaine mélancolie mais parfois certaines scènes sont crues et assez éprouvantes.  
"Le club des divorcés" est le nom d'un club tenu par Yukô, une jeune divorcée de 25 ans. Pour l'épauler il y a son barman et ses hôtesses (des escort-girls). Evidemment en tant que divorcée, patronne de bar, mère célibataire, elle accumule toutes les tares dans une société machiste et arriérée. On voit ses relations avec sa mère, sa fille, son ex-mari, d'autres femmes qui ont son mode de vie ou qui ont une vie honnête.
Ce manga peut aussi convenir pour les défis 8 et 22.

Et j'avance lentement mais en me délectant dans mon Blas de Roblès.

gregforever a écrit:Question: peut-on faire figurer dans le défi une lecture incomplète ou faut-il avoir fini le livre? Mon "actuel" me tombe des mains et m'endort, pour ne pas dire me donne mal à la tête... je ne vais pas aller au bout je crois. Abandon = pas de défi relevé?

Perso, je ne me force pas à finir un livre qui me tombe des mains, il y en a tant que je veux lire que je n'ai pas envie de perdre mon temps ! Par contre, en effet, dans ce cas pour moi ça ne valide pas de défi.
Tu lis quoi ? pour quel défi ?

Poupoutch a écrit:Aphrodissia, y'a pas, tu donnes envie de lire ce bouquin !
Je dirais la même chose que les autres : livre pas fini = défi pas relevé (sinon, l'an dernier, j'aurais pu remplir beaucoup plus de défis !)
De mon côté, je suis toujours dans Mélusine ou la Noble histoire de Lusignan, à placer soit dans Merveille, soit dans Œuvre d'avant 1600. C'est la première fois que je lis un roman médiéval pour le plaisir et c'est en effet un plaisir.

. Très tentant

Défi 48, une histoire qui se passe dans des montagnes françaises : Des âmes simples de Pierre Adrian. J'ai été attirée par la quatrième de couverture qui commençait par " au cœur d'une vallée, aux confins de la France, un homme tient là seul par sa foi" et le roman tient parfaitement cette promesse mais le vocabulaire excessivement recherché et le style ampoulé nuisent gravement au plaisir de la lecture. Convient aussi pour 33 (le personnage principal a plus de 60 ans).

Défi 13, Quelle cuisine ! : Les délices de Tokyo de Durian Sukegawa. Une situation classique : la rencontre entre un jeune adulte qui tient une petite échoppe de gâteaux et une vieille dame, leur relation tourne autour de la confection de ces gâteaux et de l'attention à la nature, thème cher à quelques auteurs japonais. J'avais envie d'un livre léger et doux, le contrat est rempli mais la langue et le style très pauvres ont gâché mon plaisir. Je suis cependant contente d'avoir choisi ce livre car il m'a permis de connaître un élément de la société japonaise du XX ème siècle que j'ignorais  et que je ne peux dévoiler. Convient aussi pour le défi 33.

Pour le défi 49, un livre dont le titre contient un adverbe : Une mort très douce de Simone de Beauvoir, le récit à la première personne de l'auteur confrontée aux dernières semaines de sa mère. La langue est classique, le récit fluide, tout coule. Rien d'inattendu mais c'est la première fois que je lis ce genre de livres depuis que je ne peux plus m'identifier à "la fille" et cela donne nécessairement un autre angle de lecture.