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- KilmenyEmpereur
Il peut aussi y avoir un complément de service.
- trompettemarineMonarque
Voilà, c'est parti pour la dernière ligne droite.
- uneodysséeNeoprof expérimenté
J'en suis étonnée, mais à vérifier donc pour le poste, en effet (cela voudrait dire que nous serions presque tous les derniers arrivés, presque tous les premiers à partir ?!). En tout cas, il faut contacter l'IPR.
Pour le reste, au vu de ce que tu racontes, je comprends que tu n'aies que peu d'énergie pour maintenir l'option.
Pour ma part, je reconnais que je préfère faire un peu de latin, même si c'est moins que je voudrais, en espérant que reviennent des jours meilleurs, que pas du tout (ce n'est pas chez moi, mais il existe un chef-lieu de département où l'on ne peut plus faire du latin en lycée, à moins d'aller dans le privé : cela me choque profondément). Mais c'est en effet un positionnement personnel, et si cela t'est trop désagréable ou même insupportable on peut parfaitement l'entendre.
Un moyen terme, vis-à-vis de ta «consommation» (ce n'est pas toi qui consommes les heures, c'est l'enseignement ! faut pas déc ), pourrait être que les heures de 5ème (1 ou 2 ?) destinées aux quelques élèves choisissant l'option ne leur soient pas réservées, mais utilisées pour faire du latin pour tous sur ce niveau ? en fonction du nombre de classes, attribuer tant d'heures dans l'année à chaque demi-classe, par période, pour faire une séquence d'initiation un peu suivie ?
(par exemple en dédoublement d'une heure de français assurée par tes collègues LM ?)
Cela donnerait sa chance à l'existence d'un groupe d'option pour l'année suivante en 4ème.
Et même si cela ne réveille pas suffisamment de vocations pour le groupe de 4ème ensuite, quelques élèves en retireront quelque chose…
(une piste, parmi d'autres…)
Au moins ta principale ne t'est pas hostile, c'est déjà ça.
En tout cas je te souhaite vraiment du courage pour cette situation désagréable, quelle que soit la façon dont cela évolue.
@LadyOlenna : pour ce que j'observe chez moi, lycée rural, population assez brassée, familles très pauvres et loin de l'école, classes très moyennes, petite bourgeoisie locale, et enfants anglais ou allemands souvent de familles plus aisées mais pas toujours en réussite dans leur appropriation de la langue française : il y a en effet une part de cause par le recrutement ; mais il y a aussi une grande part de conséquence tout simplement parce que le cours de latin refait (voire fait lorsque cela a manqué) et reprend toute une partie du cours de français : du temps en plus pour comprendre les notions de grammaire, apprendre du vocabulaire, lire d'autres textes… etc. Je pense toujours à mon élève «spécialiste» en grec, qui au mois de décembre en Terminale, s'exclame soudain : «Ah, mais c'est ça un COD !!!». Je lui ai répondu : mieux vaut tard que jamais !
Pour le reste, au vu de ce que tu racontes, je comprends que tu n'aies que peu d'énergie pour maintenir l'option.
Pour ma part, je reconnais que je préfère faire un peu de latin, même si c'est moins que je voudrais, en espérant que reviennent des jours meilleurs, que pas du tout (ce n'est pas chez moi, mais il existe un chef-lieu de département où l'on ne peut plus faire du latin en lycée, à moins d'aller dans le privé : cela me choque profondément). Mais c'est en effet un positionnement personnel, et si cela t'est trop désagréable ou même insupportable on peut parfaitement l'entendre.
Un moyen terme, vis-à-vis de ta «consommation» (ce n'est pas toi qui consommes les heures, c'est l'enseignement ! faut pas déc ), pourrait être que les heures de 5ème (1 ou 2 ?) destinées aux quelques élèves choisissant l'option ne leur soient pas réservées, mais utilisées pour faire du latin pour tous sur ce niveau ? en fonction du nombre de classes, attribuer tant d'heures dans l'année à chaque demi-classe, par période, pour faire une séquence d'initiation un peu suivie ?
(par exemple en dédoublement d'une heure de français assurée par tes collègues LM ?)
Cela donnerait sa chance à l'existence d'un groupe d'option pour l'année suivante en 4ème.
Et même si cela ne réveille pas suffisamment de vocations pour le groupe de 4ème ensuite, quelques élèves en retireront quelque chose…
(une piste, parmi d'autres…)
Au moins ta principale ne t'est pas hostile, c'est déjà ça.
En tout cas je te souhaite vraiment du courage pour cette situation désagréable, quelle que soit la façon dont cela évolue.
@LadyOlenna : pour ce que j'observe chez moi, lycée rural, population assez brassée, familles très pauvres et loin de l'école, classes très moyennes, petite bourgeoisie locale, et enfants anglais ou allemands souvent de familles plus aisées mais pas toujours en réussite dans leur appropriation de la langue française : il y a en effet une part de cause par le recrutement ; mais il y a aussi une grande part de conséquence tout simplement parce que le cours de latin refait (voire fait lorsque cela a manqué) et reprend toute une partie du cours de français : du temps en plus pour comprendre les notions de grammaire, apprendre du vocabulaire, lire d'autres textes… etc. Je pense toujours à mon élève «spécialiste» en grec, qui au mois de décembre en Terminale, s'exclame soudain : «Ah, mais c'est ça un COD !!!». Je lui ai répondu : mieux vaut tard que jamais !
- LoraNeoprof expérimenté
Ah non, si on m’enlève mes 6h de latin, je n’ai pas un service complet. Je n’ai pas 6HS, quand même ! Si je ne fais pas de latin, j’aurai quatre classes de français au lieu de trois actuellement, comme une Lettres Modernes. D’où mon inquiétude : pourquoi garder un poste de Lettres Classiques (dont on a besoin peut-être ailleurs) pour ne faire que des Lettres Modernes ?
- LoraNeoprof expérimenté
Uneodyssée, elle me semble pas mal, ton idée, mais ça veut dire quand même que les 5e ont des heures en moins en français... pour faire du latin, donc c’est lié, certes. À réfléchir...
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Lora a écrit:Ah non, si on m’enlève mes 6h de latin, je n’ai pas un service complet. Je n’ai pas 6HS, quand même ! Si je ne fais pas de latin, j’aurai quatre classes de français au lieu de trois actuellement, comme une Lettres Modernes. D’où mon inquiétude : pourquoi garder un poste de Lettres Classiques (dont on a besoin peut-être ailleurs) pour ne faire que des Lettres Modernes ?
Légalement c'est tout à fait possible : tu es formée pour enseigner latin, grec et français. Indépendamment de l'offre dans ton collège. Donc s'il n'y a que du français il n'y a que du français. Mais ça ne veut pas dire que la fermeture du latin condamne forcément un poste de LC.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- pseudo-intelloSage
... parce qu'on est tout aussi qualifiés que les LM pour enseigner le français.Une passante a écrit:Je vais être moins rassurante, et j'en suis désolée mais je ne vois pas pourquoi le choix ne pourrait pas être fait de décider de fermer un poste de LC et non de LM s'il devait y avoir suppression de poste en lettres.
En fait, comment sont les heures de lettres (en tout) dans ton établissement ? Si les 6 heures de moins te permettent quand même de faire un service complet, il ne devrait pas y avoir de suppression (d'autant plus si vous avez un BMP) mais si ce n'est pas le cas, c'est envisageable.
Il faudrait vraiment te rapprocher de ton syndicat pour avoir des informations plus contextualisées.
C'est le dernier arrivé qui se barre en complément, point barre.
- uneodysséeNeoprof expérimenté
Lora a écrit:Uneodyssée, elle me semble pas mal, ton idée, mais ça veut dire quand même que les 5e ont des heures en moins en français... pour faire du latin, donc c’est lié, certes. À réfléchir...
pas forcément : ce sont des heures de marge, au départ, non ? donc on les consomme quand même, mais au lieu d'en faire bénéficier quatre élèves, on en fait bénéficier x classes de 5ème, en plus de leurs heures de Français (je n'ai pas le temps là d'exposer le calcul mais je reviendrai !). C'est du soutien sous forme de latin !
- AphrodissiaMonarque
Pardon, Lora, mais il y a quelque chose qui m'échappe soudain: le latin fermerait d'un coup sur tous les niveaux? Y compris pour les 5e passant en 4e et les 4e passant en 3e?
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- LoraNeoprof expérimenté
Oui, mais dans ce cas-là, on ne peut pas obliger les élèves à venir. Donc on en revient au même point : des latinistes volontaires.uneodyssée a écrit:Lora a écrit:Uneodyssée, elle me semble pas mal, ton idée, mais ça veut dire quand même que les 5e ont des heures en moins en français... pour faire du latin, donc c’est lié, certes. À réfléchir...
pas forcément : ce sont des heures de marge, au départ, non ? donc on les consomme quand même, mais au lieu d'en faire bénéficier quatre élèves, on en fait bénéficier x classes de 5ème, en plus de leurs heures de Français (je n'ai pas le temps là d'exposer le calcul mais je reviendrai !). C'est du soutien sous forme de latin !
- LoraNeoprof expérimenté
Non non, ce serait progressif. Le poste serait supprimé une fois les derniers latinistes partis, donc dans trois ans.Aphrodissia a écrit:Pardon, Lora, mais il y a quelque chose qui m'échappe soudain: le latin fermerait d'un coup sur tous les niveaux? Y compris pour les 5e passant en 4e et les 4e passant en 3e?
- uneodysséeNeoprof expérimenté
Tu es sûre de cela ? Il suffirait de le décider comme un projet pédagogique concernant tout un niveau. Une expérimentation ?
Il nous arrive, chez moi, d'ajouter des heures aux élèves, ponctuellement, sans leur demander leur avis (par exemple quand on les emmène toute une journée en sortie alors qu'ils avaient, ô sacrilège, une heure d'étude !)
Il nous arrive, chez moi, d'ajouter des heures aux élèves, ponctuellement, sans leur demander leur avis (par exemple quand on les emmène toute une journée en sortie alors qu'ils avaient, ô sacrilège, une heure d'étude !)
- HS rigolo (ou pas):
- Souvenir d'un voyage scolaire il y a quelques années : départ, nuit de bus, journée passée à traverser l'Italie… légèrement saupoudrée de blanc. D'abord l'émerveillement : il neige ! Puis, échanges avec les camarades restés en France : la neige leur fait manquer les cours… et donc j'entends des élèves râler parce qu'ils ont «raté la neige»… sous-entendu raté l'occasion de rater des cours !!!
- Une passanteEsprit éclairé
Lora a écrit:Ah non, si on m’enlève mes 6h de latin, je n’ai pas un service complet. Je n’ai pas 6HS, quand même ! Si je ne fais pas de latin, j’aurai quatre classes de français au lieu de trois actuellement, comme une Lettres Modernes. D’où mon inquiétude : pourquoi garder un poste de Lettres Classiques (dont on a besoin peut-être ailleurs) pour ne faire que des Lettres Modernes ?
Je parlais en terme d'heures en Lettres dans tout l'établissement. Par exemple, vous êtes 3 collègues certifiées et il y a 60 heures à faire, comprenant les 6 heures de latin. Si ces dernières disparaissent, il reste quand même 54 heures, donc vous pouvez tous les trois faire votre service complet dans l'établissement.
En revanche, s'il n'y a que 54 heures en tout, comprenant les 6 heures de latin, il faudra bien trouver les 6 heures manquantes à faire, avec un complément de service par exemple.
Mais je simplifie, c'est plus complexe en réalité (il faut voir les HP et les HSA).
pseudo-intello, je ne nie pas le fait qu'un LC peut tout à fait enseigner le français, mais je suis quasiment certaine qu'il peut être décidé (ce qui ne signifie pas que ce sera fait), que s'il faut supprimer un poste ce soit celui de LC qui saute (bien que pour 6 heures, on passerait d'abord par un CSD). Je ne dis pas qu'il est certain que le poste de LC sauterait je dis seulement que cela ne me semble pas impossible. La logique et l'EN sont rarement réunies...
En revanche, pour le BMP, je crois que c'est bien le dernier arrivé, peu importe LC ou LM.
Mais comme je le disais, il faut vraiment voir la situation locale précisément.
- Clecle78Bon génie
Il n'y a aucune raison cdr supprimer le poste de lettres classiques si le collègue accepté de ne faire que du français.
- Une passanteEsprit éclairé
S'il devait y avoir suppression de poste en Lettres, c'est l'établissement (via le CA) qui décide du poste à supprimer, LC ou LM.
Il y a déjà eu des discussions à ce sujet sur le forum, j'ai retrouvé celle-ci : https://www.neoprofs.org/t34315p25-comment-est-choisi-un-poste-qui-saute-ou-un-cds
Si Roxane passe dans le coin, elle pourra nous dire comment cela s'est fini dans son établissement.
Il y a déjà eu des discussions à ce sujet sur le forum, j'ai retrouvé celle-ci : https://www.neoprofs.org/t34315p25-comment-est-choisi-un-poste-qui-saute-ou-un-cds
Si Roxane passe dans le coin, elle pourra nous dire comment cela s'est fini dans son établissement.
- Cléopatra2Guide spirituel
Il faudra donc en parler en amont, dès cette année, et bien vérifier que c'est un poste de LM qui sautera. Il te faut le soutien des élus, des chefs...
- pseudo-intelloSage
...généralement, les collègues jouent la neutralité en faisant appliquer la règle tacite du "dernier arrivé".
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- MathadorEmpereur
Kilmeny a écrit:LadyOlenna a écrit:Est-ce une cause ou une conséquence ? Bien souvent les élèves qui prennent l'option latin sont issus de familles favorisées, convaincues de l'importance de la culture, de la lecture, du langage.Kilmeny a écrit:En lycée, même quand j'enseigne le français à une classe non latiniste, je peux repérer presque sans me tromper quel élève était latiniste au collège : plus de culture, plus de facilité à s'exprimer, un vocabulaire choisi et plus étendu, ...
Une conséquence (du moins pour les élèves que je mentionne). Les familles favorisées sont très rares ici.
Certaines familles peuvent être convaincues de l'importance de l'école et du savoir, et contribuer à la corrélation que tu as constatée, sans être de CSP favorisées.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- kiwiGuide spirituel
Mais une proposition faite plus haut est intéressante : pourquoi ne pas récupérer les heures de latin prises sur la marge pour financer des doublements 1h hebdomadaire sur un niveau en Français également pris sur la marge? Ainsi, les heures restent aux lettres. Au moins temporairement, la question de la suppression de poste ne se pose pas (en attendant l’arrivée d’un autre chef...).
- LoraNeoprof expérimenté
Aujourd’hui, une élève de 5e que j’ai en français a une illumination : elle veut être avocate et pense que le latin peut être utile. Elle me demande donc si elle peut intégrer le cours de latin. Vu que j’ai très peu avancé pour l’instant, je lui dis que de mon côté, pédagogiquement, je ne vois pas de problème. Toute contente (yes ! Une élève de plus !), je croise ma principale et lui demande si elle serait favorable à cette inscription en cours d’année. Et là, c’est la douche froide : « Est-ce que cela a été évoqué au conseil de classe ? Houlala, mais cette élève a une situation compliquée, demandez à la CPE et l’infirmière. Et puis, il faudra qu’elle rattrape tous les cours ! Franchement, ce n’est pas une bonne idée ! ».
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