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- Cléopatra2Guide spirituel
Pour ce que j'ai graissé, oui. La dernière fois où j'ai été PP en 2e, c'était l'année de transition de la réforme alak, donc on devait valider la filière (générale, techno ou autre) et "conseiller" sur les spés choisies au 3e trimestre. Le chef allait tellement vite que je ne pouvais même pas PARLER pour dire quelques mots sur l'élève en dehors de l'appréciation de 250 signes. Détestable. Moi je suis peut-être pénible parce que je parle en conseil de classe, mais j'estime qu'on y est pour parler de l'élève, et que tout ne rentre pas en 255 signes. Donc je suis celle qui raconte une anecdote, qui parle de l'élève en conseil de classe même si tout le monde s'en fiche, les élèves ont aussi droit à ce moment où on parle d'eux collectivement.Jmarcel a écrit:amethyste a écrit:La valeur du CC ne tient pas aux appréciations, mais à la portée du CC. A partir du moment où il n'y a plus eu de redoublement, l'avis du CC, il y en a beaucoup qui s'en moquent comme de leur première chemise.Jmarcel a écrit:A Tuin a écrit:
C'est normal. C'est ce qui se fait.
Et heureusement, sinon on y passerait trois heures ! Je ne sais pas toi, mais j'ai une vie et des enfants, les soirs de conseil de classe j'aime quand ça avance parce qu'on n'est pas là pour palabrer 20 minutes sur chaque élève.
Cela ne se faisait pas autant les années précédentes. Enfants ou pas, qu'importe, cela dépend de la valeur que l'on donne au conseil de classe et apparemment nous n'avons pas la même.
C'est vrai, c'est aussi un fait à prendre en compte. Puisque l'expédition des CC va de pair avec la fin du redoublement, on peut aussi se demander si ce n'est pas une déconsidération de l'élève tout simplement. Enfin cela dépend de l'avis que l'on porte sur la fin des CC, je ne dis pas ça pour engager un débat à ce propos, mais c'est un fait à prendre en compte vous avez raison.
- Ajonc35Sage
Améthyste et Kiwi. C'est vrai, ils ne servent pas à grand chose. Sauf grands désaccords ou pour l'ouvrir ( un peu) et contrarier les "je sais tout, qui ne savent rien", je me tais. Le but pour moi est de faire court, le plus court et écouter une des prof de langues avec ses minauderies, m'est insupportable. Cette année en visio, je pourrais faire ma pause-pipi.
Pire, en fin d'année quand les passages sont validés quoiqu'il en ait été tout le long de l'année ou du cycle. Économiquement, faut qu'ils passent. Le reste,...
Pire, en fin d'année quand les passages sont validés quoiqu'il en ait été tout le long de l'année ou du cycle. Économiquement, faut qu'ils passent. Le reste,...
- HermionyGuide spirituel
amethyste a écrit:Je dois être plus vieille que les autres intervenants, car oui, j'ai connu le temps où les appréciations étaient formulées au moment du conseil de classe et écrites par le cde de sa belle plume. Un glissement de plus vers davantage de travail pour les PP.
Non, non, 12 ans d'EN et j'ai connu aussi l'époque des CC sans appréciation rédigée. C'est arrivé il y a bien 5 ans je dirais. Avant, en tant que PP, je les écrivais au brouillon et on en discutait, puis le chef les saisissait en direct (notre ancien CDE le faisait à la main, carrément et donc arrangeait bien ce qui avait été dit...).
Je trouve que ça a tué la fonction du CC, qui n'est plus qu'une chambre d'enregistrement, en particulier en 3e, où seule l'orientation compte.
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"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- AlykiGrand sage
J'ai connu les conseils où le chef rédigeait la synthèse, en suivant (ou non) la trame proposée par le PP...
La première fois en tant que TZR qu'on m'a fait remarqué en conseil que je n'avais pas rempli le pied de bulletin à l'avance d'un air dépité, j'ai halluciné. Au trimestre suivant j'ai pris le clavier, tapé les synthèses que j'avais préparées, proposé les récompenses d'un ton péremptoire et torché le truc en 30 minutes (28 quatrièmes tout de même). Je n'en revenais pas que personne ne m'ait arrêtée... On a ensuite passé 20 minutes sur "oui mais la cantine, les toilettes..."
Alors oui, les premiers conseils de classe que j'ai fait pouvaient durer jusqu'à 2 heures en ZEP mais au moins on parlait des élèves. Là c'est chambre d'enregistrement et bureau des récriminations des parents et des élèves...
En ce qui concerne les délais pour remplir, chez nous c'est la folie inverse : j'ai jusqu'à ce soir minuit pour rentrer les notes et faire les bulletins des classes dont les conseils ont lieu du 7 au 11 décembre... D'ailleurs j'y retourne sinon je vais me faire taper sur les doigts (l'année dernière une collègue avait fait ses pieds de bulletin le samedi avant la fermeture, plus d'une semaine avant le conseil, et avait osé me faire une remarque car qu'il n'y avait pas mes appréciations )
La première fois en tant que TZR qu'on m'a fait remarqué en conseil que je n'avais pas rempli le pied de bulletin à l'avance d'un air dépité, j'ai halluciné. Au trimestre suivant j'ai pris le clavier, tapé les synthèses que j'avais préparées, proposé les récompenses d'un ton péremptoire et torché le truc en 30 minutes (28 quatrièmes tout de même). Je n'en revenais pas que personne ne m'ait arrêtée... On a ensuite passé 20 minutes sur "oui mais la cantine, les toilettes..."
Alors oui, les premiers conseils de classe que j'ai fait pouvaient durer jusqu'à 2 heures en ZEP mais au moins on parlait des élèves. Là c'est chambre d'enregistrement et bureau des récriminations des parents et des élèves...
En ce qui concerne les délais pour remplir, chez nous c'est la folie inverse : j'ai jusqu'à ce soir minuit pour rentrer les notes et faire les bulletins des classes dont les conseils ont lieu du 7 au 11 décembre... D'ailleurs j'y retourne sinon je vais me faire taper sur les doigts (l'année dernière une collègue avait fait ses pieds de bulletin le samedi avant la fermeture, plus d'une semaine avant le conseil, et avait osé me faire une remarque car qu'il n'y avait pas mes appréciations )
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Ἐρωτηθεὶς δὲ τί δεῖ μάλιστα μανθάνειν τοὺς ἐλευθέρους παῖδας, « Ταῦτ´ » ἔφη « ὅσαπερ ἂν αὐτοὺς ὠφελήσειεν ἄνδρας γενομένους. »
Interrogé sur ce qu'il valait mieux apprendre à des enfants libres, (Léotychidas) dit "ce qui pourra leur servir lorsqu'ils seront devenus des hommes" - Apophtegme laconien.
- zigmag17Guide spirituel
Cléopatra2 a écrit:Pour ce que j'ai graissé, oui. La dernière fois où j'ai été PP en 2e, c'était l'année de transition de la réforme alak, donc on devait valider la filière (générale, techno ou autre) et "conseiller" sur les spés choisies au 3e trimestre. Le chef allait tellement vite que je ne pouvais même pas PARLER pour dire quelques mots sur l'élève en dehors de l'appréciation de 250 signes. Détestable. Moi je suis peut-être pénible parce que je parle en conseil de classe, mais j'estime qu'on y est pour parler de l'élève, et que tout ne rentre pas en 255 signes. Donc je suis celle qui raconte une anecdote, qui parle de l'élève en conseil de classe même si tout le monde s'en fiche, les élèves ont aussi droit à ce moment où on parle d'eux collectivement.Jmarcel a écrit:amethyste a écrit:La valeur du CC ne tient pas aux appréciations, mais à la portée du CC. A partir du moment où il n'y a plus eu de redoublement, l'avis du CC, il y en a beaucoup qui s'en moquent comme de leur première chemise.Jmarcel a écrit:
Cela ne se faisait pas autant les années précédentes. Enfants ou pas, qu'importe, cela dépend de la valeur que l'on donne au conseil de classe et apparemment nous n'avons pas la même.
C'est vrai, c'est aussi un fait à prendre en compte. Puisque l'expédition des CC va de pair avec la fin du redoublement, on peut aussi se demander si ce n'est pas une déconsidération de l'élève tout simplement. Enfin cela dépend de l'avis que l'on porte sur la fin des CC, je ne dis pas ça pour engager un débat à ce propos, mais c'est un fait à prendre en compte vous avez raison.
Je dis toujours un petit quelque chose sur chaque élève en conseil de classe, sans m'appesantir mais je pense tout à fait comme toi: on est là pour parler de l'élève, point. Si l'on ne peut pas le faire, pas la peine d'y aller, l'essentiel étant sur le bulletin ( et ce sera autant de temps gagné, youpi!!).
J'ai remarqué à mon grand dam que dans les classes nombreuses, tout le monde est à peu près attentif jusqu'à la moitié de l'alphabet et y va de son petit commentaire; ensuite ça se gâte, et quand il reste cinq ou six élèves à évaluer c'est torché en cinq minutes. Pire encore pour les bons élèves: entendre "Rien à dire sur lui/elle, on passe parce que derrière c'est du lourd ça ne va pas être pareil!". Ca m'agace. Et sympa aussi pour les délégués, quand ils prennent leur rôle au sérieux et sont assez effarés d'entendre de telles remarques.
- EdithWGrand sage
Dans les 3 collèges que je connais pour avoir assisté aux conseils, comme prof ou parent, c'est bien toujours ainsi, d'où les couacs avec les parents qui comparent, recomptent et font durer... Au collège de mes enfants, un prof (pas le PP), a un tas de papiers verts (compliments etc) et oranges (avertissements ou ce qui en tient lieu), remplis au fur et à mesure que les élèves sont passés en revue.Hermiony a écrit:Non, non, 12 ans d'EN et j'ai connu aussi l'époque des CC sans appréciation rédigée. C'est arrivé il y a bien 5 ans je dirais. Avant, en tant que PP, je les écrivais au brouillon et on en discutait, puis le chef les saisissait en direct (notre ancien CDE le faisait à la main, carrément et donc arrangeait bien ce qui avait été dit...).amethyste a écrit:Je dois être plus vieille que les autres intervenants, car oui, j'ai connu le temps où les appréciations étaient formulées au moment du conseil de classe et écrites par le cde de sa belle plume. Un glissement de plus vers davantage de travail pour les PP.
Je trouve que ça a tué la fonction du CC, qui n'est plus qu'une chambre d'enregistrement, en particulier en 3e, où seule l'orientation compte.
- kiwiGuide spirituel
Hermiony a écrit:amethyste a écrit:Je dois être plus vieille que les autres intervenants, car oui, j'ai connu le temps où les appréciations étaient formulées au moment du conseil de classe et écrites par le cde de sa belle plume. Un glissement de plus vers davantage de travail pour les PP.
Non, non, 12 ans d'EN et j'ai connu aussi l'époque des CC sans appréciation rédigée. C'est arrivé il y a bien 5 ans je dirais. Avant, en tant que PP, je les écrivais au brouillon et on en discutait, puis le chef les saisissait en direct (notre ancien CDE le faisait à la main, carrément et donc arrangeait bien ce qui avait été dit...).
Je trouve que ça a tué la fonction du CC, qui n'est plus qu'une chambre d'enregistrement, en particulier en 3e, où seule l'orientation compte.
Mais on ne parle pas de la même chose. Amethyste parlait des PP qui apparemment venaient en conseil de classe sans rien avoir préparé en avance, les bilans sur les élèves et donc dans la foulée les appréciations en pied de bulletin étant réalisés en direct par le président du conseil. Franchement, je n’ai jamais connu cela, ni en tant que prof, ni en tant qu’élève.
Ce dont il est question par l’initiateur de ce fil, c’est l’appréciation sur le bulletin rédigée en amont par le PP. C’est une demande plus récente des chefs qui a tendance j’ai l’impression à se généraliser. Cette demande serait choquante si ça alourdissait la charge de travail du PP, et si on n’avait pas la possibilité de modifier les appréciations lors du conseil, mais ce n’est pas le cas. Pour le PP, ça ne change rien, que son bilan de l’élève soit inscrit au brouillon ou au propre sur le logiciel, il doit toujours le faire, et en CC, on peut modifier ce qui a été écrit.
- Ajonc35Sage
C'est bien résumé de situations que j'ai toujours vécues. Cependant, selon le pp, on discute un peu, beaucoup, à la folie, jusque pas du tout.kiwi a écrit:Hermiony a écrit:amethyste a écrit:Je dois être plus vieille que les autres intervenants, car oui, j'ai connu le temps où les appréciations étaient formulées au moment du conseil de classe et écrites par le cde de sa belle plume. Un glissement de plus vers davantage de travail pour les PP.
Non, non, 12 ans d'EN et j'ai connu aussi l'époque des CC sans appréciation rédigée. C'est arrivé il y a bien 5 ans je dirais. Avant, en tant que PP, je les écrivais au brouillon et on en discutait, puis le chef les saisissait en direct (notre ancien CDE le faisait à la main, carrément et donc arrangeait bien ce qui avait été dit...).
Je trouve que ça a tué la fonction du CC, qui n'est plus qu'une chambre d'enregistrement, en particulier en 3e, où seule l'orientation compte.
Mais on ne parle pas de la même chose. Amethyste parlait des PP qui apparemment venaient en conseil de classe sans rien avoir préparé en avance, les bilans sur les élèves et donc dans la foulée les appréciations en pied de bulletin étant réalisés en direct par le président du conseil. Franchement, je n’ai jamais connu cela, ni en tant que prof, ni en tant qu’élève.
Ce dont il est question par l’initiateur de ce fil, c’est l’appréciation sur le bulletin rédigée en amont par le PP. C’est une demande plus récente des chefs qui a tendance j’ai l’impression à se généraliser. Cette demande serait choquante si ça alourdissait la charge de travail du PP, et si on n’avait pas la possibilité de modifier les appréciations lors du conseil, mais ce n’est pas le cas. Pour le PP, ça ne change rien, que son bilan de l’élève soit inscrit au brouillon ou au propre sur le logiciel, il doit toujours le faire, et en CC, on peut modifier ce qui a été écrit.
- keroGrand sage
Elyas a écrit:La bizarrerie est que les appréciations globales soient remplies avant le délai de remplissage par les autres collègues. C'est une forme d'irrespect que je ne comprends pas chez certains collègues PP. Pour ma part, je remplis la veille du conseil de classe voire le matin même. Je préfère et les collègues sont moins stressés par les délais. On a assez de source de stress dans la vie.
Je vais me permettre d'exprimer mon désaccord.
Ce que je trouve insupportable, moi, c'est les collègues qui font leurs appréciations par matière après le délai prévu (chez nous, 48h). Car honnêtement, il n'est pas si difficile que ça de s'organiser pour respecter ce délai (chez moi il l'a toujours été sans souci).
Par contre, la rédaction des synthèses prend tout de même un temps important. Tiens, dans mon cas cette année sur le premier trimestre, par exemple, le conseil est mardi soir, et je vais avoir un début de semaine très chargé. Heureusement que pas mal de collègues ont déjà rempli leurs appréciations et que j'ai pu commencer aujourd'hui (quitte à finaliser demain), parce que si je devais tout faire demain soir après 6h de cours, je pense que je deviendrais fou.
- amethysteDoyen
Mais il n'y a que moi qui ai connu ça ? Oui, quand j'ai commencé, on arrivait au conseil de classekiwi a écrit:Hermiony a écrit:amethyste a écrit:Je dois être plus vieille que les autres intervenants, car oui, j'ai connu le temps où les appréciations étaient formulées au moment du conseil de classe et écrites par le cde de sa belle plume. Un glissement de plus vers davantage de travail pour les PP.
Non, non, 12 ans d'EN et j'ai connu aussi l'époque des CC sans appréciation rédigée. C'est arrivé il y a bien 5 ans je dirais. Avant, en tant que PP, je les écrivais au brouillon et on en discutait, puis le chef les saisissait en direct (notre ancien CDE le faisait à la main, carrément et donc arrangeait bien ce qui avait été dit...).
Je trouve que ça a tué la fonction du CC, qui n'est plus qu'une chambre d'enregistrement, en particulier en 3e, où seule l'orientation compte.
Mais on ne parle pas de la même chose. Amethyste parlait des PP qui apparemment venaient en conseil de classe sans rien avoir préparé en avance, les bilans sur les élèves et donc dans la foulée les appréciations en pied de bulletin étant réalisés en direct par le président du conseil. Franchement, je n’ai jamais connu cela, ni en tant que prof, ni en tant qu’élève.
Ce dont il est question par l’initiateur de ce fil, c’est l’appréciation sur le bulletin rédigée en amont par le PP. C’est une demande plus récente des chefs qui a tendance j’ai l’impression à se généraliser. Cette demande serait choquante si ça alourdissait la charge de travail du PP, et si on n’avait pas la possibilité de modifier les appréciations lors du conseil, mais ce n’est pas le cas. Pour le PP, ça ne change rien, que son bilan de l’élève soit inscrit au brouillon ou au propre sur le logiciel, il doit toujours le faire, et en CC, on peut modifier ce qui a été écrit.
- Ajonc35Sage
L'irrespect n'est pas du côté des pp. En tant que simple prof il ne me viendrait pas à l'idée de remplir le dimanche pour le lundi soir, ou du lu di pour le mardi. On a tous dans la semaine au moins une journée chargée, il ne faudrait pas que le cc soit ce jour-là. Sans compter les problèmes matériels. Dans mon lep, pas toujours de réseau donc pas d'accès aux bulletins. On fait comment?kero a écrit:Elyas a écrit:La bizarrerie est que les appréciations globales soient remplies avant le délai de remplissage par les autres collègues. C'est une forme d'irrespect que je ne comprends pas chez certains collègues PP. Pour ma part, je remplis la veille du conseil de classe voire le matin même. Je préfère et les collègues sont moins stressés par les délais. On a assez de source de stress dans la vie.
Je vais me permettre d'exprimer mon désaccord.
Ce que je trouve insupportable, moi, c'est les collègues qui font leurs appréciations par matière après le délai prévu (chez nous, 48h). Car honnêtement, il n'est pas si difficile que ça de s'organiser pour respecter ce délai (chez moi il l'a toujours été sans souci).
Par contre, la rédaction des synthèses prend tout de même un temps important. Tiens, dans mon cas cette année sur le premier trimestre, par exemple, le conseil est mardi soir, et je vais avoir un début de semaine très chargé. Heureusement que pas mal de collègues ont déjà rempli leurs appréciations et que j'ai pu commencer aujourd'hui (quitte à finaliser demain), parce que si je devais tout faire demain soir après 6h de cours, je pense que je deviendrais fou.
- LilypimsGrand sage
Je l'ai connu une année, dans un lycée où j'étais en AFA, il y a six ou sept ans. Les conseils n'étaient pas tellement plus longs que ceux d'aujourd'hui. Le proviseur avait lu attentivement les bulletins avant le conseil et avait déjà une idée de l'appréciation qu'il comptait écrire. Il les écrivait au stylo plume.amethyste a écrit:Mais il n'y a que moi qui ai connu ça ? Oui, quand j'ai commencé, on arrivait au conseil de classekiwi a écrit:Hermiony a écrit:amethyste a écrit:Je dois être plus vieille que les autres intervenants, car oui, j'ai connu le temps où les appréciations étaient formulées au moment du conseil de classe et écrites par le cde de sa belle plume. Un glissement de plus vers davantage de travail pour les PP.
Non, non, 12 ans d'EN et j'ai connu aussi l'époque des CC sans appréciation rédigée. C'est arrivé il y a bien 5 ans je dirais. Avant, en tant que PP, je les écrivais au brouillon et on en discutait, puis le chef les saisissait en direct (notre ancien CDE le faisait à la main, carrément et donc arrangeait bien ce qui avait été dit...).
Je trouve que ça a tué la fonction du CC, qui n'est plus qu'une chambre d'enregistrement, en particulier en 3e, où seule l'orientation compte.
Mais on ne parle pas de la même chose. Amethyste parlait des PP qui apparemment venaient en conseil de classe sans rien avoir préparé en avance, les bilans sur les élèves et donc dans la foulée les appréciations en pied de bulletin étant réalisés en direct par le président du conseil. Franchement, je n’ai jamais connu cela, ni en tant que prof, ni en tant qu’élève.
Ce dont il est question par l’initiateur de ce fil, c’est l’appréciation sur le bulletin rédigée en amont par le PP. C’est une demande plus récente des chefs qui a tendance j’ai l’impression à se généraliser. Cette demande serait choquante si ça alourdissait la charge de travail du PP, et si on n’avait pas la possibilité de modifier les appréciations lors du conseil, mais ce n’est pas le cas. Pour le PP, ça ne change rien, que son bilan de l’élève soit inscrit au brouillon ou au propre sur le logiciel, il doit toujours le faire, et en CC, on peut modifier ce qui a été écrit.la fleur au fusilsans avoir préparé de synthèse, ni au brouillon ni au propre, c'était le cde qui la faisait en fonction du bulletin et des commentaires des professeurs. Donc oui, le PP n'avait pas à préparer les synthèses, ce qui lui faisait nettement moins de travail (maintenant, les CC duraient du coup beaucoup plus). J'ai souvenir de discussions mémorables pour certains élèves, entre orientation et appréciations, les débats étaient parfois vifs.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- Ajonc35Sage
40 ans de métier, différents collèges et lep. Jamais je n'ai vu un cde faire les appréciations. Une fois le cc passé et recopie sur le bulletin, il signait (ou son adjoint). Depuis 3, 4 ans ni le cde, ni le cde adjoint ne sont présents à tous les cc. Le cde adjoint en fait la moitié. Le cde, aucun. J'ai posé la question de la validité des cc. Je ne sais toujours pas. Le cpe ne vient plus non plus.
J'alterne entre 🥳 et .
J'alterne entre 🥳 et .
- AlykiGrand sage
J'ai appris à les faire avec ma première chef en tant que titulaire. On faisait un tour des appréciations et on ajoutait quelque chose à l'oral et on discutait de ce qu'on mettait. Le PP et elle lisaient le bulletin à l'avance. Là, une fois que j'aurais préparé, je dois prendre rdv avec la direction pour faire un point avant le conseil... Il y a bien longtemps que je n'ai pas vu un chef rédiger lui même la synthèse. Le dernier que j'ai vu c'était quand j'étais dans une grande cité en scolaire avec un lycée prestigieux. Le chef était à un an de la retraite et n'avait pas changé sa façon de faire.
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Ἐρωτηθεὶς δὲ τί δεῖ μάλιστα μανθάνειν τοὺς ἐλευθέρους παῖδας, « Ταῦτ´ » ἔφη « ὅσαπερ ἂν αὐτοὺς ὠφελήσειεν ἄνδρας γενομένους. »
Interrogé sur ce qu'il valait mieux apprendre à des enfants libres, (Léotychidas) dit "ce qui pourra leur servir lorsqu'ils seront devenus des hommes" - Apophtegme laconien.
- NLM76Grand Maître
28 ans de métier, et j'ai bien connu l'époque des bulletins faits à la main, de l'appréciation rédigée directement par le chef d'établissement, et des conseils de classe qui ne s'éternisaient pas. Quand il m'est arrivé d'être professeur principal — surtout pour éviter que certains Zorros s'imaginent qu'ils sont là pour écouter les doléances des élèves — je ne préparais pas le conseil de classe, et ça se passait très bien : que ce soit le chef ou moi, en un coup d'œil sur les moyennes et les appréciations, on rédige l'appréciation, qui tourne en somme autour d'une de vingtaine de possibilités en tout et pour tout, avec une ou deux fioritures ici et là. Je ne comprends pas que vous trouviez cela difficile de composer ce genre de chose sur le vif en quelques secondes.
Après, une année, on m'a fait suer pour que ce soit rédigé en avance, je l'ai fait, une collègue a été pénible. Et bien c'est baste. Je ne rédige pas les pieds de bulletin d'avance, on ne me prend pas comme professeur principal, et ça me convient très bien.
Après, une année, on m'a fait suer pour que ce soit rédigé en avance, je l'ai fait, une collègue a été pénible. Et bien c'est baste. Je ne rédige pas les pieds de bulletin d'avance, on ne me prend pas comme professeur principal, et ça me convient très bien.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- kiwiGuide spirituel
Ajonc35 a écrit:40 ans de métier, différents collèges et lep. Jamais je n'ai vu un cde faire les appréciations. Une fois le cc passé et recopie sur le bulletin, il signait (ou son adjoint). Depuis 3, 4 ans ni le cde, ni le cde adjoint ne sont présents à tous les cc. Le cde adjoint en fait la moitié. Le cde, aucun. J'ai posé la question de la validité des cc. Je ne sais toujours pas. Le cpe ne vient plus non plus.
J'alterne entre 🥳 et .
Jusqu’à il y a quelques années, tous mes chefs ont toujours rédigé en direct les appréciations à partir des synthèses proposées par le pp oralement.
Ici, la moitié des conseils sont faits par les cpe... non rétribuées qui plus est.
- AlykiGrand sage
NLM76 a écrit:28 ans de métier, et j'ai bien connu l'époque des bulletins faits à la main, de l'appréciation rédigée directement par le chef d'établissement, et des conseils de classe qui ne s'éternisaient pas. Quand il m'est arrivé d'être professeur principal — surtout pour éviter que certains Zorros s'imaginent qu'ils sont là pour écouter les doléances des élèves — je ne préparais pas le conseil de classe, et ça se passait très bien : que ce soit le chef ou moi, en un coup d'œil sur les moyennes et les appréciations, on rédige l'appréciation, qui tourne en somme autour d'une de vingtaine de possibilités en tout et pour tout, avec une ou deux fioritures ici et là. Je ne comprends pas que vous trouviez cela difficile de composer ce genre de chose sur le vif en quelques secondes.
Après, une année, on m'a fait suer pour que ce soit rédigé en avance, je l'ai fait, une collègue a été pénible. Et bien c'est baste. Je ne rédige pas les pieds de bulletin d'avance, on ne me prend pas comme professeur principal, et ça me convient très bien.
Nous sommes d'accord là dessus. Je crois que c'est une question d'esprit de synthèse. Après, j'ai des collègues qui font des romans comme appréciations. Personnellement, je préfère concis et qui va droit au but, même si on l'enrobe dans de la langue de bois.
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Ἐρωτηθεὶς δὲ τί δεῖ μάλιστα μανθάνειν τοὺς ἐλευθέρους παῖδας, « Ταῦτ´ » ἔφη « ὅσαπερ ἂν αὐτοὺς ὠφελήσειεν ἄνδρας γενομένους. »
Interrogé sur ce qu'il valait mieux apprendre à des enfants libres, (Léotychidas) dit "ce qui pourra leur servir lorsqu'ils seront devenus des hommes" - Apophtegme laconien.
- AmauryNiveau 5
Oui, voilà. J'ai eu en tant qu'élève (dans les années 90) le bulletin avec appréciation de pied de bulletin rédigée par le CDE, ça ne cassait pas trois pattes à un canard, hein: trois, quatre mots tout au plus. Rien à voir avec les romans que nous rédigeons de nos jours, qui seraient bien pénibles à pondre sur le vif.
- NLM76Grand Maître
Et ces romans, à quoi bon ?
Résultat ?
Résultat ?
- Sinon celui-ci:
- Je-suis-un-bon-professeur-qui-prend-le-temps-d'écrire-une-longue-appréciation. Et qui puis jouer le père la morale auprès des collègues qui ne font pas leur boulot quand je le souhaiterais.
C'est la nature du professeur que d'aimer le rôle du Père-la-Morale.
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- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- AmauryNiveau 5
Nous sommes d'accord.
Il y a en effet une surenchère entre enseignants.
Il y a en effet une surenchère entre enseignants.
- Cléopatra2Guide spirituel
Bah pour les délais, ce n'est pas quand on le souhaite, mais à la date fixe par le chef d'établissement. Perso, je rédige donc mes appréciations dans les délais impartis, quelle qu'en soit la raison. Et je trouve ça normal et oui, quand ce sont toujours les mêmes qui ne rédigent pas à temps (et donc mettent en difficulté le PP), c'est pénible, surtout que ce n'est jamais pour de "bonnes" raisons : ajout d'un devoir au dernier moment (ben fallait anticiper), oubli, volonté délibérée d'être un rebelle... bref. Je rappelle que je ne suis pas favorable à cette rédaction a priori, mais que quand elle est explicitement demandée par écrit par le chef d'établissement, il est difficile de ne pas le faire. Après, oui, tous ces gens pensent que "oui mais moi c'est pas pareil, c'est pas grave, parce que...". Non, quand ça arrive parce qu'on a oublié, on s'excuse gentiment et c'est tout. En 13 ans de PP, je crois que je n'ai eu que 2 fois des excuses pour ne pas avoir rempli les bulletins à temps, sur bien entendu des tonnes de collègues.
Du temps des bulletins à la main, que j'ai connus à la toute fin, tout était rédigé à temps et pourtant il fallait rester dans l'établissement pour le faire, s'organiser avec les autres collègues etc. Mais là, au moins, le pied du bulletin était rempli en direct pendant le conseil, comme il le faudrait.
Du temps des bulletins à la main, que j'ai connus à la toute fin, tout était rédigé à temps et pourtant il fallait rester dans l'établissement pour le faire, s'organiser avec les autres collègues etc. Mais là, au moins, le pied du bulletin était rempli en direct pendant le conseil, comme il le faudrait.
- HimpyExpert spécialisé
Puisque chacun y va de son expérience, j'ai eu l'inverse l'année dernière : j'étais dans les temps, soit le samedi pour une clôture des appréciations le dimanche soir pour laisser au PP le temps de préparer le conseil prévu le jeudi. Calendrier posé par la direction. Et bien les pieds de bulletins étaient déjà remplis.
Je les ai lu, pas de différences entre "mon avis" sur les élèves et la synthèse rédigée... Mais j'avoue avoir ressenti un profond sentiment d'inutilité (au mieux) de mépris au pire.
Je précise que cette collègue n'avait pas fait de message demandant de remplir avant telle date pour telle ou telle raison. Parfois certains collègues demandent un "calendrier" un peu anticipé par rapport à celui demandé par les chefs et je m'y pli volontier si le délais est correct pour pouvoir s'organiser.... Quand on a 18 bulletins à faire c'est compliqué de respecter, au pied levé, les demandes des uns ou des autres (légitimes ou non).
Je les ai lu, pas de différences entre "mon avis" sur les élèves et la synthèse rédigée... Mais j'avoue avoir ressenti un profond sentiment d'inutilité (au mieux) de mépris au pire.
Je précise que cette collègue n'avait pas fait de message demandant de remplir avant telle date pour telle ou telle raison. Parfois certains collègues demandent un "calendrier" un peu anticipé par rapport à celui demandé par les chefs et je m'y pli volontier si le délais est correct pour pouvoir s'organiser.... Quand on a 18 bulletins à faire c'est compliqué de respecter, au pied levé, les demandes des uns ou des autres (légitimes ou non).
- nc33Niveau 10
Je remplis mes appréciations de mathématiques 2/3 semaines avant le conseil (les élèves ne changent pas par magie en si peu de temps).
Par contre cela me gonfle de devoir faire les appréciations PP du bulletin tel jour de la semaine, j'aime bien travailler selon mon rythme, alors oui je prends un peu d'avance sans attendre qu'absolument tout le monde ait rempli les siennes. Tant pis s'il faut affiner pour un ou deux élèves la veille du conseil ou pendant le conseil, mais je ne vais pas non plus demander aux autres de travailler différemment.
Par contre cela me gonfle de devoir faire les appréciations PP du bulletin tel jour de la semaine, j'aime bien travailler selon mon rythme, alors oui je prends un peu d'avance sans attendre qu'absolument tout le monde ait rempli les siennes. Tant pis s'il faut affiner pour un ou deux élèves la veille du conseil ou pendant le conseil, mais je ne vais pas non plus demander aux autres de travailler différemment.
- SphinxProphète
Dans mon ex-collège l'adjointe exigeait des PP les synthèses remplies avant le conseil ; certains s'y pliaient, pour que le conseil aille plus vite, d'autres refusaient, estimant que ça leur faisait deux soirées fichues en l'air pour le prix d'une et qu'ils n'étaient pas assez rémunérés, ou bien que le fait d'avoir écrit la chose sur le papier officiel et que ce soit projeté avait tendance à étouffer les débats. La CDE voulait les taper elle-même. Certains PP préparaient quand même d'avance sur une feuille et d'autres non. D'expérience, j'ai envie de dire que oui c'est énervant de regarder quelqu'un taper avec deux doigts et mettre du temps à corriger ses fautes de frappe quand on voudrait être ailleurs, mais que ce qui fait réellement perdre du temps en conseil, c'est
1) les parents qui ergotent pendant une demi-heure sur l'état des toilettes ou les absences de Madame Machin, et la direction qui laisse faire
2) les enseignants qui se déchirent parce qu'il y en a seulement un ou deux qui trouvent que Kevin se comporte mal tandis que d'autres veulent à toute force lui mettre les félicitations (et ont une piètre idée des qualités enseignantes des premiers), et la direction qui laisse faire.
De façon générale, pardon mais je ne comprends pas à quoi sert la synthèse (et le conseil de classe encore moins). À savoir que c'est un ensemble satisfaisant pour Kévinou mais qu'il doit généraliser ses efforts à toutes les matières, et attention aux bavardages ? Mais il suffit de lire le bulletin, c'est écrit. À dire que l'ensemble est correct mais qu'il faut faire des efforts dans le bloc scientifique car les matières littéraires sauvent la moyenne ? Et si on regardait un peu plus les moyennes par matière, surtout en fonction de l'orientation demandée, au lieu de s'arrêter à "ensemble correct" ? Finalement, c'est quoi l'intérêt, à part permettre au PP de se gargariser sur ses qualités de synthèse et aux parents de s'arrêter sur "encouragements" car c'est tout ce qui compte ? Je suis persuadée que 80%, à la louche, des appréciations sur lesquelles on passe tant de temps ne sont pas lues.
Et sinon, faites quand même gaffe avec les collègues qui sont toujours en retard pour les bulletins. Oui, oui, moi c'est facile, j'avais seulement cinq classes. J'ai quand même toujours remarqué que plus les collègues avaient de classes et plus ils étaient en retard et pourtant arts plastiques et musique commençaient toujours avant tout le monde. Je me souviendrai toujours de cette collègue qui a soigneusement fini ses cinq cent bulletins et ses cinq cents bilans de compétences - exigés indûment par une adjointe débutante - avant de déclarer un burn-out qui lui a pourri toute la fin de sa carrière.
1) les parents qui ergotent pendant une demi-heure sur l'état des toilettes ou les absences de Madame Machin, et la direction qui laisse faire
2) les enseignants qui se déchirent parce qu'il y en a seulement un ou deux qui trouvent que Kevin se comporte mal tandis que d'autres veulent à toute force lui mettre les félicitations (et ont une piètre idée des qualités enseignantes des premiers), et la direction qui laisse faire.
De façon générale, pardon mais je ne comprends pas à quoi sert la synthèse (et le conseil de classe encore moins). À savoir que c'est un ensemble satisfaisant pour Kévinou mais qu'il doit généraliser ses efforts à toutes les matières, et attention aux bavardages ? Mais il suffit de lire le bulletin, c'est écrit. À dire que l'ensemble est correct mais qu'il faut faire des efforts dans le bloc scientifique car les matières littéraires sauvent la moyenne ? Et si on regardait un peu plus les moyennes par matière, surtout en fonction de l'orientation demandée, au lieu de s'arrêter à "ensemble correct" ? Finalement, c'est quoi l'intérêt, à part permettre au PP de se gargariser sur ses qualités de synthèse et aux parents de s'arrêter sur "encouragements" car c'est tout ce qui compte ? Je suis persuadée que 80%, à la louche, des appréciations sur lesquelles on passe tant de temps ne sont pas lues.
Et sinon, faites quand même gaffe avec les collègues qui sont toujours en retard pour les bulletins. Oui, oui, moi c'est facile, j'avais seulement cinq classes. J'ai quand même toujours remarqué que plus les collègues avaient de classes et plus ils étaient en retard et pourtant arts plastiques et musique commençaient toujours avant tout le monde. Je me souviendrai toujours de cette collègue qui a soigneusement fini ses cinq cent bulletins et ses cinq cents bilans de compétences - exigés indûment par une adjointe débutante - avant de déclarer un burn-out qui lui a pourri toute la fin de sa carrière.
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- NLM76Grand Maître
Voilà. C'est difficile : il faut dire non. Et dire non, c'est difficile. Mais parfois, c'est bien.Cléopatra2 a écrit: bref. Je rappelle que je ne suis pas favorable à cette rédaction a priori, mais que quand elle est explicitement demandée par écrit par le chef d'établissement, il est difficile de ne pas le faire.
Maintenant, je ne vais pas épiloguer davantage sur ce sujet de peu d'intérêt. J'ai du mal avec l'organisation, avec les dates limites ; j'essaie de m'y tenir; je n'y arrive pas toujours; je ne fais pas de scandale si on me le reproche, parce qu'au fond c'est mieux pour moi que j'acquière davantage de rigueur et d'organisation. Et si des collègues ont du temps à dépenser sur ce sujet, grand bien leur fasse.
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Sites du grip :
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Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- HermionyGuide spirituel
Sphinx a écrit:
De façon générale, pardon mais je ne comprends pas à quoi sert la synthèse (et le conseil de classe encore moins). À savoir que c'est un ensemble satisfaisant pour Kévinou mais qu'il doit généraliser ses efforts à toutes les matières, et attention aux bavardages ? Mais il suffit de lire le bulletin, c'est écrit. À dire que l'ensemble est correct mais qu'il faut faire des efforts dans le bloc scientifique car les matières littéraires sauvent la moyenne ? Et si on regardait un peu plus les moyennes par matière, surtout en fonction de l'orientation demandée, au lieu de s'arrêter à "ensemble correct" ? Finalement, c'est quoi l'intérêt, à part permettre au PP de se gargariser sur ses qualités de synthèse et aux parents de s'arrêter sur "encouragements" car c'est tout ce qui compte ? Je suis persuadée que 80%, à la louche, des appréciations sur lesquelles on passe tant de temps ne sont pas lues.
+1000
Et dans la foulée, je milite pour la disparition de la fameuse moyenne (du moins en collège) qui sert souvent à masquer la grande disparité des résultats obtenus. Combien d'élèves m'ont sorti un "ça va, j'ai 12", alors qu'ils avaient des moyennes catastrophiques en SVT ou en histoire-géo ?
(et je milite aussi pour une moyenne coefficientée en 3e, en rapport avec les matières du brevet.)
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"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
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