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- JacqGuide spirituel
Bon, si on évalue par compétences pour l'obtention de cette daube, nous ne sommes donc pas dans les textes ?
- MalavitaÉrudit
L'an dernier chez nous. Ce sont les moyennes annuelles qui ont servi à calculer l'obtention de l'attestation. On devait aussi compléter sur Pronote le livret scolaire dans lequel on trouvait les compétences par matières. Pour le Français et l'Histoire-Géographie, les compétences indiquées étaient celles du programme et il fallait faire un positionnement de 1 (très insuffisant) à 4 (très satisfaisant) et indiquer une appréciation, quoique je me demande si ce n'était pas celle des trimestres qui avaient été remontées. Le référent devait aussi compléter une appréciation pour les PFMP sinon ça bloquait la remontée. Pour toute une classe ça a dû me prendre une heure, appréciations du dernier trimestre comprises. J'ai trouvé le système simple, même si cette attestation est un bouzin.
- CathEnchanteur
L'ensemble des matières générales est compté avec un coeff 1, l'ensemble des matières pro est affecté d'un coeff 4.
RIP, les lettres et l'histoire-géo, qui comptent autant que l'EPS et les arts appliqués.
RIP, les lettres et l'histoire-géo, qui comptent autant que l'EPS et les arts appliqués.
- AngeleneNiveau 5
Cath a écrit:L'ensemble des matières générales est compté avec un coeff 1, l'ensemble des matières pro est affecté d'un coeff 4.
RIP, les lettres et l'histoire-géo, qui comptent autant que l'EPS et les arts appliqués.
a) Moyenne annuelle des notes de l’année de première obtenues pour chaque enseignement général ou
enseignement professionnel, excepté l’enseignement professionnel de la spécialité de baccalauréat préparée par
l’élève. Chaque moyenne est affectée du coefficient 1 ;
b) Moyenne annuelle attribuée pour l’enseignement professionnel de la spécialité préparée, portée sur le livret
scolaire, affectée du coefficient 4 ;
Ce n'est pas clair, car le texte parle bien de matières pro pour le coef 1. Par exemple la PSE, les sciences appliquées ou la gestion j'imagine, qui sont dans tous les bac pro?
Sinon je me doute bien que cette validation n'a pas de valeur dans une entreprise. Mais on ne sait jamais ce qu'ils vont nous pondre. Imaginons un gouvernement qui décrète dans trois ans que la fin du bep est une ineptie, et décide le donner à tous les gamins titulaire de ladite validation...
Pour mon fils, pas de compétences, juste des notes.
- JacqGuide spirituel
Donc, si les compétences ne servent pas à valider l'ancien BEP, à quoi servent-elles ?
- FZNiveau 10
Angelene a écrit:Cath a écrit:L'ensemble des matières générales est compté avec un coeff 1, l'ensemble des matières pro est affecté d'un coeff 4.
RIP, les lettres et l'histoire-géo, qui comptent autant que l'EPS et les arts appliqués.
a) Moyenne annuelle des notes de l’année de première obtenues pour chaque enseignement général ou
enseignement professionnel, excepté l’enseignement professionnel de la spécialité de baccalauréat préparée par
l’élève. Chaque moyenne est affectée du coefficient 1 ;
b) Moyenne annuelle attribuée pour l’enseignement professionnel de la spécialité préparée, portée sur le livret
scolaire, affectée du coefficient 4 ;
Ce n'est pas clair, car le texte parle bien de matières pro pour le coef 1. Par exemple la PSE, les sciences appliquées ou la gestion j'imagine, qui sont dans tous les bac pro?
Sinon je me doute bien que cette validation n'a pas de valeur dans une entreprise. Mais on ne sait jamais ce qu'ils vont nous pondre. Imaginons un gouvernement qui décrète dans trois ans que la fin du bep est une ineptie, et décide le donner à tous les gamins titulaire de ladite validation...
Pour mon fils, pas de compétences, juste des notes.
Alors pourquoi vouloir à tout prix qu'il ait ce diplôme ? ça ne sert à rien surtout s'il n'est pas pro !
- FZNiveau 10
Ajonc35 a écrit:FZ a écrit:Angelene a écrit:Le texte officiel donné plus haut ne mentionne pas les compétences mais bien la nécessité d'avoir 10 de moyenne (éventuellement 9, sur avis du conseil de classe)en prenant en compte les coefficients. Bizarre...
Effectivement cette réforme est terrible. Je suis très concernée car mon fils a un pap et de vraies difficultés. Honnêtement, avoir le bac sera difficile et comme il n'a pas de métier/passion, il était impossible de lui faire faire un apprentissage. Il aurait au moins eu un BEP...
je ne comprends pas cette phrase, un BEP étant un diplôme professionnel, qui normalement certifie que celui qui l'obtient à au moins les capacités d’exécutant du métier concerné, non ?
Si le BEP, voire même le CAP, avait une valeur il y a 20 ans ( et encore c'était déjà dégradé par rapport à mes débuts dans l'enseignement), aujourd'hui ce sont des diplômes ( hormis des exceptions dans des domaines que je ne côtoie pas) qui ont perdu de leur valeur et de nombreux professionnels ne s'y trompent pas. Ce sont aussi les mêmes qui ne trouvent guère de valeur au bac pro depuis qu'il se fait en 3 ans.
Les heures disciplinaires se sont réduites, y compris pour le professionnel et donc ne permettent pas de donner une formation de qualité sans compter que nombre d'élèves ( pas tous , ouf) ont de réelles difficultés et le niveau scolaire descend un peu chaque année donc les enseignants s'adaptent.
Il n'y a que le ministre ( l'actuel ou ses prédécesseurs) pour ( faire) croire que le professionnel est une filière d'excellence. Il a été d'un bon niveau ( M Ajonc est passé par là) et permettait aux familles modestes d'éduquer correctement leurs enfants qui pouvaient ensuite entrer dans la vie active avec de belles perspectives, y compris pour les concours de la fonction publique.
Certes même les dernières années j'ai eu de bons élèves et certains, après un bts, une licence pro auront aussi de bonnes perspectives. On les encourageait dans ce sens. Mais regardez le parcours est bien plus long et , donc, plus incertain, surtout pour les familles modestes.
Avec le BEP, certication intermédiaire du bac pro, ce n'était pas top mais avec cette certification locale on touche le fond avant sa mort.
je partage, comprends et vis ce que vous expliquez mais pour autan ça ne m'explique pas pourquoi vouloir un BEP pour un jeune qui visiblement n'a ni passion ni métier...pour moi c'est un non-sens, qui contribue aussi, d'une certaine manière, à la dévalorisation de la filière professionnelle.
- JacqGuide spirituel
Salut Fz.
Parce que, pour l'ancien BEP, bac pro, machin intermédiaire actuel : les jeunes qui sont chez nous ont pour beaucoup la volonté de travailler dans leur domaine. Pas tous certes. Mais on ne supprime pas un diplôme parce que un ou deux sur X n'ont aucune passion pour le métier. J'en ai plein qui ont la passion pour la filière dans laquelle ils se trouvent et qui veulent ensuite travailler dans ce domaine.
Le problème n'est pas celui du BEP, du Bac, mais du niveau exigé pour l'un comme pour l'autre.
Ensuite, le problème de la passion se pose pour celui qui est là, on ne sait pourquoi. Peut-être non pas pour la filière mais pour obtenir le niveau bac et entrer dans des formations (armée, police...) qui exigent le niveau. Dans ce cas-là l'objectif est le niveau, pas la filière. Actuellement j'ai un élève dont l'objectif est de devenir pompier et lui faut le niveau bac PRO.
Parce que, pour l'ancien BEP, bac pro, machin intermédiaire actuel : les jeunes qui sont chez nous ont pour beaucoup la volonté de travailler dans leur domaine. Pas tous certes. Mais on ne supprime pas un diplôme parce que un ou deux sur X n'ont aucune passion pour le métier. J'en ai plein qui ont la passion pour la filière dans laquelle ils se trouvent et qui veulent ensuite travailler dans ce domaine.
Le problème n'est pas celui du BEP, du Bac, mais du niveau exigé pour l'un comme pour l'autre.
Ensuite, le problème de la passion se pose pour celui qui est là, on ne sait pourquoi. Peut-être non pas pour la filière mais pour obtenir le niveau bac et entrer dans des formations (armée, police...) qui exigent le niveau. Dans ce cas-là l'objectif est le niveau, pas la filière. Actuellement j'ai un élève dont l'objectif est de devenir pompier et lui faut le niveau bac PRO.
- Ajonc35Sage
C'est aussi mon constat sur tous les points.Jacq a écrit:
Le problème n'est pas celui du BEP, du Bac, mais du niveau exigé pour l'un comme pour l'autre.
Ensuite, le problème de la passion se pose pour celui qui est là, on ne sait pourquoi. Peut-être non pas pour la filière mais pour obtenir le niveau bac et entrer dans des formations (armée, police...) qui exigent le niveau. Dans ce cas-là l'objectif est le niveau, pas la filière. Actuellement j'ai un élève dont l'objectif est de devenir pompier et lui faut le niveau bac PRO.
- AngeleneNiveau 5
FZ a écrit:
je partage, comprends et vis ce que vous expliquez mais pour autan ça ne m'explique pas pourquoi vouloir un BEP pour un jeune qui visiblement n'a ni passion ni métier...pour moi c'est un non-sens, qui contribue aussi, d'une certaine manière, à la dévalorisation de la filière professionnelle.
Croyez-moi quand on a un enfant qui a des difficultés scolaires la question ne se pose pas comme ça. Mon fils n'a ni le niveau ni l'envie d'aller en général, mais comme 80% des ados de son âge, il ne savait pas quoi faire en troisième. Ce n'est pas parce qu'on a des difficultés scolaires qu'on sait quel métier faire. Pour nous, l'essentiel est qu'il ait un bac, quel qu'il soit, afin de ne pas trainer ce handicap toute sa vie ensuite, dans le cas où il voudrait se reconvertir. Il a donc choisi la filière qui l'intéressait le plus, voilà tout. De plus, le bac permet d'avoir accès à des tas de formations qui sont fermées sinon.
- zigmag17Guide spirituel
Angelene, j'espère juste que ton fils se trouve dans une classe calme, avec des élèves qui même s'ils sont là "en attendant la délivrance" - dans les deux sens du terme- du diplôme, savent tirer parti des heures de cours et des connaissances que l'on essaie de leur inculquer.
Cette année (j'en parle souvent mais pour ce thème-là de discussion ce sont vraiment la filière et la classe qui s'y prêtent le mieux - j'en ai d'autres en magasin pour d'autres problèmes!-, donc ce qui s'y prête le mieux c'est ma classe de 1ere bac pro GA: filière fourre-tout ici, avec 1/3 d'élèves motivés, 1/3 en pseudo-décrochage qui passent le diplôme "je chauffe ma chaise" (compétence validée ++), et l'entre-deux, qui veut son bac mais déteste et la gestion et l'administration et en attendant se comporte et travaille correctement.
Au quotidien, mon travail consiste à essayer de faire adhérer tout ce beau monde aux travaux demandés, si possible dans une atmosphère sereine (perdu: déjà deux exclusions temporaires + un conseil de discipline, les trois non suivis d'effet , "bienveillance" de l'institution oblige) et sans rendre nerveux ceux qui veulent bosser, ni les faire fuir (une idée: sur 35 élèves de seconde dans cette classe l'année dernière, 9 sont allés voir sous d'autres cieux plus cléments, ils ont bien eu raison, eu égard à l'ambiance de classe).
Remplacés immédiatement cette année par de nouveaux arrivants venus obtenir leur passeport de chauffage de chaise (ils l'ont déjà, je peux l'assurer)
Je tire mon chapeau aux élèves qui dans ce genre de classe, savent pourquoi ils se lèvent le matin, à savoir: travailler, car le faire dans ces conditions, c'est beaucoup de souffrance.
Cette année (j'en parle souvent mais pour ce thème-là de discussion ce sont vraiment la filière et la classe qui s'y prêtent le mieux - j'en ai d'autres en magasin pour d'autres problèmes!-, donc ce qui s'y prête le mieux c'est ma classe de 1ere bac pro GA: filière fourre-tout ici, avec 1/3 d'élèves motivés, 1/3 en pseudo-décrochage qui passent le diplôme "je chauffe ma chaise" (compétence validée ++), et l'entre-deux, qui veut son bac mais déteste et la gestion et l'administration et en attendant se comporte et travaille correctement.
Au quotidien, mon travail consiste à essayer de faire adhérer tout ce beau monde aux travaux demandés, si possible dans une atmosphère sereine (perdu: déjà deux exclusions temporaires + un conseil de discipline, les trois non suivis d'effet , "bienveillance" de l'institution oblige) et sans rendre nerveux ceux qui veulent bosser, ni les faire fuir (une idée: sur 35 élèves de seconde dans cette classe l'année dernière, 9 sont allés voir sous d'autres cieux plus cléments, ils ont bien eu raison, eu égard à l'ambiance de classe).
Remplacés immédiatement cette année par de nouveaux arrivants venus obtenir leur passeport de chauffage de chaise (ils l'ont déjà, je peux l'assurer)
Je tire mon chapeau aux élèves qui dans ce genre de classe, savent pourquoi ils se lèvent le matin, à savoir: travailler, car le faire dans ces conditions, c'est beaucoup de souffrance.
- AngeleneNiveau 5
Oui, il est en restauration et ils sont 20. D'ailleurs ça ne lui déplaît pas du tout, c'est la seule filière qui a trouvé grâce à ses yeux car nous connaissons beaucoup de gens dans ce milieu. Mais il n'est pas passionné, et je ne pense pas qu'il soit fait pour ce métier, car il aime bien la tranquillité... Par contre, je pense que c'est bénéfique car il doit apprendre à s'organiser, à aller vers les autres...
Quelle que soit la filière de toute façon il aurait rencontré les même difficultés car il a un trouble de l'attention et des difficultés logico-maths.
Quelle que soit la filière de toute façon il aurait rencontré les même difficultés car il a un trouble de l'attention et des difficultés logico-maths.
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