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- MarianneMNiveau 1
EdithW a écrit:Jenny a écrit:Congés de formation : c'est long, très long.
Dispos : Ca dépend des académies et des matières, ça se tente.
Tu peux aussi tenter une rupture conventionnelle si la dispo ne fonctionne pas. Ca te permettra d'avoir une somme dérisoire mais surtout des indemnités chômage. il faut être titulaire.
Autour de moi, sauf exception (l'an dernier une collègue en SPC a eu son congé à sa première demande, il y avait trop de stagiaires dans sa discipline, donc ça arrangeait de libérer son poste), c'est en moyenne 6 ou 7 ans d'attente...
Mon dieu. 6 ou 7 ans.
- JennyMédiateur
Et quand on change d'académie, on repart à 0.
- EdithWGrand sage
Cela doit dépendre des disciplines, des académies...des années aussi (ça varie, chez nous (privé) les PE ne font pas usage de leur droit et les congés 1er degré sont reversés après au second degré quasiment systématiquement). Mais, après ton congé de formation (qui, sauf erreur, sert à préparer un concours type agrégation donc toujours dans l'enseignement), tu dois encore des années à l'Etat et si tu démissionnes, tu dois rembourser les sommes payées pendant ta formation (80% du salaire à peu près). Donc ça me semble pas du tout ce dont tu as besoin. Il me vient une question : peut-on préparer un autre concours hors EN avec ce congé? Un/une néo saurait ça?
- KilmenyEmpereur
En as-tu discuté avec tes collègues ou ton tuteur ? Ils peuvent peut-être t'aider aussi.
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- MarianneMNiveau 1
Kilmeny a écrit:En as-tu discuté avec tes collègues ou ton tuteur ? Ils peuvent peut-être t'aider aussi.
J'évite de faire part de mes gros doutes à mes collègues et surtout à ma tutrice. N'ayant pas eu d'oral pour le CAPES (covid) on doit passer un entretien pro avec l'IPR (qui va s'appuyer sur les retours du tuteur de terrain et du tuteur universitaire). J'ai peur de passer pour une personne qui n'est pas motivée et prendre de mauvais avis d'inspection.
- MarianneMNiveau 1
EdithW a écrit:Cela doit dépendre des disciplines, des académies...des années aussi (ça varie, chez nous (privé) les PE ne font pas usage de leur droit et les congés 1er degré sont reversés après au second degré quasiment systématiquement). Mais, après ton congé de formation (qui, sauf erreur, sert à préparer un concours type agrégation donc toujours dans l'enseignement), tu dois encore des années à l'Etat et si tu démissionnes, tu dois rembourser les sommes payées pendant ta formation (80% du salaire à peu près). Donc ça me semble pas du tout ce dont tu as besoin. Il me vient une question : peut-on préparer un autre concours hors EN avec ce congé? Un/une néo saurait ça?
D'après ce que j'ai lu et entendu c'est possible. Mais c'est sûr que c'est largement plus facile de demander un congé de formation pour l'agreg que pour préparer un concours hors EN (ce qui est mon projet)
- KilmenyEmpereur
MarianneM a écrit:Kilmeny a écrit:En as-tu discuté avec tes collègues ou ton tuteur ? Ils peuvent peut-être t'aider aussi.
J'évite de faire part de mes gros doutes à mes collègues et surtout à ma tutrice. N'ayant pas eu d'oral pour le CAPES (covid) on doit passer un entretien pro avec l'IPR (qui va s'appuyer sur les retours du tuteur de terrain et du tuteur universitaire). J'ai peur de passer pour une personne qui n'est pas motivée et prendre de mauvais avis d'inspection.
Ton tuteur doit plus ou moins sentir ton manque de motivation. Si ce n'est pas le cas et que tu parles avec lui de ton envie de réorientation, pourquoi irait-il mettre dans un rapport que tu n'es pas motivée ?
S'il sent ton manque de motivation , en revanche et qu'il ne sait pas d'où il vient, le silence peut être pire qu'une franche discussion.
Une envie de réorientation est positive. Un apparent manque d'implication l'est beaucoup moins quand on ne sait pas quelle en est la cause.
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- CarmenLRNeoprof expérimenté
Tu peux déposer une première demande de congé de formation professionnelle au bout de trois ans d'ancienneté, et enchaîner les demandes ensuite, jusqu'à obtention. Et, bien sûr, tu ne peux l'obtenir qu'une seule fois pendant les 43 ans de carrière.
A toi de voir si tu veux attendre tout ce temps ou pas.
- KilmenyEmpereur
Es-tu en collège ou en lycée ? Le travail est très différent en lettres. Tu aurais peut-être intérêt à essayer l'autre niveau avant de prendre une décision définitive.
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- LefterisEsprit sacré
Tes craintes ne sont pas infondées. Il y a dans ces officines de nombreux fanatiques intolérants. J'ai récemment aidé, modestement une collègue à partir de l'EN (conseils de reclassements, aide en rédaction...). Elle avait des bâtons dans les roues. Dans sa nouvelle administration, elle a rencontré une autre fugitive, qui était stagiaire dans le premier degré et s'est fait pourrir , vraiment, quand ils ont appris qu'elle passait en parallèle un autre concours.MarianneM a écrit:
J'évite de faire part de mes gros doutes à mes collègues et surtout à ma tutrice. N'ayant pas eu d'oral pour le CAPES (covid) on doit passer un entretien pro avec l'IPR (qui va s'appuyer sur les retours du tuteur de terrain et du tuteur universitaire). J'ai peur de passer pour une personne qui n'est pas motivée et prendre de mauvais avis d'inspection.
Oui, on peut prendre un congé formation pour n'importe quelle formation agréée, mais il faut motiver sa demande. Il faut rester au service de l'Etat le triple de la durée obtenue pour le CIF, mais pas forcément dans la même administration. Le traitement servi est de 85% du traitement , plafonné à un indice autour de 550 brut actuellement (je ne sais pas avec les nouvelles grilles, mais c'st cet ordre d'idée, grosso modo le smic).MarianneM a écrit:EdithW a écrit:Cela doit dépendre des disciplines, des académies...des années aussi (ça varie, chez nous (privé) les PE ne font pas usage de leur droit et les congés 1er degré sont reversés après au second degré quasiment systématiquement). Mais, après ton congé de formation (qui, sauf erreur, sert à préparer un concours type agrégation donc toujours dans l'enseignement), tu dois encore des années à l'Etat et si tu démissionnes, tu dois rembourser les sommes payées pendant ta formation (80% du salaire à peu près). Donc ça me semble pas du tout ce dont tu as besoin. Il me vient une question : peut-on préparer un autre concours hors EN avec ce congé? Un/une néo saurait ça?
D'après ce que j'ai lu et entendu c'est possible. Mais c'est sûr que c'est largement plus facile de demander un congé de formation pour l'agreg que pour préparer un concours hors EN (ce qui est mon projet)
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- gauvain31Empereur
CarmenLR a écrit:
Tu peux déposer une première demande de congé de formation professionnelle au bout de trois ans d'ancienneté, et enchaîner les demandes ensuite, jusqu'à obtention. Et, bien sûr, tu ne peux l'obtenir qu'une seule fois pendant les 43 ans de carrière.
A toi de voir si tu veux attendre tout ce temps ou pas.
C'est plus complexe : tu as droit à trois années dans ta carrière dont une seule est rémunérée à 85% du brut. Tu peux avoir 6 mois rémunérés pour préparer l'agreg (ou 9 mois pour un master) , puis refaire une autre demande de CFP rémunéré quelques années après, mais ça prendra du temps. Si ce n'est pas rémunéré , on te l'accorde facilement... sauf nécessité de service.
Il y a des politiques différentes selon les académies. A Toulouse, le barème est très clair et tu obtiens un congé entre 5 et 10 ans. Dans d'autres académies, en fonction des disciplines, ça peut dépasser les 10 ans .
J'ai rencontré des collègues qui l'ont eu quasiment au 1er coup (soit car non rémunérés, soit ils venaient du privé, soit de l'enseignement agricole)
Et je confirme ce que dit Lefteris : on fait la formation que l'on souhaite. Cela peut-être une préparation à l'agrégation , mais aussi un master, une formation pour apprendre une langue etc.... C'est une expérience qui vaut le coup d'être vécue c'est clair. Il faut donc préparer soigneusement le projet de congé plusieurs années à l'avance.
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