- SimonellaNiveau 7
En ce qui me concerne, je préfère voir directement la façon dont ça se passe. Ils ont peut-être établi des sens de circulation ou temps de passage par classe dans les couloirs, ce qui n'est pas forcément détaillé dans le message envoyé. Nous avons de grandes salles mais pas assez de tables. J'espère qu'ils en ont ajouté pendant les vacances. Le message stipulait que nous reprenions aux heures habituelles mais il ne disait pas "aucun changement", c'est moi qui l'ai interprété ainsi. J'ai échangé avec des collègues, nous attendons de voir. Je pense que nous pourrons tous faire un point plus clair lundi soir
A vrai dire, ce n'est plus la question sanitaire qui nous terrorise aujourd'hui mais les risques d'attentats.
A vrai dire, ce n'est plus la question sanitaire qui nous terrorise aujourd'hui mais les risques d'attentats.
- CathEnchanteur
Marsile a écrit:Dans notre cité scolaire, on va se mettre en grève après la minute de silence. Est-ce que d'autres établissements ont prévu de faire la même chose ?
Oui, enfin on espère qu'on ne sera pas 2 pèlerins comme d'hab.
- dryadeNiveau 8
eldar a écrit:Dame Tartine a écrit:On vient tout juste de recevoir un truc vidéo de Blanquer dans nos boites académiques. Quelqu'un qui a eu le courage et l'abnégation de visionner pour un résumé ?
Résumé de la vidéo de Blanquer :
Blablabla « Vous êtes merveilleux ».
On ne se contamine pas davantage dans l'école qu'à l'extérieur. Très peu de contaminations en milieu scolaire. Grande transparence de l'Éducation Nationale sur les chiffres (la blague).
Nouveau protocole sanitaire. Accentuer les mesures (mais rien de neuf). Aérer plus fréquemment les salles. Des établissements fermeront, il en sûr (je pensais qu'il y avait moins de contaminations en milieu scolaire, contradiction?)
Puis, il revient sur les changements d'organisation de l'hommage Samuel Paty (minute de silence, lire la « Lettre aux instituteurs » de Jaurès).
On doit préparer l'avenir de nos élèves. Nous devons être forts lors de cette double crise.
Blablabla.
Le jour de l'assassinat de notre collègue, le jour de la sortie de l'école pour les vacances de la Toussaint, les chiffres donnaient que les clusters covid étaient à 45 % dans les collèges-lycées.
Le jour où Macron devait présenter ses nouvelles décisions, mercredi, les diverses chaines d'infos expliquaient que les clusters dans le secondaires représentaient 25 % du total.
Dès que son intervention a été finie, ce chiffre a disparu des discours des chaines d'infos. Certaines ont même indiqué le "soulagement" des Français à savoir que l'école n'allait pas fermer.
Bla, bla, bla, en effet. Armons-nous... et partez !
- gemshornNiveau 10
Pourquoi 3,14159 a écrit:moi c'est moi a écrit:Vidéo de jmb reçue sur boîte mail. https://youtu.be/FqyFJBbEMFY
Je résume : nous avons tellement été bons lors du premier confinement qu'il compte sur nous pour être meilleurs avec toujours autant d'aide de la part du ministère (c'est à dire rien !). Concernant la sécurité des établissements il y a du soucis à ce faire, mais si les professeurs d'EMC font bien leur travail il n'y aura plus de problème à l'avenir. Il nous remercie de bisous baveux. A son habitude, sa retenue légendaire lui a fait oublier la partie pécunière.
Sinon, dans mon établissement, il y avait déjà une salle par classe. Là, l'amplitude horaire pour les repas de midi sera étendue de 11h à 13h30 (durant les cours de 11h et 13h, les externes resteront pour des "activités" adaptées, accompagnement ou autres, tandis que les demi-pensionnaires iront déjeuner.
- uneodysséeNeoprof expérimenté
Mathador a écrit:monseigneur a écrit:@eldar Tu oublies la conclusion : il faut être positifs et tournés vers l'avenir, pour l'intérêt des élèves.
Quel cynisme.
Je croyais que les enseignants positifs n'étaient pas devant les élèves… ce n'est donc pas dans l'intérêt de ces derniers.
Merci pour le sourire ! (il en faut ces temps-ci)
- nigousseHabitué du forum
Mail reçu hier, la semaine du 2 novembre "normale", conseil pédagogique le mardi 3 pour présenter le nouveau protocole sanitaire qui sera appliqué à compter du 9 avec refonte de tous les edt, je n'en sais pas plus pour l'instant.
- AuriAmaNiveau 4
Je viens de voir les mails d'hier soir, à commencer par un des mes élèves qui me demande si le cours de 9h25 est déplacé à 8h30 car la direction leur a demandé de venir à 8h30 pour tous les 6èmes... alors que cette classe ne commence justement qu'à 9h25 et que certains ont des prises en charges externalisées. Bref, je me décide à regarder la boite mail du collège, ce que je n'avais pas fait hier soir et je vois enfin l'organisation de la journée de rentrée avec temps d'échange... suivi 2h après d'une rétractation suite aux consignes ministérielles.
Je plains sincèrement l'équipe de direction : ma CDE déléguée dans l'établissement avec son adjointe stagiaire, son CPE en 4/5, l'équipe de surveillant confinée avant les vacances pour motif COVID... Je n'ai pas de solution à leur apporter. On a 19 classes pour 26 salles certes mais si on enlève les salles réservées / spécialisées / adaptées uniquement aux demi-groupes / servant de stockage on se retrouve avec 11 salles pour 17 classes. Donc on change de salle. Sans intercours. Avec certaines salles qui ne peuvent être aérées. Sans désinfection sinon on n'a pas le temps de se connecter sur l'ENT pour faire l'appel. Et bien évidemment sans distanciation entre élèves car les salles sont trop petites. Pas de préau ni de gymnase, le sport se fait dans le hall de l'établissement.
J'ai lu plus haut les comportements des CP. C'est les mêmes en 6emes. Les masques sont trop grands, ne tiennent pas, ils se mouchent dedans (si si je vous assure) ou alors ils prennent un mouchoir et il faut désinfecter les mains. Il faut aussi que j'écrive (ou l'AESH quand elle peut être présente) pour certains élèves. On a eu un certain nombre de cas au moins contact d'élèves dans l'établissement (isolement d'1 semaine) qui se sont répétés (retour 3 jour puis reparti).
Aucun renforcement possible du protocole sanitaire sans réduction de la jauge, pas d'hommage à notre collègue (non la minute de silence non préparée ne compte pas), obligée de prendre les transports en commun, sans savoir si les masques de remplacement promis sont arrivés... Alors j'ai vraiment envie d'être psycho-rigide et de ne pas me rendre au collège lundi au motif que je ne peux pas imprimer l'attestation non signée transmise par l'établissement et que je ne suis pas travailleur indépendant ni en déplacement pour acheter des fournitures obligatoires à mon activité professionnelle. C'est stupide mais c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase.
Je plains sincèrement l'équipe de direction : ma CDE déléguée dans l'établissement avec son adjointe stagiaire, son CPE en 4/5, l'équipe de surveillant confinée avant les vacances pour motif COVID... Je n'ai pas de solution à leur apporter. On a 19 classes pour 26 salles certes mais si on enlève les salles réservées / spécialisées / adaptées uniquement aux demi-groupes / servant de stockage on se retrouve avec 11 salles pour 17 classes. Donc on change de salle. Sans intercours. Avec certaines salles qui ne peuvent être aérées. Sans désinfection sinon on n'a pas le temps de se connecter sur l'ENT pour faire l'appel. Et bien évidemment sans distanciation entre élèves car les salles sont trop petites. Pas de préau ni de gymnase, le sport se fait dans le hall de l'établissement.
J'ai lu plus haut les comportements des CP. C'est les mêmes en 6emes. Les masques sont trop grands, ne tiennent pas, ils se mouchent dedans (si si je vous assure) ou alors ils prennent un mouchoir et il faut désinfecter les mains. Il faut aussi que j'écrive (ou l'AESH quand elle peut être présente) pour certains élèves. On a eu un certain nombre de cas au moins contact d'élèves dans l'établissement (isolement d'1 semaine) qui se sont répétés (retour 3 jour puis reparti).
Aucun renforcement possible du protocole sanitaire sans réduction de la jauge, pas d'hommage à notre collègue (non la minute de silence non préparée ne compte pas), obligée de prendre les transports en commun, sans savoir si les masques de remplacement promis sont arrivés... Alors j'ai vraiment envie d'être psycho-rigide et de ne pas me rendre au collège lundi au motif que je ne peux pas imprimer l'attestation non signée transmise par l'établissement et que je ne suis pas travailleur indépendant ni en déplacement pour acheter des fournitures obligatoires à mon activité professionnelle. C'est stupide mais c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase.
- michel74Niveau 5
INFO IMPORTANTE:
je vous laisse aller regarder le point covid du vendredi juste avant les vacances
https://www.education.gouv.fr/covid19-point-de-situation-du-vendredi-16-octobre-2020-306746
C'est énorme: Blanquer nous donne jeudi dernier exactement ces chiffres: 8223 élèves 2063 personnels touchés par le covid en 1 semaine. Mais si vous regardez la hausse en 24h, elle est ENORME: +1713 pour les élèves et +440 pour le personnel ... Les vacances sont arrivées au bon moment. C'est une hausse de plus de 25% toutes les 24h .... je vous laisse regarder sur une semaine ce que ca donne .... Cela Blanquer a oublié d'en parler ... ca veut bien dire qu'il y a manipulation des chiffres pour que les enseignants et les enfants, aillent au travail.
Dans les médias personne n'a relevé cette info ...
je vous laisse aller regarder le point covid du vendredi juste avant les vacances
https://www.education.gouv.fr/covid19-point-de-situation-du-vendredi-16-octobre-2020-306746
C'est énorme: Blanquer nous donne jeudi dernier exactement ces chiffres: 8223 élèves 2063 personnels touchés par le covid en 1 semaine. Mais si vous regardez la hausse en 24h, elle est ENORME: +1713 pour les élèves et +440 pour le personnel ... Les vacances sont arrivées au bon moment. C'est une hausse de plus de 25% toutes les 24h .... je vous laisse regarder sur une semaine ce que ca donne .... Cela Blanquer a oublié d'en parler ... ca veut bien dire qu'il y a manipulation des chiffres pour que les enseignants et les enfants, aillent au travail.
Dans les médias personne n'a relevé cette info ...
- laMissSage
michel74 a écrit:INFO IMPORTANTE:
je vous laisse aller regarder le point covid du vendredi juste avant les vacances
https://www.education.gouv.fr/covid19-point-de-situation-du-vendredi-16-octobre-2020-306746
C'est énorme: Blanquer nous donne jeudi dernier exactement ces chiffres: 8223 élèves 2063 personnels touchés par le covid en 1 semaine. Mais si vous regardez la hausse en 24h, elle est ENORME: +1713 pour les élèves et +440 pour le personnel ... Les vacances sont arrivées au bon moment. C'est une hausse de plus de 25% toutes les 24h .... je vous laisse regarder sur une semaine ce que ca donne .... Cela Blanquer a oublié d'en parler ... ca veut bien dire qu'il y a manipulation des chiffres pour que les enseignants et les enfants, aillent au travail.
Dans les médias personne n'a relevé cette info ...
Donc il a volontairement donné les chiffres de jeudi au lieu de donner ceux de vendredi ?
_________________
Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- michel74Niveau 5
Non il a bien donné les chiffres de vendredi mais un chiffre seul ne veut rien ... S'il avait dit qu'il y avait une augmentation du nb de cas entre jeudi et vendredi de 25% pour les adultes ET les enfants ...je pense que cela passait nettement moins bien...
Il a préféré dire que ca fait 0,18% des personnels , ca fait moins peur ...
25% toutes les 24h .. c'est ENORME !!! Ca multiplie le nb par 5 tous les 7 jours ...
1semaine: 10000 adultes 40000enfants
2semaines: 50000adultes 200000enfants
etc ....
Il a préféré dire que ca fait 0,18% des personnels , ca fait moins peur ...
25% toutes les 24h .. c'est ENORME !!! Ca multiplie le nb par 5 tous les 7 jours ...
1semaine: 10000 adultes 40000enfants
2semaines: 50000adultes 200000enfants
etc ....
- micaschisteMonarque
Un article qui écrit noir sur blanc que certaines mesures ne peuvent être appliquées !
sourceRentrée : « les enfants sont plus en sécurité à l’école que partout ailleurs »
Le recteur d’académie, Jean-François Chanet, a détaillé le protocole « idéal » de cette rentrée, dont l’idée majeure repose sur l’attribution d’une salle par classe afin d’éviter les déplacements et les brassages. (...)
Cette organisation demeure cependant « un idéal, là où cela est possible », comme pour l’aération des salles, sachant que toutes les fenêtres ne s’ouvrent pas ou s’entrouvrent en oscillo-battant. (...)
Quant aux manques de moyens pour assurer la désinfection, « on peut faire participer les élèves ».
(...)
Côté primaire, il faudra que les enfants adoptent le port du masque dès 6 ans, mais, côté lycée, les établissements pourront s’accorder « plus de souplesse, à l’image de l’université, avec une part de distanciel. Les proviseurs sont invités à travailler dessus dès la semaine prochaine ».
_________________
"Il ne sert à rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre". François Mauriac
"Pick a star in the dark horizon and follow the light "
- laMissSage
Il y a deux fils actifs "Gestion..." !
En fait, si tous les parents qui le peuvent gardent leurs enfants à la maison, on les aura nos demi groupes.
En fait, si tous les parents qui le peuvent gardent leurs enfants à la maison, on les aura nos demi groupes.
_________________
Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- ChutneyNiveau 6
micaschiste a écrit:
Un article qui écrit noir sur blanc que certaines mesures ne peuvent être appliquées !
sourceRentrée : « les enfants sont plus en sécurité à l’école que partout ailleurs »
Le recteur d’académie, Jean-François Chanet, a détaillé le protocole « idéal » de cette rentrée, dont l’idée majeure repose sur l’attribution d’une salle par classe afin d’éviter les déplacements et les brassages. (...)
Cette organisation demeure cependant « un idéal, là où cela est possible », comme pour l’aération des salles, sachant que toutes les fenêtres ne s’ouvrent pas ou s’entrouvrent en oscillo-battant. (...)
Quant aux manques de moyens pour assurer la désinfection, « on peut faire participer les élèves ».
(...)
Côté primaire, il faudra que les enfants adoptent le port du masque dès 6 ans, mais, côté lycée, les établissements pourront s’accorder « plus de souplesse, à l’image de l’université, avec une part de distanciel. Les proviseurs sont invités à travailler dessus dès la semaine prochaine ».
L'article est édifiant : ô combien il sait réciter juste les termes de son maître.
- User22526Niveau 3
« NON POSSUM »
Par respect pour mon collègue assassiné,
Par respect pour les élèves qui me sont confiés,
Par respect pour la haute idée que je me fais du service de l’État,
Je ne peux pas...
Je ne peux pas assumer en même temps l'hommage national à un mort, au moyen duquel le Ministère de l'éducation nationale tente de faire oublier ses propres responsabilités, et sa brutale réduction à presque rien qui témoigne, au choix, d'une immense lâcheté ou d'un infini mépris.
Quelle que soit mon opinion personnelle sur les caricatures de Charlie Hebdo et sur leur prétention à constituer une traduction légitime de la liberté d'expression, je ne peux pas expliquer à mes élèves que mon collègue est mort pour la défense des Valeurs de la République et admettre, en même temps, qu'une semaine avant sa mort sa hiérarchie songeait à lui rappeler les règles de la laïcité.
Par ailleurs...
Je ne peux pas assumer un état d'urgence sanitaire qui suspend sine die toutes nos libertés fondamentales mais ne modifie, en même temps, aucune des conditions de circulation d'un virus.
Je ne peux pas accepter que le fleuriste ou le restaurateur de mon village soient contraints de baisser le rideau sous prétexte de lutter contre une pandémie et croire en même temps que celle-ci soit stoppée net parce que, dans mon établissement, des salles exiguës où se côtoient trente personnes devront être aérés dix minutes par jour au moyen de fenêtres qui ne s'ouvrent plus, ou parce qu'à la cantine les élèves n'auront plus le droit de postillonner que sur leurs camarades de la même classe.
Je ne peux pas laisser dire par le gouvernement que ma présence devant les élèves est la condition indispensable au maintien de leur socialisation et accepter en même temps la suppression méthodique par ce même gouvernement de toutes les conditions d'une vie humaine décente – réunions de familles, rencontres amicales, manifestations culturelles.
Je ne peux plus continuer à enseigner masqué devant des élèves masqués alors que le masque prive la relation éducative de son support humain fondamental – la voix et l'expression du visage – et que les conditions d'utilisation de ces masques leur retirent en même temps toute efficacité sanitaire significative.
Je ne peux plus, en tant que professeur, continuer à me prévaloir de l'esprit critique qui est au fondement de toutes les activités de l'esprit, et obéir en même temps à des consignes absurdes inventées par une bureaucratie de planqués dans le seul but de pouvoir en exciper en cas de problème.
Je n'en peux plus du mépris dont nous sommes victimes de la part de notre hiérarchie et dont le point culminant a été atteint quand nous avons découvert dans la presse de vendredi à quelle heure nous rentrerions le lundi suivant.
Je ne peux plus, je ne veux plus, être l'alibi sous-payé et déconsidéré d'une devise républicaine vidée de toute signification.
Pour toutes ces raisons, que j'ai tenu à exprimer avec mes propres mots parce qu'ils ne sont pas exactement les mêmes que les leurs, je suivrai le préavis de grève déposé à partir de lundi par plusieurs syndicats représentatifs.
Par respect pour mon collègue assassiné,
Par respect pour les élèves qui me sont confiés,
Par respect pour la haute idée que je me fais du service de l’État,
Je ne peux pas...
Je ne peux pas assumer en même temps l'hommage national à un mort, au moyen duquel le Ministère de l'éducation nationale tente de faire oublier ses propres responsabilités, et sa brutale réduction à presque rien qui témoigne, au choix, d'une immense lâcheté ou d'un infini mépris.
Quelle que soit mon opinion personnelle sur les caricatures de Charlie Hebdo et sur leur prétention à constituer une traduction légitime de la liberté d'expression, je ne peux pas expliquer à mes élèves que mon collègue est mort pour la défense des Valeurs de la République et admettre, en même temps, qu'une semaine avant sa mort sa hiérarchie songeait à lui rappeler les règles de la laïcité.
Par ailleurs...
Je ne peux pas assumer un état d'urgence sanitaire qui suspend sine die toutes nos libertés fondamentales mais ne modifie, en même temps, aucune des conditions de circulation d'un virus.
Je ne peux pas accepter que le fleuriste ou le restaurateur de mon village soient contraints de baisser le rideau sous prétexte de lutter contre une pandémie et croire en même temps que celle-ci soit stoppée net parce que, dans mon établissement, des salles exiguës où se côtoient trente personnes devront être aérés dix minutes par jour au moyen de fenêtres qui ne s'ouvrent plus, ou parce qu'à la cantine les élèves n'auront plus le droit de postillonner que sur leurs camarades de la même classe.
Je ne peux pas laisser dire par le gouvernement que ma présence devant les élèves est la condition indispensable au maintien de leur socialisation et accepter en même temps la suppression méthodique par ce même gouvernement de toutes les conditions d'une vie humaine décente – réunions de familles, rencontres amicales, manifestations culturelles.
Je ne peux plus continuer à enseigner masqué devant des élèves masqués alors que le masque prive la relation éducative de son support humain fondamental – la voix et l'expression du visage – et que les conditions d'utilisation de ces masques leur retirent en même temps toute efficacité sanitaire significative.
Je ne peux plus, en tant que professeur, continuer à me prévaloir de l'esprit critique qui est au fondement de toutes les activités de l'esprit, et obéir en même temps à des consignes absurdes inventées par une bureaucratie de planqués dans le seul but de pouvoir en exciper en cas de problème.
Je n'en peux plus du mépris dont nous sommes victimes de la part de notre hiérarchie et dont le point culminant a été atteint quand nous avons découvert dans la presse de vendredi à quelle heure nous rentrerions le lundi suivant.
Je ne peux plus, je ne veux plus, être l'alibi sous-payé et déconsidéré d'une devise républicaine vidée de toute signification.
Pour toutes ces raisons, que j'ai tenu à exprimer avec mes propres mots parce qu'ils ne sont pas exactement les mêmes que les leurs, je suivrai le préavis de grève déposé à partir de lundi par plusieurs syndicats représentatifs.
Benoît Girard
Professeur d'Histoire-Géographie au collège de Bogny/Meuse
Conseiller municipal de Tournavaux
Professeur d'Histoire-Géographie au collège de Bogny/Meuse
Conseiller municipal de Tournavaux
- EuphémiaNiveau 10
Au risque d'en choquer certains :Benoît Girard a écrit:« NON POSSUM »
Par respect pour mon collègue assassiné,
Par respect pour les élèves qui me sont confiés,
Par respect pour la haute idée que je me fais du service de l’État,
Je ne peux pas...
Je ne peux pas assumer en même temps l'hommage national à un mort, au moyen duquel le Ministère de l'éducation nationale tente de faire oublier ses propres responsabilités, et sa brutale réduction à presque rien qui témoigne, au choix, d'une immense lâcheté ou d'un infini mépris.
Quelle que soit mon opinion personnelle sur les caricatures de Charlie Hebdo et sur leur prétention à constituer une traduction légitime de la liberté d'expression, je ne peux pas expliquer à mes élèves que mon collègue est mort pour la défense des Valeurs de la République et admettre, en même temps, qu'une semaine avant sa mort sa hiérarchie songeait à lui rappeler les règles de la laïcité.
Par ailleurs...
Je ne peux pas assumer un état d'urgence sanitaire qui suspend sine die toutes nos libertés fondamentales mais ne modifie, en même temps, aucune des conditions de circulation d'un virus.
Je ne peux pas accepter que le fleuriste ou le restaurateur de mon village soient contraints de baisser le rideau sous prétexte de lutter contre une pandémie et croire en même temps que celle-ci soit stoppée net parce que, dans mon établissement, des salles exiguës où se côtoient trente personnes devront être aérés dix minutes par jour au moyen de fenêtres qui ne s'ouvrent plus, ou parce qu'à la cantine les élèves n'auront plus le droit de postillonner que sur leurs camarades de la même classe.
Je ne peux pas laisser dire par le gouvernement que ma présence devant les élèves est la condition indispensable au maintien de leur socialisation et accepter en même temps la suppression méthodique par ce même gouvernement de toutes les conditions d'une vie humaine décente – réunions de familles, rencontres amicales, manifestations culturelles.
Je ne peux plus continuer à enseigner masqué devant des élèves masqués alors que le masque prive la relation éducative de son support humain fondamental – la voix et l'expression du visage – et que les conditions d'utilisation de ces masques leur retirent en même temps toute efficacité sanitaire significative.
Je ne peux plus, en tant que professeur, continuer à me prévaloir de l'esprit critique qui est au fondement de toutes les activités de l'esprit, et obéir en même temps à des consignes absurdes inventées par une bureaucratie de planqués dans le seul but de pouvoir en exciper en cas de problème.
Je n'en peux plus du mépris dont nous sommes victimes de la part de notre hiérarchie et dont le point culminant a été atteint quand nous avons découvert dans la presse de vendredi à quelle heure nous rentrerions le lundi suivant.
Je ne peux plus, je ne veux plus, être l'alibi sous-payé et déconsidéré d'une devise républicaine vidée de toute signification.
Pour toutes ces raisons, que j'ai tenu à exprimer avec mes propres mots parce qu'ils ne sont pas exactement les mêmes que les leurs, je suivrai le préavis de grève déposé à partir de lundi par plusieurs syndicats représentatifs.Benoît Girard
Professeur d'Histoire-Géographie au collège de Bogny/Meuse
Conseiller municipal de Tournavaux
Par respect pour mon collègue assassiné,
Par respect pour les élèves qui me sont confiés,
Par respect pour la haute idée que je me fais du service de l’État,
Je ne peux pas ne pas aller travailler lundi et les jours qui suivront.
Et pourtant, j'ai peur, j'ai très peur même...
_________________
L’école est un lieu admirable. J’aime que les bruits extérieurs n’y entrent point. (Alain)
L'esprit critique, c'est, au minimum, un esprit qui n’a pas peur des mots. (Jean-Claude Michéa)
- al-idrisiNiveau 6
Benoît Girard a écrit:« NON POSSUM »
Par respect pour mon collègue assassiné,
Par respect pour les élèves qui me sont confiés,
Par respect pour la haute idée que je me fais du service de l’État,
Je ne peux pas...
Je ne peux pas assumer en même temps l'hommage national à un mort, au moyen duquel le Ministère de l'éducation nationale tente de faire oublier ses propres responsabilités, et sa brutale réduction à presque rien qui témoigne, au choix, d'une immense lâcheté ou d'un infini mépris.
Quelle que soit mon opinion personnelle sur les caricatures de Charlie Hebdo et sur leur prétention à constituer une traduction légitime de la liberté d'expression, je ne peux pas expliquer à mes élèves que mon collègue est mort pour la défense des Valeurs de la République et admettre, en même temps, qu'une semaine avant sa mort sa hiérarchie songeait à lui rappeler les règles de la laïcité.
Par ailleurs...
Je ne peux pas assumer un état d'urgence sanitaire qui suspend sine die toutes nos libertés fondamentales mais ne modifie, en même temps, aucune des conditions de circulation d'un virus.
Je ne peux pas accepter que le fleuriste ou le restaurateur de mon village soient contraints de baisser le rideau sous prétexte de lutter contre une pandémie et croire en même temps que celle-ci soit stoppée net parce que, dans mon établissement, des salles exiguës où se côtoient trente personnes devront être aérés dix minutes par jour au moyen de fenêtres qui ne s'ouvrent plus, ou parce qu'à la cantine les élèves n'auront plus le droit de postillonner que sur leurs camarades de la même classe.
Je ne peux pas laisser dire par le gouvernement que ma présence devant les élèves est la condition indispensable au maintien de leur socialisation et accepter en même temps la suppression méthodique par ce même gouvernement de toutes les conditions d'une vie humaine décente – réunions de familles, rencontres amicales, manifestations culturelles.
Je ne peux plus continuer à enseigner masqué devant des élèves masqués alors que le masque prive la relation éducative de son support humain fondamental – la voix et l'expression du visage – et que les conditions d'utilisation de ces masques leur retirent en même temps toute efficacité sanitaire significative.
Je ne peux plus, en tant que professeur, continuer à me prévaloir de l'esprit critique qui est au fondement de toutes les activités de l'esprit, et obéir en même temps à des consignes absurdes inventées par une bureaucratie de planqués dans le seul but de pouvoir en exciper en cas de problème.
Je n'en peux plus du mépris dont nous sommes victimes de la part de notre hiérarchie et dont le point culminant a été atteint quand nous avons découvert dans la presse de vendredi à quelle heure nous rentrerions le lundi suivant.
Je ne peux plus, je ne veux plus, être l'alibi sous-payé et déconsidéré d'une devise républicaine vidée de toute signification.
Pour toutes ces raisons, que j'ai tenu à exprimer avec mes propres mots parce qu'ils ne sont pas exactement les mêmes que les leurs, je suivrai le préavis de grève déposé à partir de lundi par plusieurs syndicats représentatifs.Benoît Girard
Professeur d'Histoire-Géographie au collège de Bogny/Meuse
Conseiller municipal de Tournavaux
Merci pour ce partage, il résume le sentiment de beaucoup de collègues.
- ChutneyNiveau 6
Euphémia : Ton message ne me choque pas, il me désole. Bon courage à toi
- ShaïnieNiveau 1
Effectivement, je continue à défendre les valeurs d'une république qui ne les protège pas elle-même. On envoie des milliers de personnes à la faillite (qui va racheter les restaurants, librairies, magasins...de ceux qui ne pourront pas suivre?), notre collègue tué est une double victime... Il faut continuer à faire l'école en grand groupe pour protéger l'avenir de nos élèves...??? C'est pourquoi je vais continuer à essayer de faire bouger les choses au maximum mais aussi penser à me protéger au mieux; si rien ne se passe dans l'ensemble de la société pour nous soutenir. Car chacun est à peu prêt au courant n'est-ce pas? Et toutes les familles sont concernées. Faire grève seul n'a quasiment aucun intérêt. Invoquer son droit de retrait et ne pas rentrer dans la classe parce que les préconisations ne sont pas suivies me semble plus judicieux. Faire grève en groupe portera ses fruits.
Ensuite, si vous êtes bloqués, vous voyez que rien ne bouge, pensez à vous!!!! Masque FFp2 , gel et désinfectant perso en toute circonstance, distance+++++ avec les élèves, fabrication d'un paravent en plexiglass pour le bureau ou masque plastique, élève non protégé ou qui refuse de mettre son masque : rapport et envoi à la vie scolaire...
Ensuite, si vous êtes bloqués, vous voyez que rien ne bouge, pensez à vous!!!! Masque FFp2 , gel et désinfectant perso en toute circonstance, distance+++++ avec les élèves, fabrication d'un paravent en plexiglass pour le bureau ou masque plastique, élève non protégé ou qui refuse de mettre son masque : rapport et envoi à la vie scolaire...
- AuriAmaNiveau 4
Euphémia a écrit:
Au risque d'en choquer certains :
Par respect pour mon collègue assassiné,
Par respect pour les élèves qui me sont confiés,
Par respect pour la haute idée que je me fais du service de l’État,
Je ne peux pas ne pas aller travailler lundi et les jours qui suivront.
Et pourtant, j'ai peur, j'ai très peur même...
Ca ne me choque pas du tout... Je n'ai pas encore décidé de faire grève ou pas mais uniquement pour mes élèves qui vont avoir déjà 2 de leurs 3 profs absents lundi (personnes à risque) dans mes 2 classes. Je ne suis pas personne à risque, je vis seule... mais je n'arrive pas encore à déterminer si faire cours ne sera pas à long terme plus néfaste pour eux.
Sait-on si le jour de carence a été de nouveau supprimé avec le rétablissement de l'état d'urgence ? Y a-t-il un mouvement pour faire reconnaître le COVID comme maladie professionnelle dans la mesure où, si je l'attrape pendant le confinement, c'est soit sur mon lieu de travail soit en me rendant au travail ?
- frimoussette77Guide spirituel
On ne peut pas se fabriquer de paravent en plexi puisque nous allons devenir itinérants.Shaïnie a écrit:Effectivement, je continue à défendre les valeurs d'une république qui ne les protège pas elle-même. On envoie des milliers de personnes à la faillite (qui va racheter les restaurants, librairies, magasins...de ceux qui ne pourront pas suivre?), notre collègue tué est une double victime... Il faut continuer à faire l'école en grand groupe pour protéger l'avenir de nos élèves...??? C'est pourquoi je vais continuer à essayer de faire bouger les choses au maximum mais aussi penser à me protéger au mieux; si rien ne se passe dans l'ensemble de la société pour nous soutenir. Car chacun est à peu prêt au courant n'est-ce pas? Et toutes les familles sont concernées. Faire grève seul n'a quasiment aucun intérêt. Invoquer son droit de retrait et ne pas rentrer dans la classe parce que les préconisations ne sont pas suivies me semble plus judicieux. Faire grève en groupe portera ses fruits.
Ensuite, si vous êtes bloqués, vous voyez que rien ne bouge, pensez à vous!!!! Masque FFp2 , gel et désinfectant perso en toute circonstance, distance+++++ avec les élèves, fabrication d'un paravent en plexiglass pour le bureau ou masque plastique, élève non protégé ou qui refuse de mettre son masque : rapport et envoi à la vie scolaire...
- EuphémiaNiveau 10
Ah, oui ? Et pourquoi ?Chutney a écrit:Euphémia : Ton message ne me choque pas, il me désole. Bon courage à toi
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L’école est un lieu admirable. J’aime que les bruits extérieurs n’y entrent point. (Alain)
L'esprit critique, c'est, au minimum, un esprit qui n’a pas peur des mots. (Jean-Claude Michéa)
- EuphémiaNiveau 10
Et exclusion de la classe de tout élève exhibant le bout de son nez.Shaïnie a écrit:Effectivement, je continue à défendre les valeurs d'une république qui ne les protège pas elle-même. On envoie des milliers de personnes à la faillite (qui va racheter les restaurants, librairies, magasins...de ceux qui ne pourront pas suivre?), notre collègue tué est une double victime... Il faut continuer à faire l'école en grand groupe pour protéger l'avenir de nos élèves...??? C'est pourquoi je vais continuer à essayer de faire bouger les choses au maximum mais aussi penser à me protéger au mieux; si rien ne se passe dans l'ensemble de la société pour nous soutenir. Car chacun est à peu prêt au courant n'est-ce pas? Et toutes les familles sont concernées. Faire grève seul n'a quasiment aucun intérêt. Invoquer son droit de retrait et ne pas rentrer dans la classe parce que les préconisations ne sont pas suivies me semble plus judicieux. Faire grève en groupe portera ses fruits.
Ensuite, si vous êtes bloqués, vous voyez que rien ne bouge, pensez à vous!!!! Masque FFp2 , gel et désinfectant perso en toute circonstance, distance+++++ avec les élèves, fabrication d'un paravent en plexiglass pour le bureau ou masque plastique, élève non protégé ou qui refuse de mettre son masque : rapport et envoi à la vie scolaire...
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L’école est un lieu admirable. J’aime que les bruits extérieurs n’y entrent point. (Alain)
L'esprit critique, c'est, au minimum, un esprit qui n’a pas peur des mots. (Jean-Claude Michéa)
- ChutneyNiveau 6
Euphémia a écrit:Ah, oui ? Et pourquoi ?Chutney a écrit:Euphémia : Ton message ne me choque pas, il me désole. Bon courage à toi
Parce que cet étrange sens de l'honneur et du respect est ce qui permet à nos supérieurs de nous faire accepter n'importe quoi. La rhétorique devient même perverse : c'est parce que tout est si désastreux que je me sens l'obligation d'être là, c'est parce que certains nous amènent à la catastrophe que je n'ose pas me mettre en retrait ; et pourtant, c'est de la gloire dont on se pare que nous vient beaucoup de nos maux.
C'est comme le personnel soignant : pour être héroïque, il faut souffrir et être dans d'affreuses conditions. Pour paraphraser Camus, le "non" que l'on clame en refusant cette folie, est en réalité un "oui" retentissant, pour la dignité, la probité, dans cette même haute idée que l'on se fait de sa mission.
- chmarmottineGuide spirituel
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/covid-19-que-sait-on-de-la-contagiosite-dans-les-ecoles_148851
Suite au reconfinement, presque tout ferme sauf le milieu scolaire, car les mineurs sont considérés comme étant peu affectés par la maladie et peu infectieux pour les autres. Est-ce vraiment ce que montre les études scientifiques ? Sciences et Avenir fait le point.
- EuphémiaNiveau 10
Je ne suis pas du tout du genre à accepter n'importe quoi par pur sens de l'honneur et je pense même que peu sur ce forum ont autant dénoncé le scandale de nos conditions de travail, que ce soit à leurs supérieurs ou publiquement, sans avoir pour autant la moindre vocation à l'héroïsme.Chutney a écrit:Euphémia a écrit:Ah, oui ? Et pourquoi ?Chutney a écrit:Euphémia : Ton message ne me choque pas, il me désole. Bon courage à toi
Parce que cet étrange sens de l'honneur et du respect est ce qui permet à nos supérieurs de nous faire accepter n'importe quoi. La rhétorique devient même perverse : c'est parce que tout est si désastreux que je me sens l'obligation d'être là, c'est parce que certains nous amènent à la catastrophe que je n'ose pas me mettre en retrait ; et pourtant, c'est de la gloire dont on se pare que nous vient beaucoup de nos maux.
C'est comme le personnel soignant : pour être héroïque, il faut souffrir et être dans d'affreuses conditions. Pour paraphraser Camus, le "non" que l'on clame en refusant cette folie, est en réalité un "oui" retentissant, pour la dignité, la probité, dans cette même haute idée que l'on se fait de sa mission.
Mais pour moi, présentement, cette question est hors de propos. Des fanatiques diaboliquement bien organisés et infiltrés nous mènent une guerre sans merci, cherchent à nous déstabiliser en s'en prenant à notre école : peut-il y avoir une autre réponse de notre part que celle d'être tous présents lundi ? Pensez-vous sérieusement que Camus, dans une telle situation, aurait appelé à la grève et qu'il jugerait digne et probe de choisir de dire "non" au gouvernement ?
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- ChutneyNiveau 6
Euphémia : Je vous avoue que la situation sanitaire est ma première préoccupation, car elle est train de se produire et l'école participera à l'ampleur du drame, et c'est en fonction des décisions prises par rapport à elle que mes choix seront faits. Je ne sais ce qu'aurait fait Albert Camus, j'utilisais simplement son argumentation provenant de l'Homme Révolté.
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
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