- LefterisEsprit sacré
Le seul espoir, ce sont les points de reclassement liés à l'échelon, si une part de l'ancienneté est reprise (avec le capet, pas avec le capes).Jeancel a écrit:Je pensais que tout de même avec 3 enfants il était plus que probable de rester dans son académie, selon vos témoignages c’est peu probable au contraire...
- celitianSage
Je l'ai déjà dit mais ce sera certainement plus facile et plus agréable de faire des vacations que de passer le concours, d'avoir des STMG pendant quelques années avant de pouvoir postuler à un poste en IUT ou à la fac.
Je ne sais plus si tu as vu mais avec le Capet éco gestion, tu enseignes beaucoup de matières différentes, et lorsque tu arrives dans un lycée, tu choisis peu ou pas du tout.
Je ne sais plus si tu as vu mais avec le Capet éco gestion, tu enseignes beaucoup de matières différentes, et lorsque tu arrives dans un lycée, tu choisis peu ou pas du tout.
- lisa81Habitué du forum
Jeancel a écrit:Je pensais que tout de même avec 3 enfants il était plus que probable de rester dans son académie, selon vos témoignages c’est peu probable au contraire...
Je ne sais pas si cela a été dit, mais pour "compter" les enfants doivent avoir moins de 18 ans:
https://snalc.fr/uploads/documents/national/QU1434BIS.pdf#page=6
- NitaEmpereur
'"Lefteris a écrit:Le seul espoir, ce sont les points de reclassement liés à l'échelon, si une part de l'ancienneté est reprise (avec le capet, pas avec le capes).Jeancel a écrit:Je pensais que tout de même avec 3 enfants il était plus que probable de rester dans son académie, selon vos témoignages c’est peu probable au contraire...
Si tu parcours le forum, tu verras de nombreux poste de neo-titulaires désemparés par leur affectation. L'état n'a pas de considération pour les situations personnelles (et, somme toute, c'est logique), et tu peux te retrouver vraiment loin de chez toi, pour très longtemps.
Et, pour ce qui est de vivre ses rêves, il arrivent que ceux-ci tournent au cauchemar. Si tu constates que l'EN ne correspond pas à tes attentes, es-tu certain de pouvoir changer à nouveau de vie ? Vraiment, je ne crois pas qu'il faille se lancer sans avoir une idée exacte de ce qui t'attend (cherche les grilles de rémunération).
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- JeancelNiveau 3
Bonjour, j’ai relu tous ces témoignages, cela m’aide à cheminer, mais il ressort tout de même quelque chose de particulièrement fort , et ce malgré cette déception ambiante par rapport à l’institution EN, c’est que vous aimez votre métier.. la vocation est là, bien présente.. donc chapeau bas
- nounours22Niveau 5
Bonjour ,
c'est une bonne idée de rentrer dans l' éducation nationale à 52 ans , cela te fera moins longtemps à attendre pour en repartir : j'y suis rentré à 28 ans (et sorti à 54 ) , et s' y j'avais su ... et bien j'y s'rais pas v'nu !
c'est une bonne idée de rentrer dans l' éducation nationale à 52 ans , cela te fera moins longtemps à attendre pour en repartir : j'y suis rentré à 28 ans (et sorti à 54 ) , et s' y j'avais su ... et bien j'y s'rais pas v'nu !
- Flo44Érudit
Je n'ai pas tout lu, et je ne connais pas ta matière. Outre l'enseignement dans le secondaire, t'es-tu renseigné sur l'enseignement dans le supérieur ? (université, écoles d'ingénieurs, etc...). Et sur la formation d'adultes? Ce serait peut-être moins contraignant que d'aller enseigner en lycée.
- JeancelNiveau 3
nounours22 a écrit:Bonjour ,
c'est une bonne idée de rentrer dans l' éducation nationale à 52 ans , cela te fera moins longtemps à attendre pour en repartir : j'y suis rentré à 28 ans (et sorti à 54 ) , et s' y j'avais su ... et bien j'y s'rais pas v'nu !
Et tu fais quoi maintenant ?
- JeancelNiveau 3
Flo44 a écrit:Je n'ai pas tout lu, et je ne connais pas ta matière. Outre l'enseignement dans le secondaire, t'es-tu renseigné sur l'enseignement dans le supérieur ? (université, écoles d'ingénieurs, etc...). Et sur la formation d'adultes? Ce serait peut-être moins contraignant que d'aller enseigner en lycée.
Non mais c’est une piste en effet .. merci!
- nounours22Niveau 5
Et bien je donne des cours de maths et de science physique , en cours particuliers : j'ai des élèves attentifs , les locaux sont agréables ( des salles à manger le plus souvent ) et l'accueil des parents est bon , avec souvent un p'tit café et des gateaux. Bien mieux qu'à l'educ en fait , j'aurais du y penser plus tot. De plus je n'ai personne au dessus de moi pour me prendre le choux avec des directives ineptes.
Que du bonheur en fait
Que du bonheur en fait
- JeancelNiveau 3
nounours22 a écrit:Et bien je donne des cours de maths et de science physique , en cours particuliers : j'ai des élèves attentifs , les locaux sont agréables ( des salles à manger le plus souvent ) et l'accueil des parents est bon , avec souvent un p'tit café et des gateaux. Bien mieux qu'à l'educ en fait , j'aurais du y penser plus tot. De plus je n'ai personne au dessus de moi pour me prendre le choux avec des directives ineptes.
Que du bonheur en fait
Ah tu as trouvé ton bonheur alors, bonne continuation à toi
- DaphnéDemi-dieu
nounours22 a écrit:Et bien je donne des cours de maths et de science physique , en cours particuliers : j'ai des élèves attentifs , les locaux sont agréables ( des salles à manger le plus souvent ) et l'accueil des parents est bon , avec souvent un p'tit café et des gateaux. Bien mieux qu'à l'educ en fait , j'aurais du y penser plus tot. De plus je n'ai personne au dessus de moi pour me prendre le choux avec des directives ineptes.
Que du bonheur en fait
Et tu as assez d'élèves pour gagner correctement ta vie ?
Ensuite, les maths et la physique sont des disciplines où on trouve à donner des cours particuliers en nombre, c'est loin d'être le cas dans toutes les disciplines.
- Lowpow29Fidèle du forum
Nounours22 a également pu bénéficier de la rupture conventionnelle, donnant droit à une indemnité non négligeable, ou en tout cas permettant de voir venir avant de rebondir. C'est tout à son honneur, et je salue cette démarche, mais ça n'est pas comparable avec quelqu'un qui démissionnerait de son poste pour l'EN ou tout simplement avec un étudiant qui choisirait après ces études de devenir prof particulier plutôt que prof à l'EN.
_________________
La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
- nounours22Niveau 5
Pour tout dire , je suis porteur du syndrome d'asperger et prof de maths (ou l'inverse) , et contrairement à ce qu'elle affirme dans ses nombreuses brochures et communications sur le handicap en genéral et l'autisme en particulier ( le handicap , une des priorités du quinquennat Macron ...), l'éducation nationale n'a pas été en mesure de me trouver une solution , j'ai donc décidé de partir , de profiter effectivement de l'indemnité de rupture conventionnelle (j'ai néanmoins passé 26 ans comme titulaire en étant porteur de ce handicap) , ainsi que des indemnités chômage.
Il est évident que je gagne moins bien ma vie que dans l'éducation nationale , l'heure de cours étant payée 47 euros (si l'on omet les vacances) , alors qu'en cours particuliers le tarif horaire est grosso modo de 20 euros.
par contre je n'ai jamais été aussi heureux d'aller travailler , je continue à me former tout au long de ma vie , et je n'ai même pas besoin d'utiliser mon CPF ( d'ailleurs c'est tellement compliqué à mettre en oeuvre ce truc , que viens à douter qu'il soit utilisé en fait ! ).
j'étais un aspie malheureux dans l'educ , je suis un aspie réjoui maintenant que je suis à mon compte.
Il est évident que je gagne moins bien ma vie que dans l'éducation nationale , l'heure de cours étant payée 47 euros (si l'on omet les vacances) , alors qu'en cours particuliers le tarif horaire est grosso modo de 20 euros.
par contre je n'ai jamais été aussi heureux d'aller travailler , je continue à me former tout au long de ma vie , et je n'ai même pas besoin d'utiliser mon CPF ( d'ailleurs c'est tellement compliqué à mettre en oeuvre ce truc , que viens à douter qu'il soit utilisé en fait ! ).
j'étais un aspie malheureux dans l'educ , je suis un aspie réjoui maintenant que je suis à mon compte.
- Cecilia34Niveau 1
Bonjour Jeancel, moi aussi, comme toi je réfléchis à me reconvertir dans le métier pour enseigner l'espagnol. Les retours que tu as eu ont été un peu dur je trouve. Je conçois tout à fait que les conditions de travail se compliquent pour les enseignants avec des budgets rognés chaque année et une hiérarchie peu à l'écoute mais c'est le cas dans la fonction publique en général.
Il ne faut pas non plus idéaliser le secteur privé, les salaires ne sont pas toujours mirobolant non plus, et la carrière est soumise à bien plus d'aléas entre les restructurations successives et les licenciements économiques, on peut très bien se retrouver sur le carreau à un âge où c'est compliqué de rebondir. Gagner 4000 euros aujourd'hui ne veut pas dire que tu gagneras autant ou mieux dans 10 ans, bien au contraire alors que ta rémunération en tant que prof ne fera qu'évoluer avec le temps. Lentement certes mais peut-être que la solution réside dans le 3ème concours où tu pourrais un peu valoriser ton expérience dans le privé.
Je connais beaucoup d'enseignants qui se sont retrouvés dans ce métier un peu par défaut, après des études générales à la fac où finalement le seul débouché semble être l'enseignement (ce qui est faux). Souvent avec un bon parcours académique ils réussissent le concours sans forcément avoir la vocation, l'envie ou le goût d'enseigner. Et puis le temps passe, et forcément comme ce n'est pas un métier facile et que les élèves sont de plus en plus dur à intéresser ils n'arrivent plus à trouver du sens ou le goût dans ce qu'ils font. Donc voilà, je pense que la réponse est au fond de toi, si tu aimes partager tes connaissances, si tu recherches du sens à ce que tu fais et surtout si te sens capable de sortir de ta zone de confort, je pense que ce serait dommage de ne pas tenter. Peut-être effectivement en maintenant un "filet de sécurité" en demandant un congé sabbatique à ton employeur et en testant le terrain en tant que contractuelle.
Bonne chance à toi! :-)
Il ne faut pas non plus idéaliser le secteur privé, les salaires ne sont pas toujours mirobolant non plus, et la carrière est soumise à bien plus d'aléas entre les restructurations successives et les licenciements économiques, on peut très bien se retrouver sur le carreau à un âge où c'est compliqué de rebondir. Gagner 4000 euros aujourd'hui ne veut pas dire que tu gagneras autant ou mieux dans 10 ans, bien au contraire alors que ta rémunération en tant que prof ne fera qu'évoluer avec le temps. Lentement certes mais peut-être que la solution réside dans le 3ème concours où tu pourrais un peu valoriser ton expérience dans le privé.
Je connais beaucoup d'enseignants qui se sont retrouvés dans ce métier un peu par défaut, après des études générales à la fac où finalement le seul débouché semble être l'enseignement (ce qui est faux). Souvent avec un bon parcours académique ils réussissent le concours sans forcément avoir la vocation, l'envie ou le goût d'enseigner. Et puis le temps passe, et forcément comme ce n'est pas un métier facile et que les élèves sont de plus en plus dur à intéresser ils n'arrivent plus à trouver du sens ou le goût dans ce qu'ils font. Donc voilà, je pense que la réponse est au fond de toi, si tu aimes partager tes connaissances, si tu recherches du sens à ce que tu fais et surtout si te sens capable de sortir de ta zone de confort, je pense que ce serait dommage de ne pas tenter. Peut-être effectivement en maintenant un "filet de sécurité" en demandant un congé sabbatique à ton employeur et en testant le terrain en tant que contractuelle.
Bonne chance à toi! :-)
- Ma'amÉrudit
Je n'ai pas lu toutes les réponses, mais il y a quand même un gros point positif dans la fonction publique, c'est qu'on ne se fait pas virer quand on atteint l'âge de 55 ans pour être remplacé par un petit jeune qui coûte moins cher. C'est arrivé à pas mal de gens dans mon entourage. Moi je suis assurée d'avoir un poste jusqu'à ma retraite et ce n'est pas négligeable.
Je suis entrée dans l'enseignement à l'âge de 35 ans après une carrière dans le privé. Ce n'est pas aussi idéal que certains l'imaginent. Les salaires n'étaient pas si élevés que ça et tous les ans ou tous les deux ans, j'ai vécu des plans sociaux au gré des rachats successifs de l'entreprise. Un coup on rachetait, un coup on était rachetés. C'était vraiment stressant. Ambiance pourrie garantie.
Je dis sans honte que la sécurité de l'emploi et les vacances ont été mes motivations principales pour devenir enseignante. Et je ne regrette pas mon choix, même si les conditions sont loin d'être idéales. Mais existe-t-il un métier idéal ?
Je suis entrée dans l'enseignement à l'âge de 35 ans après une carrière dans le privé. Ce n'est pas aussi idéal que certains l'imaginent. Les salaires n'étaient pas si élevés que ça et tous les ans ou tous les deux ans, j'ai vécu des plans sociaux au gré des rachats successifs de l'entreprise. Un coup on rachetait, un coup on était rachetés. C'était vraiment stressant. Ambiance pourrie garantie.
Je dis sans honte que la sécurité de l'emploi et les vacances ont été mes motivations principales pour devenir enseignante. Et je ne regrette pas mon choix, même si les conditions sont loin d'être idéales. Mais existe-t-il un métier idéal ?
- celitianSage
Je pense que c'est exactement l'inverse, les plus désabusés sont ceux qui avaient le plus "la vocation", la chute est beaucoup plus importante que pour ceux qui dès le départ ont bien compris que c'est un métier comme un autre.Cecilia34 a écrit:Bonjour Jeancel, moi aussi, comme toi je réfléchis à me reconvertir dans le métier pour enseigner l'espagnol. Les retours que tu as eu ont été un peu dur je trouve. Je conçois tout à fait que les conditions de travail se compliquent pour les enseignants avec des budgets rognés chaque année et une hiérarchie peu à l'écoute mais c'est le cas dans la fonction publique en général.
Il ne faut pas non plus idéaliser le secteur privé, les salaires ne sont pas toujours mirobolant non plus, et la carrière est soumise à bien plus d'aléas entre les restructurations successives et les licenciements économiques, on peut très bien se retrouver sur le carreau à un âge où c'est compliqué de rebondir. Gagner 4000 euros aujourd'hui ne veut pas dire que tu gagneras autant ou mieux dans 10 ans, bien au contraire alors que ta rémunération en tant que prof ne fera qu'évoluer avec le temps. Lentement certes mais peut-être que la solution réside dans le 3ème concours où tu pourrais un peu valoriser ton expérience dans le privé.
Je connais beaucoup d'enseignants qui se sont retrouvés dans ce métier un peu par défaut, après des études générales à la fac où finalement le seul débouché semble être l'enseignement (ce qui est faux). Souvent avec un bon parcours académique ils réussissent le concours sans forcément avoir la vocation, l'envie ou le goût d'enseigner. Et puis le temps passe, et forcément comme ce n'est pas un métier facile et que les élèves sont de plus en plus dur à intéresser ils n'arrivent plus à trouver du sens ou le goût dans ce qu'ils font. Donc voilà, je pense que la réponse est au fond de toi, si tu aimes partager tes connaissances, si tu recherches du sens à ce que tu fais et surtout si te sens capable de sortir de ta zone de confort, je pense que ce serait dommage de ne pas tenter. Peut-être effectivement en maintenant un "filet de sécurité" en demandant un congé sabbatique à ton employeur et en testant le terrain en tant que contractuelle.
Bonne chance à toi! :-)
Regarder un peu certains programmes car le "partage de connaissances" a tendance à se réduire dans tous les niveaux. Mes collègues de LV (techno et bts, des filières où les langues sont très importantes) voient les horaires se réduire de plus en plus (encore pire pour les 1/2 groupes), et elles estiment ne plus pouvoir faire leur travail correctement donc aucun rapport avec une quelconque "vocation".
- ShajarVénérable
Tu es tout à fait en droit de considérer que ce que disent les intervenants ci-dessus n'est pas exact, mais avant de venir expliquer le métier, peut-être faudrait-il que tu l'exerces toi-même. Les gens qui se reconvertissent par "amour de la transmission" et pour "donner du sens à leur métier", on en voit passer beaucoup sur néo et dans nos établissements, et beaucoup qui sont très désabusés.Cecilia34 a écrit:Bonjour Jeancel, moi aussi, comme toi je réfléchis à me reconvertir dans le métier pour enseigner l'espagnol. Les retours que tu as eu ont été un peu dur je trouve. Je conçois tout à fait que les conditions de travail se compliquent pour les enseignants avec des budgets rognés chaque année et une hiérarchie peu à l'écoute mais c'est le cas dans la fonction publique en général.
Il ne faut pas non plus idéaliser le secteur privé, les salaires ne sont pas toujours mirobolant non plus, et la carrière est soumise à bien plus d'aléas entre les restructurations successives et les licenciements économiques, on peut très bien se retrouver sur le carreau à un âge où c'est compliqué de rebondir. Gagner 4000 euros aujourd'hui ne veut pas dire que tu gagneras autant ou mieux dans 10 ans, bien au contraire alors que ta rémunération en tant que prof ne fera qu'évoluer avec le temps. Lentement certes mais peut-être que la solution réside dans le 3ème concours où tu pourrais un peu valoriser ton expérience dans le privé.
Je connais beaucoup d'enseignants qui se sont retrouvés dans ce métier un peu par défaut, après des études générales à la fac où finalement le seul débouché semble être l'enseignement (ce qui est faux). Souvent avec un bon parcours académique ils réussissent le concours sans forcément avoir la vocation, l'envie ou le goût d'enseigner. Et puis le temps passe, et forcément comme ce n'est pas un métier facile et que les élèves sont de plus en plus dur à intéresser ils n'arrivent plus à trouver du sens ou le goût dans ce qu'ils font. Donc voilà, je pense que la réponse est au fond de toi, si tu aimes partager tes connaissances, si tu recherches du sens à ce que tu fais et surtout si te sens capable de sortir de ta zone de confort, je pense que ce serait dommage de ne pas tenter. Peut-être effectivement en maintenant un "filet de sécurité" en demandant un congé sabbatique à ton employeur et en testant le terrain en tant que contractuelle.
Bonne chance à toi! :-)
Ceci dit, bonne chance pour le concours.
- DanskaProphète
Shajar a écrit:Tu es tout à fait en droit de considérer que ce que disent les intervenants ci-dessus n'est pas exact, mais avant de venir expliquer le métier, peut-être faudrait-il que tu l'exerces toi-même. Les gens qui se reconvertissent par "amour de la transmission" et pour "donner du sens à leur métier", on en voit passer beaucoup sur néo et dans nos établissements, et beaucoup qui sont très désabusés.Cecilia34 a écrit:Bonjour Jeancel, moi aussi, comme toi je réfléchis à me reconvertir dans le métier pour enseigner l'espagnol. Les retours que tu as eu ont été un peu dur je trouve. Je conçois tout à fait que les conditions de travail se compliquent pour les enseignants avec des budgets rognés chaque année et une hiérarchie peu à l'écoute mais c'est le cas dans la fonction publique en général.
Il ne faut pas non plus idéaliser le secteur privé, les salaires ne sont pas toujours mirobolant non plus, et la carrière est soumise à bien plus d'aléas entre les restructurations successives et les licenciements économiques, on peut très bien se retrouver sur le carreau à un âge où c'est compliqué de rebondir. Gagner 4000 euros aujourd'hui ne veut pas dire que tu gagneras autant ou mieux dans 10 ans, bien au contraire alors que ta rémunération en tant que prof ne fera qu'évoluer avec le temps. Lentement certes mais peut-être que la solution réside dans le 3ème concours où tu pourrais un peu valoriser ton expérience dans le privé.
Je connais beaucoup d'enseignants qui se sont retrouvés dans ce métier un peu par défaut, après des études générales à la fac où finalement le seul débouché semble être l'enseignement (ce qui est faux). Souvent avec un bon parcours académique ils réussissent le concours sans forcément avoir la vocation, l'envie ou le goût d'enseigner. Et puis le temps passe, et forcément comme ce n'est pas un métier facile et que les élèves sont de plus en plus dur à intéresser ils n'arrivent plus à trouver du sens ou le goût dans ce qu'ils font. Donc voilà, je pense que la réponse est au fond de toi, si tu aimes partager tes connaissances, si tu recherches du sens à ce que tu fais et surtout si te sens capable de sortir de ta zone de confort, je pense que ce serait dommage de ne pas tenter. Peut-être effectivement en maintenant un "filet de sécurité" en demandant un congé sabbatique à ton employeur et en testant le terrain en tant que contractuelle.
Bonne chance à toi! :-)
Ceci dit, bonne chance pour le concours.
Je n'aurais pas mieux dit ! C'est quand même assez drôle de voir des personnes qui n'exercent pas ce métier venir expliquer en quoi il consiste à ceux qui l'exercent...
Et je suis pour ma part intimement convaincue que se lancer "par vocation" conduit surtout à tomber de très, très haut quand les paillettes disparaissent. Se lancer, pourquoi pas, mais avec réalisme et une conscience claire de ce qu'il y a au-delà des jolis mots.
- Clecle78Bon génie
Et se permettre de généraliser à propos des collègues ....Danska a écrit:Shajar a écrit:Tu es tout à fait en droit de considérer que ce que disent les intervenants ci-dessus n'est pas exact, mais avant de venir expliquer le métier, peut-être faudrait-il que tu l'exerces toi-même. Les gens qui se reconvertissent par "amour de la transmission" et pour "donner du sens à leur métier", on en voit passer beaucoup sur néo et dans nos établissements, et beaucoup qui sont très désabusés.Cecilia34 a écrit:Bonjour Jeancel, moi aussi, comme toi je réfléchis à me reconvertir dans le métier pour enseigner l'espagnol. Les retours que tu as eu ont été un peu dur je trouve. Je conçois tout à fait que les conditions de travail se compliquent pour les enseignants avec des budgets rognés chaque année et une hiérarchie peu à l'écoute mais c'est le cas dans la fonction publique en général.
Il ne faut pas non plus idéaliser le secteur privé, les salaires ne sont pas toujours mirobolant non plus, et la carrière est soumise à bien plus d'aléas entre les restructurations successives et les licenciements économiques, on peut très bien se retrouver sur le carreau à un âge où c'est compliqué de rebondir. Gagner 4000 euros aujourd'hui ne veut pas dire que tu gagneras autant ou mieux dans 10 ans, bien au contraire alors que ta rémunération en tant que prof ne fera qu'évoluer avec le temps. Lentement certes mais peut-être que la solution réside dans le 3ème concours où tu pourrais un peu valoriser ton expérience dans le privé.
Je connais beaucoup d'enseignants qui se sont retrouvés dans ce métier un peu par défaut, après des études générales à la fac où finalement le seul débouché semble être l'enseignement (ce qui est faux). Souvent avec un bon parcours académique ils réussissent le concours sans forcément avoir la vocation, l'envie ou le goût d'enseigner. Et puis le temps passe, et forcément comme ce n'est pas un métier facile et que les élèves sont de plus en plus dur à intéresser ils n'arrivent plus à trouver du sens ou le goût dans ce qu'ils font. Donc voilà, je pense que la réponse est au fond de toi, si tu aimes partager tes connaissances, si tu recherches du sens à ce que tu fais et surtout si te sens capable de sortir de ta zone de confort, je pense que ce serait dommage de ne pas tenter. Peut-être effectivement en maintenant un "filet de sécurité" en demandant un congé sabbatique à ton employeur et en testant le terrain en tant que contractuelle.
Bonne chance à toi! :-)
Ceci dit, bonne chance pour le concours.
Je n'aurais pas mieux dit ! C'est quand même assez drôle de voir des personnes qui n'exercent pas ce métier venir expliquer en quoi il consiste à ceux qui l'exercent...
Et je suis pour ma part intimement convaincue que se lancer "par vocation" conduit surtout à tomber de très, très haut quand les paillettes disparaissent. Se lancer, pourquoi pas, mais avec réalisme et une conscience claire de ce qu'il y a au-delà des jolis mots.
- NitaEmpereur
Clecle78 a écrit:Et se permettre de généraliser à propos des collègues ....Danska a écrit:Shajar a écrit:Tu es tout à fait en droit de considérer que ce que disent les intervenants ci-dessus n'est pas exact, mais avant de venir expliquer le métier, peut-être faudrait-il que tu l'exerces toi-même. Les gens qui se reconvertissent par "amour de la transmission" et pour "donner du sens à leur métier", on en voit passer beaucoup sur néo et dans nos établissements, et beaucoup qui sont très désabusés.Cecilia34 a écrit:Bonjour Jeancel, moi aussi, comme toi je réfléchis à me reconvertir dans le métier pour enseigner l'espagnol. Les retours que tu as eu ont été un peu dur je trouve. Je conçois tout à fait que les conditions de travail se compliquent pour les enseignants avec des budgets rognés chaque année et une hiérarchie peu à l'écoute mais c'est le cas dans la fonction publique en général.
Il ne faut pas non plus idéaliser le secteur privé, les salaires ne sont pas toujours mirobolant non plus, et la carrière est soumise à bien plus d'aléas entre les restructurations successives et les licenciements économiques, on peut très bien se retrouver sur le carreau à un âge où c'est compliqué de rebondir. Gagner 4000 euros aujourd'hui ne veut pas dire que tu gagneras autant ou mieux dans 10 ans, bien au contraire alors que ta rémunération en tant que prof ne fera qu'évoluer avec le temps. Lentement certes mais peut-être que la solution réside dans le 3ème concours où tu pourrais un peu valoriser ton expérience dans le privé.
Je connais beaucoup d'enseignants qui se sont retrouvés dans ce métier un peu par défaut, après des études générales à la fac où finalement le seul débouché semble être l'enseignement (ce qui est faux). Souvent avec un bon parcours académique ils réussissent le concours sans forcément avoir la vocation, l'envie ou le goût d'enseigner. Et puis le temps passe, et forcément comme ce n'est pas un métier facile et que les élèves sont de plus en plus dur à intéresser ils n'arrivent plus à trouver du sens ou le goût dans ce qu'ils font. Donc voilà, je pense que la réponse est au fond de toi, si tu aimes partager tes connaissances, si tu recherches du sens à ce que tu fais et surtout si te sens capable de sortir de ta zone de confort, je pense que ce serait dommage de ne pas tenter. Peut-être effectivement en maintenant un "filet de sécurité" en demandant un congé sabbatique à ton employeur et en testant le terrain en tant que contractuelle.
Bonne chance à toi! :-)
Ceci dit, bonne chance pour le concours.
Je n'aurais pas mieux dit ! C'est quand même assez drôle de voir des personnes qui n'exercent pas ce métier venir expliquer en quoi il consiste à ceux qui l'exercent...
Et je suis pour ma part intimement convaincue que se lancer "par vocation" conduit surtout à tomber de très, très haut quand les paillettes disparaissent. Se lancer, pourquoi pas, mais avec réalisme et une conscience claire de ce qu'il y a au-delà des jolis mots.
Vaut mieux lire ça que d'être sourd...
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A clean house is a sign of a broken computer.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Bonjour,Ma'am a écrit:Je n'ai pas lu toutes les réponses, mais il y a quand même un gros point positif dans la fonction publique, c'est qu'on ne se fait pas virer quand on atteint l'âge de 55 ans pour être remplacé par un petit jeune qui coûte moins cher. C'est arrivé à pas mal de gens dans mon entourage. Moi je suis assurée d'avoir un poste jusqu'à ma retraite et ce n'est pas négligeable.
Je suis entrée dans l'enseignement à l'âge de 35 ans après une carrière dans le privé. Ce n'est pas aussi idéal que certains l'imaginent. Les salaires n'étaient pas si élevés que ça et tous les ans ou tous les deux ans, j'ai vécu des plans sociaux au gré des rachats successifs de l'entreprise. Un coup on rachetait, un coup on était rachetés. C'était vraiment stressant. Ambiance pourrie garantie.
Je dis sans honte que la sécurité de l'emploi et les vacances ont été mes motivations principales pour devenir enseignante. Et je ne regrette pas mon choix, même si les conditions sont loin d'être idéales. Mais existe-t-il un métier idéal ?
je ne suis pas vraiment sûre que cela demeure valable longtemps (ce n'est peut-être pas par un licenciement direct que cela se produit mais par des placardisations et autres joyeusetés - complément de service à assurer etc).
TrucOuBidule
- LefterisEsprit sacré
Je ne suis pas certain en effet qu'on n'arrive pas à pourrir vraiment entièrement le métier très prochainement notamment avec cap 2022. Quant on voit toutes les dégradations accélérées de la dernière décennie (je fais une liste ? Non il faudrait un fil entier... :diable: ) et la volonté actuelle de faire pire. Les compléments de service à assurer obligatoirement sur des zones étendues ne me semblent pas une hypothèse d'école quand on suit un peu les pistes envisagées pour la "modernisation". Extension des académies, nomination des gens sur zone et non plus sur poste, possibilité de recrutement discrétionnaire par les établissements (bien préparé par la fin des CAP), obligation d'enseigner d'autres matières, rupture conventionnelle à l'initiative de l'administration et autres joyeusetés.TrucOuBidule a écrit:
Bonjour,
je ne suis pas vraiment sûre que cela demeure valable longtemps (ce n'est peut-être pas par un licenciement direct que cela se produit mais par des placardisations et autres joyeusetés - complément de service à assurer etc).
TrucOuBidule
Ce qui est arrivé au LP doit faire réfléchir, ou encore à certaines disciplines de l'enseignement général. Maintenant, on ne pourra jamais dissuader quelqu'un de réaliser un "rêve", mais au moins il aura peut-être pensé à la parade et au chemin de repli quand ça lui tombera dessus.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Lisak40Expert spécialisé
Danska a écrit:Shajar a écrit:Tu es tout à fait en droit de considérer que ce que disent les intervenants ci-dessus n'est pas exact, mais avant de venir expliquer le métier, peut-être faudrait-il que tu l'exerces toi-même. Les gens qui se reconvertissent par "amour de la transmission" et pour "donner du sens à leur métier", on en voit passer beaucoup sur néo et dans nos établissements, et beaucoup qui sont très désabusés.Cecilia34 a écrit:Bonjour Jeancel, moi aussi, comme toi je réfléchis à me reconvertir dans le métier pour enseigner l'espagnol. Les retours que tu as eu ont été un peu dur je trouve. Je conçois tout à fait que les conditions de travail se compliquent pour les enseignants avec des budgets rognés chaque année et une hiérarchie peu à l'écoute mais c'est le cas dans la fonction publique en général.
Il ne faut pas non plus idéaliser le secteur privé, les salaires ne sont pas toujours mirobolant non plus, et la carrière est soumise à bien plus d'aléas entre les restructurations successives et les licenciements économiques, on peut très bien se retrouver sur le carreau à un âge où c'est compliqué de rebondir. Gagner 4000 euros aujourd'hui ne veut pas dire que tu gagneras autant ou mieux dans 10 ans, bien au contraire alors que ta rémunération en tant que prof ne fera qu'évoluer avec le temps. Lentement certes mais peut-être que la solution réside dans le 3ème concours où tu pourrais un peu valoriser ton expérience dans le privé.
Je connais beaucoup d'enseignants qui se sont retrouvés dans ce métier un peu par défaut, après des études générales à la fac où finalement le seul débouché semble être l'enseignement (ce qui est faux). Souvent avec un bon parcours académique ils réussissent le concours sans forcément avoir la vocation, l'envie ou le goût d'enseigner. Et puis le temps passe, et forcément comme ce n'est pas un métier facile et que les élèves sont de plus en plus dur à intéresser ils n'arrivent plus à trouver du sens ou le goût dans ce qu'ils font. Donc voilà, je pense que la réponse est au fond de toi, si tu aimes partager tes connaissances, si tu recherches du sens à ce que tu fais et surtout si te sens capable de sortir de ta zone de confort, je pense que ce serait dommage de ne pas tenter. Peut-être effectivement en maintenant un "filet de sécurité" en demandant un congé sabbatique à ton employeur et en testant le terrain en tant que contractuelle.
Bonne chance à toi! :-)
Ceci dit, bonne chance pour le concours.
Je n'aurais pas mieux dit ! C'est quand même assez drôle de voir des personnes qui n'exercent pas ce métier venir expliquer en quoi il consiste à ceux qui l'exercent...
Et je suis pour ma part intimement convaincue que se lancer "par vocation" conduit surtout à tomber de très, très haut quand les paillettes disparaissent. Se lancer, pourquoi pas, mais avec réalisme et une conscience claire de ce qu'il y a au-delà des jolis mots.
+ 1000
- DODO62Niveau 5
Comme beaucoup de néos qui ont témoigné sur ce fil, même si je passe encore de bons moments avec certaines classes, je suis usée de plus en plus tôt dans l'année scolaire. J'ai commencé comme MA à 21 ans, je vais avoir 51 ans la semaine prochaine. Donc de nombreuses années à enseigner l'Histoire et la Géographie. Mon "rêve" serait de pouvoir financièrement travailler à mi-temps.
L'apathie de certaines classes, leur manque d'intérêt, je m'y fais plus ou moins et cela ne concerne pas tous mes élèves (il y a toujours une classe qui ne fonctionne pas bien chaque année, c'est ainsi. Et cela permet de se réjouir de heures passées avec les groupes qui jouent le jeu). Ce que je ne supporte plus, c'est de lire des copies mal écrites, des torchons (phrases même pas rédigées sur les lignes), des phrases sans queue ni tête (pas de verbe, le sujet est toujours "il" ou "ils"..). Toute une scolarité pour en arriver, en fin de lycée, à moins bien maîtriser sa langue maternelle que certains étrangers! (J'ai eu en classe une élève japonaise, en échange, avec un maigre bagage en français, et qui, à la fin de l'année scolaire, rédigeait mieux que les élèves français...).
Et me fader les évaluations pix et compagnie, les ateliers truc bidule, alors que nous manquons d'heures de classe pour réaliser un travail de qualité.
Je ne veux plus lire/entendre "enseignement hybride" et me sentir jugée par ce que je ne souhaite pas être filmée.
J'aimerais pouvoir rentrer chez moi en sachant que je n'ai plus rien à préparer, corriger jusqu'au lendemain, pas de messages à lire etc.
L'apathie de certaines classes, leur manque d'intérêt, je m'y fais plus ou moins et cela ne concerne pas tous mes élèves (il y a toujours une classe qui ne fonctionne pas bien chaque année, c'est ainsi. Et cela permet de se réjouir de heures passées avec les groupes qui jouent le jeu). Ce que je ne supporte plus, c'est de lire des copies mal écrites, des torchons (phrases même pas rédigées sur les lignes), des phrases sans queue ni tête (pas de verbe, le sujet est toujours "il" ou "ils"..). Toute une scolarité pour en arriver, en fin de lycée, à moins bien maîtriser sa langue maternelle que certains étrangers! (J'ai eu en classe une élève japonaise, en échange, avec un maigre bagage en français, et qui, à la fin de l'année scolaire, rédigeait mieux que les élèves français...).
Et me fader les évaluations pix et compagnie, les ateliers truc bidule, alors que nous manquons d'heures de classe pour réaliser un travail de qualité.
Je ne veux plus lire/entendre "enseignement hybride" et me sentir jugée par ce que je ne souhaite pas être filmée.
J'aimerais pouvoir rentrer chez moi en sachant que je n'ai plus rien à préparer, corriger jusqu'au lendemain, pas de messages à lire etc.
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