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- Clecle78Bon génie
9 langues et ce n'est pas grave si certains groupes sont petits. D'ailleurs les effectifs sont limités à 12 en hébreu (on ne sait pas pourquoi, une lubie du rectorat). On a quatre élèves en spécialité latin/ grec. Notre établissement est réputé pour ses langues mais cela durera t il ? J'ai des craintes pour l'avenir.
- ysabelDevin
trompettemarine a écrit:En tant qu'élève (je sais que ce n'est pas un argument) je n'ai jamais connu d'examen blanc.
Pareil, mais j'ai l'impression qu'à notre époque, ça n'existait pas, tout simplement. Des copines dans d'autres lycées n'en avaient pas eu non plus.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- trompettemarineMonarque
LemmyK a écrit:Ton droit à l'entraînement a été bafoué.trompettemarine a écrit:En tant qu'élève (je sais que ce n'est pas un argument) je n'ai jamais connu d'examen blanc.
Je m'en suis bien sortie !
Attention, je ne conteste pas les arguments des collègues qui pensent sincèrement qu'il s'agit d'un entraînement utile. Je pense de mon côté qu'il s'agit plus de rassurer les parents d'élèves et certains élèves qui, de toutes façons, auront un bon résultat.
J'ai connu en revanche des élèves qui avaient '' échoué'' au bac blanc et ont tout lâché.
L'histoire de la mise en place des bacs blancs a été chez nous très complexe. Nous avons fait des sondages. Les professeurs qui désiraient le plus la mise en place du bac blanc étaient les professeurs d'eps, car leur évaluation en contrôle continu était empêchée par la mise en place de devoirs de quatre heures par ci par là pour entraîner les élèves. Puis ont été mis en place, sans concertation, par l'administration des plages de DS dans la semaine pour les terminales (en plus du bac blanc), ce qui a imposé des contraintes lourdes sur les edt (toutes les disciplines ont été concernées par des cours jusqu'à 18 heures).
Autant je pense que des concours blancs sont justifiés, autant je pense que l'intérêt pédagogique d'examens blancs est limité. Nous n'avions pas, chez nous de bacs blancs, quand les élèves pouvaient avoir cinq heures de français en seconde (4 heures + module +l'AI). Aujourd'hui on court après le temps. À force d'avoir diminué le nombre d'heures de cours on cherche des palliatifs qui usent surtout les professeurs. Dans notre lycée, le bac blanc écrit en français est maintenu : mais je refuse aujourd'hui qu'un autre professeur que moi ne corrige mes élèves, sinon d' un point de vue pédagogique c'est encore moins utile et m'oblige à un double travail.
Avec ce nouveau bac où les élèves sont sans cesse évalués, on perd encore du temps d'apprentissage. Les élèves ne réviseront sérieusement le français qu'à la fin de l'année à cause de la multiplicité des épreuves communes.
La question est complexe et je ne sais quelle est la bonne solution.
La question du bac blanc est aussi liée à des usages dans l'histoire de chaque établissement : pour certains, c'est une évidence depuis des années, pour d'autres, ce n'est pas le cas (et il existe encore beaucoup de lycées où il n'y en a pas.)
- IphigénieProphète
Je confirme : c’est une invention relativement récente
Par contre on faisait réellement ( sans internet) une douzaine de dissertations ou commentaires (dans l’année) à la maison: c’était un entraînement beaucoup plus efficace.
Oui mais voilà....
Par contre on faisait réellement ( sans internet) une douzaine de dissertations ou commentaires (dans l’année) à la maison: c’était un entraînement beaucoup plus efficace.
Oui mais voilà....
- gregforeverGrand sage
Dans mon lycée (années 90) il y avait chaque trimestre (et en 3ème aussi pour s'entraîner au brevet) des bacs blancs trimestriels dans une demi-douzaine de matières. Donc ce n'est pas récent. Autant dire qu'on était paré et qu'en majorité on a trouvé le brevet et le bac moins durs que ces épreuves blanches (lycée de centre-ville hyper réputé).Iphigénie a écrit:Je confirme : c’est une invention relativement récente
Dans mon lycée actuel quand je suis arrivée il y a 19 ans c'était 2 bacs blancs écrits....et pour l'oral chaque prof en toute bonne exploitation esclavagiste faisait passer de manière non payée les volontaires entre midi et deux. On s'est insurgé contre ça avec la 2ème nouvelle collègue et on a obtenu un bac blanc écrit et un bac blanc oral (semaine banalisée et paiement des dépassements horaires, sinon en totalité du moins partiellement).
- IphigénieProphète
D’où mon relativement
Oui ça a dû démarrer dans les années 90: plus le niveau a baissé plus on a entraîné les élèves plus les notes de bac ont augmenté: la preuve que ça marchait :lol:
Oui ça a dû démarrer dans les années 90: plus le niveau a baissé plus on a entraîné les élèves plus les notes de bac ont augmenté: la preuve que ça marchait :lol:
- trompettemarineMonarque
Arghh, je suis plus vieille !
Édit :que Greg
Édit :que Greg
- HélipsProphète
Oui alors ça aussi ça dépend des lycées. Heureusement que j'ai eu un bac blanc, moi (1989 pour les lettres), sinon, 0 commentaire.Iphigénie a écrit:Je confirme : c’est une invention relativement récente
Par contre on faisait réellement ( sans internet) une douzaine de dissertations ou commentaires (dans l’année) à la maison: c’était un entraînement beaucoup plus efficace.
Oui mais voilà....
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- trompettemarineMonarque
Ce qui manque le plus à nos élèves (et internet y est effectivement pour beaucoup), c'est le temps long de la réflexion. Un résumé, une dissertation, un commentaire, c'est minimum une dizaine d'heures à la maison pour pouvoir réussir l'épreuve en quatre heures. Mais je m'éloigne du sujet.
- gregforeverGrand sage
Oui mais voilà à la maison on était obligés de réfléchir seuls (plus ou moins). Maintenant ils vont chercher toutes les réponses voire des devoirs tout faits sur internet! Je me creuse la cervelle chaque année pour trouver des textes de commentaire pour les DM. D'où l'utilité du bac blanc "en conditions réelles".Hélips a écrit:Oui alors ça aussi ça dépend des lycées. Heureusement que j'ai eu un bac blanc, moi (1989 pour les lettres), sinon, 0 commentaire.Iphigénie a écrit:Je confirme : c’est une invention relativement récente
Par contre on faisait réellement ( sans internet) une douzaine de dissertations ou commentaires (dans l’année) à la maison: c’était un entraînement beaucoup plus efficace.
Oui mais voilà....
- gregforeverGrand sage
De peu j'ai 46 ans!trompettemarine a écrit:Arghh, je suis plus vieille !
Édit :que Greg
- Thalia de GMédiateur
Mais, ma chère Hélips, et d'autres vous êtes de petites jeunettes.
En ce qui me concerne, bac en 73, jamais connu de bac blanc en tant qu'élève. Fin des années 80, en tant qu'enseignante j'ai corrigé un bac blanc, mais je 'ai pas eu à assurer un oral blanc. Et à cette époque nous pouvions donner aux élèves des devoirs maison, internet n'existait pas ou en était à ses balbutiements.
Je pourrais en écrire des tartines, mais je préfère répondre au message initial.
Tant pis si dans la conjecture actuelle il n'y a pas de bac blanc, les enseignants sont vraiment sous pression, parfois épuisés physiquement et moralement. Quant à prendre en compte les desiderata des parents, c'est prendre en compte qu'ils ont vraiment investi la place et cela me paraît regrettable, même si je pense qu'ils peuvent et doivent avoir un rôle.
En ce qui me concerne, bac en 73, jamais connu de bac blanc en tant qu'élève. Fin des années 80, en tant qu'enseignante j'ai corrigé un bac blanc, mais je 'ai pas eu à assurer un oral blanc. Et à cette époque nous pouvions donner aux élèves des devoirs maison, internet n'existait pas ou en était à ses balbutiements.
Je pourrais en écrire des tartines, mais je préfère répondre au message initial.
Tant pis si dans la conjecture actuelle il n'y a pas de bac blanc, les enseignants sont vraiment sous pression, parfois épuisés physiquement et moralement. Quant à prendre en compte les desiderata des parents, c'est prendre en compte qu'ils ont vraiment investi la place et cela me paraît regrettable, même si je pense qu'ils peuvent et doivent avoir un rôle.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- IphigénieProphète
Dans tous les cas, les bacs blancs sont apparus avec une bascule idéologique: avant, une mauvaise note à l'examen etait imputable au travail de l élève.
A partir ( à la louche) des annees 90, les mauvaises notes sont devenues imputables au travail du professeur.( à l'oral au fait qu'ils ne posaient pas les "bonnes"questions)
Il n'y a qu'à lire les rapports de l'EAF pour s'en convaincre.
Et le pire, c'est que les professeurs s'en sont convaincus...
A partir ( à la louche) des annees 90, les mauvaises notes sont devenues imputables au travail du professeur.( à l'oral au fait qu'ils ne posaient pas les "bonnes"questions)
Il n'y a qu'à lire les rapports de l'EAF pour s'en convaincre.
Et le pire, c'est que les professeurs s'en sont convaincus...
- Clecle78Bon génie
J'ai eu des bacs blanc écrits, pas oraux, en 1980 ! Donc ça dépendait vraiment des établissements.
- IphigénieProphète
Il y a toujours des précurseursClecle78 a écrit:J'ai eu des bacs blanc écrits, pas oraux, en 1980 ! Donc ça dépendait vraiment des établissements.
L’oral blanc chez nous n’a pas plus d’une dizaine d’années.
Mais bon la manie des épreuves communes est vraiment assez récente : je dirais même plutôt qu’elle date des années 2000. Avant certains pouvaient prendre des plages de ds mais ce n’était pas une « institution »
- frimoussette77Guide spirituel
Bac français en 94, l'oral blanc existait déjà dans le lycée où j'étais scolarisée.Iphigénie a écrit:Il y a toujours des précurseursClecle78 a écrit:J'ai eu des bacs blanc écrits, pas oraux, en 1980 ! Donc ça dépendait vraiment des établissements.
L’oral blanc chez nous n’a pas plus d’une dizaine d’années.
Mais bon la manie des épreuves communes est vraiment assez récente : je dirais même plutôt qu’elle date des années 2000. Avant certains pouvaient prendre des plages de ds mais ce n’était pas une « institution »
Bac français en 95 pour mon mari qui n'était pas dans le même lycée que moi et qui a aussi passé un oral blanc.
- IphigénieProphète
C'est que chacun y va de son souvenir.
Mais je ne suis pas sûre que l'on parle tous des mêmes "bacs blancs:" il fut un temps où les lycees réservaient le samedi matin, par ex, comme plage de ds: cela permettait de s'inscrire si on le desirait et de faire un ds en 4 heures sans empiéter sur les autres cours et à titre individuel: l'idee d'imposer une progression commune pour une épreuve commune et de banaliser une semaine pour des oraux communs est bien extrêmement récente, ou alors le fait d'établissements très précurseurs...
A ce compte, dans les années dont parle ma contemporaine Thalia , nous avions avant les années 70 des "compositions " trimestrielles dont les notes (et le classement) étaient reportés sur les bulletins trimestriels: mais cela n'a rien à voir avec des bacs blancs reposant sur l'idée qu'il faut une épreuve commune et une correction par un autre enseignant pour bien entraîner les élèves au bac: cela va avec le soupçon généralisé sur le travail de l'individu-enseignant: les "bac blancs" institutionnalisés sont plus une surveillance et une mise au pas des professeurs qu'un entrainement des élèves.
D'ailleurs comme le dit Trompettemarine, il n'est pas sûr qu'ils servent à grand chose, à part rassurer les parents, et convaincre les élèves que leurs profs notent mal : car en général au vrai bac, ils tombent souvent sur des très bons profs en décrochant des notes absolument inespérées: c'est comme ça que le système fonctionne désormais: on agite les professeurs et on observe les notes qui montent, inexorablement, aux examens ("grâce au travail des enseignants"-sic) pour le justifier...
Mais je ne suis pas sûre que l'on parle tous des mêmes "bacs blancs:" il fut un temps où les lycees réservaient le samedi matin, par ex, comme plage de ds: cela permettait de s'inscrire si on le desirait et de faire un ds en 4 heures sans empiéter sur les autres cours et à titre individuel: l'idee d'imposer une progression commune pour une épreuve commune et de banaliser une semaine pour des oraux communs est bien extrêmement récente, ou alors le fait d'établissements très précurseurs...
A ce compte, dans les années dont parle ma contemporaine Thalia , nous avions avant les années 70 des "compositions " trimestrielles dont les notes (et le classement) étaient reportés sur les bulletins trimestriels: mais cela n'a rien à voir avec des bacs blancs reposant sur l'idée qu'il faut une épreuve commune et une correction par un autre enseignant pour bien entraîner les élèves au bac: cela va avec le soupçon généralisé sur le travail de l'individu-enseignant: les "bac blancs" institutionnalisés sont plus une surveillance et une mise au pas des professeurs qu'un entrainement des élèves.
D'ailleurs comme le dit Trompettemarine, il n'est pas sûr qu'ils servent à grand chose, à part rassurer les parents, et convaincre les élèves que leurs profs notent mal : car en général au vrai bac, ils tombent souvent sur des très bons profs en décrochant des notes absolument inespérées: c'est comme ça que le système fonctionne désormais: on agite les professeurs et on observe les notes qui montent, inexorablement, aux examens ("grâce au travail des enseignants"-sic) pour le justifier...
- User12958Niveau 5
L' EAF Blanc permet aux fainéants de se rendre enfin compte de la masse de travail demandée, et aux élèves sérieux de s'entraîner correctement. Officiellement, les exams Blancs ne sont pas obligatoires. En vrai, ça fait du bien aux élèves, notamment quand les glandeurs se prennent une tôle sur un sujet écrit complet, et que les bûcheurs ont une bonne note Coeff. 2 qui les booste, leur donne confiance en eux, et les rend encore plus actifs en classe.
Mais si c'est pas possible de les organiser à cause du calendrier, les Profs n'en sont pas responsables, laissez faire la CDE et voyez la réaction des parents... qu'ils réalisent quel bazar est cette réforme. Qu'on les renvoie alors vers le Rectorat ou le Ministère.
Mais si c'est pas possible de les organiser à cause du calendrier, les Profs n'en sont pas responsables, laissez faire la CDE et voyez la réaction des parents... qu'ils réalisent quel bazar est cette réforme. Qu'on les renvoie alors vers le Rectorat ou le Ministère.
- NLM76Grand Maître
Comme mes amies dinosaures, pas de bac blanc en 1985-1986.
Cette année, je fais un DS de quatre heures coef 4 chaque trimestre.
Cette année, je fais un DS de quatre heures coef 4 chaque trimestre.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- IphigénieProphète
Mouais: ce n'est pas flagrant quand on interroge au bac ou qu'on corrige les copies....Hugues666 a écrit:L' EAF Blanc permet aux fainéants de se rendre enfin compte de la masse de travail demandée, et aux élèves sérieux de s'entraîner correctement. Officiellement, les exams Blancs ne sont pas obligatoires. En vrai, ça fait du bien aux élèves, notamment quand les glandeurs se prennent une tôle sur un sujet écrit complet, et que les bûcheurs ont une bonne note Coeff. 2 qui les booste, leur donne confiance en eux, et les rend encore plus actifs en classe.
Mais si c'est pas possible de les organiser à cause du calendrier, les Profs n'en sont pas responsables, laissez faire la CDE et voyez la réaction des parents... qu'ils réalisent quel bazar est cette réforme. Qu'on les renvoie alors vers le Rectorat ou le Ministère.
Mais l'essentiel est d'y croire ....je crois que ça sert plutôt à stresser davantage les élèves sérieux, mais tout ceci est subjectif en fin de compte, comme bien des "évidences" de l'EN...
A la rigueur j'admets que ça leur permet de fractionner les révisions, pour ceux qui en font.
- VinZTDoyen
Bac en 87, aucun souvenir de bac blanc ni en première (j'étais dans le privé), ni en terminale (j'étais dans le public).
Entré dans la carrièrequand les aînés n'y étaient plus en 95, cette « mode » est venue en effet surtout vers cette période (plutôt début années 2000 en ce qui concerne le lycée où je bosse), avec les fameux devoirs du samedi. Il fallait que les profs se positionnent et réservent leur samedi. Et puis c'est devenu « obligatoire » (prétexte : ce sera votre journée de solidarité). Et, honnêtement, l'intérêt m'a toujours paru douteux. Par chez nous, il y a les adventistes, assez nombreux, qui ne viennent pas travailler le samedi. Ensuite les surveillances (pas toujours sous la houlette du prof qui a donné le devoir) donnaient lieu à des tricheries fréquentes. Par ailleurs, certains transporteurs scolaires ne jugeaient pas opportun de se déplacer pour si peu d'élèves. Les élèves sérieux consacraient du temps à réviser pour ces devoirs, au détriment du reste et les farceurs y arrivaient en touristes, quand ils venaient. Enfin, dans un lycée rural où les élèves se lèvent tôt (certains bus scolaires les ramassent à 6h), où les cours démarrent tôt (7h30) et se terminent à 17h (donc certains élèves rentrent chez eux vers 18h), en ajouter une couche supplémentaire ne me paraît pas l'idée du siècle.
Certains collègues et chefs d'établissement semblaient y tenir comme à la prunelle de leur yeux, allant même jusqu'à avancer l'argument fallacieux que si le lycée a de bons résultats au bac, c'est à cause des devoirs du samedi.
Cette année, le problème s'est réglé tout seul, avec la réforme, nécessité de faire cours le samedi donc plus de créneau et le calendrier des épreuves de spé annoncé dans le chasseur français (je crois) par notre ministre vient chambouler celui organisé les yeux bandés par la direction (qui avait prévu sa petite semaine de bac blanc pépouze, comme d'habitude, vers février).
Sauf que … j'entends déjà certains collègues (et le CDE) dire : « ah mais du coup, on pourrait pas en organiser pendant les vacances ? » et là, je vous avoue que mon flegme tout britannique a tendance à s'émietter, que l'ire m'étreint et que le courroux me noue.
Entré dans la carrière
Certains collègues et chefs d'établissement semblaient y tenir comme à la prunelle de leur yeux, allant même jusqu'à avancer l'argument fallacieux que si le lycée a de bons résultats au bac, c'est à cause des devoirs du samedi.
Cette année, le problème s'est réglé tout seul, avec la réforme, nécessité de faire cours le samedi donc plus de créneau et le calendrier des épreuves de spé annoncé dans le chasseur français (je crois) par notre ministre vient chambouler celui organisé les yeux bandés par la direction (qui avait prévu sa petite semaine de bac blanc pépouze, comme d'habitude, vers février).
Sauf que … j'entends déjà certains collègues (et le CDE) dire : « ah mais du coup, on pourrait pas en organiser pendant les vacances ? » et là, je vous avoue que mon flegme tout britannique a tendance à s'émietter, que l'ire m'étreint et que le courroux me noue.
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- HélipsProphète
Oui, bonne remarque, recentrons un peu, on quitte les souvenirs, on reprend comme certains ont déjà fait sur le côté profs, les profs de lettres pour dire pourquoi ils pensent que c'est une bonne idée ou pas, les autres pour apporter un éclairage d'organisation.Iphigénie a écrit:C'est que chacun y va de son souvenir.
Et je reconnais que je fais partie des souveniristes qui ont fait dériver. Mes excuses les plus plates aux collègues.
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- IphigénieProphète
les remarques de VinZT sont justement extrêmement éclairantes, je trouve .
- ysabelDevin
Iphigénie a écrit:Mouais: ce n'est pas flagrant quand on interroge au bac ou qu'on corrige les copies....Hugues666 a écrit:L' EAF Blanc permet aux fainéants de se rendre enfin compte de la masse de travail demandée, et aux élèves sérieux de s'entraîner correctement. Officiellement, les exams Blancs ne sont pas obligatoires. En vrai, ça fait du bien aux élèves, notamment quand les glandeurs se prennent une tôle sur un sujet écrit complet, et que les bûcheurs ont une bonne note Coeff. 2 qui les booste, leur donne confiance en eux, et les rend encore plus actifs en classe.
Mais si c'est pas possible de les organiser à cause du calendrier, les Profs n'en sont pas responsables, laissez faire la CDE et voyez la réaction des parents... qu'ils réalisent quel bazar est cette réforme. Qu'on les renvoie alors vers le Rectorat ou le Ministère.
Mais l'essentiel est d'y croire ....je crois que ça sert plutôt à stresser davantage les élèves sérieux, mais tout ceci est subjectif en fin de compte, comme bien des "évidences" de l'EN...
A la rigueur j'admets que ça leur permet de fractionner les révisions, pour ceux qui en font.
Avec le nouveau format de l'épreuve (la 2ème partie), ils vont surtout s'apercevoir qu'il n'y a plus rien à réviser.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
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