- ashashaJe viens de m'inscrire !
Bonjour à tous !
Je suis anglaise, et interprète depuis huit ans. J’ai déjà quelques premières expériences d’enseignement au collège, au lycée et à la fac en France. Voilà pour mon petit parcours !
Les postes que j’ai eu au collège et au lycée m’ont vraiment plu, et je songe de plus en plus à tenter le CAPES. Par contre, je connais un australien qui m’a raconté un peu son expérience avec le concours du CAPES. Ce n’était pas très glorieux ! Il m’a dit que le concours n’est pas pour nous en tant que ‘native speakers’, parce que les épreuves sont beaucoup plus focalisées sur des techniques de dissertation/structuration que les français ont déjà normalement acquis au lycée, et que la capacité à manier la langue passe après. En gros, qu’on te juge non vraiment sur tes connaissances en anglais ou tes connaissances pédagogiques, mais sur tes capacités à écrire des dissertations et à faire des analyses.
Bien évidemment je suis partie faire mes propres recherches à ce sujet. Là, je découvre qu’à partir de 2022 il n’y aura plus d’épreuve orale (dommage pour moi, ca aurait été une bonne occasion de gagner des points). Mis à part ma pauvre petite personne, ce n’est pas un peu choquant, d’embaucher des profs qui potentiellement ne savent pas parler anglais ?
Je me sens démotivée. J’ai l’impression qu’avant de pouvoir enseigner ma propre langue, je vais devoir démontrer une maitrise irréprochable de la langue française – quelque part je trouve ça normal, quelque part pas. Ce gars m’a dit qu’il fallait rester dans les écoles privées / écoles de langue si on n’est pas français, car très peu de chance d’avoir le CAPES. Il est évident que je vais quand même tenter le coup :-D Par contre, ca me fait un peu peur.
Du coup, je ne vais pas devoir travailler ma compréhension etc., je vais plutôt devoir travailler des trucs de base, comme par exemple la structure dans l’écriture d’une dissertation française. Forcément je ne suis pas arrivée au niveau Bac + 5 sans en écrire, mais j’ai l’impression qu’il y aura des subtilités au concours qui seront basées sur des acquis pour les français que de mon coté je vais justement devoir acquérir. J’en ai parlé à mon copain (français) qui m’a dit : ‘Ouais, genre petit a, petit b’.
Mes questions sont les suivantes :
1) Pensez-vous que c’est pratiquement impossible pour un étranger de passer le concours ?
2) Comment s’entrainer à l’esprit ‘petit a, petit b’ ? :-D
Je vais de toute façon m’inscrire au CAPES externe pour 2021 – au moins j’aurai une idée de comment ça se passe.
Merci !
Je suis anglaise, et interprète depuis huit ans. J’ai déjà quelques premières expériences d’enseignement au collège, au lycée et à la fac en France. Voilà pour mon petit parcours !
Les postes que j’ai eu au collège et au lycée m’ont vraiment plu, et je songe de plus en plus à tenter le CAPES. Par contre, je connais un australien qui m’a raconté un peu son expérience avec le concours du CAPES. Ce n’était pas très glorieux ! Il m’a dit que le concours n’est pas pour nous en tant que ‘native speakers’, parce que les épreuves sont beaucoup plus focalisées sur des techniques de dissertation/structuration que les français ont déjà normalement acquis au lycée, et que la capacité à manier la langue passe après. En gros, qu’on te juge non vraiment sur tes connaissances en anglais ou tes connaissances pédagogiques, mais sur tes capacités à écrire des dissertations et à faire des analyses.
Bien évidemment je suis partie faire mes propres recherches à ce sujet. Là, je découvre qu’à partir de 2022 il n’y aura plus d’épreuve orale (dommage pour moi, ca aurait été une bonne occasion de gagner des points). Mis à part ma pauvre petite personne, ce n’est pas un peu choquant, d’embaucher des profs qui potentiellement ne savent pas parler anglais ?
Je me sens démotivée. J’ai l’impression qu’avant de pouvoir enseigner ma propre langue, je vais devoir démontrer une maitrise irréprochable de la langue française – quelque part je trouve ça normal, quelque part pas. Ce gars m’a dit qu’il fallait rester dans les écoles privées / écoles de langue si on n’est pas français, car très peu de chance d’avoir le CAPES. Il est évident que je vais quand même tenter le coup :-D Par contre, ca me fait un peu peur.
Du coup, je ne vais pas devoir travailler ma compréhension etc., je vais plutôt devoir travailler des trucs de base, comme par exemple la structure dans l’écriture d’une dissertation française. Forcément je ne suis pas arrivée au niveau Bac + 5 sans en écrire, mais j’ai l’impression qu’il y aura des subtilités au concours qui seront basées sur des acquis pour les français que de mon coté je vais justement devoir acquérir. J’en ai parlé à mon copain (français) qui m’a dit : ‘Ouais, genre petit a, petit b’.
Mes questions sont les suivantes :
1) Pensez-vous que c’est pratiquement impossible pour un étranger de passer le concours ?
2) Comment s’entrainer à l’esprit ‘petit a, petit b’ ? :-D
Je vais de toute façon m’inscrire au CAPES externe pour 2021 – au moins j’aurai une idée de comment ça se passe.
Merci !
- sinanNiveau 9
Avec le Brexit, je ne pense pas que vous puissiez vous présenter au capes.
- Djedje_BzhNiveau 6
Je cite, pour passer le CAPES (l’information est disponible sur le site de l’éducation nationale) :
« être de nationalité française ou être ressortissant d’un pays membre de l’Union européenne...et autres petits cas particuliers.. »
Donc c’est vrai qu’avec le Brexit il peut y avoir un souci...et je ne vois pas comment un australien a pu passer le capes...
« être de nationalité française ou être ressortissant d’un pays membre de l’Union européenne...et autres petits cas particuliers.. »
Donc c’est vrai qu’avec le Brexit il peut y avoir un souci...et je ne vois pas comment un australien a pu passer le capes...
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Abusus non tollit usum
- CorydonNiveau 4
Avoir le capes, ce n'est pas impossible quand on est étranger, mais la seule connaissance de la langue ne suffit pas. Il faut effectivement maîtriser la méthodologie de la composition.
Je suis moi-même étranger, j'ai fait ma scolarité dans mon Pays d'origine et j'ai obtenu le capes dans ma langue natale. Pour bien comprendre les attentes du concours, l'idéal serait de suivre une préparation au Capes dans le cadre du MEEF, ou sinon s'inscrire au CNED. La lecture des rapports de jury est aussi essentielle.
Par contre, il faut être ressortissant européen pour s'inscrire ou demander la naturalisation.
Je suis moi-même étranger, j'ai fait ma scolarité dans mon Pays d'origine et j'ai obtenu le capes dans ma langue natale. Pour bien comprendre les attentes du concours, l'idéal serait de suivre une préparation au Capes dans le cadre du MEEF, ou sinon s'inscrire au CNED. La lecture des rapports de jury est aussi essentielle.
Par contre, il faut être ressortissant européen pour s'inscrire ou demander la naturalisation.
- OudemiaBon génie
Donc Ashasha ne peut y songer (et normalement l'inscription lui sera refusée, à moins que la preuve de nationalité ne soit demandée qu'au dernier moment).Corydon a écrit:Par contre, il faut être ressortissant européen pour s'inscrire ou demander la naturalisation.
- HélipsProphète
Les justificatifs sont demandés après les écrits il me semble, donc oui, on peut s'inscrire, passer les épreuves, et être finalement radié.Oudemia a écrit:Donc Ashasha ne peut y songer (et normalement l'inscription lui sera refusée, à moins que la preuve de nationalité ne soit demandée qu'au dernier moment).Corydon a écrit:Par contre, il faut être ressortissant européen pour s'inscrire ou demander la naturalisation.
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- OudemiaBon génie
Merci pour la précision, Hélips : ce doit être pour permettre aux demandes en cours d'aboutir, si elles sont tardives, mais il faut bien être conscient de cette exigence.
- Cléopatra2Guide spirituel
Vu la qualité d'expression de la postante, elle n'aurait eu aucun souci pour rédiger des dissertations, à mon avis.
En revanche, le coup de l'Australien qui passe le CAPES, ça me paraît étrange.
A moins que les étrangers puissent passer les concours du privé?
En revanche, le coup de l'Australien qui passe le CAPES, ça me paraît étrange.
A moins que les étrangers puissent passer les concours du privé?
- CasparProphète
Il y a beaucoup d'anglophones qui passent avec succès le Capes et l'agrégation d'anglais. Mais le Brexit va effectivement compliquer les choses donc renseigne-toi. Si tu veux tout de même avoir une idée de ce qui est demandé, lis les rapports de jury. Il faut certainement s'adapter au système français, mais l'inverse est vrai aussi.
- New ZealandNiveau 9
Tu peux peut-être passer le concours 3ème voie. Renseigne-toi directement auprès de l'éducation nationale. Tu peux leur poser une question depuis https://www.devenirenseignant.gouv.fr/pid34115/nous-contacter.html#Recrutement_-_Concours_-_Reconversion
On m'avait répondu. Cela avait pris un peu de temps, j'avais d'ailleurs reposé ma question, mais j'avais fini par recevoir une réponse.
3ème concours : une seule épreuve écrite (traduction + linguistique) et une seule épreuve orale. Il faut avoir travaillé dans le privé un certain nombre d'années, mais je ne sais pas si les années travaillées à l'étranger comptent- et je ne sais pas si c'est ton cas.
Pour le brexit, je ne sais pas.
A voir directement avec eux
Ps: sur la page du lien, tu cliques sur OUI et tu pourras leur écrire
On m'avait répondu. Cela avait pris un peu de temps, j'avais d'ailleurs reposé ma question, mais j'avais fini par recevoir une réponse.
3ème concours : une seule épreuve écrite (traduction + linguistique) et une seule épreuve orale. Il faut avoir travaillé dans le privé un certain nombre d'années, mais je ne sais pas si les années travaillées à l'étranger comptent- et je ne sais pas si c'est ton cas.
Pour le brexit, je ne sais pas.
A voir directement avec eux
Ps: sur la page du lien, tu cliques sur OUI et tu pourras leur écrire
- SwanNiveau 7
Bonjour Ashaha
Je ne sais pas pour le concours 3ème voie suggéré par New Zealand, ni pour le CAPES interne (si tu as suffisamment d’années d’expérience comme contractuelle) mais en effet, il est peu probable que tu puisses passer le CAPES externe du public suite au Brexit (à moins qu’il y ait des dérogations).
A priori, les voies qui te seraient ouvertes sont :
- demander la nationalité française pour ensuite passer le CAPES
- passer le CAFEP (c’est le CAPES du privé : les épreuves sont les mêmes, mais tu enseigneras dans des établissements privés sous contrat, le plus souvent catholiques ; aucune obligation d’être croyante toi-même) => pas de condition de nationalité, donc on y trouve de nombreux américains notamment ;-)
- être enseignante contractuelle dans le secondaire (donc pas fonctionnaire)
- être lectrice ou maître de langues dans l’enseignement supérieur (ce sont des contrats d’1 ans renouvelables jusqu’à 4 ans)
- être enseignante contractuelle dans l’enseignement supérieur (si tu as au moins un master), souvent plus facile à obtenir après avoir fait des vacations (cours ponctuels) ou avoir été lectrice/maître de langue
Bon courage !
Je ne sais pas pour le concours 3ème voie suggéré par New Zealand, ni pour le CAPES interne (si tu as suffisamment d’années d’expérience comme contractuelle) mais en effet, il est peu probable que tu puisses passer le CAPES externe du public suite au Brexit (à moins qu’il y ait des dérogations).
A priori, les voies qui te seraient ouvertes sont :
- demander la nationalité française pour ensuite passer le CAPES
- passer le CAFEP (c’est le CAPES du privé : les épreuves sont les mêmes, mais tu enseigneras dans des établissements privés sous contrat, le plus souvent catholiques ; aucune obligation d’être croyante toi-même) => pas de condition de nationalité, donc on y trouve de nombreux américains notamment ;-)
- être enseignante contractuelle dans le secondaire (donc pas fonctionnaire)
- être lectrice ou maître de langues dans l’enseignement supérieur (ce sont des contrats d’1 ans renouvelables jusqu’à 4 ans)
- être enseignante contractuelle dans l’enseignement supérieur (si tu as au moins un master), souvent plus facile à obtenir après avoir fait des vacations (cours ponctuels) ou avoir été lectrice/maître de langue
Bon courage !
- JayKewNiveau 9
L’ami australien en question avait peut-être été naturalisé français, ou possédait peut-être une double nationalité (française + autre nationalité UE, y compris GB puisque lorsqu’il a passé le CAPES la Grande-Bretagne faisait sans doute encore partie de l’UE).
A moins d’avoir été naturalisée française, ashasha ne pourra donc pas passer le Capes du public (ni externe, ni interne, ni le 3e concours) et devra essayer les voies d’accès à l’enseignement indiquées par Swan dans le message précédent.
Cela dit, je rejoins Caspar : tous les ans, de nombreux native speakers réussissent - parfois brillamment même - les concours du Capes et de l’Agreg d’anglais. Ils ont en général une bonne, voire très bonne connaissance du français (ce qui les aide dans l’exercice de traduction, et dans les diverses épreuves qui se déroulent en français), ont un anglais irréprochable (ce qui constitue un avantage indéniable dans toutes les épreuves où l’anglais est évalué) et ont su s’adapter aux exigences de la dissertation à la française, avec un peu d’entraînement.
En revanche, ashasha a raison de s’inquiéter de l’évolution du Capes à compter de 2022. Nous avons été nombreux à nous opposer vigoureusement à cette modification aberrante des épreuves, où l’anglais oral des candidats ne sera pas évalué ! On marche sur la tête...
Mais au fait, ashasha, interprète, ce n’est pas sympa, comme métier ? Qu’est-ce qui te pousse à envisager plutôt une carrière dans l’enseignement ?
A moins d’avoir été naturalisée française, ashasha ne pourra donc pas passer le Capes du public (ni externe, ni interne, ni le 3e concours) et devra essayer les voies d’accès à l’enseignement indiquées par Swan dans le message précédent.
Cela dit, je rejoins Caspar : tous les ans, de nombreux native speakers réussissent - parfois brillamment même - les concours du Capes et de l’Agreg d’anglais. Ils ont en général une bonne, voire très bonne connaissance du français (ce qui les aide dans l’exercice de traduction, et dans les diverses épreuves qui se déroulent en français), ont un anglais irréprochable (ce qui constitue un avantage indéniable dans toutes les épreuves où l’anglais est évalué) et ont su s’adapter aux exigences de la dissertation à la française, avec un peu d’entraînement.
En revanche, ashasha a raison de s’inquiéter de l’évolution du Capes à compter de 2022. Nous avons été nombreux à nous opposer vigoureusement à cette modification aberrante des épreuves, où l’anglais oral des candidats ne sera pas évalué ! On marche sur la tête...
Mais au fait, ashasha, interprète, ce n’est pas sympa, comme métier ? Qu’est-ce qui te pousse à envisager plutôt une carrière dans l’enseignement ?
- JacqGuide spirituel
Oudemia a écrit:Merci pour la précision, Hélips : ce doit être pour permettre aux demandes en cours d'aboutir, si elles sont tardives, mais il faut bien être conscient de cette exigence.
On ne peut attendre une raison aussi bienveillante de l'administration française.
C'est juste parce qu'il est plus simple de vérifier le dossier des lauréats d'un concours que celui des candidats, beaucoup plus nombreux.
Cela pose régulièrement problème (je ne parle pas particulièrement des enseignants) lorsque des candidats obtiennent un concours et que l'administration se rend compte que la personne ne remplit pas les conditions requises (le coup du casier judiciaire est le plus fréquent).
JayKew a écrit: [...]
En revanche, ashasha a raison de s’inquiéter de l’évolution du Capes à compter de 2022. Nous avons été nombreux à nous opposer vigoureusement à cette modification aberrante des épreuves, où l’anglais oral des candidats ne sera pas évalué ! On marche sur la tête...
[...]
Ah oui ? Ne nous explique-t-on pas régulièrement que nos élèves seraient les plus mauvais parce que, entre autre, les enseignants auraient un accent très éloigné des langues enseignées et que l'oral ne serait pas assez présent en classe (bon, avec le nombre d'"élèves en classe, en même temps...) ?
On mesure encore la belle logique de l'Education nationale.
- RogerMartinBon génie
Il est fort possible que l'Australien en question ait acquis par ailleurs la nationalité française, j'ai une étudiante sud-africaine qui est en train de faire les démarches en ce sens.Cléopatra2 a écrit:Vu la qualité d'expression de la postante, elle n'aurait eu aucun souci pour rédiger des dissertations, à mon avis.
En revanche, le coup de l'Australien qui passe le CAPES, ça me paraît étrange.
A moins que les étrangers puissent passer les concours du privé?
EDIT pour l'interne, obligation de nationalité UE également.
Les épreuves du nouveau capes
- Spoiler:
- Section langues vivantes étrangères : allemand, anglais, arabe, chinois, espagnol, hébreu, italien, japonais, néerlandais, portugais, russe
A – Épreuves d’admissibilité
Un thème (programmes de collège) et quatre axes (programmes de lycée) sont inscrits au programme du concours. Le thème est renouvelé tous les deux ans, les axes par moitié chaque année. Ce programme fait l’objet d’une publication sur le site internet du ministère chargé de l’éducation nationale. Des ouvrages illustrant le programme du concours peuvent être proposés à l’étude, à l’appui de celui-ci, ou faire l’objet d’une bibliographie indicative.
1° Épreuve écrite disciplinaire.
L’épreuve permet d’évaluer la maîtrise des savoirs disciplinaires nécessaires à la mise en œuvre des programmes d’enseignement du collège et du lycée.
L’épreuve se compose de deux parties :
a) Une composition en langue étrangère à partir d’un dossier constitué de documents de littérature et/ou de civilisation et pouvant comprendre également un document iconographique. Le dossier est en lien avec le thème ou un des axes inscrits au programme.
b) Au choix du jury, un thème et/ou une version. Cet exercice peut être réalisé à partir d’un des documents du dossier.
Durée : six heures.
Coefficient 2.
L’épreuve est notée sur 20. Une note globale égale ou inférieure à 5 est éliminatoire.
2° Épreuve écrite disciplinaire appliquée.
L’épreuve place le candidat en situation de choisir des documents, d’en produire une analyse critique, puis de construire une séquence d’enseignement à partir du sujet remis par le jury. Elle permet d’évaluer la capacité du candidat à concevoir et mettre en œuvre une séquence d’enseignement permettant la structuration des apprentissages à un niveau visé et au regard des instructions officielles.
L’épreuve, rédigée en langue française, prend appui sur des supports de natures différentes (texte, document audio présenté sous forme de script, iconographie, extrait de manuel, etc.) en lien avec le thème ou l’axe proposé au candidat et susceptibles d’être utilisés dans la cadre d’une séquence pédagogique au niveau ou dans les conditions d’enseignement indiqués par le sujet. Ils peuvent être accompagnés de documents annexes destinés à en faciliter la mise en perspective.
Parmi ces supports, le candidat opère des choix. Sur la base de l’étude et de la mise en relation des documents qu’il sélectionne, il conçoit et présente la séquence pédagogique qu’il envisage. Il mentionne ses objectifs (linguistiques, communicationnels, culturels, éducatifs, etc.) et les moyens et stratégies qu’il compte mettre en œuvre pour les atteindre en fonction de la classe.
Les textes en langue étrangère qui figurent parmi les supports proposés à la réflexion du candidat comportent une sélection de faits de langue, signalés par un soulignement. Le candidat décrit, analyse et explicite en français, selon les indications mentionnées par le sujet, un ou des faits de langue dans la perspective du travail en classe lors de cette séquence pédagogique.
Durée : six heures.
Coefficient 2.
L’épreuve est notée sur 20. Une note globale égale ou inférieure à 5 est éliminatoire.
B – Épreuves d’admission
1° Épreuve de leçon.
L’épreuve a pour objet la conception et l’animation d’une séance d’enseignement. Elle permet d’apprécier la maîtrise disciplinaire et la maîtrise pédagogique du candidat, notamment sa capacité à analyser, sélectionner et préparer des supports de travail de qualité pour la conception et la mise en œuvre de la séance.
L’épreuve prend appui sur un document audio ou vidéo en langue étrangère se rapportant à l’un des thèmes ou axes figurant au programme des classes de collège et de lycée et ne dépassant pas trois minutes. Le candidat peut être conduit à rechercher, pendant le temps de préparation, un ou deux autres documents en lien avec celui proposé dans l’objectif de la conception de la séance, au sein d’un ensemble documentaire mis à sa disposition ou par une recherche personnelle pour laquelle il dispose d’un matériel lui permettant d’accéder à internet, selon l’organisation retenue par le jury.
L’épreuve comporte deux parties :
- une première partie en langue étrangère pendant laquelle le candidat restitue, analyse et commente le document audio ou vidéo proposé par le jury, puis présente le ou les documents qu’il a choisi(s) et explicite ses choix en prenant soin de les replacer dans la perspective d’une exploitation en classe.
Des éléments de contexte portant sur l’exercice du métier, qu’il exploite pendant le temps de préparation, peuvent éventuellement être fournis au candidat.
Cet exposé est suivi d’un entretien avec le jury.
Durée de la première partie : trente minutes maximum (exposé : quinze minutes maximum ; entretien : quinze minutes maximum).
- une seconde partie en français pendant laquelle le candidat présente au jury les objectifs d’une séance de cours et expose ses propositions de mise en œuvre.
Le candidat propose des pistes d’exploitations didactiques et pédagogiques du document audio ou vidéo et, le cas échéant, du ou des documents qu’il a choisis. Il construit sa proposition en fonction de l’intérêt linguistique et culturel que les documents présentent ainsi que des activités langagières qu’ils permettent de mettre en pratique selon la situation d’enseignement choisie et le niveau visé. Le candidat propose un déroulement cohérent avec des exemples concrets d’activités.
Cet exposé est suivi d’un entretien avec le jury durant lequel il est amené à justifier et préciser ses choix.
Durée de la seconde partie : trente minutes maximum (exposé : vingt minutes maximum ; entretien : dix minutes maximum).
Chaque partie compte pour moitié dans la notation.
La qualité de la langue employée est prise en compte dans l’évaluation de chaque partie de l’épreuve.
Durée de préparation de l’épreuve : trois heures. Durée totale de l’épreuve : une heure maximum.
Coefficient 5.
L’épreuve est notée sur 20. La note 0 est éliminatoire.
2° Épreuve d’entretien.
L’épreuve d’entretien avec le jury vise à apprécier la capacité du candidat à se projeter dans le métier de professeur, à développer une réflexion personnelle, ainsi qu’à s’intégrer dans le collectif de l’établissement scolaire. Le candidat est invité à montrer au jury qu’il s’agit d’un projet mûrement réfléchi et à faire partager au jury son envie d’enseigner. Il peut, dans le cadre de l’entretien, faire valoir son parcours et, le cas échéant, valoriser ses travaux de recherche.
Cette épreuve doit également permettre, au travers notamment d’une ou plusieurs mises en situations professionnelles hors domaine disciplinaire, d’apprécier l’aptitude du candidat à se situer dans le système éducatif dans ses différentes dimensions (institution scolaire, enjeux des politiques éducatives, établissement et rôle des différents conseils, partenaires de l’école, équipe éducative, classe, sécurité et sûreté des élèves, relations avec les parents, diversité, mixité...) par rapport aux valeurs et exigences du service public et de la République (droits et obligations des fonctionnaires, laïcité, neutralité, lutte contre les discriminations et les stéréotypes de tout ordre, promotion de l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes…).
L’entretien débute par une présentation par le candidat de sa motivation à devenir enseignant, d’une durée de cinq minutes maximum. Le candidat admissible transmet préalablement à l’entretien une fiche de candidature selon les modalités définies dans l’arrêté d’ouverture, établie sur le modèle figurant à l’annexe V. Cette fiche n’est pas notée.
L’épreuve est notée sur 20. La note 0 est éliminatoire.
Durée : trente minutes ; coefficient 3.
Pour les sections de langues vivantes, l’entretien se déroule en français.
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Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Quand j'étais étudiante à la Sorbonne une jeune Allemande ( union européenne donc) avait facilement réussi le CAPES de LM. Il faut dire qu'elle suivait déjà les cours en DEUG licence et maîtrise et était excellente en grammaire et ancien francais ( c'etait encore l'ancien CAPES).
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- JayKewNiveau 9
Ce que je comprends dans le projet de concours mentionné par RogerMartin, c’est qu’il y aura quand même à l’oral une partie de l’épreuve qui se passera en anglais (j’avais compris initialement que ce n’était pas le cas). C’est quand même mieux que rien.
Mais la partie disciplinaire reste quand même le parent pauvre de ce nouveau format de concours.
Mais la partie disciplinaire reste quand même le parent pauvre de ce nouveau format de concours.
- RogerMartinBon génie
Oui, il y aura la possibilité, si le nombre et la qualité des admissibles le permettent, d'écarter ceux qui ne parlent pas anglais de manière compréhensible avec un zéro éliminatoire à cette épreuve d'oral. Mais il n'y aura plus vraiment de contenu disciplinaire.
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