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- clarissadallowayJe viens de m'inscrire !
Bonjour à tous,
Je suis stagiaire en lettres dans un collège de REP. J’ai deux classes, une de 5e et une de 6e. J’écris ici pour avoir quelques conseils qui pourraient m’être précieux.
Mes classes sont très différentes. La classe de 5e est une classe très agréable. Les élèves sont intéressés par le cours, fournissent un travail très sérieux, et ont une attitude vraiment très convenable, ce qui permet même d’ajouter des touches d’humour aux cours, plaisir non négligeable. Ils sont demandeurs et ont envie d’apprendre
L’ambiance est tout autre dans la classe de 6e ! Elle est même pesante. La majorité des élèves est très sympathique bien qu’assez efface, et laisse place à des « fortes têtes » qui pourrissent littéralement la vie de leurs camarades (avec un cas de harcèlement qui a entraîné le changement de classe de l’élève auteur) et des enseignants (car oui, ce qui me rassure, c’est que toute l’équipe éducative les trouve ingérables). Cette ambiance désagréable se manifeste ainsi : bavardages, remarques intempestives sans lever la main, les élèves perturbateurs s’interepellent ou interepellent les autres de manière agressive…. Cette ambiance est pesante et m’empêche d’avancer comme je le voudrais, et prive les autres d’apprendre, tout simplement. J’en ai un peu gros sur le cœur ce soir
Les moyens déployés en gestion de classe sur la classe de 5e (mots dans le carnet notamment) ne suffisent pas pour les calmer. Un élève m’a même dit, alors que je lui avais mis un mot, qu’il ne faisait que bavarder et qu’il était un bon élève, et que de toute façon il ne changerait pas ! Ils n’ont pas l’air non plus sensibles aux remarques et sanctions venant de « plus haut » : certains ont déjà eu affaire à la direction sans grand changement d’attitude.
Auriez vous des conseils ? Que faire face à des individus qui pourrissent l’ambiance d’une classe ?
Je trouve ça tellement injuste pour leurs autres camarades !
Merci d’avance pour vos réponses
Je suis stagiaire en lettres dans un collège de REP. J’ai deux classes, une de 5e et une de 6e. J’écris ici pour avoir quelques conseils qui pourraient m’être précieux.
Mes classes sont très différentes. La classe de 5e est une classe très agréable. Les élèves sont intéressés par le cours, fournissent un travail très sérieux, et ont une attitude vraiment très convenable, ce qui permet même d’ajouter des touches d’humour aux cours, plaisir non négligeable. Ils sont demandeurs et ont envie d’apprendre
L’ambiance est tout autre dans la classe de 6e ! Elle est même pesante. La majorité des élèves est très sympathique bien qu’assez efface, et laisse place à des « fortes têtes » qui pourrissent littéralement la vie de leurs camarades (avec un cas de harcèlement qui a entraîné le changement de classe de l’élève auteur) et des enseignants (car oui, ce qui me rassure, c’est que toute l’équipe éducative les trouve ingérables). Cette ambiance désagréable se manifeste ainsi : bavardages, remarques intempestives sans lever la main, les élèves perturbateurs s’interepellent ou interepellent les autres de manière agressive…. Cette ambiance est pesante et m’empêche d’avancer comme je le voudrais, et prive les autres d’apprendre, tout simplement. J’en ai un peu gros sur le cœur ce soir
Les moyens déployés en gestion de classe sur la classe de 5e (mots dans le carnet notamment) ne suffisent pas pour les calmer. Un élève m’a même dit, alors que je lui avais mis un mot, qu’il ne faisait que bavarder et qu’il était un bon élève, et que de toute façon il ne changerait pas ! Ils n’ont pas l’air non plus sensibles aux remarques et sanctions venant de « plus haut » : certains ont déjà eu affaire à la direction sans grand changement d’attitude.
Auriez vous des conseils ? Que faire face à des individus qui pourrissent l’ambiance d’une classe ?
Je trouve ça tellement injuste pour leurs autres camarades !
Merci d’avance pour vos réponses
- MaudrammeNiveau 2
Bonsoir !
Je suis dans le même genre d'établissement que toi, j'ai peut-être quelques pistes !
1. Tout élève insultant / violent = rapport dans le carnet / Pronote (et j'avertis systématiquement le professeur principal et le CPE, en espérant que tu puisses comme moi compter sur eux !).
2. Selon la faute ou si récidive : appel aux parents. Il ne faut pas en abuser, mais ça marque le coup et permet d'obtenir des résultats.
3. Ne néglige pas une reprise de l'incident avec l'élève concerné : en discuter me semble nécessaire pour faire avancer les choses et ne pas juste "punir".
4. La mise en place d'un livret de suivi, même rien que dans ta matière, est-il envisageable ?
Bon courage !
Je suis dans le même genre d'établissement que toi, j'ai peut-être quelques pistes !
1. Tout élève insultant / violent = rapport dans le carnet / Pronote (et j'avertis systématiquement le professeur principal et le CPE, en espérant que tu puisses comme moi compter sur eux !).
2. Selon la faute ou si récidive : appel aux parents. Il ne faut pas en abuser, mais ça marque le coup et permet d'obtenir des résultats.
3. Ne néglige pas une reprise de l'incident avec l'élève concerné : en discuter me semble nécessaire pour faire avancer les choses et ne pas juste "punir".
4. La mise en place d'un livret de suivi, même rien que dans ta matière, est-il envisageable ?
Bon courage !
- BaldredSage
Bonsoir @clarissadalloway,
Je suppose que dans ton deuxième paragraphe tu parles d'un élève de 6e et non de ta 5e agréable ?
D'abord tu as de la chance. Le fait d'avoir une classe qui fonctionne comme tu décris ta 5e t'empêche de retourner contre toi la responsabilité des dysfonctionnements de la 6e. Les difficultés des autres profs avec cette classe est également très rassurant. Et c'est très bien, trop de jeunes profs commencent d'abord par culpabiliser.
Ensuite au collège, ce qui est petit n'est pas forcement mignon et la 6e peut être un niveau difficile pour diverses raisons. Tu décris une classe plutôt passive avec un petit groupe de perturbateurs peu impressionnables.
Il me semble que la réponse doit d'abord être collective, puisque les profs rencontrent les mêmes problèmes, il peut être efficace avec le soutien du PP d'harmoniser vos réponses. La fiche de suivi est une réponse de cette ordre, mais je la trouve peu efficace au delà de quelques jours.
Le système des "vies" peut être plus efficace, surtout en 6e. Il est attribué 3 vies aux élèves, chaque prof peut en enlever en cas de manquement de l'élève. En fin de journée la sanction tombe, plus de "vies" = une punition. La répétion quotidienne peut être efficace, surtout si les parents sont informés du système. Comme bien des systèmes, il s'use et ne doit pas durer trop longtemps.
Ta remarque répétée deux fois sur le sentiment d'injustice envers les autres élèves peut être également utilisé pas les élèves perturbateurs qui sentent que par crainte de ralentir encore le cours, tu ne sois pas aussi réactive à leurs bêtises qu'il le faudrait et que tu retardes le moment de les punir, et ils en profitent selon le principe de l'incendie : si tu ne t'occupes pas de l'étincelle, tu ne pourras plus éteindre les flammes. Il faut savoir arrêter le cours et traiter le manquement à l'instant où il a lieu. Là aussi la ccordination avec les autres profs rend l'action plus efficace.
Tu dois maintenant mieux les connaitre, et peut-être mieux comprendre pourquoi les perturbateurs perturbent, surtout s'il y a parmi eux de bons élèves ( c'est le pire cas de figure). Comme le suggère @Maudramme, un suivi plus personnalisé peut être utile.
Enfin, tu es prof de Lettres, c'est à dire doublement spécialiste de la parole, tu sais l'utiliser puisque tu manies l'humour avec les 5e. N'hésite pas à leur montrer que la parole peut faire rire mais aussi blesser et que prendre la parole dans ton cours est une prise de risque : pire qu'une punition il y a la honte.
Bon courage.
Je suppose que dans ton deuxième paragraphe tu parles d'un élève de 6e et non de ta 5e agréable ?
D'abord tu as de la chance. Le fait d'avoir une classe qui fonctionne comme tu décris ta 5e t'empêche de retourner contre toi la responsabilité des dysfonctionnements de la 6e. Les difficultés des autres profs avec cette classe est également très rassurant. Et c'est très bien, trop de jeunes profs commencent d'abord par culpabiliser.
Ensuite au collège, ce qui est petit n'est pas forcement mignon et la 6e peut être un niveau difficile pour diverses raisons. Tu décris une classe plutôt passive avec un petit groupe de perturbateurs peu impressionnables.
Il me semble que la réponse doit d'abord être collective, puisque les profs rencontrent les mêmes problèmes, il peut être efficace avec le soutien du PP d'harmoniser vos réponses. La fiche de suivi est une réponse de cette ordre, mais je la trouve peu efficace au delà de quelques jours.
Le système des "vies" peut être plus efficace, surtout en 6e. Il est attribué 3 vies aux élèves, chaque prof peut en enlever en cas de manquement de l'élève. En fin de journée la sanction tombe, plus de "vies" = une punition. La répétion quotidienne peut être efficace, surtout si les parents sont informés du système. Comme bien des systèmes, il s'use et ne doit pas durer trop longtemps.
Ta remarque répétée deux fois sur le sentiment d'injustice envers les autres élèves peut être également utilisé pas les élèves perturbateurs qui sentent que par crainte de ralentir encore le cours, tu ne sois pas aussi réactive à leurs bêtises qu'il le faudrait et que tu retardes le moment de les punir, et ils en profitent selon le principe de l'incendie : si tu ne t'occupes pas de l'étincelle, tu ne pourras plus éteindre les flammes. Il faut savoir arrêter le cours et traiter le manquement à l'instant où il a lieu. Là aussi la ccordination avec les autres profs rend l'action plus efficace.
Tu dois maintenant mieux les connaitre, et peut-être mieux comprendre pourquoi les perturbateurs perturbent, surtout s'il y a parmi eux de bons élèves ( c'est le pire cas de figure). Comme le suggère @Maudramme, un suivi plus personnalisé peut être utile.
Enfin, tu es prof de Lettres, c'est à dire doublement spécialiste de la parole, tu sais l'utiliser puisque tu manies l'humour avec les 5e. N'hésite pas à leur montrer que la parole peut faire rire mais aussi blesser et que prendre la parole dans ton cours est une prise de risque : pire qu'une punition il y a la honte.
Bon courage.
- FenrirFidèle du forum
Je vais me faire l'avocat du diable.
Il est aussi possible que, malgré toutes tes mesures, cela n'aie aucun effet, si ce n'est temporaire.
Mon but ici n'est pas de te démoraliser ou de te dire de ne rien tenter, mais il faut être conscient qu'aucun des conseils qui te seront donnés ici n'a de garantie de résultat. Il aura toujours des élèves, même en sixième qui seront hermétiques à toute sorte de sanction et n'en feront qu'à leur tête. Ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut rien faire, mais ce sont des êtres humains, avec toutes les incertitudes que cela implique.
Question de base, as tu fait un plan de classe ?
Il est aussi possible que, malgré toutes tes mesures, cela n'aie aucun effet, si ce n'est temporaire.
Mon but ici n'est pas de te démoraliser ou de te dire de ne rien tenter, mais il faut être conscient qu'aucun des conseils qui te seront donnés ici n'a de garantie de résultat. Il aura toujours des élèves, même en sixième qui seront hermétiques à toute sorte de sanction et n'en feront qu'à leur tête. Ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut rien faire, mais ce sont des êtres humains, avec toutes les incertitudes que cela implique.
Question de base, as tu fait un plan de classe ?
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À quoi bon mettre son pédigrée, on est partis pour 40 ans*. ████ ████. * 42, il faut lire 42.
- Flo44Érudit
En plus de ce qu'ont mentionné les collègues :
Appeler les parents peut avoir une certaine efficacité, surtout en 6ème .
Adopter un système de récompenses peut avoir de l'effet aussi.
Sanctionner plus durement le fait d'interpeller qu'un simple bavardage (et les prévenir des punitions prévues).
Et ne laisse pas impuni les remarques insolentes comme celles de cet élève.
Appeler les parents peut avoir une certaine efficacité, surtout en 6ème .
Adopter un système de récompenses peut avoir de l'effet aussi.
Sanctionner plus durement le fait d'interpeller qu'un simple bavardage (et les prévenir des punitions prévues).
Et ne laisse pas impuni les remarques insolentes comme celles de cet élève.
- RandoNiveau 2
En plus des éléments déjà apportés par les collègues, lorsque je suis confronté à ce genre de classe, je multiplie les exercices par écrit ou les tâches individuelles et j'évite un maximum de faire du cours dialogué ou du travail en groupe. En évitant un maximum d'interactions, toute la classe est mise au travail et je peux réagir instantanément aux manquements de certains élèves.
- JennyMédiateur
Fais un rapport et demande une sanction en cas d’insolence.
Individuellement, il ne faut rien laisser passer et appeler les parents, les faire venir. Il faut effectivement en parler en équipe et rester soudés, demander des sanctions.
Bon courage et ce n’est pas de ta faute vu qu’ils sont pénibles avec le reste de l’équipe. Les classes très difficiles, ça existe aussi.
Individuellement, il ne faut rien laisser passer et appeler les parents, les faire venir. Il faut effectivement en parler en équipe et rester soudés, demander des sanctions.
Bon courage et ce n’est pas de ta faute vu qu’ils sont pénibles avec le reste de l’équipe. Les classes très difficiles, ça existe aussi.
- RâlouilleNiveau 2
Comme Fenrir, petite question, clarissadalloway: as-tu fait un plan de classe?
Si ce n'est pas le cas, impose-le dès ton prochain cours. Et fais-le de manière très pensée, avec les éventuelles notes de début d'année données par les PE; c'est long de faire un bon plan de classe, mais ça fait gagner un temps fou ensuite.
Les élèves de 6è détestent être placés garçon / fille, surtout en REP (je parle de REP avec peu de mixité sociale, pas de REP de campagne).
Ils râleront, chouineront pour ne pas s'asseoir ou autre; ranaf: tu montres la place et tu passes à la place suivante.
Ensuite, le banal appel aux parents, en précisant bien que ce sera le seul et que la prochaine fois, c'est convocation du parent, en présence de l'enfant. Et le faire dès que c'est annoncé à l'élève (même -et surtout- s'il vient te voir en versant toutes les larmes de son corps en fin d'heure). Essayer d'appeler aux horaires où l'enfant rentre du collège (12.45, par exemple, pour une sortie à 12.30: ça va flinguer le repas de midi et tu pourras peut-être vivre l'engueulade en direct; pour le soir, attendre que le nain soit rentré chez lui).
Puis la convoc avec les parents, bien solennelle (= besoin de voir les 2 parents, car va pas du tout, etc.) et toujours en présence du gamin. Et y aller crûment, sans approximation: leur redire telle insulte précise balancée par Chérichou, montrer le cahier de texte Pronote si le gosse coche des travaux sans les faire, leur montrer combien Chérichou leur a menti avec preuve à l'appui comme une note non signée, etc.
Si ce n'est pas le cas, impose-le dès ton prochain cours. Et fais-le de manière très pensée, avec les éventuelles notes de début d'année données par les PE; c'est long de faire un bon plan de classe, mais ça fait gagner un temps fou ensuite.
Les élèves de 6è détestent être placés garçon / fille, surtout en REP (je parle de REP avec peu de mixité sociale, pas de REP de campagne).
Ils râleront, chouineront pour ne pas s'asseoir ou autre; ranaf: tu montres la place et tu passes à la place suivante.
Ensuite, le banal appel aux parents, en précisant bien que ce sera le seul et que la prochaine fois, c'est convocation du parent, en présence de l'enfant. Et le faire dès que c'est annoncé à l'élève (même -et surtout- s'il vient te voir en versant toutes les larmes de son corps en fin d'heure). Essayer d'appeler aux horaires où l'enfant rentre du collège (12.45, par exemple, pour une sortie à 12.30: ça va flinguer le repas de midi et tu pourras peut-être vivre l'engueulade en direct; pour le soir, attendre que le nain soit rentré chez lui).
Puis la convoc avec les parents, bien solennelle (= besoin de voir les 2 parents, car va pas du tout, etc.) et toujours en présence du gamin. Et y aller crûment, sans approximation: leur redire telle insulte précise balancée par Chérichou, montrer le cahier de texte Pronote si le gosse coche des travaux sans les faire, leur montrer combien Chérichou leur a menti avec preuve à l'appui comme une note non signée, etc.
- FenrirFidèle du forum
J'ajoute quelque chose qui me semble important : ne menace pas en l'air.
Je précise : ne conçois pas une usine à gaz que tu ne pourras pas faire tourner, ne crée pas un référentiel manquant de souplesse et qui risque de ne pas tenir sur la longueur, parce qu'il demande trop de suivi.
Je précise : ne conçois pas une usine à gaz que tu ne pourras pas faire tourner, ne crée pas un référentiel manquant de souplesse et qui risque de ne pas tenir sur la longueur, parce qu'il demande trop de suivi.
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À quoi bon mettre son pédigrée, on est partis pour 40 ans*. ████ ████. * 42, il faut lire 42.
- TrottinetteNiveau 3
Bonjour
On est dans le même cas, alors. Classe de 6ème cette année ingerable, au moins d'un commun accord avec tous les collègues. Ce qui a été fait depuis septembre, des mots, des mots, des mots et puis un mail général à tous les parents d'élèves de la classe leur demandant de nous soutenir car leurs cherinounets étaient bien casse pieds. Réactions diverses des parents : grosse inquiétude chez certains, beaucoup d'appels à la direction, dont la majorité n'entrevoyait absolument pas l'éventualité que leur loulou puisse faire partie du problème... deuxième réaction, le déni et la colère, c'est vous qui ne savez pas y faire, en primaire, il/elle avait une maîtresse extra qui n'avait aucun problème avec lui/ elle. Et 3ème réaction, le "oui, on va lui en parler et le/la recadrer, on vous soutient " nettement plus apprécié bien entendu. Depuis, un conseil de classe avec beaucoup d'avertissements comportement, deux ou trois commissions éducatives, des sanctions systématiques telles que retenues et exclusions. La classe semble se calmer ces derniers temps. Ne rien lâcher et surtout demander le soutien des parents. La maturité des élèves est très importante, ils évoluent vite. Courage.
On est dans le même cas, alors. Classe de 6ème cette année ingerable, au moins d'un commun accord avec tous les collègues. Ce qui a été fait depuis septembre, des mots, des mots, des mots et puis un mail général à tous les parents d'élèves de la classe leur demandant de nous soutenir car leurs cherinounets étaient bien casse pieds. Réactions diverses des parents : grosse inquiétude chez certains, beaucoup d'appels à la direction, dont la majorité n'entrevoyait absolument pas l'éventualité que leur loulou puisse faire partie du problème... deuxième réaction, le déni et la colère, c'est vous qui ne savez pas y faire, en primaire, il/elle avait une maîtresse extra qui n'avait aucun problème avec lui/ elle. Et 3ème réaction, le "oui, on va lui en parler et le/la recadrer, on vous soutient " nettement plus apprécié bien entendu. Depuis, un conseil de classe avec beaucoup d'avertissements comportement, deux ou trois commissions éducatives, des sanctions systématiques telles que retenues et exclusions. La classe semble se calmer ces derniers temps. Ne rien lâcher et surtout demander le soutien des parents. La maturité des élèves est très importante, ils évoluent vite. Courage.
- menerveOracle
Chez nous aussi les 6e étaient ingérables.
L'an dernier ils étaient venus en immersion une semaine et ils se comportaient comme des sauvages. D'un côté je les comprends...un élève faisait des bruits d'animaux et aucune réaction de l'instit qui accompagnait.
J'ai tout de suite puni le fauteur de troubles.
En début d'année c'était compliqué. J'ai du faire la méchante et ne rien laisser passer. Maintenant ils semblent avoir acquis les règles de base du comportement quand ils viennent au Cdi.
Et c'est donnant donnant. Ils sont sympas, je propose des activités sympas sous forme de jeux etc. Ils ne sont pas sympas, c'est retenue ou appel aux parents.
Enfin ça fonctionne avec moi et avec les collègues qui ont de la bouteille ou qui dès le départ ont posé des limites fermes. Ces élèves en ont fait voir à leur jeune prof d'éducation musicale qui est en arrêt depuis début décembre.
L'an dernier ils étaient venus en immersion une semaine et ils se comportaient comme des sauvages. D'un côté je les comprends...un élève faisait des bruits d'animaux et aucune réaction de l'instit qui accompagnait.
J'ai tout de suite puni le fauteur de troubles.
En début d'année c'était compliqué. J'ai du faire la méchante et ne rien laisser passer. Maintenant ils semblent avoir acquis les règles de base du comportement quand ils viennent au Cdi.
Et c'est donnant donnant. Ils sont sympas, je propose des activités sympas sous forme de jeux etc. Ils ne sont pas sympas, c'est retenue ou appel aux parents.
Enfin ça fonctionne avec moi et avec les collègues qui ont de la bouteille ou qui dès le départ ont posé des limites fermes. Ces élèves en ont fait voir à leur jeune prof d'éducation musicale qui est en arrêt depuis début décembre.
- scot69Modérateur
Tout à fait d'accord avec les conseils donnés. La priorité semble pour moi le plan de classe. Tu insistes bien sur le caractère non négociable de ce plan de classe.
- BaldredSage
Comme d'habitude, un nouvel inscrit, une détresse et des questions, des réponses et... silence.
- InvitéInvité
Mieux vaut éviter les rapports pour des faits de gestion de classe qui ne relèvent pas du pénal quand on est stagiaire. Ce n'est pas très équitable mais c'est de cette manière que l'É.N. fonctionne. D'abord, cela signale tes difficultés au CDE (et ces difficultés sont probablement normales pour un stagiaire). Et puis, cela amoindrit ton autorité. En particulier le fait d'annoncer « Je ferai un rapport ! » aux élèves.
Préviens avant de punir « Zébulon, premier avertissement. La prochaine fois, une heure de colle ». Appelle les parents, mais ne l'annonce pas aux élèves. Fais le juste rapidement le soir-même en rentrant chez toi. Si tu es en REP, c'est parfois très efficace. Préviens les parents que s'il n'y a pas de progrès sur le comportement tu seras contraint d'exclure sa progéniture de ta classe.
Sur les exclusions de cours, à voir selon le fonctionnement de ton établissement. Cela peut être très efficace ou au contraire contre-productif dans certains établissements dysfonctionnels avec des élèves qui cumulent plus d'une centaine d'exclusions de cours et pour lesquels le CDE n'organise pas de conseil de discipline.
Exige le silence total. Concernant le fait de hausser le ton, je le faisais beaucoup comme stagiaire et ça m'avait permis d'avoir le calme dans un collège difficile en combinaison avec d'autres méthodes . Je ne le fais plus et je n'ai d'ailleurs plus aussi souvent le silence absolu l'heure entière que dans les premiers mois de ma deuxième année (quand j'avais encore cette habitude de gueuler gagnée comme stagiaire). Donc je ne suis pas forcément d'accord avec ceux qui disent qu'il ne faut jamais hausser le ton.
Le mieux est d'avertir avant même que l'infraction soit commise. Par exemple, si tu as le calme et que tu t'apprêtes à rendre des copies, tu sais que cela risque d'entraîner des bavardages (comparaisons, etc.) Avant de distribuer la première copie, tu avertis que tu ne veux pas de bavardages et qu'ils attendront la récrée s'ils souhaitent en discuter. Tu demandes à la classe de confirmer qu'ils ont compris. Autre exemple : tu envoies des élèves au tableau. Tu sais que cela peut entraîner des commentaires voire des moqueries. Même chose, tu avertis juste avant de les envoyer. « Personne n'est parfait. Tout le monde peut faire des erreurs. Le premier qui fait des commentaires ou se moque : une heure de colle. »
Et surtout ne sois jamais dans le « clash » prolongé avec un élève. Il faut ne pas donner ce spectacle à la classe. Annonce la punition et reporte toute discussion en fin d'heure.
Préviens avant de punir « Zébulon, premier avertissement. La prochaine fois, une heure de colle ». Appelle les parents, mais ne l'annonce pas aux élèves. Fais le juste rapidement le soir-même en rentrant chez toi. Si tu es en REP, c'est parfois très efficace. Préviens les parents que s'il n'y a pas de progrès sur le comportement tu seras contraint d'exclure sa progéniture de ta classe.
Sur les exclusions de cours, à voir selon le fonctionnement de ton établissement. Cela peut être très efficace ou au contraire contre-productif dans certains établissements dysfonctionnels avec des élèves qui cumulent plus d'une centaine d'exclusions de cours et pour lesquels le CDE n'organise pas de conseil de discipline.
Exige le silence total. Concernant le fait de hausser le ton, je le faisais beaucoup comme stagiaire et ça m'avait permis d'avoir le calme dans un collège difficile en combinaison avec d'autres méthodes . Je ne le fais plus et je n'ai d'ailleurs plus aussi souvent le silence absolu l'heure entière que dans les premiers mois de ma deuxième année (quand j'avais encore cette habitude de gueuler gagnée comme stagiaire). Donc je ne suis pas forcément d'accord avec ceux qui disent qu'il ne faut jamais hausser le ton.
Le mieux est d'avertir avant même que l'infraction soit commise. Par exemple, si tu as le calme et que tu t'apprêtes à rendre des copies, tu sais que cela risque d'entraîner des bavardages (comparaisons, etc.) Avant de distribuer la première copie, tu avertis que tu ne veux pas de bavardages et qu'ils attendront la récrée s'ils souhaitent en discuter. Tu demandes à la classe de confirmer qu'ils ont compris. Autre exemple : tu envoies des élèves au tableau. Tu sais que cela peut entraîner des commentaires voire des moqueries. Même chose, tu avertis juste avant de les envoyer. « Personne n'est parfait. Tout le monde peut faire des erreurs. Le premier qui fait des commentaires ou se moque : une heure de colle. »
Et surtout ne sois jamais dans le « clash » prolongé avec un élève. Il faut ne pas donner ce spectacle à la classe. Annonce la punition et reporte toute discussion en fin d'heure.
- User20159Esprit éclairé
Baldred a écrit:Comme d'habitude, un nouvel inscrit, une détresse et des questions, des réponses et... silence.
@Baldred, un stagiaire a autre chose à penser en 3 jours.
Et puis au pire, comme tout fil de GdC, vos réponses sont de toutes façon utiles.
MerlanFrit a écrit:Mieux vaut éviter les rapports pour des faits de gestion de classe qui ne relèvent pas du pénal quand on est stagiaire.
C'est tout sauf un bon conseil. Il faut tout traiter tout de suite, surtout les micros-incidents (on parle de 6emes hein ?). Et les rapports on peux les envoyer au PP et au CPE d'abord, quand on est le stagiaire qui ne veut pas faire de vagues auprès de la direction, si je suis ton raisonnement....
- InvitéInvité
Ha@_x a écrit:MerlanFrit a écrit:Mieux vaut éviter les rapports pour des faits de gestion de classe qui ne relèvent pas du pénal quand on est stagiaire.
C'est tout sauf un bon conseil. Il faut tout traiter tout de suite, surtout les micros-incidents (on parle de 6emes hein ?). Et les rapports on peux les envoyer au PP et au CPE d'abord, quand on est le stagiaire qui ne veut pas faire de vagues auprès de la direction, si je suis ton raisonnement....
Je pars du principe que le collègue souhaite être titularisé dès la première année de stage et en particulier sans passer par une commission ou autre procès de Moscou, et donc qu'il aura compris que, dans le doute, il ne fallait pas trop faire de vagues auprès du CDE en le bombardant de rapports. Bien sûr qu'il faut traiter tous les incidents et si persistence, en parler au PP et au CPE (si viable), etc.
- User20159Esprit éclairé
MerlanFrit a écrit:Je pars du principe que le collègue souhaite être titularisé dès la première année de stage et en particulier sans passer par une commission ou autre procès de Moscou, et donc qu'il aura compris que, dans le doute, il ne fallait pas trop faire de vagues auprès du CDE en le bombardant de rapports. Bien sûr qu'il faut traiter tous les incidents et si persistence, en parler au PP et au CPE (si viable), etc.
C'est ça le pire, tu n'as pas complètement tort... le CDE qui va entendre trop parler du stagiaire fera un mauvais rapport sur le stagiaire (tiens et le tuteur dans tout ça ???)
Donc, le stagiaire, qui est souvent seul, doit :
- Se rapprocher du PP (mais là ça devrait pas être dur, toute l'équipe est d'accord)
- Se rapprocher du CPE (idem, tous l'écrasante majorité des cas le CPE ne sont pas les séides de la direction)
et essayer de mettre des choses en place en gdc....plein de commentaires utiles ici.
Mais par pitié, pitié , ne pas leur écrire qu'ils sont cernés par des tonnes de malveillants. L'année de stage est déjà assez dure comme ça...
- OudemiaBon génie
Non seulement silence, mais absence : elle est repassée tôt le samedi, après sa question posée le vendredi, et n'est pas revenue depuis, se privant de la lecture de commentaires instructifs qui, heureusement, serviront à d'autres.Baldred a écrit:Comme d'habitude, un nouvel inscrit, une détresse et des questions, des réponses et... silence.
Positivons
- MmeHistoireNiveau 1
Oudemia a écrit:Non seulement silence, mais absence : elle est repassée tôt le samedi, après sa question posée le vendredi, et n'est pas revenue depuis, se privant de la lecture de commentaires instructifs qui, heureusement, serviront à d'autres.Baldred a écrit:Comme d'habitude, un nouvel inscrit, une détresse et des questions, des réponses et... silence.
Positivons
Ne vous inquiétez pas, ce fil est d'utilité publique pour tous les petits stagiaires comme nous qui sommes avides de conseils concernant la gestion de classe
- MusashiroNiveau 4
Bonsoir,
Je suis exactement dans le même cas que toi. D'abord, je t'envoie tout mon soutien. Ensuite, je te partage quelques conseils reçus de collègues plus expérimentés :
-- Faire un plan de classe : très efficace et ne pas hésiter à changer les élèves de place quand ils sont pénibles
-- Ne pas crier ou hurler : c'est contre-productif, ça te bousille la voix et c'est assez peu voire pas du tout efficace (je l'ai constaté moi-même, c'est fatiguant)
-- Etablir une note de comportement et de participation : +1 si l'élève lève la main en respectant les règles de parole (j'attends mon tour puis je peux parler quand je suis interrogé) et -1 si l'élève se comporte mal (bavardage, se balance sur sa chaise, se retourne pour discuter avec le voisin ou la voisine, etc)
-- Ne pas hésiter à parler de tes difficultés à ton CPE : il ou elle peut convoquer les élèves si tu le souhaites pour les remettre à leur place
Encore courage pour cette année, en espérant que tout aille mieux de ton côté !
Je suis exactement dans le même cas que toi. D'abord, je t'envoie tout mon soutien. Ensuite, je te partage quelques conseils reçus de collègues plus expérimentés :
-- Faire un plan de classe : très efficace et ne pas hésiter à changer les élèves de place quand ils sont pénibles
-- Ne pas crier ou hurler : c'est contre-productif, ça te bousille la voix et c'est assez peu voire pas du tout efficace (je l'ai constaté moi-même, c'est fatiguant)
-- Etablir une note de comportement et de participation : +1 si l'élève lève la main en respectant les règles de parole (j'attends mon tour puis je peux parler quand je suis interrogé) et -1 si l'élève se comporte mal (bavardage, se balance sur sa chaise, se retourne pour discuter avec le voisin ou la voisine, etc)
-- Ne pas hésiter à parler de tes difficultés à ton CPE : il ou elle peut convoquer les élèves si tu le souhaites pour les remettre à leur place
Encore courage pour cette année, en espérant que tout aille mieux de ton côté !
- FenrirFidèle du forum
Musashiro a écrit:
-- Etablir une note de comportement et de participation : +1 si l'élève lève la main en respectant les règles de parole (j'attends mon tour puis je peux parler quand je suis interrogé) et -1 si l'élève se comporte mal (bavardage, se balance sur sa chaise, se retourne pour discuter avec le voisin ou la voisine, etc)
Je me méfierai de ça. C'est quelque chose qui peut vite devenir une usine à gaz. Attention, je ne dis pas que ça ne marche pas, mais il y a un seuil de pénibilité globale au delà duquel cela devient inefficace. Soit parce que cela nécessite trop de gestion, soit parce que les gamins se moquent comme d'une guigne de la dite note.
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À quoi bon mettre son pédigrée, on est partis pour 40 ans*. ████ ████. * 42, il faut lire 42.
- MusashiroNiveau 4
@Fenrir : à voir selon le type de classe, effectivement !
- Flo44Érudit
J'ai essayé les points positifs et négatifs : trop lourd à gérer, je n'y arrive pas. Par contre j'ai testé des limites ou des récompenses collectives.
Exemple : comme je sais qu'en évaluation il y a toujours des tas de questions, et que c'est pénible, je donne un nombre limite de questions ( pour mes classes c'est entre 3 et 5 selon la longueur de l'évaluation et le niveau), pour toute la classe. J'écris le décompte au tableau, et j'écris aussi les réponses au tableau. J'explique en début d'heure, et j'accorde une question gratuite s'il y a une erreur dans l'énoncé ou quelque chose de vraiment pas clair et que je n'avais pas remarqué. L'élève qui pose des questions inutiles ou auxquelles j'ai déjà répondu se fait vite rabrouer par les autres...
Je peux faire pareil s'il y a trop de remarques.
Inversement, j'ai testé des récompenses collectives : par exemple si j'ai moins de x bavardages, je les autorise à choisir avec qui ils se mettent pour le travail de groupe, ou je fais un petit jeu en fin d'heure avec eux. Ça marche assez bien avec certaines classes (mais pas du tout dans d'autres... ). Il faut tout de même que ce soit préparé à l'avance : savoir quoi faire dans le cas où il y a la récompense (préparer les jeux, savoir comment les faire bouger s'ils choississent leur groupe...), et dans le cas où elle n'est pas donnée (quelle activité à la place du jeu, éventuellement).
L'intérêt (si ça fonctionne) c'est aussi qu'avec les classe très casse-pied, ça rétablit un peu le lien entre l'enseignant et la classe. De mon côté passer un peu de temps agréable avec eux (notamment dans le cas du jeu), ça remotive. Et j'ai l'impression que c'est pareil pour eux.
Exemple : comme je sais qu'en évaluation il y a toujours des tas de questions, et que c'est pénible, je donne un nombre limite de questions ( pour mes classes c'est entre 3 et 5 selon la longueur de l'évaluation et le niveau), pour toute la classe. J'écris le décompte au tableau, et j'écris aussi les réponses au tableau. J'explique en début d'heure, et j'accorde une question gratuite s'il y a une erreur dans l'énoncé ou quelque chose de vraiment pas clair et que je n'avais pas remarqué. L'élève qui pose des questions inutiles ou auxquelles j'ai déjà répondu se fait vite rabrouer par les autres...
Je peux faire pareil s'il y a trop de remarques.
Inversement, j'ai testé des récompenses collectives : par exemple si j'ai moins de x bavardages, je les autorise à choisir avec qui ils se mettent pour le travail de groupe, ou je fais un petit jeu en fin d'heure avec eux. Ça marche assez bien avec certaines classes (mais pas du tout dans d'autres... ). Il faut tout de même que ce soit préparé à l'avance : savoir quoi faire dans le cas où il y a la récompense (préparer les jeux, savoir comment les faire bouger s'ils choississent leur groupe...), et dans le cas où elle n'est pas donnée (quelle activité à la place du jeu, éventuellement).
L'intérêt (si ça fonctionne) c'est aussi qu'avec les classe très casse-pied, ça rétablit un peu le lien entre l'enseignant et la classe. De mon côté passer un peu de temps agréable avec eux (notamment dans le cas du jeu), ça remotive. Et j'ai l'impression que c'est pareil pour eux.
- MusashiroNiveau 4
@Flo44 : J'avais pas du tout pensé au système de récompenses... Est-ce que je peux prendre des notes ? Je songe à essayer ce système la semaine prochaine !
- Elle aimeExpert
Flo44 a écrit:comme je sais qu'en évaluation il y a toujours des tas de questions, et que c'est pénible, je donne un nombre limite de questions ( pour mes classes c'est entre 3 et 5 selon la longueur de l'évaluation et le niveau), pour toute la classe. J'écris le décompte au tableau, et j'écris aussi les réponses au tableau. J'explique en début d'heure, et j'accorde une question gratuite s'il y a une erreur dans l'énoncé ou quelque chose de vraiment pas clair et que je n'avais pas remarqué. L'élève qui pose des questions inutiles ou auxquelles j'ai déjà répondu se fait vite rabrouer par les autres...
J'enseigne actuellement en REP (avant en REP+) et c'est ce que je fais depuis des années :
"Hein ? On a droit le droit à 5 questions ?
- Oui. Mais je viens de répondre à ta question. Il en reste donc 4."
Et j'efface le 5 au tableau que je remplace par un 4.
...
- Madame, faut répondre sur la feuille ou sur la copie ?
- Relis la consigne au début de ta feuille : "Vous répondrez aux questions sur votre copie." Il vous reste 3 questions.
- Madaameuh...
- Oui ?
- Euh, non rien.
- Très bien. Il vous reste 2 questions.
- Mm...."
Les autres élèves : "Chut!"
Les résultats aux évaluations ont rapidement été en hausse.
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"Moi, je crois que la grammaire, c’est une voie d’accès à la beauté. Quand on parle, quand on lit ou quand on écrit, on sent bien si on a fait une belle phrase ou si on est en train d’en lire une. On est capable de reconnaître une belle tournure ou un beau style. Mais quand on fait de la grammaire, on a accès à une autre dimension de la beauté de la langue. Faire de la grammaire, c’est la décortiquer, regarder comment elle est faite, la voir toute nue, en quelque sorte. Et c’est là que c’est merveilleux : parce qu’on se dit : « Comme c’est bien fait, qu’est-ce que c’est bien fichu ! », « Comme c’est solide, ingénieux, subtil ! ». Moi, rien que savoir qu’il y a plusieurs natures de mots et qu’on doit les connaître pour en conclure à leurs usages et à leurs compatibilités possibles, ça me transporte."
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