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Enseigner avec un masque, comment le vivez-vous ?
- X.Y.U.Niveau 7
Je rejoins Hélips, ce n'est pas le "confort physique" qui me pèse le plus, mais l'altération complète du coeur de mon métier, le relationnel. Je ressens un certain malaise physique (surtout quand j'ai 4h de cours de suite), mais surtout un malaise psychologique que j'ai bien du mal à surmonter... je ne supporte pas cette façon d'aborder mon groupe d'élèves, ne pas voir les visages n'a rien d'anodin, faire "connaissance" en étant masqué en permanence, je trouve ça inhumain... :-/ ça altère complètement la communication, l'installation d'un climat de confiance, il est dur de se détendre dans ces conditions, d'autant qu'on doit sans cesse être aux aguets vis-à-vis du relâchement de certains élèves qui portent très mal le masque... Bref, je me sens presque continuellement angoissée ou du moins stressée, je ne sais pas combien de temps je vais tenir... et il n'y a pas cette option dans les réponses, dommage.Hélips a écrit:Je le supporte plutôt pas mal (mais je prends des jetables), mais c'est très gênant de ne pas voir la petite moue dubitative de l'élève qui, sans être largué, n'a pas assez compris à son goût, et toute la partie communication par le visage.
edit : et je rejoins Amethyste : toute la logistique m'épuise (et heureusement c'est plus simple qu'en juin : je suis toujours dans la même salle ! ). Penser à se laver les mains sans cesse, désinfecter... J'avais beaucoup de petites habitudes avec mes classes que je m'interdis à cause du protocole, ça bride mes cours, ça rend tout beaucoup plus plat, bref je sors de cours en n'étant pas satisfaite de moi... c'est vraiment dur pour le moral. :|
- zigmag17Guide spirituel
Je trouve que l'expression passe très bien par les yeux; il faut dire que devant moi se tiennent des apprenants rétifs et trèèèès expressifs, surtout quand ce que l'on fait en classe ne leur plaît pas. En revanche, grâce au masque j'échappe à leurs moues dubitatives (ce n'est qu'à moitié une boutade, j'ai vraiment constaté ce phénomène).
- MathadorEmpereur
Si j'étais encore concerné j'aurais sans doute décidé d'office de ne faire que des manipulations à mon bureau.amethyste a écrit:Comme beaucoup ici, fatiguée, mais je ne sais pas si c'est lié seulement au masque. Le protocole en sciences m'oblige à jouer du chiffon très souvent, je dois revoir mes séances de TP (et au dernier moment puisque le protocole n'a été donné que fin août, que je n'ai eu du matériel pour nettoyer que cette semaine, bref, je fais tout en urgence). Ce que je trouve vraiment fatigant, c'est l'accumulation des petites choses auxquelles il faut penser : le gel à l'entrée, avant la manipulation, le nettoyage des paillasses, du matériel, etc. Je ne sais pas combien de temps je vais tenir en faisant des manipulations.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- User10669Niveau 5
Je ne sais pas ce qu'est enseigner sans masque. Donc je ne sais pas si je suis fatigué par le métier ou par le masque.
Ceci dit, j'ai un aveu à faire: je me rends aux toilettes aussi souvent que possible pour pouvoir l'enlever deux minutes...
Ceci dit, j'ai un aveu à faire: je me rends aux toilettes aussi souvent que possible pour pouvoir l'enlever deux minutes...
- DanskaProphète
X.Y.U. a écrit:Je rejoins Hélips, ce n'est pas le "confort physique" qui me pèse le plus, mais l'altération complète du coeur de mon métier, le relationnel. Je ressens un certain malaise physique (surtout quand j'ai 4h de cours de suite), mais surtout un malaise psychologique que j'ai bien du mal à surmonter... je ne supporte pas cette façon d'aborder mon groupe d'élèves, ne pas voir les visages n'a rien d'anodin, faire "connaissance" en étant masqué en permanence, je trouve ça inhumain... :-/ ça altère complètement la communication, l'installation d'un climat de confiance, il est dur de se détendre dans ces conditions, d'autant qu'on doit sans cesse être aux aguets vis-à-vis du relâchement de certains élèves qui portent très mal le masque...Hélips a écrit:Je le supporte plutôt pas mal (mais je prends des jetables), mais c'est très gênant de ne pas voir la petite moue dubitative de l'élève qui, sans être largué, n'a pas assez compris à son goût, et toute la partie communication par le visage.
Un peu la même impression ici : d'un côté je trouve épuisant de parler avec le masque (une élève m'a demandé si je pouvais parler plus fort vendredi après déjà plusieurs heures de cours, j'ai vraiment hésiter entre rire ou pleurer), j'ai assez peur pour la gorge et les cordes vocales après plusieurs mois ainsi car je sens déjà que je force trop ; mais surtout, je ne prends aucun plaisir à être en cours et je n'arrive pas à nouer une relation vivante avec mes élèves.
C'est le coeur de mon métier, la partie que d'habitude je préfère, et cette année c'est celle qui est une véritable corvée, je trouve ça franchement démoralisant. En fait je n'ai pas l'impression d'avoir vraiment effectué la rentrée, plutôt une sorte de parenthèse désagréable et sans utilité, et d'attendre qu'elle se termine avant de commencer vraiment l'année
- KeaFidèle du forum
J'ai coché "Le masque ne me gêne pas outre mesure mais est une entrave vraiment gênante à ma pratique pédagogique."
Je porte le masque fourni par l'EN. Personnellement, je ne le sens pas tellement pendant la journée. J'ai la chance d'avoir un ORS de 15h et pas d'HS : mon temps en établissement est assez réduit par rapport à beaucoup de collègues.
Les masques des élèves m'empêchent souvent de les comprendre : quand ils sont au fond de la classe, quand ils ne parlent pas assez fort ou n'articulent pas bien... Lorsque je leur laisse du temps pour s'aider entre voisins, le volume sonore de la classe monte vite car ils doivent eux-mêmes forcer sur leurs voix pour être entendus, c'est assez insupportable. Je vais limiter ce genre d'exercices.
Je ne suis pas gênée par le fait de ne pas voir le bas de leurs visages. J'avais déjà la plupart de mes élèves en classe l'an dernier : je les connais.
Ce qui m'inquiète le plus, c'est que j'ai mal à la gorge tous les soirs depuis la rentrée. Au réveil, cela va mieux, puis la douleur revient en fin de journée... Je n'ai jamais eu ce genre de souci, même après des journées longues. Je veille à boire davantage, mais je n'ai pas vu d'amélioration. Je crains vraiment d'avoir du mal à préserver ma voix sur le long terme. Il m'arrive d'être aphone (en cas de rhume, c'est presque systématique chez moi), et dans ces cas-là il n'y a que les vacances pour me permettre de retrouver ma voix... Il va falloir que je modifie mes pratiques pour l'économiser, mais j'ai du mal à me résoudre à tout faire passer par l'écrit car les cours se nourrissent des échanges...
Je porte le masque fourni par l'EN. Personnellement, je ne le sens pas tellement pendant la journée. J'ai la chance d'avoir un ORS de 15h et pas d'HS : mon temps en établissement est assez réduit par rapport à beaucoup de collègues.
Les masques des élèves m'empêchent souvent de les comprendre : quand ils sont au fond de la classe, quand ils ne parlent pas assez fort ou n'articulent pas bien... Lorsque je leur laisse du temps pour s'aider entre voisins, le volume sonore de la classe monte vite car ils doivent eux-mêmes forcer sur leurs voix pour être entendus, c'est assez insupportable. Je vais limiter ce genre d'exercices.
Je ne suis pas gênée par le fait de ne pas voir le bas de leurs visages. J'avais déjà la plupart de mes élèves en classe l'an dernier : je les connais.
Ce qui m'inquiète le plus, c'est que j'ai mal à la gorge tous les soirs depuis la rentrée. Au réveil, cela va mieux, puis la douleur revient en fin de journée... Je n'ai jamais eu ce genre de souci, même après des journées longues. Je veille à boire davantage, mais je n'ai pas vu d'amélioration. Je crains vraiment d'avoir du mal à préserver ma voix sur le long terme. Il m'arrive d'être aphone (en cas de rhume, c'est presque systématique chez moi), et dans ces cas-là il n'y a que les vacances pour me permettre de retrouver ma voix... Il va falloir que je modifie mes pratiques pour l'économiser, mais j'ai du mal à me résoudre à tout faire passer par l'écrit car les cours se nourrissent des échanges...
- User20159Esprit éclairé
Kea a écrit:Ce qui m'inquiète le plus, c'est que j'ai mal à la gorge tous les soirs depuis la rentrée. Au réveil, cela va mieux, puis la douleur revient en fin de journée... Je n'ai jamais eu ce genre de souci, même après des journées longues. Je veille à boire davantage, mais je n'ai pas vu d'amélioration. Je crains vraiment d'avoir du mal à préserver ma voix sur le long terme. Il m'arrive d'être aphone (en cas de rhume, c'est presque systématique chez moi), et dans ces cas-là il n'y a que les vacances pour me permettre de retrouver ma voix... Il va falloir que je modifie mes pratiques pour l'économiser, mais j'ai du mal à me résoudre à tout faire passer par l'écrit car les cours se nourrissent des échanges...
Symptômes signalés par de nombreux collègues depuis la rentrée par chez moi.
On va tenir CHSCT pour changer.
Et bon courage à tous à toutes !
- amethysteDoyen
Avec des classes à 29 élèves dans une grande salle, je trouve que ça ne sert pas à grand-chose, les élèves ne voient rien passé le premier rang. Pour l'instant, je retrouve le plaisir de faire manipuler les élèves, mais quand la fatigue primera sur le plaisir, j'y renoncerai.Mathador a écrit:Si j'étais encore concerné j'aurais sans doute décidé d'office de ne faire que des manipulations à mon bureau.amethyste a écrit:Comme beaucoup ici, fatiguée, mais je ne sais pas si c'est lié seulement au masque. Le protocole en sciences m'oblige à jouer du chiffon très souvent, je dois revoir mes séances de TP (et au dernier moment puisque le protocole n'a été donné que fin août, que je n'ai eu du matériel pour nettoyer que cette semaine, bref, je fais tout en urgence). Ce que je trouve vraiment fatigant, c'est l'accumulation des petites choses auxquelles il faut penser : le gel à l'entrée, avant la manipulation, le nettoyage des paillasses, du matériel, etc. Je ne sais pas combien de temps je vais tenir en faisant des manipulations.
- Volo'Neoprof expérimenté
Je n'ai pas coché de réponse parce que ma réponse est plus nuancée.
Le masque en tissu fourni par l'EN me gêne beaucoup plus que le masque chirurgical de commerce : plus de chaleur, plus de souffle à avoir, plus d'assèchement pour ma part.
Par contre, le masque ne me gêne pas pour la pratique en classe (si je ne parle pas trop). Et comme le souligne Ha@_x, ne pas voir l'entièreté des visages est dommageable. C'est ainsi pour le moment.
Le masque en tissu fourni par l'EN me gêne beaucoup plus que le masque chirurgical de commerce : plus de chaleur, plus de souffle à avoir, plus d'assèchement pour ma part.
Par contre, le masque ne me gêne pas pour la pratique en classe (si je ne parle pas trop). Et comme le souligne Ha@_x, ne pas voir l'entièreté des visages est dommageable. C'est ainsi pour le moment.
- HermioneetandromaqueNiveau 3
Bonsoir!
J'ai pour ma part l'impression d'être déjà rentrée depuis des semaines : le stress et la nervosité ambiantes me touchent beaucoup. J'avais hâte de retrouver mes élèves mais voilà on est dimanche soir et l'idée de remettre un masque pour mes 21h de chant/musique, me désole...
J'essaie bien de l'oublier pour faire comme avant mais je suis obligée de constater que ça me fatigue beaucoup physiquement parlant. Je suis chanteuse, j'ai donc des habitudes qui me permette(ai)ent de tenir mais combien de temps?
J'ai décidé de faire écouter les originaux plutôt que de les leur chanter, et puis si je vois que la classe ne joue pas le jeu, je ne me fatigue plus, mais j'enrage, j'avoue et je perds patience beaucoup plus vite devant les élèves amorphes (ils ne peuvent pas dormir sur les tables : je n'en ai pas!!!)
J'ai hâte d'avoir mon vidéo projecteur pour les faire travailler sans parler et un tableau aussi (à la rentrée je n'avais dans ma nouvelle salle -enfin une réserve - que 30 chaises et un piano, même pas d'ordinateur!!!
J'oubliais : c'est masque en tissu dim pour moi, les chirurgicaux m'irritent beaucoup trop la peau et aussi la gorge...
Bon courage à tous!
J'ai pour ma part l'impression d'être déjà rentrée depuis des semaines : le stress et la nervosité ambiantes me touchent beaucoup. J'avais hâte de retrouver mes élèves mais voilà on est dimanche soir et l'idée de remettre un masque pour mes 21h de chant/musique, me désole...
J'essaie bien de l'oublier pour faire comme avant mais je suis obligée de constater que ça me fatigue beaucoup physiquement parlant. Je suis chanteuse, j'ai donc des habitudes qui me permette(ai)ent de tenir mais combien de temps?
J'ai décidé de faire écouter les originaux plutôt que de les leur chanter, et puis si je vois que la classe ne joue pas le jeu, je ne me fatigue plus, mais j'enrage, j'avoue et je perds patience beaucoup plus vite devant les élèves amorphes (ils ne peuvent pas dormir sur les tables : je n'en ai pas!!!)
J'ai hâte d'avoir mon vidéo projecteur pour les faire travailler sans parler et un tableau aussi (à la rentrée je n'avais dans ma nouvelle salle -enfin une réserve - que 30 chaises et un piano, même pas d'ordinateur!!!
J'oubliais : c'est masque en tissu dim pour moi, les chirurgicaux m'irritent beaucoup trop la peau et aussi la gorge...
Bon courage à tous!
- CleroliDoyen
J'ai du mal à monter les escaliers avec le masque (je suis très vite essoufflée) mais en classe j'oublie totalement que je le porte, contrairement à juin dernier.
Depuis le milieu de la semaine, je constate que j'ai très mal à la gorge lorsque je rentre chez moi et je suspecte le masque d'en être responsable car la douleur disparaît au réveil (je dois donc tirer sur ma voix même si je ne m'en rends pas compte en classe).
Edit : je constate que je ne suis pas la seule à me plaindre de maux de gorge en fin de journée.
Depuis le milieu de la semaine, je constate que j'ai très mal à la gorge lorsque je rentre chez moi et je suspecte le masque d'en être responsable car la douleur disparaît au réveil (je dois donc tirer sur ma voix même si je ne m'en rends pas compte en classe).
Edit : je constate que je ne suis pas la seule à me plaindre de maux de gorge en fin de journée.
- pseudo-intelloSage
J'ai une gouttière qui nuit un tout petit peu à mon élocution, pas grand chose, mais ça + le masque qui s'attaque au volume, c’est compliqué d'être parfaitement audible.
Je ne veux pas m’abîmer la voix, d'une parce que dans la vie, ça sert, et également parce que j'ai des velléités d'auteur-compositeur-interprète, donc j'appréhende pas mal.
Je ne veux pas m’abîmer la voix, d'une parce que dans la vie, ça sert, et également parce que j'ai des velléités d'auteur-compositeur-interprète, donc j'appréhende pas mal.
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- VerduretteModérateur
Cela dépend beaucoup de la température, dès qu'elle dépasse 24° j'ai plus de mal à supporter le masque car je transpire, il se mouille et plaque sur ma bouche. Je ne supporte pas du tout le masque slip lavable qu'on nous a donné en début d'année, je le garde pour mes courses et j'utilise en classe mes masques chirurgicaux personnels. Je suis bien consciente que c'est moins écologique et anormal sur le plan du droit du travail, mais j'ai décidé de privilégier mon confort (et ma protection).
J'ai remarqué aussi ces douleurs à la gorge.
J'ai remarqué aussi ces douleurs à la gorge.
- DODO62Niveau 5
Maux de gorge, vertiges, plus de mini crises d'asthme. J'utilise mes propres masques chirurgicaux et un amplificateur vocal. J'essaie de moins parler mais c'est difficile dans ma matière surtout en classe de terminale.
- JayKewNiveau 9
Le masque m’incommode. Je suis essoufflé en montant les escaliers, j’ai du mal à me faire comprendre des élèves, que j’ai moi-même énormément de mal à entendre et comprendre, même à deux mètres, car souvent ils n’ont qu’un filet de voix. Je suis dur d’oreille (30% de déficience auditive), ça n’aide pas. Par ailleurs, je suis sujet aux pharyngites, donc j’ai une gorge qui s’enflamme assez facilement et m’oblige à m’hydrater souvent quand je parle et à faire attention à mon souffle. Avec le masque (chirurgical, car celui de l’Ed Nat ne me va pas), je suis forcé de pousser un peu la voix, car le son perd en netteté et est bloqué par la barrière que forme le masque. Je l’enlève pour boire. Le jeudi, j’ai cours dans la même salle de 8 à 12h. À la récré de 10h, j’en profite pour m’enfermer seul dans la salle et enlever le masque les quinze minutes de récré, pour souffler un peu.
Le soir, je suis épuisé.
Je suis très content de revoir des élèves en face de moi, ça me manquait, mais frustré de ne pas pouvoir rentrer davantage en relation avec eux, du fait du masque. Le souci principal, ça reste l’inconfort du masque et les problèmes vocaux qu’il suscite. Je pense que les cabinets des ORL et des orthophonistes de la voix risquent de se remplir dans les semaines et mois qui viennent...
Le soir, je suis épuisé.
Je suis très content de revoir des élèves en face de moi, ça me manquait, mais frustré de ne pas pouvoir rentrer davantage en relation avec eux, du fait du masque. Le souci principal, ça reste l’inconfort du masque et les problèmes vocaux qu’il suscite. Je pense que les cabinets des ORL et des orthophonistes de la voix risquent de se remplir dans les semaines et mois qui viennent...
- Pontorson50Fidèle du forum
Fatigue oui (j'ai coché la 3), mais sans plus car je suis dans des conditions plus que favorables avec 22 à 25 élèves dans une salle fraîche et un petit collège rural : une fois que j'ai fini, je vis sans masques dehors, en campagne dans un bocage tempéré ou proche du littoral ; j'aurais à monter dans un transport en commun avant ou après le boulot, ou à vivre dans un lieu masqué dehors en dehors du travail, je crois que je ne pourrais pas supporter, + la chaleur nocturne des urbains, qui est peut-être la dernière - quoique... -, mais menace désormais dès fin avril vu le réchauffement climatique.
Je l'ai dit ailleurs, ce masque révèle les conditions inégales d'enseignement, il les durcit ; plusieurs des collègues en souffrance enseignent, même sans masque, dans des conditions thermiques ou/et d'aération insalubres. Il faudra ne pas oublier ça après la pandémie.
Je l'ai dit ailleurs, ce masque révèle les conditions inégales d'enseignement, il les durcit ; plusieurs des collègues en souffrance enseignent, même sans masque, dans des conditions thermiques ou/et d'aération insalubres. Il faudra ne pas oublier ça après la pandémie.
- MalagaModérateur
En juin dernier, j'avais enseigné avec le masque en tissu donner par l'EN et j'avais trouvé cela particulièrement pénible : il tenait chaud, glissait sans cesse et faisait de la buée sur mes lunettes.
A la rentrée, j'ai décidé de prendre mes propres masques chirurgicaux et effectivement c'est beaucoup plus confortable. Je n'ai plus de buée, je ne touche pas sans arrêt mon masque, je le supporte bien.
J'ai une voix qui porte bien donc je pense que les élèves m'entendent bien. En revanche, je les entends très mal car la plupart d'entre eux marmonnent dans leur masque. Je n'aime pas enseigner à des élèves masqués, cela gêne vraiment la communication entre eux et moi et gâche le plaisir de faire cours, d'être en classe.
J'ai donc coché la deuxième réponse du sondage.
A la rentrée, j'ai décidé de prendre mes propres masques chirurgicaux et effectivement c'est beaucoup plus confortable. Je n'ai plus de buée, je ne touche pas sans arrêt mon masque, je le supporte bien.
J'ai une voix qui porte bien donc je pense que les élèves m'entendent bien. En revanche, je les entends très mal car la plupart d'entre eux marmonnent dans leur masque. Je n'aime pas enseigner à des élèves masqués, cela gêne vraiment la communication entre eux et moi et gâche le plaisir de faire cours, d'être en classe.
J'ai donc coché la deuxième réponse du sondage.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- FireflyNiveau 9
Les 10 premiers jours de septembre ont été compliqués :
- Je ne porte que des masques chirurgicaux car les masques en tissu étouffent trop la voix et ne tiennent pas.
- un point au milieu des deux yeux + mal de tête tous les soirs. Du coup tous les soirs couchée à 19h. Une bonne partie de mes collègues ont aussi ressenti cela.
- je n'osais pas enlever le masque en classe donc je ne buvais pas, résultat quinte de toux + extinction de voix dès le 2e jour. Maintenant je bois en cours, tant pis...
- ca va mieux depuis même si arrivant en vélo le matin il faut que je change de masque au bout de 30 min car il s'imbibe d'eau/transpiration
J'ai coché :
- Je ne porte que des masques chirurgicaux car les masques en tissu étouffent trop la voix et ne tiennent pas.
- un point au milieu des deux yeux + mal de tête tous les soirs. Du coup tous les soirs couchée à 19h. Une bonne partie de mes collègues ont aussi ressenti cela.
- je n'osais pas enlever le masque en classe donc je ne buvais pas, résultat quinte de toux + extinction de voix dès le 2e jour. Maintenant je bois en cours, tant pis...
- ca va mieux depuis même si arrivant en vélo le matin il faut que je change de masque au bout de 30 min car il s'imbibe d'eau/transpiration
J'ai coché :
mais je ne peux pas dire qu'il me gêne excessivement. Le porter ça va, ce sont juste les effets secondaires qui sont embêtants et heureusement qui se dissipent.Le masque me gêne excessivement, je vais devoir faire avec au prix d'une fatigue intense et d'une prise de médicaments accrue (migraine, problèmes respiratoires, allergies...)
- User17095Érudit
Je vous souhaite bien du courage, pour tout de suite et sur le long terme, il va falloir trouver les moyens de tenir bon et d'être tout de même efficace.
Je supporte assez mal le masque (problèmes de santé bien envahissants) et ai pourtant la chance de pouvoir régulièrement fermer la porte du bureau, respirer un coup, voire aller chez moi me passer un coup d'eau sur le visage. Je n'ose imaginer pour ceux qui vont enchaîner trois, quatre, cinq heures de cours dans la même demie journée.
La seule consolation que je vois, c'est qu'entre les quelques jours de chaleur à partir d'aujourd'hui, et la saison des nez qui coulent, on aura quelques semaines moins dures.
Je supporte assez mal le masque (problèmes de santé bien envahissants) et ai pourtant la chance de pouvoir régulièrement fermer la porte du bureau, respirer un coup, voire aller chez moi me passer un coup d'eau sur le visage. Je n'ose imaginer pour ceux qui vont enchaîner trois, quatre, cinq heures de cours dans la même demie journée.
La seule consolation que je vois, c'est qu'entre les quelques jours de chaleur à partir d'aujourd'hui, et la saison des nez qui coulent, on aura quelques semaines moins dures.
- poutouNiveau 10
Tenir bon est effectivement mon objectif. Je n'envisage pas d'être aussi efficace que par le passé car je sais que dans tous les corps de métier les personnes travaillent en mode dégradé. Je ne vois pas pourquoi, à l'E.N., ce ne serait pas le cas aussi. C'est ainsi.
Pour ma part, faisant partie de la liste caduque des vulnérables, le masque est très difficile. On verra la suite.
Pour ma part, faisant partie de la liste caduque des vulnérables, le masque est très difficile. On verra la suite.
- AustrucheerranteHabitué du forum
J'ai coché la première réponse, après avoir hésité avec la deuxième. Je supporte assez bien le masque alors que je parle beaucoup en cours (mais je n'ai que des blocs de deux heures maximum), je ressens certes une sensation de déshydratation désagréable, mais rien d'insurmontable ; quelques maux de gorge le soir aussi, mais je les ai avais déjà avant, donc bon...
Je suis beaucoup plus inquiet pour le masque pour les élèves : déjà, parce que ça permet de moins bien identifier les bavards (et décourage certains de répondre aux questions quand je leur demande de répéter), ensuite parce que je crains que les soucis d'enlevage en cours aillent croissant - pour l'instant, ils se tiennent, mais déjà moins que la première semaine.
Je suis beaucoup plus inquiet pour le masque pour les élèves : déjà, parce que ça permet de moins bien identifier les bavards (et décourage certains de répondre aux questions quand je leur demande de répéter), ensuite parce que je crains que les soucis d'enlevage en cours aillent croissant - pour l'instant, ils se tiennent, mais déjà moins que la première semaine.
- gregforeverGrand sage
J'ai coché la réponse 2 : évidemment j'ai trop chaud surtout quand je me déplace, je pousse la voix d'où maux de gorge le soir; maux de tête la 1ère semaine, pas revenus en semaine 2 où j'ai pris sur moi de boire davantage. J'entends moins bien les élèves, pas de trombinoscope donc j'ai du mal à les connaître; je circule voir ce qu'ils font mais ne les envoie plus au tableau (mes stylos et mon éponge magnétique , je ne prête rien)....C'est désagréable quoique supportable, on perd en relationnel.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Coché la réponse 2 : je n'enseigne pas "comme d'habitude", même si je supporte relativement bien le masque (chirurgical, parce que ceux en tissu, non).
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- InvitéInvité
Les réponses montrent que ce masque est un calvaire pour bcp d'entre nous, on aura beau intellectualiser pour partager des astuces et des remèdes pour le rendre moins insupportable voire banal, il n'en reste pas moins une atteinte à notre santé, et à celle des élèves.
- skindiverÉrudit
Une journée je fais 8h 18H et c'est assez atroce avec le masque. Normalement je supporte les journées longues mais la semaine dernière je suis rentré épuisé. J'appréhende beaucoup la semaine à venir et particulièrement cette fameuse journée.
Les élèves en ont marre, tentent de le baisser donc c'est pesant de toujours leur demander de le remettre. De plus c'est hallucinant, la moitié arrive non masqué devant le lycée (alors que le port du masque est obligatoire partout depuis quelques semaines), se font des câlins, partagent les mêmes bouteilles d'eau.... On a beau leur dire ça ne sert pas à grand chose.
Les élèves en ont marre, tentent de le baisser donc c'est pesant de toujours leur demander de le remettre. De plus c'est hallucinant, la moitié arrive non masqué devant le lycée (alors que le port du masque est obligatoire partout depuis quelques semaines), se font des câlins, partagent les mêmes bouteilles d'eau.... On a beau leur dire ça ne sert pas à grand chose.
- Isis39Enchanteur
pogonophile a écrit:Je vous souhaite bien du courage, pour tout de suite et sur le long terme, il va falloir trouver les moyens de tenir bon et d'être tout de même efficace.
Je supporte assez mal le masque (problèmes de santé bien envahissants) et ai pourtant la chance de pouvoir régulièrement fermer la porte du bureau, respirer un coup, voire aller chez moi me passer un coup d'eau sur le visage. Je n'ose imaginer pour ceux qui vont enchaîner trois, quatre, cinq heures de cours dans la même demie journée.
La seule consolation que je vois, c'est qu'entre les quelques jours de chaleur à partir d'aujourd'hui, et la saison des nez qui coulent, on aura quelques semaines moins dures.
Ce n'est même pas la demi-journée le problème, c'est la journée. Ne pouvoir enlever le masque que quand on est assis à la cantine cela rend la journée trèèèèès longue.
Il faudrait aménager des pauses de masque, notamment dehors. Parce que là, c'est juste insupportable.
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