Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale

celitian a écrit:Pour moi, c'était vraiment 2 masques x nombre de jours de présence dans la semaine....donc, une fois de plus, nous allons devoir payer pour bosser.
Ce serait bien d'avoir l'avis d'un représentant syndical.

Je n'arrive pas à voir où est le problème...
tourner avec 8 ou 10 masques n'est pas suffisant ?

Jusqu'à maintenant le masque n'était obligatoire que dans certaines entreprises. Il est vrai que dans mon entourage, ce sont souvent des masques jetables qui sont donnés donc il faut forcément deux masques par jour au minimum.
Il faudra voir mardi comment toutes les entreprises vont faire mais la loi les oblige à prévoir un stock précis de masques selon le nombre de salariés.

Enaeco a écrit:

celitian a écrit:Pour moi, c'était vraiment 2 masques x nombre de jours de présence dans la semaine....donc, une fois de plus, nous allons devoir payer pour bosser.
Ce serait bien d'avoir l'avis d'un représentant syndical.

Je n'arrive pas à voir où est le problème...
tourner avec 8 ou 10 masques n'est pas suffisant ?

Ben si justement mais nous, ce sera seulement 4.

Dans mon collège, soit 4 masques tissu par prof (mais il n’y en avait pas assez) soit 1 masque jetable par 1/2 journée de cours.
Et on avait un stock de jetables pour les élèves, les parents qui viennent au collège ...

Avant, j'étais personne vulnérable et mon employeur devait me fournir des masques chirurgicaux pour me protéger. Je m'apprêtais à en faire la demande, certificat médical à l'appui.
Mais ça, c'était avant : avant la nouvelle liste des vulnérabilités, d'où ma pathologie, comme beaucoup d'autres, a disparu (liste réduite de moitié).
Donc l'EN n'est plus tenue de me fournir les masques chirurgicaux pour me protéger.
Voilà. Elle n'est pas belle, la vie ?

C'est une honte ! Comme d'habitude, l'État impose des règles aux entreprises qu'il ne respecte pas.

henriette a écrit:Avant, j'étais personne vulnérable et mon employeur devait me fournir des masques chirurgicaux pour me protéger. Je m'apprêtais à en faire la demande, certificat médical à l'appui.
Mais ça, c'était avant : avant la nouvelle liste des vulnérabilités, d'où ma pathologie, comme beaucoup d'autres, a disparu (liste réduite de moitié).
Donc l'EN n'est plus tenue de me fournir les masques chirurgicaux pour me protéger.
Voilà. Elle n'est pas belle, la vie ?

Voilà, voilà, voilà ...
Mais, tu vas avoir droit à deux jolis slips ! 🤪

Les syndicats devraient obliger un décret pour les moins vulnérables des vulnérables avec les demandes du snes : salle attitrée, masque, gel perso voire aménagements EDT dans les zones les plus rouge.

Hier, en faisant mes courses au supermarché je me suis fait une réflexion.
Toutes les caissières avaient des visières et étaient protégées par des surfaces de plexiglas. J'imagine que ces deux dispositifs, assez onéreux, étaient fournis par leur employeur. Les visières me semblent plus faciles à supporter, surtout pour une profession qui doit beaucoup parler.
Je me réjouis que les caissières soient bien protégées et que leur employeur fasse preuve de responsabilité.
Je me suis juste fait la réflexion à quel point notre profession étaient bien dégradée, humiliée et méprisée dans l'esprit public et celui de notre employeur pour que l'on trouve normal de nous envoyer au travail avec des protections en papier (qui en plus ont un impact négatif sur la capacité à communiquer).
(et encore une fois, ce n'est pas du mépris vis-à-vis des employés de supermarché mais lorsque j'ai commencé mes études, on pensait qu'un professeur était un métier de cadre).

anthinéa a écrit:

henriette a écrit:Avant, j'étais personne vulnérable et mon employeur devait me fournir des masques chirurgicaux pour me protéger. Je m'apprêtais à en faire la demande, certificat médical à l'appui.
Mais ça, c'était avant : avant la nouvelle liste des vulnérabilités, d'où ma pathologie, comme beaucoup d'autres, a disparu (liste réduite de moitié).
Donc l'EN n'est plus tenue de me fournir les masques chirurgicaux pour me protéger.
Voilà. Elle n'est pas belle, la vie ?

Voilà, voilà, voilà ...
Mais, tu vas avoir droit à deux jolis slips ! 🤪

Les syndicats devraient obliger un décret pour les moins vulnérables des vulnérables avec les demandes du snes : salle attitrée, masque, gel perso voire aménagements EDT dans les zones les plus rouge.

 Henriette. 
Qu'on ait 2,4 ou 6 masques ne change rien puisqu'ils sont inutilisable parce que trop petits. 
Salle attitrée chez nous en fonction de la matière enseignée (pas du tout en fonction de la vulnérabilité), sinon on bouge toutes les heures. Ce qui veut dire que non seulement, on va bouger mais qu'on va être dans les couloirs en même temps que les élèves qui iront en cours dans les matières où les profs ne bougent pas. La salle d'art plastique continuera donc de recevoir tout le collège et là ça ne pose pas problème.

Feuchtwanger a écrit:Hier, en faisant mes courses au supermarché je me suis fait une réflexion.
Toutes les caissières avaient des visières et étaient protégées par des surfaces de plexiglas. J'imagine que ces deux dispositifs, assez onéreux, étaient fournis par leur employeur. Les visières me semblent plus faciles à supporter, surtout pour une profession qui doit beaucoup parler.
Je me réjouis que les caissières soient bien protégées et que leur employeur fasse preuve de responsabilité.
Je me suis juste fait la réflexion à quel point notre profession étaient bien dégradée, humiliée et méprisée dans l'esprit public et celui de notre employeur pour que l'on trouve normal de nous envoyer au travail avec des protections en papier (qui en plus ont un impact négatif sur la capacité à communiquer).
(et encore une fois, ce n'est pas du mépris vis-à-vis des employés de supermarché mais lorsque j'ai commencé mes études, on pensait qu'un professeur était un métier de cadre).

Non de deux à quatre protections en tissu, parfois trop petites. Les masques en tissus protègent moins bien que les masques chirurgicaux type .

Feuchtwanger a écrit:Hier, en faisant mes courses au supermarché je me suis fait une réflexion.
Toutes les caissières avaient des visières et étaient protégées par des surfaces de plexiglas. J'imagine que ces deux dispositifs, assez onéreux, étaient fournis par leur employeur. Les visières me semblent plus faciles à supporter, surtout pour une profession qui doit beaucoup parler.
Je me réjouis que les caissières soient bien protégées et que leur employeur fasse preuve de responsabilité.
Je me suis juste fait la réflexion à quel point notre profession étaient bien dégradée, humiliée et méprisée dans l'esprit public et celui de notre employeur pour que l'on trouve normal de nous envoyer au travail avec des protections en papier (qui en plus ont un impact négatif sur la capacité à communiquer).
(et encore une fois, ce n'est pas du mépris vis-à-vis des employés de supermarché mais lorsque j'ai commencé mes études, on pensait qu'un professeur était un métier de cadre).

Le fait d'être cadre n'impose pas une meilleur protection sanitaire .. juste un meilleur salaire. C'est quoi ce mépris de classe, comme quoi on devrait être forcément mieux protégé qu'une caissière ?
(D'ailleurs, une visière sans masque, c'est peanuts, et une visière coûte moins cher qu'un masque d'ailleurs, sur le long terme)

montjoie-saintdenis a écrit:

Feuchtwanger a écrit:Hier, en faisant mes courses au supermarché je me suis fait une réflexion.
Toutes les caissières avaient des visières et étaient protégées par des surfaces de plexiglas. J'imagine que ces deux dispositifs, assez onéreux, étaient fournis par leur employeur. Les visières me semblent plus faciles à supporter, surtout pour une profession qui doit beaucoup parler.
Je me réjouis que les caissières soient bien protégées et que leur employeur fasse preuve de responsabilité.
Je me suis juste fait la réflexion à quel point notre profession étaient bien dégradée, humiliée et méprisée dans l'esprit public et celui de notre employeur pour que l'on trouve normal de nous envoyer au travail avec des protections en papier (qui en plus ont un impact négatif sur la capacité à communiquer).
(et encore une fois, ce n'est pas du mépris vis-à-vis des employés de supermarché mais lorsque j'ai commencé mes études, on pensait qu'un professeur était un métier de cadre).

Le fait d'être cadre n'impose pas une meilleur protection sanitaire .. juste un meilleur salaire. C'est quoi ce mépris de classe, comme quoi on devrait être forcément mieux protégé qu'une caissière ?
(D'ailleurs, une visière sans masque, c'est peanuts, et une visière coûte moins cher qu'un masque d'ailleurs, sur le long terme)

J'ai constaté moi aussi la multiplication dans les commerces des barrières en plexiglas avec derrière des caissiers avec une visière ou un masque : la vitrine en plexi semble quand même un plus pour la protection !

Feuchtwanger a écrit:Hier, en faisant mes courses au supermarché je me suis fait une réflexion.
Toutes les caissières avaient des visières et étaient protégées par des surfaces de plexiglas. J'imagine que ces deux dispositifs, assez onéreux, étaient fournis par leur employeur. Les visières me semblent plus faciles à supporter, surtout pour une profession qui doit beaucoup parler.
Je me réjouis que les caissières soient bien protégées et que leur employeur fasse preuve de responsabilité.
Je me suis juste fait la réflexion à quel point notre profession étaient bien dégradée, humiliée et méprisée dans l'esprit public et celui de notre employeur pour que l'on trouve normal de nous envoyer au travail avec des protections en papier (qui en plus ont un impact négatif sur la capacité à communiquer).
(et encore une fois, ce n'est pas du mépris vis-à-vis des employés de supermarché mais lorsque j'ai commencé mes études, on pensait qu'un professeur était un métier de cadre).

Sauf que les visières et les parois de plexiglas ne protègent pas d'une contamination par aérosols. Les responsables de ce supermarché ont donc consenti un effort financier pour un bénéfice sanitaire très discutable.

Le masque a aussi un bénéfice sanitaire plus que discutable (surtout dans le contexte d'un établissement scolaire). Pour ma part, j'interprète surtout les mesures sanitaires comme un indice de la considération que l'on a du personnel.
Cela montre que dans un cas on estime que le personnel mérite un effort financier et dans l'autre ce n'est pas le cas.
Ce qui montre à mon sens qu'un employeur de cadres de la fonction publique fait moins d'efforts que des employeurs (souvent décriés) de main d'oeuvre peu qualifiée.
Il n'est pas question de mépris de classe puisque dans l'absolu je considère qu'une caissière de supermarché si elle était rémunérée à hauteur de son utilité sociale devrait être davantage payée que bien des cadres faisant des bullshit jobs dans l'Education Nationale et ailleurs.

Feuchtwanger a écrit:Ce qui montre à mon sens qu'un employeur de cadres de la fonction publique fait moins d'efforts que des employeurs (souvent décriés) de main d'oeuvre peu qualifiée.

Tout est toujours une question d'argent. Si vous pensez que les employeurs des caissières en ont quelques choses à faire de la santé de leur employés, vous vous foutez le doigt dans l'oeil ^^ Ils ont juste eu peur de devoir fermer leur magasins et perdre de l'argent s'il y avait des cas de covid dans leur personnels. L'éducation nationale se pose peut-être moins cette question, car ils ne gagnent pas d'argent, ils ne font qu'en perdre en faisant des investissements. (je dis pas que c'est bien, mais c'est toujours comme ça)

Il ne faut pas perdre de vu que le travail n'est qu'une sorte d'esclavage moderne. Le sort des employés ne compte que bien peu aux yeux des employeurs, surtout dans un pays où le chômage existe.

Ça y est ma sœur chef d'établissement a déjà un prof positif et il s'est baladé dans l'établissement toute la semaine !

Clecle78 a écrit:Ça y est ma sœur chef d'établissement a déjà un prof positif et il s'est baladé dans l'établissement toute la semaine !

C'est vrai que c'est une belle balade, aller dans son bahut quand il n'y a pas cours. J'espère que ta sœur n'est pas contaminée.

Elle va faire le test... Elle a déjà eu plusieurs profs contaminés avant le confinement. Zone bien rouge.

Clecle78 a écrit:Ça y est ma sœur chef d'établissement a déjà un prof positif et il s'est baladé dans l'établissement toute la semaine !

Il n'a sans doute pas fait exprès d'être positif. C'est quand même particulier d'expliquer la situation de cette manière.

dita a écrit:Je ne comprends pas les délires sur la dictature.

Obligation de porter un masque à l'intérieur
obligation de porter le masque à l'exterieur
à nice, même dans sa voiture...
Interdiction de fumer à l'extérieur car ça propage le virus..
Des médecins lancent un appel pour le masque pour les enfants de 6 ans, certains le voudraient même à 3 ans...bref, je regrette, mais moi, toutes ces surenchères hygiénistes commencent à me faire peur. Vraiment. Et je n'ai pas envie de vivre dans un monde ou le sanitaire prime sur la liberté. Je ne comprends pas que plus d'enseignants ne prennent pas positition pour dénoncer ce genre de dérives. En plus, franchement, à Nice, quand je vois notre minitre entouré de C estrosi et d'autres, sans masque et sans distanciation, tranquilles, alors qu'à 400 m de la les flics mettent des prunes pour les gens qui ne sont pas masqués, je me dis qu'on se fout un peu de nous. Ils n'avaient pas vraiment l'air d'avoir peur du COVID en tous les cas...mais bref. Je dis juste que je trouve que nos libertés fondamentales en prennent quand même un sacré coup. Et je n'ai pas envie que ça dure trop longtemps cette histoire la.

Clecle78 a écrit:Ça y est ma sœur chef d'établissement a déjà un prof positif et il s'est baladé dans l'établissement toute la semaine !

Mais que venait-il faire dans son établissement alors que c'était les vacances. Je n'ai jamais vu quelqu'un (hors prof) venir sur son lieu de travail durant ses vacances !

+ 1 pour la question, spécialement en cette période.

ysabel a écrit:

Clecle78 a écrit:Ça y est ma sœur chef d'établissement a déjà un prof positif et il s'est baladé dans l'établissement toute la semaine !

Mais que venait-il faire dans son établissement alors que c'était les vacances. Je n'ai jamais vu quelqu'un (hors prof) venir sur son lieu de travail durant ses vacances !

Travailler ?

Quelques motifs :
- Faire du tri dans des affaires abandonnées en vrac lors de l'annonce du confinement (certains n'ont pas remis les pieds dans leur établissement depuis)
- Récupérer des spécimens arrivés pendant le confinement
- Utiliser du matériel informatique qu'on a dans son établissement mais pas à la maison
- Préparer les TP d'un nouveau niveau avec du matériel
- Travailler au calme

Corisandiane
Porter le masque à l'intérieur est logique, à l'extérieur, ça l'est beaucoup moins. Les décisions, de l'aveu même du docteur Blachier, manquent de cohérence. Mais demander à des enfants de 6ans de porter le masque, c'est normal. La très mesurée docteur Lacombe le pense, et ce n'est pas logique de dire aux petits qu'ils ne sont pas potentiellement contaminants pour leur prof, mais qu'ils le sont pour leurs grands-parents.
La situation sanitaire est plus que préoccupante, il s'agit de sauver des vies et d'empêcher que des handicaps surviennent suite aux séquelles.
Malgré tout cela, je ne suis pas du tout rassuré. Je voudrais vivre dans une société ultra hygiéniste et cohérente.

Ore, je n'explique rien et je ne critique rien. C'est un peu pénible cette manie de voir le mal partout. C'est juste pas chance, voilà. Quant aux collègues qui passent dans les établissements moi j'en connaissais pas mal dans mon ancien lycée !

ysabel a écrit:

Clecle78 a écrit:Ça y est ma sœur chef d'établissement a déjà un prof positif et il s'est baladé dans l'établissement toute la semaine !

Mais que venait-il faire dans son établissement alors que c'était les vacances. Je n'ai jamais vu quelqu'un (hors prof) venir sur son lieu de travail durant ses vacances !

Parce que vous prenez vraiment 16 semaines de vacances par an sans travailler ?

Tout le monde sait que nous travaillons pendant les vacances, je ne vois rien de choquant à bosser dans l'établissement (préparation de TP par exemple) si on en a la possibilité.