- Miss MessyNiveau 7
Mon principal adjoint a refait régulièrement les EdT de mi-mai à fin juin, quasiment tous les 4 jours (d'abord les 6e et 5e, puis les 4e et 3e, puis l'injonction de les remettre tous en cours le 22 juin ...). Je pense que le rectorat et le ministère s'en fichent royalement que les Principaux y passent la journée, la soirée, voire une partie de la nuit et que les enseignants ne sachent pas d'une semaine sur l'autre quelles seront leurs heures de présence en établissement. Par contre, je ne pense pas que les efforts consentis par tous en mai / juin soient tenables sur la durée.
- henrietteMédiateur
Jenny a écrit:Merci de rester respectueux les uns avec les autres.
Catalunya a écrit:Vous pouvez aussi vivre dans votre cave. Trois précautions valent mieux que deux.
Quelle est la partie du message de Jenny que tu n'as pas comprise ?
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Marie-HenrietteNiveau 8
J'hallucine de lire encore sur ce fil des histoires de masques FFP2 ou de mise en quarantaine des copies, comme si on était encore au mois d'avril.
- DanskaProphète
Merci également de vous abstenir de poster si vous n'êtes pas en mesure de rédiger un message courtois et argumenté ; sans quoi le fil sera tout simplement fermé, jusqu'à la rentrée s'il le faut
- MaellerpÉrudit
Marie-Henriette a écrit:J'hallucine de lire encore sur ce fil des histoires de masques FFP2 ou de mise en quarantaine des copies, comme si on était encore au mois d'avril.
Ben en même temps, mois d'avril ou pas, il semblerait que ce soit ce qui attend les vulnérables qui vont reprendre. Donc oui, si on doit reprendre avec des FFP2 comme les vulnérables de La Réunion, je compte bien faire attention à ne pas rapporter les copies chez moi le jour même. Et j'espère que si on doit gérer des FFP2 mes collègues et les élèves seront masqués pour que de temps en temps je puisse troquer mon FFP2 contre un "normal".
Et non, je ne souhaite pas être à nouveau en télétravail, parce qu'en connaissant moins de 20% de mes élèves à la rentrée je ne saurai pas les gérer et les mettre au boulot comme je l'ai fait de mars à juin.
- Marie-HenrietteNiveau 8
Ok, désolée, je vais essayer d'argumenter.
Ça fait environ trois mois, depuis le début du déconfinement, qu'on nous annonce une deuxième vague pour demain, qui , comme celle de Brice de Nice, n'arrive pas, malgré une circulation un peu plus active du virus ici ou là.
Mes arguments, ce sont les statistiques très officielles de l' INSEE.
La courbe des décès par covid est plate
La courbe des admissions en réa est plate
La courbe des hospitalisations est plate.
Toutes causes confondues, il y a moins de décès aujourd'hui que l'an dernier à la même période.
Alors certes, il y a eu qq personnes a priori jeunes et en bonne santé qui sont décédées. Il y a une petite proportion des personnes infectées qui traînent des symptômes plusieurs semaines ou mois après. Je le déplore, et je compatis sincèrement.
De la même façon que tous les jours, des personnes jeunes et en bonne santé déclarent des maladies auto immunes ou des cancers, se tuent ou se blessent grièvement en voiture ou en glissant sur leur savonnette.
Avez vous cessé de prendre votre voiture ou votre douche ?
Bref, je pense qu'il est urgent de se détendre un tout petit peu, dans le respect des protocoles en vigueur.
Désolée si mon message déplait. Je n' interviendrai plus.
Ça fait environ trois mois, depuis le début du déconfinement, qu'on nous annonce une deuxième vague pour demain, qui , comme celle de Brice de Nice, n'arrive pas, malgré une circulation un peu plus active du virus ici ou là.
Mes arguments, ce sont les statistiques très officielles de l' INSEE.
La courbe des décès par covid est plate
La courbe des admissions en réa est plate
La courbe des hospitalisations est plate.
Toutes causes confondues, il y a moins de décès aujourd'hui que l'an dernier à la même période.
Alors certes, il y a eu qq personnes a priori jeunes et en bonne santé qui sont décédées. Il y a une petite proportion des personnes infectées qui traînent des symptômes plusieurs semaines ou mois après. Je le déplore, et je compatis sincèrement.
De la même façon que tous les jours, des personnes jeunes et en bonne santé déclarent des maladies auto immunes ou des cancers, se tuent ou se blessent grièvement en voiture ou en glissant sur leur savonnette.
Avez vous cessé de prendre votre voiture ou votre douche ?
Bref, je pense qu'il est urgent de se détendre un tout petit peu, dans le respect des protocoles en vigueur.
Désolée si mon message déplait. Je n' interviendrai plus.
- HORAHabitué du forum
Un bout de parole officielle :
https://www.santepubliquefrance.fr/les-actualites/2020/covid-19-et-enfants-le-role-des-etablissements-scolaires-dans-la-transmission-du-virus
D'un côté,
Lorsqu'ils présentent des symptômes, les enfants excrètent la même quantité de virus que les adultes et sont donc contaminants comme le sont les adultes. Le caractère infectieux des enfants asymptomatiques est inconnu.
D'autre part,
Les données disponibles indiquent également que la seule fermeture des établissements de garde d'enfants et des écoles n’est probablement pas une mesure de contrôle efficace pour limiter la transmission communautaire du COVID-19. De telles fermetures sont peu susceptibles d’augmenter la protection des enfants, la plupart développant une forme très légère de COVID-19, voire aucun symptôme.
Cela me paraît signifier que fermer seulement garderies et écoles ne sert pas à grand chose si on maintient ouverts d'autres lieux de rassemblement, mais ça, on s'en doutait un peu. Ce qui est très inquiétant, c'est que nulle part dans ce doc je n'ai lu une quelconque prise en compte du risque encouru par les adultes encadrant les enfants.
https://www.santepubliquefrance.fr/les-actualites/2020/covid-19-et-enfants-le-role-des-etablissements-scolaires-dans-la-transmission-du-virus
D'un côté,
Lorsqu'ils présentent des symptômes, les enfants excrètent la même quantité de virus que les adultes et sont donc contaminants comme le sont les adultes. Le caractère infectieux des enfants asymptomatiques est inconnu.
D'autre part,
Les données disponibles indiquent également que la seule fermeture des établissements de garde d'enfants et des écoles n’est probablement pas une mesure de contrôle efficace pour limiter la transmission communautaire du COVID-19. De telles fermetures sont peu susceptibles d’augmenter la protection des enfants, la plupart développant une forme très légère de COVID-19, voire aucun symptôme.
Cela me paraît signifier que fermer seulement garderies et écoles ne sert pas à grand chose si on maintient ouverts d'autres lieux de rassemblement, mais ça, on s'en doutait un peu. Ce qui est très inquiétant, c'est que nulle part dans ce doc je n'ai lu une quelconque prise en compte du risque encouru par les adultes encadrant les enfants.
- ysabelDevin
Marie-Henriette a écrit:J'hallucine de lire encore sur ce fil des histoires de masques FFP2 ou de mise en quarantaine des copies, comme si on était encore au mois d'avril.
covid ou pas covid, les copies sont les pires nids à miasmes existants pour un professeur. Depuis que je les mets en quarantaine 72h (pas mal d'années maintenant), je n'ai plus attrapé la moindre gastro ou le moindre virus.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- micaschisteMonarque
Marie-Henriette a écrit:Ok, désolée, je vais essayer d'argumenter.
Ça fait environ trois mois, depuis le début du déconfinement, qu'on nous annonce une deuxième vague pour demain, qui , comme celle de Brice de Nice, n'arrive pas, malgré une circulation un peu plus active du virus ici ou là.
Mes arguments, ce sont les statistiques très officielles de l' INSEE.
La courbe des décès par covid est plate
La courbe des admissions en réa est plate
La courbe des hospitalisations est plate.
Toutes causes confondues, il y a moins de décès aujourd'hui que l'an dernier à la même période.
Alors certes, il y a eu qq personnes a priori jeunes et en bonne santé qui sont décédées. Il y a une petite proportion des personnes infectées qui traînent des symptômes plusieurs semaines ou mois après. Je le déplore, et je compatis sincèrement.
De la même façon que tous les jours, des personnes jeunes et en bonne santé déclarent des maladies auto immunes ou des cancers, se tuent ou se blessent grièvement en voiture ou en glissant sur leur savonnette.
Avez vous cessé de prendre votre voiture ou votre douche ?
Bref, je pense qu'il est urgent de se détendre un tout petit peu, dans le respect des protocoles en vigueur.
Désolée si mon message déplait. Je n' interviendrai plus.
Ce n'est plus le cas depuis quelques temps. Voir les graphiques du tweet. Attention ce sont les nouvelles hospitalisations et nouvelles entrées en réa, pas un cumul. Les données sont celles de vendredi dernier.
Mise à jour avec les données du 14/08 : https://t.co/oGJiH6e9rU @EricBillyFR #COVID19france pic.twitter.com/sTNvtuENti
— Germain Forestier (@gforestier) August 14, 2020
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"Il ne sert à rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre". François Mauriac
"Pick a star in the dark horizon and follow the light "
- frimoussette77Guide spirituel
. Je ne les ai jamais mises en quarantaine mais je me lave les mains après la correction et si je les corrige chez moi je lave la table après. Et je n'ai jamais eu de gastro. A la reprise en mai juin, je n'ai pas ramassé de copies.ysabel a écrit:Marie-Henriette a écrit:J'hallucine de lire encore sur ce fil des histoires de masques FFP2 ou de mise en quarantaine des copies, comme si on était encore au mois d'avril.
covid ou pas covid, les copies sont les pires nids à miasmes existants pour un professeur. Depuis que je les mets en quarantaine 72h (pas mal d'années maintenant), je n'ai plus attrapé la moindre gastro ou le moindre virus.
- DanskaProphète
Je ne fais rien de tout ça et je n'ai quasiment jamais été malade, ni comme prof ni avant. Un exemple isolé, ou même deux ou trois, n'ont guère de valeur d'un point de vue statistique
- dandelionVénérable
Oui, c’est ce qui s’est passé dans le sud des Etats-Unis: augmentation chez les jeunes suivies d’une augmentation chez leurs parents puis les personnes âgées, et enfin augmentation des cas, voire saturation, en soins intensifs. Je comprends bien qu’on puisse se sentir protégé, mais il faut comprendre ce qu’une deuxième vague va impliquer pour les soignants.
Je suis surprise de la peur persistante quant aux surfaces potentiellement contaminées: est-ce qu’il n’est pas maintenant démontré que le mode de transmission est essentiellement par le biais de gouttelettes (ou d’aérosols, soit de petites gouttelettes - j’ai entendu un spécialiste faire la remarque à la radio que la frontière entre la gouttelette et l’aérosol est par définition ténue)? Se laver les mains régulièrement et éviter de se toucher le visage devrait suffire à rendre le risque très marginal, non?
Je suis surprise de la peur persistante quant aux surfaces potentiellement contaminées: est-ce qu’il n’est pas maintenant démontré que le mode de transmission est essentiellement par le biais de gouttelettes (ou d’aérosols, soit de petites gouttelettes - j’ai entendu un spécialiste faire la remarque à la radio que la frontière entre la gouttelette et l’aérosol est par définition ténue)? Se laver les mains régulièrement et éviter de se toucher le visage devrait suffire à rendre le risque très marginal, non?
- frimoussette77Guide spirituel
Les statistiques m'indiffèrent. Les copies sont potentiellement sales. Je me lave mains après les avoir touchées, tout comme je me lavais déjà les mains en rentrant chez moi avant la Covid. C'est tout.Danska a écrit:Je ne fais rien de tout ça et je n'ai quasiment jamais été malade, ni comme prof ni avant. Un exemple isolé, ou même deux ou trois, n'ont guère de valeur d'un point de vue statistique
- DanskaProphète
Certes, je n'ai d'ailleurs jamais dit qu'il ne fallait pas se lever les mains après correction. Je me borne à dire que la corrélation "se laver les mains après avoir touché des copies" et "ne pas attraper la gastro" ne peut certainement pas être établie à partir d'un unique exemple.
- ProvençalLeGauloisExpert
Du moment qu'une peur est bien installée, il est difficile de s'en défaire même avec la preuve du contraire.dandelion a écrit:Oui, c’est ce qui s’est passé dans le sud des Etats-Unis: augmentation chez les jeunes suivies d’une augmentation chez leurs parents puis les personnes âgées, et enfin augmentation des cas, voire saturation, en soins intensifs. Je comprends bien qu’on puisse se sentir protégé, mais il faut comprendre ce qu’une deuxième vague va impliquer pour les soignants.
Je suis surprise de la peur persistante quant aux surfaces potentiellement contaminées: est-ce qu’il n’est pas maintenant démontré que le mode de transmission est essentiellement par le biais de gouttelettes (ou d’aérosols, soit de petites gouttelettes - j’ai entendu un spécialiste faire la remarque à la radio que la frontière entre la gouttelette et l’aérosol est par définition ténue)? Se laver les mains régulièrement et éviter de se toucher le visage devrait suffire à rendre le risque très marginal, non?
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N'empêche que je suis une légende.
Perceval
- ditaNeoprof expérimenté
Erreur, ProvençalLeGaulois. Je suis en panique totale depuis février.ProvençalLeGaulois a écrit:dita a écrit:Libre à toi de faire ce que tu veux de ta vie. Donne- lui le prix qu'elle mérite.lilith888 a écrit:dita a écrit:FPP2 toute la journée, gel hydroalcoolique, copies en quarantaine 96 heures, douche et shampooing dès que l'on rentre chez soi.
Mais bien sûr !
@dita
Je vais vous le dire gentiment mais un peu abruptement quand même : depuis début mars vos messages indiquent que vous êtes en panique totale devant ce virus (et non simplement éprouver l'inquiétude prudente qui semble majoritaire sur les différents fils du coronavirus).
Plutôt que d'envisager une rentrée dans des conditions qu'il vous sera impossible de tenir sur la durée et qui vont d'autant plus augmenter votre stress (dès que vous verrez un élève ou un collègue avec un masque 'mal mis' votre tension va monter dans les tours), il me paraîtrait plus opportun de consulter un médecin et de solliciter un arrêt si le travail à distance n'est pas proposé.
Je ne sollicite jamais d'arrêt de travail. On verra ce qui se passe.
- EnaecoVénérable
dandelion a écrit:
Je suis surprise de la peur persistante quant aux surfaces potentiellement contaminées: est-ce qu’il n’est pas maintenant démontré que le mode de transmission est essentiellement par le biais de gouttelettes (ou d’aérosols, soit de petites gouttelettes - j’ai entendu un spécialiste faire la remarque à la radio que la frontière entre la gouttelette et l’aérosol est par définition ténue)? Se laver les mains régulièrement et éviter de se toucher le visage devrait suffire à rendre le risque très marginal, non?
Il a toujours été question de ça, oui : des gouttelettes qui tombent rapidement sur les surfaces (d'où les gestes barrière qui ont été la première des précautions et qui seront sans doute la dernière, bien avant le masque)
- ditaNeoprof expérimenté
Les gouttelettes sont si infimes qu'elles restent longtemps en suspension dans l'air.
- chmarmottineGuide spirituel
Enaeco a écrit:dandelion a écrit:
Je suis surprise de la peur persistante quant aux surfaces potentiellement contaminées: est-ce qu’il n’est pas maintenant démontré que le mode de transmission est essentiellement par le biais de gouttelettes (ou d’aérosols, soit de petites gouttelettes - j’ai entendu un spécialiste faire la remarque à la radio que la frontière entre la gouttelette et l’aérosol est par définition ténue)? Se laver les mains régulièrement et éviter de se toucher le visage devrait suffire à rendre le risque très marginal, non?
Il a toujours été question de ça, oui : des gouttelettes qui tombent rapidement sur les surfaces (d'où les gestes barrière qui ont été la première des précautions et qui seront sans doute la dernière, bien avant le masque)
Le masque devient la première des protections si on le voit comme un moyen de protéger les autres.
- amourExpert
A lire ce fil, il me semble bien que que les messages sans cesse diffusés sur « l' acceptation du risque de vivre», messages qui visent quand même surtout à créer de braves petits travailleurs bien tranquilles et dociles, sont bien passés.
Par ailleurs, non, tous les travailleurs vulnérables ne sont pas sortis en mars- avril pour se ravitailler: certains ont reçu des appels des hôpitaux les exhortant à se faire ravitailler par un tiers plus vaillant, parmi d'autres mesures plus drastiques encore: utiliser une salle de bain si possible différente de celle de ses enfants, car à l' époque on les estimait fortement contaminants par exemple.
Prendre le risque d'aller travailler dans des conditions impropres n' a rien à voir avec un accident de savonette: le propriétaire de la salle de bain ou celui du savon en question ne sont pas responsables de la santé des utilisateurs. L' employeur ou l' institution sont responsables de la sécurité des personnels. Que des individus aiment le risque, se croient invincibles, ne puissent plus supporter des contraintes nombreuses, je le conçois tout à fait, je n'ai pas non plus envie de vivre cloîtrée et je pense que j' exercerais mon métier bien plus difficilement si je devais faire cours à des élèves que je connais peu derrière un écran que je ne l' exercais, avant le covid, en classe. Mais il y a le covid, et de toutes façons, si les enseignants tombent malades, on ne pourra plus assurer les cours globalement, de manière satisfaisante. Ca n' empeche pas d' espérer que les courbes flechissent, que les contaminations cessent, mais en attendant, il nous faut avoir des garanties d' exercer dans de bonnes conditions, pour nous mais aussi pour les élèves et leurs familles. Si nous ne l' exigeons pas, qui le fera à notre place? Certainement pas le patron d' une maman qui devrait garder ses enfants u ne semaine en septembre, le temps d'organiser les choses, par exemple. « Accepter le risque» de sacrifier une seule vie ou d' endommager durablement la santé d' un élève ou d' un personnel au seul motif qu' on s' accroche benoitement au modèle des rentrées précédentes me semble tout à fait passéiste, déraisonnable, voire coupable et j' espère vraiment que nous sommes nombreux à en être convaincus mais à lire certains messages du fil, j' ai comme un doute.
Par ailleurs, non, tous les travailleurs vulnérables ne sont pas sortis en mars- avril pour se ravitailler: certains ont reçu des appels des hôpitaux les exhortant à se faire ravitailler par un tiers plus vaillant, parmi d'autres mesures plus drastiques encore: utiliser une salle de bain si possible différente de celle de ses enfants, car à l' époque on les estimait fortement contaminants par exemple.
Prendre le risque d'aller travailler dans des conditions impropres n' a rien à voir avec un accident de savonette: le propriétaire de la salle de bain ou celui du savon en question ne sont pas responsables de la santé des utilisateurs. L' employeur ou l' institution sont responsables de la sécurité des personnels. Que des individus aiment le risque, se croient invincibles, ne puissent plus supporter des contraintes nombreuses, je le conçois tout à fait, je n'ai pas non plus envie de vivre cloîtrée et je pense que j' exercerais mon métier bien plus difficilement si je devais faire cours à des élèves que je connais peu derrière un écran que je ne l' exercais, avant le covid, en classe. Mais il y a le covid, et de toutes façons, si les enseignants tombent malades, on ne pourra plus assurer les cours globalement, de manière satisfaisante. Ca n' empeche pas d' espérer que les courbes flechissent, que les contaminations cessent, mais en attendant, il nous faut avoir des garanties d' exercer dans de bonnes conditions, pour nous mais aussi pour les élèves et leurs familles. Si nous ne l' exigeons pas, qui le fera à notre place? Certainement pas le patron d' une maman qui devrait garder ses enfants u ne semaine en septembre, le temps d'organiser les choses, par exemple. « Accepter le risque» de sacrifier une seule vie ou d' endommager durablement la santé d' un élève ou d' un personnel au seul motif qu' on s' accroche benoitement au modèle des rentrées précédentes me semble tout à fait passéiste, déraisonnable, voire coupable et j' espère vraiment que nous sommes nombreux à en être convaincus mais à lire certains messages du fil, j' ai comme un doute.
- EnaecoVénérable
dita a écrit:Les gouttelettes sont si infimes qu'elles restent longtemps en suspension dans l'air.
Si infime qu'il y a une partie qui passe à travers les masques (et oui, un masque chirurgical ou en tissu, ce n'est pas du 100%), il y a donc un risque à se promener dans des milieux fréquentés quand bien même tout le monde porte le masque !
- HORAHabitué du forum
Comme Chmarmottine !!! C'est pas le moment ni le fil adéquats, mais j'ai envie de te faire des bisous pour ton message, @amour
- EnaecoVénérable
amour a écrit: il nous faut avoir des garanties d' exercer dans de bonnes conditions, pour nous mais aussi pour les élèves et leurs familles.
Pardon pour le pessimiste mais tu ne les auras pas tes garanties (enfin nous n'avons pas tous les mêmes attentes en terme de garanties).
En dehors du télétravail, qui exerce avec de réelles garanties d'ailleurs ?
Je sais que citer un exemple d'une situation pire n'est pas une bonne façon de raisonner mais je n'ai pas entendu de mouvement de contestation de la part des serveurs qui portent le masque (et donc selon la théorie du moment, protègent les clients) mais que s'adressent à des clients sans masque (qui, selon la théorie du moment, ne protègent personne dans le lieu clos et encore moins le serveur juste devant eux).
- chmarmottineGuide spirituel
Enaeco a écrit:dita a écrit:Les gouttelettes sont si infimes qu'elles restent longtemps en suspension dans l'air.
Si infime qu'il y a une partie qui passe à travers les masques (et oui, un masque chirurgical ou en tissu, ce n'est pas du 100%), il y a donc un risque à se promener dans des milieux fréquentés quand bien même tout le monde porte le masque !
Sans masque, tu diffuses 100 % de gouttelettes. Avec un masque chirurgical type IIR, tu en diffuses moins de 2 %. Cela limite tout de même largement le risque de contamination, surtout qu'il y a aussi filtration dans l'autre sens.
Encore ce soir, je ne sais plus quel médecin insistait pour dire que si tout le monde portait un masque partout, les chiffres baisseraient rapidement.
Je en comprends pas qu'on ne prenne pas plus de précaution en maternelle. Cela ne vous choque pas, vous ?
- Dinimip!Niveau 5
chmarmottine a écrit:
Encore ce soir, je ne sais plus quel médecin insistait pour dire que si tout le monde portait un masque partout, les chiffres baisseraient rapidement.
Et si tout le monde vivait dans une bulle, les chiffres baisseraient encore plus rapidement
chmarmottine a écrit:
Je en comprends pas qu'on ne prenne pas plus de précaution en maternelle. Cela ne vous choque pas, vous ?
Pas du tout. Les enfants non pas à subir les angoisses des adultes qui découvrent que la vie est mortelle.
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
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