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- MB4ENiveau 5
Simeon a écrit:postulat a écrit:Dans certains grands lycées d'Ile-de-France, les heures de SNT sont utilisées pour faire des heures de... maths !
Dans des petits lycées de province également...
Carrément ? Et c'est officiel, du moins au sein de l'établissement ?
- SimeonNiveau 10
MB4E a écrit:Simeon a écrit:postulat a écrit:Dans certains grands lycées d'Ile-de-France, les heures de SNT sont utilisées pour faire des heures de... maths !
Dans des petits lycées de province également...
Carrément ? Et c'est officiel, du moins au sein de l'établissement ?
Non, c'est de l'ordre du laisser faire.
- postulatNiveau 7
Simeon a écrit:
Cela veut dire qu'ils ont du mal à mener un débat sur la place des réseaux sociaux dans la société ?
Sans doute et c'est inquiétant pour la suite de leur scolarité dans le domaine scientifique.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Bonjour,
c'est donc ça, une "mafia" locale ; je m'autocite
-fil sur les formations NSI/les mutations https://www.neoprofs.org/t123872p25-formation-numerique-et-sciences-informatiques#5030679 et
-fil sur quel type d'informatique enseigner https://www.neoprofs.org/t129977p25-quelle-informatique-enseigner#5030561
TrucOuBidule - prof de T en collège, du SNT de lycée... mais qui peuvent être des maths en fait
c'est donc ça, une "mafia" locale ; je m'autocite
-fil sur les formations NSI/les mutations https://www.neoprofs.org/t123872p25-formation-numerique-et-sciences-informatiques#5030679 et
-fil sur quel type d'informatique enseigner https://www.neoprofs.org/t129977p25-quelle-informatique-enseigner#5030561
TrucOuBidule - prof de T en collège, du SNT de lycée... mais qui peuvent être des maths en fait
- SimeonNiveau 10
TrucOuBidule a écrit:Bonjour,
c'est donc ça, une "mafia" locale ; je m'autocite
-fil sur les formations NSI/les mutations https://www.neoprofs.org/t123872p25-formation-numerique-et-sciences-informatiques#5030679 et
-fil sur quel type d'informatique enseigner https://www.neoprofs.org/t129977p25-quelle-informatique-enseigner#5030561
TrucOuBidule - prof de T en collège, du SNT de lycée... mais qui peuvent être des maths en fait
Pourquoi "mafia" locale ? Je ne vois pas le rapport.
SNT est un enseignement en roue libre, mal cadré, là pour la com' et faciliter les "ressources humaines".
C'est avant tout des gens perdus, qui se retrouvent à enseigner ce qu'ils savent enseigner et pensent utile.
Et les grands lycées ont tjs pris des libertés sur les règles pour favoriser (au sens de réussite aux concours ds le supérieur) leurs élèves, rien de nouveau.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Simeon a écrit:TrucOuBidule a écrit:Bonjour,
c'est donc ça, une "mafia" locale ; je m'autocite
-fil sur les formations NSI/les mutations https://www.neoprofs.org/t123872p25-formation-numerique-et-sciences-informatiques#5030679 et
-fil sur quel type d'informatique enseigner https://www.neoprofs.org/t129977p25-quelle-informatique-enseigner#5030561
TrucOuBidule - prof de T en collège, du SNT de lycée... mais qui peuvent être des maths en fait
Pourquoi "mafia" locale ? Je ne vois pas le rapport.
SNT est un enseignement en roue libre, mal cadré, là pour la com' et faciliter les "ressources humaines".
C'est avant tout des gens perdus, qui se retrouvent à enseigner ce qu'ils savent enseigner et pensent utile.
Et les grands lycées ont tjs pris des libertés sur les règles pour favoriser (au sens de réussite aux concours ds le supérieur) leurs élèves, rien de nouveau.
En fait, je ne focalisais pas sur grand ou petit lycée (c'est mon côté prof de techno...) mais plutôt sur faire ce que l'on veut des heures (et en fait non, on ne devrait pas faire ce que l'on veut de ces heures puisqu'en regardant le BO, c'est 1h30 en 2nde générale obligatoires de SNT).
Mafia est sans doute trop fort, et n'est peut-être pas synonyme du "laisser-faire" que j'avais lu...
Simeon a écrit:MB4E a écrit:Simeon a écrit:postulat a écrit:Dans certains grands lycées d'Ile-de-France, les heures de SNT sont utilisées pour faire des heures de... maths !
Dans des petits lycées de province également...
Carrément ? Et c'est officiel, du moins au sein de l'établissement ?
Non, c'est de l'ordre du laisser faire.
Et tout cela, participe à l'opacité du grand bazar général des mouvements de mutations à expliquer aux nouveaux aspirants...
A mon sens, avec une optique de ressources humaines de délestage de personnel en place, ces choses (SNT etc) ont été créées pour bloquer les mouvements généraux (les supports poste ne correspondent plus vraiment à des besoins disciplinaires), faire admettre à chacun d'enseigner n'importe quel contenu et .... on arrive à du exclusivement local etc.
Encore moins de cadre global, plus de "territorialisation".
Youpi.
- nc33Niveau 10
C'est possible de mettre 15 à tout le monde dans une matière fondamentale aussi, ça s'appelle acheter la paix sociale... mais bonkaktus65 a écrit:@sloth_ : ah oui, entre être au collègue en maths, c'est une calamité pour moi (sauf les 3èmes que j'aime bien). Je préfère largement les Secondes en SNT. Après, c'est vrai qu'il n'y a aucun objectif dans cette matière, c'est à double tranchant, elles comptent autant que maths , français etc. et cela les lycéens le voient très bien ! D'autant que c'est très facile d'avoir 15, du moins, à ma façon.
Sinon le capes NSI m'interpelle, parce si une nouvelle option ouvre un jour, elle peut bien disparaître dans 10 ans, au gré des réformes.
- BinaryNiveau 5
Je reviens sur ce qui a été dit, et sur plusieurs choses:
Les Sciences Numériques n'est pas le fait que des enseignants de Maths. (même si les IPR sont plus "bruyants"), On peut le faire d'un point de vue Technologique via les sciences de l'ingénieur.
La NSI, étant un peu pointue, certains professeurs (de maths, de physique et de Sciences de l'Ingénieurs) ont une qualification via l'ISN pour enseigner en NSI. (Mais l'investissement dans une formation ISN n'a pas été reconnue en formation NSI)..
Le CAPES NSI est là pour un premier temps pour combler le "manque" d'enseignant de SNT qui est au tronc commun et ça a attire pas les foules (et il y a aussi peu de place). Dans certains académies c'est clairement dit (j'encadre des stagiaires NSI). L'éventualité de gérer une spécialité de la voie générale ne va pas être donné à un "bleu"... et ça c'est vieux comme le monde... Quand je suis arrivé dans l'EN, on me donnait ce que personne ne voulait... et j'ai prouvé que j'étais capable.et maintenant je peux "choisir".
Autre chose sur la SNT: J'explique un peu le contexte: prêchant ma paroisse, je suis effaré du comportement de certains profs de maths qui n'hésite pas à "forcer" "insister" certains élèves à ne pas choisir NSI ou SI comme spécialité (même dans un lycée pourtant colorisé "Sciences de l'ingénieur"). En appliquant bêtement ce que les prépas remontent: "Si tu sais pas quoi choisir prends maths et phy car ça te ferme pas de portes". Résultats 3 groupes de maths contre un petit groupe en NSI et aussi un petit groupe en SI. Sur les 3 groupes de maths certains n'iront pas en prépa: à la fac ou en DUT... et ils n'auront pas forcement les "bonnes" compétences pour fonctionner en Info. D'ailleurs, en DUT Info les universitaires savent reconnaître des élèves préparés par un prof de maths et par un prof de S2i où les élèves sont plus à même à expliquer pourquoi on code d'une certaine façon. Bref pour en revenir à la SNT: je prends des libertés avec le programme, je fais des projets, je motive les élèves, je contextualise les enseignements en m'inspirant de métiers dont l'informatique est un outil ! ça permet d'accrocher les élèves (mais il reste des irréductibles) et de passer une bonne année. C'est du travail !
Dans l'idéal pour toi en SNT: c'est de faire cela à 2 vitesses: identifier les élèves capables de poursuivre en maths, en NSI ou SI (ou même en STI2D) où il seront plus dans l'algo, les réseaux, dans la prog embarqué... et ceux plutôt sciences de gestion qui seront peut être plus intéressés par les données structurées etc...
Par contre, je suis entièrement d'accord avec vous sur le fait qu'on force un enseignant à enseigner n'importe quoi du moment qu'on "garde" les élèves ou lieu de les instruire. Pour enseigner efficacement une matière, il faut la maitriser ! (mais ce n'est plus ce qu'on nous demande).
Les profils d'élèves n'ont globalement pas changer... il reste assez faible en venant du collège... et certains veulent faire rapidement des "spécialités"... et ce n'est pas la réforme qui l'aide... contrairement à ce qui a été annoncé.
Mais la volonté est autre:
- avoir un bac calé sur ce qui se fait à l'étranger (Europe), donc plus de bac techno et à terme, plus de BTS et de DUT.
Les Sciences Numériques n'est pas le fait que des enseignants de Maths. (même si les IPR sont plus "bruyants"), On peut le faire d'un point de vue Technologique via les sciences de l'ingénieur.
La NSI, étant un peu pointue, certains professeurs (de maths, de physique et de Sciences de l'Ingénieurs) ont une qualification via l'ISN pour enseigner en NSI. (Mais l'investissement dans une formation ISN n'a pas été reconnue en formation NSI)..
Le CAPES NSI est là pour un premier temps pour combler le "manque" d'enseignant de SNT qui est au tronc commun et ça a attire pas les foules (et il y a aussi peu de place). Dans certains académies c'est clairement dit (j'encadre des stagiaires NSI). L'éventualité de gérer une spécialité de la voie générale ne va pas être donné à un "bleu"... et ça c'est vieux comme le monde... Quand je suis arrivé dans l'EN, on me donnait ce que personne ne voulait... et j'ai prouvé que j'étais capable.et maintenant je peux "choisir".
Autre chose sur la SNT: J'explique un peu le contexte: prêchant ma paroisse, je suis effaré du comportement de certains profs de maths qui n'hésite pas à "forcer" "insister" certains élèves à ne pas choisir NSI ou SI comme spécialité (même dans un lycée pourtant colorisé "Sciences de l'ingénieur"). En appliquant bêtement ce que les prépas remontent: "Si tu sais pas quoi choisir prends maths et phy car ça te ferme pas de portes". Résultats 3 groupes de maths contre un petit groupe en NSI et aussi un petit groupe en SI. Sur les 3 groupes de maths certains n'iront pas en prépa: à la fac ou en DUT... et ils n'auront pas forcement les "bonnes" compétences pour fonctionner en Info. D'ailleurs, en DUT Info les universitaires savent reconnaître des élèves préparés par un prof de maths et par un prof de S2i où les élèves sont plus à même à expliquer pourquoi on code d'une certaine façon. Bref pour en revenir à la SNT: je prends des libertés avec le programme, je fais des projets, je motive les élèves, je contextualise les enseignements en m'inspirant de métiers dont l'informatique est un outil ! ça permet d'accrocher les élèves (mais il reste des irréductibles) et de passer une bonne année. C'est du travail !
Dans l'idéal pour toi en SNT: c'est de faire cela à 2 vitesses: identifier les élèves capables de poursuivre en maths, en NSI ou SI (ou même en STI2D) où il seront plus dans l'algo, les réseaux, dans la prog embarqué... et ceux plutôt sciences de gestion qui seront peut être plus intéressés par les données structurées etc...
Par contre, je suis entièrement d'accord avec vous sur le fait qu'on force un enseignant à enseigner n'importe quoi du moment qu'on "garde" les élèves ou lieu de les instruire. Pour enseigner efficacement une matière, il faut la maitriser ! (mais ce n'est plus ce qu'on nous demande).
Les profils d'élèves n'ont globalement pas changer... il reste assez faible en venant du collège... et certains veulent faire rapidement des "spécialités"... et ce n'est pas la réforme qui l'aide... contrairement à ce qui a été annoncé.
Mais la volonté est autre:
- avoir un bac calé sur ce qui se fait à l'étranger (Europe), donc plus de bac techno et à terme, plus de BTS et de DUT.
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Dans l'éducation nationale, ne jamais attendre d'être informé(e), règle numéro 1: s'informer soi-même !
- SimeonNiveau 10
Binary a écrit:
Le CAPES NSI est là pour un premier temps pour combler le "manque" d'enseignant de SNT qui est au tronc commun et ça a attire pas les foules (et il y a aussi peu de place). Dans certains académies c'est clairement dit (j'encadre des stagiaires NSI).
Je suis vraiment surpris d'entendre ça, pas sur du tout que ce soit national cette idée. Et la première session du capes de NSI a plutôt attiré les foules, je ne vois pas ce qui te fait dire le contraire.
Binary a écrit:
D'ailleurs, en DUT Info les universitaires savent reconnaître des élèves préparés par un prof de maths et par un prof de S2i où les élèves sont plus à même à expliquer pourquoi on code d'une certaine façon.
:sourit: ça mange pas de pain.
Binary a écrit:
Bref pour en revenir à la SNT: je prends des libertés avec le programme
Si même la personne qui encadre les stagiaires prends des libertés avec le programme, il va être beau et bien homogène l'enseignement de SNT.
- BinaryNiveau 5
Simeon a écrit:Binary a écrit:
Le CAPES NSI est là pour un premier temps pour combler le "manque" d'enseignant de SNT qui est au tronc commun et ça a attire pas les foules (et il y a aussi peu de place). Dans certains académies c'est clairement dit (j'encadre des stagiaires NSI).
Je suis vraiment surpris d'entendre ça, pas sur du tout que ce soit national cette idée. Et la première session du capes de NSI a plutôt attiré les foules, je ne vois pas ce qui te fait dire le contraire.Binary a écrit:
D'ailleurs, en DUT Info les universitaires savent reconnaître des élèves préparés par un prof de maths et par un prof de S2i où les élèves sont plus à même à expliquer pourquoi on code d'une certaine façon.
:sourit: ça mange pas de pain.Binary a écrit:
Bref pour en revenir à la SNT: je prends des libertés avec le programme
Si même la personne qui encadre les stagiaires prends des libertés avec le programme, il va être beau et bien homogène l'enseignement de SNT.
Nombre de postes ouverts au CAPES externe NSI : 30 postes (public) et 10 postes (privé) ; au 3e concours : 7 postes (public) et 7 postes (privé)
Nombre de candidats inscrits au CAPES externe NSI : 1167 (public) et 185 (privé) ; au 3e concours : 539 (public) et 112 (privé)
Nombre de présents aux épreuves écrites du CAPES externe NSI : 317 (public) et 51 (privé) ; au 3e concours : 146 (public) et 41 (privé).
Petite réflexion sur mon académie: pour démarrer l'année, on préfère positionner les anciens profs d'ISN et ceux qui ont passé le DIU sur la matière NSI, un investissement est nécessaire pour la construction de la progression. Tous les lycées qui ont la volonté de proposer cette option, on réussit à mettre un prof devant les élèves, autrement dit pas création de poste CAPES NSI). La volonté des lycées est plutôt de rendre des heures POSTES (pour plus de HSA et HSE) que de créer des postes. Et si jamais un poste CAPES NSI est créer au sein de lycée, je vois mal les profs qui se sont investis ne plus être positionné sur cette matière. D'où la réflexion "commune" que "pour le moment" ce CAPES permet pour le moment de combler le manque de prof en SNT. (Sauf si plus d'élèves, ou création de la spécialité dans un lycée qui ne possède pas de professeurs ayant les compétences). Mais je conçois que ce n'est pas partout pareil ailleurs.
Je prends des libertés dans la façon d'enseigner: Je fais quasiment que du projet avec les élèves en SNT, de l'ordre de 2 ou 3 sur l'année (vu que j'ai pas pu finir mon expérimentation l'année dernière), alors que le programme n'en parle pas mais qu'il y a des pistes de réflexion dessus. ça permet au élève d'avoir un but bien particulier. mais ça demande un investissement conséquent. Voilà la seule liberté que je prends, le programme en SNT est suffisamment large pour se le permettre. Pourquoi devrait-il être homogène l'enseignement de cette SNT ? A moins que notre cher ministre a aboli la liberté pédagogique ? Je ne pense pas.
Il faut savoir que dans le nord pas de calais, il existe tout de même un "gros pôle" informatique (beaucoup de sociétés (SSII, grande distribution) y ont leur siège social et aussi leur data centers) et notamment informatique industrielle. L'enseignement universitaire ayant débuté dans les années 60, une approche purement système y était encré. les concepts plus abstraits sont venus plus tard. A l'IUT Info, cette emprunte est bien visible, le cobol et l'administration système sur AS400 y sont encore enseigné.
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Dans l'éducation nationale, ne jamais attendre d'être informé(e), règle numéro 1: s'informer soi-même !
- ben2510Expert spécialisé
Ce n'est pas la volonté des lycées de rendre des postes.
C'est la volonté du ministère, relayée et mise en œuvre par les rectorats.
Quant au CAPES NSI, comme le nom l'indique, il concerne la NSI.
Ne mettre que de la SNT aux stagiaires est lamentable.
C'est la volonté du ministère, relayée et mise en œuvre par les rectorats.
Quant au CAPES NSI, comme le nom l'indique, il concerne la NSI.
Ne mettre que de la SNT aux stagiaires est lamentable.
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On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. Henri Poincaré La notion d'équation différentielle est le pivot de la conception scientifique du monde. Vladimir Arnold
- SimeonNiveau 10
Binary a écrit:
Nombre de postes ouverts au CAPES externe NSI : 30 postes (public) et 10 postes (privé) ; au 3e concours : 7 postes (public) et 7 postes (privé)
Nombre de candidats inscrits au CAPES externe NSI : 1167 (public) et 185 (privé) ; au 3e concours : 539 (public) et 112 (privé)
Nombre de présents aux épreuves écrites du CAPES externe NSI : 317 (public) et 51 (privé) ; au 3e concours : 146 (public) et 41 (privé).
Si on regarde dans l'absolu, une place pour dix présents, c'est plus qu'honorable, si on compare à d'autres disciplines, c'est quatre fois mieux qu'en SI, mathématiques ou lettres, et deux fois mieux qu'en PC.
Binary a écrit:
La volonté des lycées est plutôt de rendre des heures POSTES (pour plus de HSA et HSE) que de créer des postes.
Si on a créé la spécialité NSI, c'est pour qu'elle soit enseignée un peu partout, pas dans quelques endroits au hasard comme maintenant, il faut que des postes de NSI ouvrent. (et absorber le peu de certifié NSI ne semble pas délirant)
Binary a écrit:
Je prends des libertés dans la façon d'enseigner: Je fais quasiment que du projet avec les élèves en SNT, de l'ordre de 2 ou 3 sur l'année (vu que j'ai pas pu finir mon expérimentation l'année dernière), alors que le programme n'en parle pas mais qu'il y a des pistes de réflexion dessus. ça permet au élève d'avoir un but bien particulier. mais ça demande un investissement conséquent. Voilà la seule liberté que je prends, le programme en SNT est suffisamment large pour se le permettre. Pourquoi devrait-il être homogène l'enseignement de cette SNT ? A moins que notre cher ministre a aboli la liberté pédagogique ? Je ne pense pas.
On a peut-être pas la même compréhension de ce que veut dire "prendre des libertés avec le programme", mais à chaque fois que j'ai entendu un collègue dire ça, c'est qu'il était franchement loin du programme. Et trouver des projets qui permettent en 2,3 projets d'aborder tout les thèmes de SNT me semble très difficile. Maintenant, si tu estimes respecter le programme, il n'y a rien à dire.
Sur l'homogénéité, c'est un peu le principe de l'éducation nationale, et c'est ce qui permet de travailler les années suivantes avec des élèves qui ont des bases communes, ce qui n'est nullement contradictoire avec la liberté pédagogique.
- ProfMINiveau 3
Bonjour,
Si un prof est incapable d'expliquer "pourquoi on code comme ça", alors il est inapte à enseigner la programmation.
On voit beaucoup d'horreurs dans les manuels de maths mais je pense qu'un prof de SII peut en écrire tout autant.
A l'issue de l'année de SNT, tous les élèves devraient:
Avoir acquis les notions de base d'algorithmique demandés au programme de maths (notion de fonction comprise) et être capable d'écrire un programme simple. Cela pose souci à la grande majorité des élèves de Terminale en maths qui se plaignent de ne "pas en faire" et c'est un problème.
Avoir acquis les compétences numériques de base. Travailler sur PC n'est pas naturel pour bon nombre d'élèves. L'arrivée de la "génération smartphone" n'a pas arrangé les choses. Le but est de leur transmettre un peu d'"hygiène informatique" et de leur ouvrir les yeux sur ce que signifie travailler avec un PC.
Pour les plus rapides ou ceux se destinant à des spécialités scientifiques, on peut envisager un travail théorique (p. ex. autour de la notion de graphe pour modéliser un réseau social, travailler sur le routage, etc.) ou par projet (projet mini-jeu sur Micro:bit, programmation d'une IHM sur tablette avec AppInventor, création d'un mini site Web statique en HTML/CSS, projet exploration de données avec quelques requêtes SQL...)
Concrètement, je prévois un contenu minimal pour chaque séance pour tous (essentiellement, analyse de documents de livre et TP d'application) et, en parallèle, quelques TP indépendants pour les plus rapides qui auraient terminé les activités demandées.
Je vais aussi sûrement tenter les TP par binômes hétérogènes.
En effet, il me semble que c'est la norme d'éviter les classes à examen. En maths c'est essentiellement 6, 5, 4, 2 qui sont confiées aux stagiaires.L'éventualité de gérer une spécialité de la voie générale ne va pas être donné à un "bleu"...
Bof, expliquer "pourquoi on code d'une certaine façon" et écrire du code propre, c'est juste avoir compris la programmation. Si c'est pour recopier des algos donnés, ça n'a aucun intérêt.les universitaires savent reconnaître des élèves préparés par un prof de maths et par un prof de S2i où les élèves sont plus à même à expliquer pourquoi on code d'une certaine façon
Si un prof est incapable d'expliquer "pourquoi on code comme ça", alors il est inapte à enseigner la programmation.
On voit beaucoup d'horreurs dans les manuels de maths mais je pense qu'un prof de SII peut en écrire tout autant.
Je suis entièrement d'accord avec cette remarque.[Concernant SNT], c'est de faire cela à 2 vitesses
A l'issue de l'année de SNT, tous les élèves devraient:
Avoir acquis les notions de base d'algorithmique demandés au programme de maths (notion de fonction comprise) et être capable d'écrire un programme simple. Cela pose souci à la grande majorité des élèves de Terminale en maths qui se plaignent de ne "pas en faire" et c'est un problème.
Avoir acquis les compétences numériques de base. Travailler sur PC n'est pas naturel pour bon nombre d'élèves. L'arrivée de la "génération smartphone" n'a pas arrangé les choses. Le but est de leur transmettre un peu d'"hygiène informatique" et de leur ouvrir les yeux sur ce que signifie travailler avec un PC.
Pour les plus rapides ou ceux se destinant à des spécialités scientifiques, on peut envisager un travail théorique (p. ex. autour de la notion de graphe pour modéliser un réseau social, travailler sur le routage, etc.) ou par projet (projet mini-jeu sur Micro:bit, programmation d'une IHM sur tablette avec AppInventor, création d'un mini site Web statique en HTML/CSS, projet exploration de données avec quelques requêtes SQL...)
Concrètement, je prévois un contenu minimal pour chaque séance pour tous (essentiellement, analyse de documents de livre et TP d'application) et, en parallèle, quelques TP indépendants pour les plus rapides qui auraient terminé les activités demandées.
Je vais aussi sûrement tenter les TP par binômes hétérogènes.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Bonjour,ProfMI a écrit:Bonjour,
En effet, il me semble que c'est la norme d'éviter les classes à examen. En maths c'est essentiellement 6, 5, 4, 2 qui sont confiées aux stagiaires.L'éventualité de gérer une spécialité de la voie générale ne va pas être donné à un "bleu"...
Bof, expliquer "pourquoi on code d'une certaine façon" et écrire du code propre, c'est juste avoir compris la programmation. Si c'est pour recopier des algos donnés, ça n'a aucun intérêt.les universitaires savent reconnaître des élèves préparés par un prof de maths et par un prof de S2i où les élèves sont plus à même à expliquer pourquoi on code d'une certaine façon
Si un prof est incapable d'expliquer "pourquoi on code comme ça", alors il est inapte à enseigner la programmation.
On voit beaucoup d'horreurs dans les manuels de maths mais je pense qu'un prof de SII peut en écrire tout autant.
Je suis entièrement d'accord avec cette remarque.[Concernant SNT], c'est de faire cela à 2 vitesses
A l'issue de l'année de SNT, tous les élèves devraient:
Avoir acquis les notions de base d'algorithmique demandés au programme de maths (notion de fonction comprise) et être capable d'écrire un programme simple. Cela pose souci à la grande majorité des élèves de Terminale en maths qui se plaignent de ne "pas en faire" et c'est un problème.
Avoir acquis les compétences numériques de base. Travailler sur PC n'est pas naturel pour bon nombre d'élèves. L'arrivée de la "génération smartphone" n'a pas arrangé les choses. Le but est de leur transmettre un peu d'"hygiène informatique" et de leur ouvrir les yeux sur ce que signifie travailler avec un PC.
Pour les plus rapides ou ceux se destinant à des spécialités scientifiques, on peut envisager un travail théorique (p. ex. autour de la notion de graphe pour modéliser un réseau social, travailler sur le routage, etc.) ou par projet (projet mini-jeu sur Micro:bit, programmation d'une IHM sur tablette avec AppInventor, création d'un mini site Web statique en HTML/CSS, projet exploration de données avec quelques requêtes SQL...)
Concrètement, je prévois un contenu minimal pour chaque séance pour tous (essentiellement, analyse de documents de livre et TP d'application) et, en parallèle, quelques TP indépendants pour les plus rapides qui auraient terminé les activités demandées.
Je vais aussi sûrement tenter les TP par binômes hétérogènes.
désolée de la ramener, ce qui est graissé est bien prescrit, parmi des tas d'autres choses (pour 1h30 hebdo), pour les cours de ... technologie collège : programme cycle 4 ICI .
Je confirme ce que j'ai pu dire auparavant, dommage que notre discipline ait été peu défendue en 2016 lors de la réforme du collège...
TrucOuBidule - sous-prof de sciences (pas de vaisselle car pas d'heure afférente), sous-prof de maths (pas le prestige) et désormais sous-prof de techno (!)
- ProfMINiveau 3
@TrucOuBidule
Oui je suis bien d'accord que c'est enseigné mais entre ce qui est vu et ce qui est mobilisable par les élèves...
En tout cas, il ne reste pas grand chose des activités Scratch qu'ils ont pu faire...
Oui je suis bien d'accord que c'est enseigné mais entre ce qui est vu et ce qui est mobilisable par les élèves...
En tout cas, il ne reste pas grand chose des activités Scratch qu'ils ont pu faire...
- ben2510Expert spécialisé
ProfMI a écrit:
Bof, expliquer "pourquoi on code d'une certaine façon" et écrire du code propre, c'est juste avoir compris la programmation. Si c'est pour recopier des algos donnés, ça n'a aucun intérêt.les universitaires savent reconnaître des élèves préparés par un prof de maths et par un prof de S2i où les élèves sont plus à même à expliquer pourquoi on code d'une certaine façon
Si un prof est incapable d'expliquer "pourquoi on code comme ça", alors il est inapte à enseigner la programmation.
On voit beaucoup d'horreurs dans les manuels de maths mais je pense qu'un prof de SII peut en écrire tout autant.
Les profs de SI sont bien connus pour être incapables d'écrire une boucle.
- Spoiler:
- à part les boucles de rétroaction.
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On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. Henri Poincaré La notion d'équation différentielle est le pivot de la conception scientifique du monde. Vladimir Arnold
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