Stagiaire souffrant d'anxiété sociale (rentrée 2020)

Bonjour à tous,

Je vous écris car j'aurai besoin de conseils et de témoignages. Je serai enseignante stagiaire à la rentrée et malgré les progrès que j'ai effectué ces dernières années, je souffre toujours d'anxiété sociale/phobie sociale.

Les situations de rencontre avec d'autres adultes génèrent toujours énormément d'anxiété en moi, notamment quand ces adultes me semblent bien plus intelligents et plus éloquents que je ne le suis. Ces situations me mènent même souvent au mutisme.

Je ne pense pas que j'aurais décroché le Capes si les oraux avaient été maintenus. Mon anxiété aurait peut-être eu raison de moi. Mais l'ayant bien eu, je dois me préparer comme je peux pour l'épreuve qui m'attend.
En toute honnêteté, je redoute bien plus la rencontre de mes futurs collègues que mes heures de cours (même si je suis tout à fait consciente que cela ne sera pas non plus évident.)

Y 'a t-il des anciens anxieux sur ce site?
Si oui, comment avez vous surpasser vos peurs et quels conseils auriez-vous à me donner?



Je vous remercie de m'avoir lu

Bonjour, je souffre depuis mon enfance de TAG (Troubles anxieux généralisés)

J'enseigne depuis plus de 25 ans .... aucun stress devant les élèves.

Quant au stress avec les collègues, je serai clair ....

.... s'ils te jugent, ce sont des [modéré] à ignorer.



EDIT : anciens anxieux ? Tu es anxieuse pour la vie !

Monsieur_Tesla a écrit:Bonjour, je souffre depuis mon enfance de TAG (Troubles anxieux généralisés)

J'enseigne depuis plus de 25 ans .... aucun stress devant les élèves.

Quant au stress avec les collègues, je serai clair ....

.... s'ils te jugent, ce sont des [modéré] à ignorer.



EDIT : anciens anxieux ? Tu es anxieuse pour la vie !

Bonjour,
quasi-tout pareil que MonsieurTesla
TrucOuBidule

Je te cite :"manque d'estime d'elles mêmes" seul les imbéciles ne doutent pas !

Je suis toujours un peu stressé avant une rentrée, je fait parti des grandes gueules que tu cite (pour cacher le doute, grande gueule --> gros stress et réciproquement ! !)

Bonjour à tous

Laurelaure je me permet de vous donner le conseil suivant :

L'enseignement est une Grande Comédie : il faut deux qualités :
* connaitre la spécialité que l'on enseigne
et
* surtout faire du théâtre devant les élèves, les parents, l'administration.....

et...... des fois connaître le karaté...... On sait jamais ce que l'avenir réserve.


Bonne chance à vous.

Bonjour
Je suis extrêmement anxieuse et j'enseigne depuis plus de 20 ans.
Au début, la moindre remarque d'un collègue ou d'un élève me déstabilisait et il m'est arrivé de sortir de certains cours à la limite des larmes...
J'ai travaillé avec une psychologue sur le recul, la distance. Je suis comme toi issue d'un milieu où personne n'a fait d'études (à part ma sœur après moi) et l'intégration a été difficile.
Avec la psychologue, j'ai appris à ne pas me laisser atteindre par le regard des autres, pareil pour leurs jugements. Ils peuvent penser ce qu'ils veulent de moi, ça ne me touche plus.
Je ne prétends pas être parfaite, mais juste que le jugement des autres sur moi ne doit pas me toucher.
Accessoirement, j'ai eu aussi des problèmes avec le regard des autres dans mes choix de vie différents de la majorité et à ce sujet aussi, j'ai appris à ne plus tenir compte du jugement extérieur...
Cela permet que ton métier et les autres en général ne te démolissent pas...
J'avais juste contacté le CMP le plus proche de chez moi et rencontré la psychologue...
Bon courage

Bonjour Laurelaure,

Il va falloir tout de même réfléchir à une stratégie auprès de ton tuteur/tutrice ou tout autre adulte qui t'encadrera pendant cette année de stage afin que ton caractère ne se "retourne" pas contre toi et mette en péril ta réussite en tant que stagiaire. Tu te dis parfois "mutique", attention à que cela ne soit pas mal interprété car tout le monde n'est pas en mesure de te cerner au premier abord.




Bon courage.

J'ai aussi des TAG. Ne t'inquiète pas, et surtout ne prend pas trop à cœur les choses négatives qu'on te dira.

Certaines collègues et chefs / inspecteurs adorent rabaisser les enseignants, voire discriminer les personnels handicapés. Il suffit de faire profil bas la première année .

Et n'oublies jamais que devant ta classe, c'est toi le chef, tout au moins jusqu'à que tu en sorte et tant que tu tiens la barre. N'accepte pas qu'on te marche dessus.

Remets toi en cause raisonnablement (oui tu as des choses à apprendre mais à priori tu es aussi compétente que les autres stagiaires), et tout ira bien.

Ah, enfin, sonde rapidement ton tuteur. À toi de voir si tu veux lui dire, mais j'ose espérer que la majorité des tuteurs sont bienveillants. Enfin, as tu envisage une reconnaissance travailleur handicapé ? Cela pourrait être une aide sur certains terrains (par ex. temps partiel de droit si jamais tu as du mal ou aménagement INSPÉ)


Merci d'éviter d'employer des grossièretés/ jeux de mots douteux pour désigner une profession.

Scot, pour la modération.

Réponse : il apparaît évident que je ne parle que d'une partie ("certains") des personnes nommées. Je ne généralise certainement pas à la profession. Merci donc de ne pas déformer mes propos, surtout quand ils sont tout à fait justifiés.
"

Laurelaure, comme tu vas être stagiaire, il me semble préférable de ne pas faire état de cette caractéristique, ni au tuteur, ni à l'INSPE, ni aux collègues, ni au CDE. Ce que tu pourrais dévoiler pourrait être retourné contre toi.
Bon courage et bonne rentrée.

nicole 86 a écrit:Laurelaure, comme tu vas être stagiaire, il me semble préférable de ne pas faire état de cette caractéristique, ni au tuteur, ni à l'INSPE, ni aux collègues, ni au CDE. Ce que tu pourrais dévoiler pourrait être retourné contre toi.
Bon courage et bonne rentrée.

Même conseil. Ne dis rien.
Je te souhaite bon courage.

Bonjour,

Comme beaucoup d'autres ici, je souffre aussi de TAG depuis la fin de l'adolescence. Approchant la cinquantaine, j'estime avoir fait des progrès dans le domaine de l'agoraphobie. J'arrive par exemple à prendre l'avion (sic).

Je prends régulièrement des médicaments qui aident beaucoup. Le temps m'a appris que le simple fait de savoir que j'en avais sur moi, pouvait m'aider à gérer l'anxiété.

J'ai encore des attaques de panique.

La salle de classe ne me fait -étrangement- pas peur car c'est mon territoire, mon espace, mes élèves et que j'aime (encore) enseigner l'anglais... Après, je me suis toujours senti légitime dans ma matière même jeune stagiaire. Je me rappelle avoir dit à ma toute première classe de 1ère S qu'il était incroyable qu'ils ne sachent pas faire une activité car je la faisais tous les ans...

De nature timide, un peu "ours", paradoxalement j'aime beaucoup la dimension thèatrale de notre métier.

Ne dis rien de tout ce que tu as écrit ici à quiconque lors de ton stage. N'aies pas honte de tes origines modestes! Bien au contraire, sois en fière! Mes grands-parents ne parlaient pas français quand ils sont arrivés en France et mon père fut le premier membre de la famille à obtenir son Bac et faire des études supérieures.

J'ai commencé à 23 ans dans un grand lycée de centre ville avec beaucoup de "vieux" professeurs agrégés, et d'autres certifiés. J'étais pétrifié le jour de la pré-rentrée. Pour l'anecdote, j'ai vouvoyé une collègue qui ma répondu en me demandant si elle avait l'air d'une mamie :o) - Tu verras, les salles des personnels et les établissements scolaires rassemblent de tout! Des gens ignobles, cupides, bêtes voire méchants... Fuis-les! Ignore-les! Impose ta chance.

Je te souhaite une excellente première année!

Comme beaucoup, trouble anxieux généralisé, mais que j'ai appris à très bien cacher grâce au théâtre. On ne me qualifie même plus de timide, alors que la moindre interaction sociale peut me déclencher une crise d'angoisse.
J'ai fait trois choses :
- travaillé (je travaille encore, mais suis sur la bonne voie) avec un psychiatre.
- pris, quand vraiment les angoisses devenaient handicapantes, le traitement prescrit par ledit psychiatre
- fait du théâtre. Cela m'a beaucoup appris sur la gestion du stress, la gestion du regard de l'autre, et de ma propre image.
Comme plusieurs l'ont dit ici, j'ai très peu d'angoisses face aux élèves alors que j'en ai beaucoup face aux collègues, aux chefs, aux inspecteurs et même aux parents. C'est curieux, mais tu ne t'es pas orientée vers ce métier par hasard. Et tu es loin d'être la seule dans ce cas.

Je souscris en revanche au conseil de Jenny et nicole86 : ne le dis pas d'emblée à ton tuteur, ton administration ou l'INSPE. Tu penses peut-être que c'est très visible, ton anxiété, mais elle ne l'est probablement pas tant que ça. Et puis toutes les salles des profs ne sont pas des paniers de crabe, tu ne seras peut être pas la seule stagiaire ou la seule nouvelle dans ton établissement, alors n'attends pas le pire. Dans mon premier établissement, des collègues très sympa qui sont devenus des amis sont venus me "chercher", et grâce à eux, je me suis intégrée sans difficulté. La rentrée dernière, j'ai changé de bahut et là aussi, des collègues sympa se sont rapidement présentés et j'ai maintenant des copains. Bref, laisse les gens venir à toi et aie confiance en toi.
Et surtout, ne pars pas du principe que tu n'as pas mérité ton admission au concours. Tu l'as eu, tu le mérites, et tu seras au niveau.
Bon courage !

Pas d'anxiété diagnostiquée pour moi mais beaucoup de stress et, comme Poupoutch, surtout en face de la hiérarchie. Beaucoup de mal avec le recul et j'ai environ 10 ans de maison.

Le théâtre m'a beaucoup aidée. Je me sens mieux aussi en apprenant des choses dans mes matières, en lisant et en réfléchissant à mes pratiques ( néo m'y pousse).

Mêmes conseils que plus haut : s'entourer de gens positifs et ne pas dire ce qui pourrait servir contre toi.

Bienvenue dans l'en en tous cas et tous mes souhaits !!

C'est assez triste à dire, mais il est vrai que le dire peut être problématique. J'avais mon IPR dans ma classe une semaine après avoir signalé mes soucis au proviseur adjoint (au cas où je demande un temps partiel, ce qui ne s'est jamais fait). L'entretien a été révélateur : il était la pour me dégager (et d'ailleurs, il a fini par le faire)

Qu'est-ce qui t'est arrivé ? L'IPR t'a fait changer d'établissement, tu étais titulaire, ou tu n'as pas été titularisé.

Laurelaure a écrit:Bonjour à tous,

Je vous écris car j'aurai besoin de conseils et de témoignages. Je serai enseignante stagiaire à la rentrée et malgré les progrès que j'ai effectué ces dernières années, je souffre toujours d'anxiété sociale/phobie sociale.

Les situations de rencontre avec d'autres adultes génèrent toujours énormément d'anxiété en moi, notamment quand ces adultes me semblent bien plus intelligents et plus éloquents que je ne le suis. Ces situations me mènent même souvent au mutisme.

Je ne pense pas que j'aurais décroché le Capes si les oraux avaient été maintenus. Mon anxiété aurait peut-être eu raison de moi. Mais l'ayant bien eu, je dois me préparer comme je peux pour l'épreuve qui m'attend.
En toute honnêteté, je redoute bien plus la rencontre de mes futurs collègues que mes heures de cours (même si je suis tout à fait consciente que cela ne sera pas non plus évident.)

Y 'a t-il des anciens anxieux sur ce site?
Si oui, comment avez vous surpasser vos peurs et quels conseils auriez-vous à me donner?



Je vous remercie de m'avoir lu

Pour ton année de stage , je te conseille d'être discrète concernant ta" pathologie". De bien évaluer la situation afin de te confier à quelqu'un...  Et si tu peux éviter d'en parler cela serait mieux.  Ce type de problème jouera contre toi pour la titularisation. la bienveillance à outrance c'est pour les élèves rarement pour les profs.

Bonjour,
Comme d'autres collègues, je te conseille d'être très discrète sur le sujet, et  de ne rien dire à personne. Ce qui est sûr c'est que si tu le dis cela pourra se retourner contre toi.
Je te conseille, si ce n'est pas le cas,  de te faire accompagner très souvent sur cette année par un psychologue, afin de t'aider au mieux et de mettre tout en oeuvre pour réussir cette année

Tu n'as aucun complexe à avoir car il est probable que tu aies un grand nombre de qualités que tout le monde n'a pas.
Dans toutes les salles des profs, il y a des collègues de différents milieux, certains s'y adaptent très vite, d'autre non; certains le remarquent d'autres non.
En début d'année les stagiaires sont souvent intimidés et se regroupent souvent entre eux (et formant souvent une petite communauté qui a l'air d'être sympa). C' est donc moins dur que ce que tu peux imaginer.
Bon courage !

livie a écrit:Bonjour Laurelaure,

Il va falloir tout de même réfléchir à une stratégie auprès de ton tuteur/tutrice ou tout autre adulte qui t'encadrera pendant cette année de stage afin que ton caractère ne se "retourne" pas contre toi et mette en péril ta réussite en tant que stagiaire. Tu te dis parfois "mutique", attention à que cela ne soit pas mal interprété car tout le monde n'est pas en mesure de te cerner au premier abord.


Je suis très timide et cette timidité a souvent été perçue comme du dédain. On m'a souvent reproché d'être hautaine lors de mon arrivée dans l'établissement. Je fuyais les fêtes de début et de fin d'année, je ne participais pas aux restos organisés pendant l'année, je mangeais souvent seule dans ma salle. Le fait de vivre ses situations sociales m'angoissait et ça a été très mal perçu. Certains collègues m'ont reproché d'être "trop bien" pour m'abaisser à ce qu'ils organisaient. Bref, tout ça est rentré dans l'ordre et c'est bien loin.

Je n'avais pas eu ce souci lors de mon année de stage car j'étais en lycée et c'était bien plus impersonnel, je me noyais dans la masse et j'étais sortie de ma coquille grâce à ça. L'ambiance très familiale du collège où je suis arrivée, avec ses multiples sorties et activités m'a angoissée.


Fais attention, en tant que stagiaire.

Edit: je n'ai jamais eu aucun souci face aux élèves en revanche.

Bon courage.

HS. je connais une ado souffrant de mutisme sélectif, elle était en première cette année, le confinement et la suppression des oraux lui a donné une année de répit mais c'est très compliqué pour elle (et ses parents) de faire comprendre aux profs notamment qu'elle ne peut tout simplement pas ouvrir la bouche devant eux, alors même qu'elle jacasse avec ses camarades (choisis et peu nombreux). Son cas donne lieu à des discussions sans fin en conseil de classe à chaque fois. Juste pour ajouter un témoignage sur l'incompréhension que ce genre de trouble, réel et douloureux, peut susciter chez les gens qui n'en souffrent pas. Il faut se protéger au maximum.

Je ne sais pas où vous avez lu que la postante venait d'un milieu défavorisé.
Sinon, sans parler de ton anxiété précisément, dis à ton tuteur que tu es très timide et que ça peut être mal perçu.
Tant que ce n'est pas un problème face aux élèves...

Merci beaucoup pour tous vos témoignages et réponses. C'est rassurant de voir qu'un bon nombre d'entre vous parviennent à enseigner malgré ce trouble. Je vais donc tenter de bien préparer mes cours et de garder espoir!

(PS : J'ai modifié mon statut initial car il comportait trop d'informations personnelles et comme beaucoup l'ont suggéré ici, il vaut mieux que ma situation reste secrète afin qu'elle ne se retourne pas contre moi.)

Encore merci à tous

Cléopatra2 a écrit:Je ne sais pas où vous avez lu que la postante venait d'un milieu défavorisé.
Sinon, sans parler de ton anxiété précisément, dis à ton tuteur que tu es très timide et que ça peut être mal perçu.
Tant que ce n'est pas un problème face aux élèves...

Oui voilà je trouve que c’est la meilleure solution.

bonsoir
Un conseil, ne dis rien! Si j'ai bien retenu une chose ces dernières années à l'EN, c'est bien de ne donner aucune information sur sa situation de santé à quelqu'un qui a le pouvoir de décider de notre sort, surtout lorsqu'on est en attente d'un renouvellement de contrat ou d'une titularisation.
Si ça ne t'empêche pas de faire ton travail, ou que ça ne pose pas de problèmes par rapport aux élèves, je ne vois pas l'intérêt de le dire.
On a le droit de ne pas être jugé sur notre personnalité.
Et beaucoup de personnes ne comprennent pas ce que sont les troubles anxieux.

Oui, mais il faut tout de même bien réaliser qu'une attitude "mutique" face aux adultes de l'établissement, notamment le tuteur, peut être un poids si elle est mal perçue. Notamment en situation de "débriefing" de séance. Et ça peut jouer sur la titularisation. Dire qu'on est timide, ça permet à la personne en face de savoir qu'elle est écoutée et pas ignorée et apaise les relations.

berseria a écrit:Qu'est-ce qui t'est arrivé ? L'IPR t'a fait changer d'établissement, tu étais titulaire, ou tu n'as pas été titularisé.

Non, j'étais contractuel. J'ai été recalé à la rentrée suivante en recrutement par voie réservée handicap pour "absence de postes" alors que l'académie à un déficit de 50 profs en eco gestion. J'ai été nommé stagiaire dans une autre académie par voie réservée.

Cléopatra2 a écrit:Oui, mais il faut tout de même bien réaliser qu'une attitude "mutique" face aux adultes de l'établissement, notamment le tuteur, peut être un poids si elle est mal perçue. Notamment en situation de "débriefing" de séance. Et ça peut jouer sur la titularisation. Dire qu'on est timide, ça permet à la personne en face de savoir qu'elle est écoutée et pas ignorée et apaise les relations.

+1
Cela a été le cas d'avoir été mal perçue de ne pas parler lors du débriefing (et cela l'est toujours).
Personnellement, je reste "muette" parce que j'ai besoin de temps pour analyser une situation.
Dire que tu as besoin de temps pour analyser une situation peut aussi être un levier pour montrer que tu écoutes ce que la personne a à te dire.
Comme je n'avais jamais rien à dire sur le moment, il m'écrivait ce qu'il avait remarqué sur un papier qu'il me donnait et on en parlait après.

Mes tuteurs (et formateurs) ont été compréhensifs, mais ce n'a pas été le cas de l'inspection.