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- TailleventFidèle du forum
C'est exactement la logique qui prévaut là où je suis (en Suisse).Lagomorphe a écrit:Pour le reste, je trouve comme @Taillevent effarant le régime d'autorisation qui revient à quémander à son employeur le droit de faire ce qu'on veut de son temps libre. On devrait logiquement être autorisé a priori à en faire ce qu'on veut, dès lors que l'activité secondaire ne nuit pas à l'image ou au bon fonctionnement du service public, charge à l'Etat-employeur de démontrer le contraire.
- LagomorpheFidèle du forum
Elaïna a écrit:Lagomorphe, dans mon cas, ce n'est même pas une histoire de fric, juste une question de survie intellectuelle et de besoin de me diversifier. C'est en substance ce que j'avais dit à l'IPR : je ne fais pas ça pour le fric (même si je ne fais pas ça gratuitement non plus hein, faut pas charrier), par contre, si un jour on me supprime mon autorisation, j'envisagerai très sérieusement la démission.
Certes, mais ta menace de démission est sans doute crédible pour l'institution (à tort ou à raison) précisément parce que tu fais des heures dans le supérieur: tu affiches par ce cumul l'existence d'une porte de sortie (réelle ou fantasmée par la hiérarchie). Décourager tout cumul (et notamment tout "gros" cumul faisable par les temps partiels), c'est aussi priver l'agent de toute possibilité de se rendre compte qu'il y a des boulots bien plus intéressants ailleurs.
On ne doit pas non plus sous-estimer la jalousie minable dont sont capables certains chefaillons. J'ai ouï dire par la secrétaire que mon CDE avait tiqué sur une demande d'autorisation de cumul de ma part pour un boulot bon plan (très bien payé pour un travail certes conséquent mais étalé sur toute l'année civile vacances scolaires comprises, donc peu d'heures hebdomadaires affichées): le CDE se plaignait que j'allais gagner plus que lui !...ce qui était manifestement anormal de son point de vue. Même sans parler fric, j'imagine tout à fait un IPR à l'ego chatouilleux se sentir en situation d'infériorité intellectuelle face à ta demande de cumul dans le supérieur: 1) toi, tu es capable de bosser dans le supérieur, pas lui; 2) toi, on t'a sollicitée pour le faire, pas lui. La légitimité intellectuelle d'un IPR étant faiblarde (d'où l'appétence de certains pour le jargon sciencéduk), il y a fort à parier qu'il ne goûte guère qu'on s'affiche plus calé que lui. Pour ma part j'ai rapidement compris que pour bien communiquer avec mon IPR, il fallait d'abord expurger de mon CV de tout ce qui y brille un peu trop: exit le doctorat et les (vraies) publications scientifiques.
- ElaïnaDevin
Lagomorphe a écrit:Elaïna a écrit:Lagomorphe, dans mon cas, ce n'est même pas une histoire de fric, juste une question de survie intellectuelle et de besoin de me diversifier. C'est en substance ce que j'avais dit à l'IPR : je ne fais pas ça pour le fric (même si je ne fais pas ça gratuitement non plus hein, faut pas charrier), par contre, si un jour on me supprime mon autorisation, j'envisagerai très sérieusement la démission.
Certes, mais ta menace de démission est sans doute crédible pour l'institution (à tort ou à raison) précisément parce que tu fais des heures dans le supérieur: tu affiches par ce cumul l'existence d'une porte de sortie (réelle ou fantasmée par la hiérarchie). Décourager tout cumul (et notamment tout "gros" cumul faisable par les temps partiels), c'est aussi priver l'agent de toute possibilité de se rendre compte qu'il y a des boulots bien plus intéressants ailleurs.
On ne doit pas non plus sous-estimer la jalousie minable dont sont capables certains chefaillons. J'ai ouï dire par la secrétaire que mon CDE avait tiqué sur une demande d'autorisation de cumul de ma part pour un boulot bon plan (très bien payé pour un travail certes conséquent mais étalé sur toute l'année civile vacances scolaires comprises, donc peu d'heures hebdomadaires affichées): le CDE se plaignait que j'allais gagner plus que lui !...ce qui était manifestement anormal de son point de vue. Même sans parler fric, j'imagine tout à fait un IPR à l'ego chatouilleux se sentir en situation d'infériorité intellectuelle face à ta demande de cumul dans le supérieur: 1) toi, tu es capable de bosser dans le supérieur, pas lui; 2) toi, on t'a sollicitée pour le faire, pas lui. La légitimité intellectuelle d'un IPR étant faiblarde (d'où l'appétence de certains pour le jargon sciencéduk), il y a fort à parier qu'il ne goûte guère qu'on s'affiche plus calé que lui. Pour ma part j'ai rapidement compris que pour bien communiquer avec mon IPR, il fallait d'abord expurger de mon CV de tout ce qui y brille un peu trop: exit le doctorat et les (vraies) publications scientifiques.
Oui, il y a de ça, sûrement.
Après d'une façon générale, chaque année, je demande trois autorisations (pour les colles, pour quelques heures dans une université, et pour être jury de concours). En dix ans de carrière, je n'en ai jamais eu aucune refusée, j'ai au pire attendu longtemps (l'année sans HSA ni PP, donc). J'ai eu une IPR très remontée qui m'a explicitement accusée de ne pas préparer mes cours pour aller m'enrichir dans le supérieur, qui m'a fait un rapport d'inspection merdique, mais c'est pas grave au bout du compte, je préfère être à ma place qu'à la sienne.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
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- LagomorpheFidèle du forum
Elaïna a écrit:Lagomorphe a écrit:Elaïna a écrit:Lagomorphe, dans mon cas, ce n'est même pas une histoire de fric, juste une question de survie intellectuelle et de besoin de me diversifier. C'est en substance ce que j'avais dit à l'IPR : je ne fais pas ça pour le fric (même si je ne fais pas ça gratuitement non plus hein, faut pas charrier), par contre, si un jour on me supprime mon autorisation, j'envisagerai très sérieusement la démission.
Certes, mais ta menace de démission est sans doute crédible pour l'institution (à tort ou à raison) précisément parce que tu fais des heures dans le supérieur: tu affiches par ce cumul l'existence d'une porte de sortie (réelle ou fantasmée par la hiérarchie). Décourager tout cumul (et notamment tout "gros" cumul faisable par les temps partiels), c'est aussi priver l'agent de toute possibilité de se rendre compte qu'il y a des boulots bien plus intéressants ailleurs.
On ne doit pas non plus sous-estimer la jalousie minable dont sont capables certains chefaillons. J'ai ouï dire par la secrétaire que mon CDE avait tiqué sur une demande d'autorisation de cumul de ma part pour un boulot bon plan (très bien payé pour un travail certes conséquent mais étalé sur toute l'année civile vacances scolaires comprises, donc peu d'heures hebdomadaires affichées): le CDE se plaignait que j'allais gagner plus que lui !...ce qui était manifestement anormal de son point de vue. Même sans parler fric, j'imagine tout à fait un IPR à l'ego chatouilleux se sentir en situation d'infériorité intellectuelle face à ta demande de cumul dans le supérieur: 1) toi, tu es capable de bosser dans le supérieur, pas lui; 2) toi, on t'a sollicitée pour le faire, pas lui. La légitimité intellectuelle d'un IPR étant faiblarde (d'où l'appétence de certains pour le jargon sciencéduk), il y a fort à parier qu'il ne goûte guère qu'on s'affiche plus calé que lui. Pour ma part j'ai rapidement compris que pour bien communiquer avec mon IPR, il fallait d'abord expurger de mon CV de tout ce qui y brille un peu trop: exit le doctorat et les (vraies) publications scientifiques.
Oui, il y a de ça, sûrement.
Après d'une façon générale, chaque année, je demande trois autorisations (pour les colles, pour quelques heures dans une université, et pour être jury de concours). En dix ans de carrière, je n'en ai jamais eu aucune refusée, j'ai au pire attendu longtemps (l'année sans HSA ni PP, donc). J'ai eu une IPR très remontée qui m'a explicitement accusée de ne pas préparer mes cours pour aller m'enrichir dans le supérieur, qui m'a fait un rapport d'inspection merdique, mais c'est pas grave au bout du compte, je préfère être à ma place qu'à la sienne.
Si. Pour moi, l'accusation de cette IPR est gravissime. Ce personnel d'encadrement, cadre A de la fonction publique d'Etat, énonce calomnieusement un lien de cause à effet que rien ne justifie, de surcroît dont l'effet, la non-préparation des cours, est factuellement faux. Et aussi blindé soit-on, un rapport merdique fait toujours mal. Plus encore quand il est rédigé ainsi pour une raison moralement infecte. Je suis heureux (et admiratif) que ça n'ait pas fait trop de dégât sur toi et que tu aies su laisser glisser l'expression dans la rancœur ridicule de cette IPR.
- Ajonc35Sage
La bienveillance, toujours et encore! Mais .... pas pour nous. Une hiérarchie médiocre.Elaïna a écrit:Lagomorphe a écrit:Elaïna a écrit:Lagomorphe, dans mon cas, ce n'est même pas une histoire de fric, juste une question de survie intellectuelle et de besoin de me diversifier. C'est en substance ce que j'avais dit à l'IPR : je ne fais pas ça pour le fric (même si je ne fais pas ça gratuitement non plus hein, faut pas charrier), par contre, si un jour on me supprime mon autorisation, j'envisagerai très sérieusement la démission.
Certes, mais ta menace de démission est sans doute crédible pour l'institution (à tort ou à raison) précisément parce que tu fais des heures dans le supérieur: tu affiches par ce cumul l'existence d'une porte de sortie (réelle ou fantasmée par la hiérarchie). Décourager tout cumul (et notamment tout "gros" cumul faisable par les temps partiels), c'est aussi priver l'agent de toute possibilité de se rendre compte qu'il y a des boulots bien plus intéressants ailleurs.
On ne doit pas non plus sous-estimer la jalousie minable dont sont capables certains chefaillons. J'ai ouï dire par la secrétaire que mon CDE avait tiqué sur une demande d'autorisation de cumul de ma part pour un boulot bon plan (très bien payé pour un travail certes conséquent mais étalé sur toute l'année civile vacances scolaires comprises, donc peu d'heures hebdomadaires affichées): le CDE se plaignait que j'allais gagner plus que lui !...ce qui était manifestement anormal de son point de vue. Même sans parler fric, j'imagine tout à fait un IPR à l'ego chatouilleux se sentir en situation d'infériorité intellectuelle face à ta demande de cumul dans le supérieur: 1) toi, tu es capable de bosser dans le supérieur, pas lui; 2) toi, on t'a sollicitée pour le faire, pas lui. La légitimité intellectuelle d'un IPR étant faiblarde (d'où l'appétence de certains pour le jargon sciencéduk), il y a fort à parier qu'il ne goûte guère qu'on s'affiche plus calé que lui. Pour ma part j'ai rapidement compris que pour bien communiquer avec mon IPR, il fallait d'abord expurger de mon CV de tout ce qui y brille un peu trop: exit le doctorat et les (vraies) publications scientifiques.
Oui, il y a de ça, sûrement.
Après d'une façon générale, chaque année, je demande trois autorisations (pour les colles, pour quelques heures dans une université, et pour être jury de concours). En dix ans de carrière, je n'en ai jamais eu aucune refusée, j'ai au pire attendu longtemps (l'année sans HSA ni PP, donc). J'ai eu une IPR très remontée qui m'a explicitement accusée de ne pas préparer mes cours pour aller m'enrichir dans le supérieur, qui m'a fait un rapport d'inspection merdique, mais c'est pas grave au bout du compte, je préfère être à ma place qu'à la sienne.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Exactement, surtout quand il n'accorde pas de congé de formation, que les ruptures conventionnelles, ce n'est pas encore ça, et qu'on est en plein poussage de titulaires vers la sortie (un TP peut être une avant-sortie du système - ou alors c'est qu'il faut faire semblant de contacter les nouveaux services de RH de proximité, pour faire croire que ce sont ces tout nouveaux services inutiles qui agissent, qui aménagent notre carrière blablabla)).Lagomorphe a écrit:TrucOuBidule a écrit:Bonjour,Taillevent a écrit:Diantre ! Que ça me semble compliqué.
J'avoue trouver effarant un système dans lequel on est engagé à temps partiel mais l'employeur a un droit de veto sur ce qui est fait à côté.
je suis assez d'accord, surtout vue la dégradation de nos conditions de travail.
C'est lié au statut de la fonction publique, où on demande au fonctionnaire de base (celui qui ne peut pas pantoufler ou si peu) d'être éthiquement irréprochable...
Il y a des raisons de principe qui peuvent s'entendre: je pourrais comprendre par exemple qu'un professeur travaillant auprès de lycéens ne soit pas autorisé à arrondir ses fins de mois en tournant des pornos bdsm dans lesquels des actrices d'apparence juvénile subissent les pires outrages. Et je ne comprends pas, inversement, qu'un professeur puisse être autorisé à donner des cours particuliers à ses propres élèves (c'est rare mais ça existe), ou que son lycée s'équipe en manuels dont il est l'auteur: il y a dans les deux cas une sorte de conflit d'intérêt que je trouve dérangeant.
Pour le reste, je trouve comme @Taillevent effarant le régime d'autorisation qui revient à quémander à son employeur le droit de faire ce qu'on veut de son temps libre. On devrait logiquement être autorisé a priori à en faire ce qu'on veut, dès lors que l'activité secondaire ne nuit pas à l'image ou au bon fonctionnement du service public, charge à l'Etat-employeur de démontrer le contraire. Et lorsqu'un temps partiel est accordé, l'Etat-employeur devrait logiquement assumer sa décision et lâcher les baskets à ceux qui en bénéficient.
Pour mon cas, c'est pas mon problème que l'académie de Créteil soit tendue (et on se demande encore pourquoi), que les profs de techno soient "rares" (ils ne sont surtout déjà recherchés qu'à un niveau BTS en région parisienne - et vous en faites pas, on pourra leur donner des SVT à enseigner ), et que la nécessité de service y soit importante.
Je comprends et respecte les contraintes liés au fonctionnariat mais... à un moment cet employeur n'a plus les moyens d'imposer ces contraintes pour si peu (en fric, en affectation longue merdique et en absence de mutation ou autre) or le statut des profs n'est lié qu'à cela (pourvoir les postes sur tout le territoire).
Et là, se faire em......er par un IPR (on parle bien du disciplinaire), que penser d'un "supérieur" qui vous reproche d'avoir besoin de vous oxygéner dans une pratique, dans le supérieur, liée à la fonction et à la discipline, parce "qu'au bout d'un moment le collège (ou autre) et ce qu'on tente d'y enseigner, ce n'est pas hyper passionnant"... C'est vraiment hallucinant (deAjonc35 a écrit:La bienveillance, toujours et encore! Mais .... pas pour nous. Une hiérarchie médiocre.Elaïna a écrit:Lagomorphe a écrit:Elaïna a écrit:Lagomorphe, dans mon cas, ce n'est même pas une histoire de fric, juste une question de survie intellectuelle et de besoin de me diversifier. C'est en substance ce que j'avais dit à l'IPR : je ne fais pas ça pour le fric (même si je ne fais pas ça gratuitement non plus hein, faut pas charrier), par contre, si un jour on me supprime mon autorisation, j'envisagerai très sérieusement la démission.
Certes, mais ta menace de démission est sans doute crédible pour l'institution (à tort ou à raison) précisément parce que tu fais des heures dans le supérieur: tu affiches par ce cumul l'existence d'une porte de sortie (réelle ou fantasmée par la hiérarchie). Décourager tout cumul (et notamment tout "gros" cumul faisable par les temps partiels), c'est aussi priver l'agent de toute possibilité de se rendre compte qu'il y a des boulots bien plus intéressants ailleurs.
On ne doit pas non plus sous-estimer la jalousie minable dont sont capables certains chefaillons. J'ai ouï dire par la secrétaire que mon CDE avait tiqué sur une demande d'autorisation de cumul de ma part pour un boulot bon plan (très bien payé pour un travail certes conséquent mais étalé sur toute l'année civile vacances scolaires comprises, donc peu d'heures hebdomadaires affichées): le CDE se plaignait que j'allais gagner plus que lui !...ce qui était manifestement anormal de son point de vue. Même sans parler fric, j'imagine tout à fait un IPR à l'ego chatouilleux se sentir en situation d'infériorité intellectuelle face à ta demande de cumul dans le supérieur: 1) toi, tu es capable de bosser dans le supérieur, pas lui; 2) toi, on t'a sollicitée pour le faire, pas lui. La légitimité intellectuelle d'un IPR étant faiblarde (d'où l'appétence de certains pour le jargon sciencéduk), il y a fort à parier qu'il ne goûte guère qu'on s'affiche plus calé que lui. Pour ma part j'ai rapidement compris que pour bien communiquer avec mon IPR, il fallait d'abord expurger de mon CV de tout ce qui y brille un peu trop: exit le doctorat et les (vraies) publications scientifiques.
Oui, il y a de ça, sûrement.
Après d'une façon générale, chaque année, je demande trois autorisations (pour les colles, pour quelques heures dans une université, et pour être jury de concours). En dix ans de carrière, je n'en ai jamais eu aucune refusée, j'ai au pire attendu longtemps (l'année sans HSA ni PP, donc). J'ai eu une IPR très remontée qui m'a explicitement accusée de ne pas préparer mes cours pour aller m'enrichir dans le supérieur, qui m'a fait un rapport d'inspection merdique, mais c'est pas grave au bout du compte, je préfère être à ma place qu'à la sienne.
TrucOuBidule
- eeNiveau 9
Ben au niveau des autorisations dépendant des CDE, j'imagine que ça dépend et que nombre d'entre eux abusent, mais au niveau de la règle générale que vous pouvez aller vérifier sur tous les sites des droits des fonctionnaires, je suis formelle :Elaïna a écrit:Non, c'est n'importe quoi, c'est précisément le contraire. J'insiste, les TP de moins d'une certaine quote part n'ont pas le droit (juste pas le droit, en fait) de faire des vacations. Il faut faire un certain % (plus de 80 %) pour avoir le droit.ee a écrit:En fait, Marjolie, j'ai eu le même problème (mais moi, ils s'en sont rendu compte au moment de me payer, le comptable de l'université bloquait ma rémunération). Il y a deux règles :
- Côté employeur principal (E.N., secondaire), tu n'es pas supposée avoir d'autorisation de cumul si tu es à temps plein (avec des exceptions, je crois)
- Côté université, tu ne peux pas faire de vacations si tu ne justifies pas d'un temps de travail supérieur au mi-temps ailleurs (EN ou privé).
Concrètement, si on envisage un volume sérieux de vacations, il faut prendre un 2/3 temps dans son établissement du secondaire.
Et même moi qui n'ai jamais été à temps partiel de toute ma carrière, on m'a toujours bien fait sentir que rien que le fait que je ne fasse pas d'HSA était déjà mauvais signe (et je peux aussi vous raconter l'histoire du CDE qui me mettait la pression pour être PP de seconde : si je ne prouvais pas ma bonne volonté d'investissement dans l'établissement, il ne signait pas).
_ sauf exceptions strictement limitées et listées, un agent public à temps plein ne peut pas cumuler les emplos
_ sauf refus explicite de sa hiérarchie, un agent public à temps partiel le peut.
En revanche, au niveau de l'université, un vacataire doit obligatoirement travailler ailleurs à au dessus du mi temps (pour des raisons de régime de protection sociale, je suppose).
- trompettemarineMonarque
En outre, sur le cumul, le CDE donne un avis. La décision revient au recteur.
- JulHabitué du forum
Ah, j'ignorais cette spécificité du statut d'avocat. Mais pourtant, notre actuel garde des sceaux a fait un one man show et est actuellement ministre. Je ne crois pas qu'il ait mis de côté sa profession antérieure pendant ce temps.Elaïna a écrit:Comme dit plus haut, il n'y a pas que la fonction publique française qui est concernée. Un avocat par exemple, en gros, ne peut être qu'avocat, il ne peut pas par exemple être mi avocat mi juriste en entreprise, il ne peut même pas jouer dans la rue pour la fête de la musique.
Sinon, pour en revenir au sujet, cette contrainte est très regrettable. Enseigner dans le secondaire ou enseigner dans le supérieur et pour l'Etat relève de la même activité. Les cours du secondaire ne peuvent être que de meilleure qualité, cela les enrichit.
- ElaïnaDevin
Comme je l'ai dit plus haut, Dupont Moretti a été temporairement suspendu du barreau du Paris le temps d'exercer ses fonctions de ministre.
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- MymiNiveau 5
À temps plein, on peut être en cumul d’activité accessoire, c’est le titre même de l’autorisation :
DEMANDE D’AUTORISATION DE CUMUL D’ACTIVITES A TITRE ACCESSOIRE
AGENTS A TEMPS COMPLET OU A TEMPS PARTIEL
Décret n°2011-82 du 20 janvier 2011 modifiant le décret n°2017-105 du 7 janvier 2017
Loi n° 2016-483 du 20 avril 2016
ANNEE SCOLAIRE / UNIVERSITAIRE 2019/2020
DEMANDE D’AUTORISATION DE CUMUL D’ACTIVITES A TITRE ACCESSOIRE
AGENTS A TEMPS COMPLET OU A TEMPS PARTIEL
Décret n°2011-82 du 20 janvier 2011 modifiant le décret n°2017-105 du 7 janvier 2017
Loi n° 2016-483 du 20 avril 2016
ANNEE SCOLAIRE / UNIVERSITAIRE 2019/2020
- marjoDoyen
@Elaina : Moi non plus, je ne cherche pas quelques bouffées d'air dans le supérieur pour le fric (d'ailleurs, si je me mets à temps partiel, c'est justement parce notre situation - conjoint avec un logement de fonction en petite couronne, donc 0€ de loyer pour habiter dans une commune limitrophe de Paris - me le permet financièrement). Je cherche un peu d'exaltation intellectuelle et, c'est vrai, pourquoi pas, une porte de sortie pour plus tard. Je me rends compte, en cette fin d'année, que je ne supporte vraiment pas les collégiens et que ce niveau n'est vraiment pas fait pour moi, et ce que j'ai vu au lycée pendant deux ans n'est pas plus réjouissant. Je tourne en rond et je manque de motivation. Le temps partiel va me permettre de passer moins de temps au collège (sauf si EDT pourri), mais pas de faire autre chose, même si ce n'était pas non plus le but initial. Du coup, je suis un peu en colère.
- ElaïnaDevin
En fait le souci Marjolie c'est qu'il faut admettre que les "portes de sortie" n'existent pas hors reconversion ou démission.
Pour ma part, après longues discussions avec les copains de l'Ecole, j'en suis arrivée comme eux au constat suivant : on ne sera jamais en poste en fac ou en prépa. Parmi lesdits copains, il y a l'un des types de ma génération les plus brillants que je connaisse : chartiste, agrégé, docteur, a publié sa thèse des chartes et son doctorat ultra rapidement, a fait des tas de colloques de rang international. Quand on était encore en thèse, on le voyait tous maître de conf avant ses trente ans. Bah rien. Après une série d'humiliations révoltantes, même lui a arrêté les frais, il ne candidate même plus. Il est prof en lycée et part du principe qu'au moins, c'est pas fatigant (il faut dire que, bon, avec ce parcours, on acquiert une certaine rapidité dans la préparation des cours et dans les corrections). Il fait des HSA "pour faire rentrer des sous" comme il dit, des projets épatants dans son établissement et hors établissement. Je ne sais pas s'il regrette, je pense qu'il a choisi la stabilité et la possibilité d'élever ses enfants dans des conditions honorables (sa femme aussi est agrégée) tout en se faisant plaisir sans stress.
Je fais plus ou moins la même chose, sauf que je limite les HSA parce que j'ai moins de courage que lui face au boulot.
Je pense que quand on est agrégé, on a tout intérêt à faire un temps plein quand même (mais sans HSA pour limiter les heures au bahut) afin justement de ne pas avoir de tracasseries pour changer d'herbage et réjouir les veaux.
Pour ma part, après longues discussions avec les copains de l'Ecole, j'en suis arrivée comme eux au constat suivant : on ne sera jamais en poste en fac ou en prépa. Parmi lesdits copains, il y a l'un des types de ma génération les plus brillants que je connaisse : chartiste, agrégé, docteur, a publié sa thèse des chartes et son doctorat ultra rapidement, a fait des tas de colloques de rang international. Quand on était encore en thèse, on le voyait tous maître de conf avant ses trente ans. Bah rien. Après une série d'humiliations révoltantes, même lui a arrêté les frais, il ne candidate même plus. Il est prof en lycée et part du principe qu'au moins, c'est pas fatigant (il faut dire que, bon, avec ce parcours, on acquiert une certaine rapidité dans la préparation des cours et dans les corrections). Il fait des HSA "pour faire rentrer des sous" comme il dit, des projets épatants dans son établissement et hors établissement. Je ne sais pas s'il regrette, je pense qu'il a choisi la stabilité et la possibilité d'élever ses enfants dans des conditions honorables (sa femme aussi est agrégée) tout en se faisant plaisir sans stress.
Je fais plus ou moins la même chose, sauf que je limite les HSA parce que j'ai moins de courage que lui face au boulot.
Je pense que quand on est agrégé, on a tout intérêt à faire un temps plein quand même (mais sans HSA pour limiter les heures au bahut) afin justement de ne pas avoir de tracasseries pour changer d'herbage et réjouir les veaux.
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Elaïna a écrit:En fait le souci Marjolie c'est qu'il faut admettre que les "portes de sortie" n'existent pas hors reconversion ou démission.
Pour ma part, après longues discussions avec les copains de l'Ecole, j'en suis arrivée comme eux au constat suivant : on ne sera jamais en poste en fac ou en prépa. Parmi lesdits copains, il y a l'un des types de ma génération les plus brillants que je connaisse : chartiste, agrégé, docteur, a publié sa thèse des chartes et son doctorat ultra rapidement, a fait des tas de colloques de rang international. Quand on était encore en thèse, on le voyait tous maître de conf avant ses trente ans. Bah rien. Après une série d'humiliations révoltantes, même lui a arrêté les frais, il ne candidate même plus. Il est prof en lycée et part du principe qu'au moins, c'est pas fatigant (il faut dire que, bon, avec ce parcours, on acquiert une certaine rapidité dans la préparation des cours et dans les corrections). Il fait des HSA "pour faire rentrer des sous" comme il dit, des projets épatants dans son établissement et hors établissement. Je ne sais pas s'il regrette, je pense qu'il a choisi la stabilité et la possibilité d'élever ses enfants dans des conditions honorables (sa femme aussi est agrégée) tout en se faisant plaisir sans stress.
Je fais plus ou moins la même chose, sauf que je limite les HSA parce que j'ai moins de courage que lui face au boulot.
Je pense que quand on est agrégé, on a tout intérêt à faire un temps plein quand même (mais sans HSA pour limiter les heures au bahut) afin justement de ne pas avoir de tracasseries pour changer d'herbage et réjouir les veaux.
J'entends bien, et je ne le souhaite pas. Mais j'ai l'impression que viser un poste de niveau PRAG en IUT commence à relever de l'utopie également.
Concernant la dernière remarque que j'ai mise en gras, quand j'ai fait ma demande de temps partiel en janvier, c'était parce que je n'en pouvais plus du collège (de ce niveau en général et du collège où je suis plus particulièrement) et que je savais que ce serait pareil ou pire l'année suivante, donc j'ai voulu tester ce levier pour "limiter les heures au bahut" comme tu dis. A ce moment-là, je ne me suis pas du tout posé la question de savoir si ce serait compatible avec une demande de cumul, parce que je ne l'envisageais pas du tout. Je me retrouve coincée de ce point de vue-là, mais je ne regrette pas du tout ma demande de temps partiel que, si ça se passe correctement, je renouvellerai probablement l'année suivante.
- ElaïnaDevin
Oui après il faut faire la balance entre ce qu'on veut faire, ce qu'on ne veut pas faire, et ce qu'on aimerait faire bouger. Pour le coup là les conseilleurs ne sont pas les payeurs...
Pour les postes de PRAG, je pense que c'est possible dans les matières qui ont des besoins, français, maths, anglais, dans les Inspe par exemple. J'ai une de mes collègues qui a fini par avoir un poste très récemment. Mais en gros, elle a dû attendre que ses enfants soient grands (lycée/sup) pour avoir du temps pour faire des projets, des trucs intéressants pour l'IPR, etc.
Pour les postes de PRAG, je pense que c'est possible dans les matières qui ont des besoins, français, maths, anglais, dans les Inspe par exemple. J'ai une de mes collègues qui a fini par avoir un poste très récemment. Mais en gros, elle a dû attendre que ses enfants soient grands (lycée/sup) pour avoir du temps pour faire des projets, des trucs intéressants pour l'IPR, etc.
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- marjoDoyen
Elaïna a écrit:Oui après il faut faire la balance entre ce qu'on veut faire, ce qu'on ne veut pas faire, et ce qu'on aimerait faire bouger. Pour le coup là les conseilleurs ne sont pas les payeurs...
Pour les postes de PRAG, je pense que c'est possible dans les matières qui ont des besoins, français, maths, anglais, dans les Inspe par exemple. J'ai une de mes collègues qui a fini par avoir un poste très récemment. Mais en gros, elle a dû attendre que ses enfants soient grands (lycée/sup) pour avoir du temps pour faire des projets, des trucs intéressants pour l'IPR, etc.
Parfois, c'est difficile de savoir ce qu'on voudrait/ne voudrait pas faire, il faut tester des choses, sauf que quand on s'embarque dans un truc à l'Education Nationale, c'est pour au minimum une année scolaire, ce qui peut parfois être bien long si on a fait un choix qui ne nous convient pas. C'est comme quand on se traîne une classe-boulet toute l'année : c'est long.
Je dévie un peu du sujet initial, mais je suis en train de faire le bilan de mon année de "retour" au collège, et c'est un bilan plutôt négatif. Je souffre à nouveau de ce petit univers étriqué qu'est le collège, où être "référent décrochage" ou chapeauter le dispositif "devoirs faits" semble être le comble de la reconnaissance professionnelle, et où des collègues se sentent mal parce que quelqu'un va avoir cours dans LEUR salle pendant une heure. Je ne me sens pas à ma place dans cet univers.
Quant à l'INSPE : non, jamais !!! Il faudrait que je me renseigne davantage sur les postes de PRAG en IUT/DUT, mais ça me semble surtout être du français "professionnel" et de la communication, domaines dans lesquels je n'y connais pas grand-chose. Je me suis même demandé il a quelques jours si je n'allais pas faire une formation FLE/FLS pour pouvoir postuler sur des postes à profil, voire enseigner à des adultes.
Quant à atteindre que les enfants soient grands, mon fils a 17 mois, ce n'est pas pour tout de suite.
- Clecle78Bon génie
En Iut c'est compliqué. Il faut d'abord faire des vacations pour être connue, puis qu'il y ait un vrai poste et qu'on te le propose et ensuite obtenir le Graal du détachement. Une de mes collègues a eu les pires peines pour y parvenir.marjolie.june a écrit:Elaïna a écrit:Oui après il faut faire la balance entre ce qu'on veut faire, ce qu'on ne veut pas faire, et ce qu'on aimerait faire bouger. Pour le coup là les conseilleurs ne sont pas les payeurs...
Pour les postes de PRAG, je pense que c'est possible dans les matières qui ont des besoins, français, maths, anglais, dans les Inspe par exemple. J'ai une de mes collègues qui a fini par avoir un poste très récemment. Mais en gros, elle a dû attendre que ses enfants soient grands (lycée/sup) pour avoir du temps pour faire des projets, des trucs intéressants pour l'IPR, etc.
Parfois, c'est difficile de savoir ce qu'on voudrait/ne voudrait pas faire, il faut tester des choses, sauf que quand on s'embarque dans un truc à l'Education Nationale, c'est pour au minimum une année scolaire, ce qui peut parfois être bien long si on a fait un choix qui ne nous convient pas. C'est comme quand on se traîne une classe-boulet toute l'année : c'est long.
Je dévie un peu du sujet initial, mais je suis en train de faire le bilan de mon année de "retour" au collège, et c'est un bilan plutôt négatif. Je souffre à nouveau de ce petit univers étriqué qu'est le collège, où être "référent décrochage" ou chapeauter le dispositif "devoirs faits" semble être le comble de la reconnaissance professionnelle, et où des collègues se sentent mal parce que quelqu'un va avoir cours dans LEUR salle pendant une heure. Je ne me sens pas à ma place dans cet univers.
Quant à l'INSPE : non, jamais !!! Il faudrait que je me renseigne davantage sur les postes de PRAG en IUT/DUT, mais ça me semble surtout être du français "professionnel" et de la communication, domaines dans lesquels je n'y connais pas grand-chose. Je me suis même demandé il a quelques jours si je n'allais pas faire une formation FLE/FLS pour pouvoir postuler sur des postes à profil, voire enseigner à des adultes.
Quant à atteindre que les enfants soient grands, mon fils a 17 mois, ce n'est pas pour tout de suite.
- Tir_NoviceNiveau 4
On m'avait proposé un poste de PRAG en histoire et sciences sociales l'an passé. Je l'ai refusé et, à vous lire, j'ai désormais l'impression d'avoir commis une vilaine erreur...
Ma décision avait été motivée par les nombreuses mises en garde que l'on trouve ça et là quant aux conditions de travail dégradé du supérieur (rémunération dérisoire des heures supplémentaires, quand elles ne virent pas au bénévolat, tâches administratives, effectifs parfois pléthoriques...).
Je ne sais toujours pas qu'en penser aujourd'hui.
Ma décision avait été motivée par les nombreuses mises en garde que l'on trouve ça et là quant aux conditions de travail dégradé du supérieur (rémunération dérisoire des heures supplémentaires, quand elles ne virent pas au bénévolat, tâches administratives, effectifs parfois pléthoriques...).
Je ne sais toujours pas qu'en penser aujourd'hui.
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Dire oui, toujours et à tout le monde, et n’en faire qu’à sa tête. — (Jean Giono, Voyage en Italie)
- ElaïnaDevin
Bof, tu as pris une décision à l'époque, ne te triture pas trop les méninges avec ça. C'est toujours le problème de lâcher la proie pour l'ombre. Tu sais, j'ai une amie qui a renoncé à son poste en prépa pour retourner en collège, alors que d'autres tueraient presque pour avoir un poste.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- marjoDoyen
On vient de me faire une proposition pour une vacation à l'université, en latin, pour le deuxième semestre. J'ai rappelé à la MCF qui m'a contactée (c'est la même que celle avec qui j'avais eu contact en juin dernier) que je suis cette année à temps partiel (80%). Après m'avoir d'abord répondu que je n'étais pas employable dans ces conditions, elle s'est renseignée et il semble qu'il soit possible de faire une vacation à la fac à condition d'effectuer au moins 300H d'enseignement dans son établissement d'origine. Quelqu'un a-t-il connaissance de cette règle ? Personne ne l'avait mentionnée en juin quand j'avais soulevé la question une première fois. Auprès de qui puis-je me renseigner avant de "m'engager" ? Il s'agirait de 2H30 par semaine (1H CM + 1H30 TD). J'avais posé la question à mon syndicat en juin, mais je n'avais pas eu de réponse extrêmement précise.
- ElaïnaDevin
Si si il y a bien cette histoire des 300h. Ma copine qui avait eu des soucis avait dû fournir la preuve qu'elle les faisait bien (papelard du CDE à l'appui).
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
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- marjoDoyen
Elaïna a écrit:Si si il y a bien cette histoire des 300h. Ma copine qui avait eu des soucis avait dû fournir la preuve qu'elle les faisait bien (papelard du CDE à l'appui).
Merci. J'ai trouvé l'emploi du temps de la formation pour le premier semestre : le TD a lieu le mercredi de 17H30 à 19H et le CM le jeudi de 15H à 16H. Ce sont des jours où je ne travaille pas, et mon conjoint pourrait aller chercher J. à la crèche le mercredi à ma place. Mais dans l'absolu, j'aurais aimé ne me déplacer qu'une fois, parce que là, avec le déplacement, ça me grille complètement mon jeudi après-midi. Je ne sais pas dans quelle mesure je peux "négocier" l'horaire des cours dans l'EDT, sachant qu'en plus c'est un cours mutualisé L2/L3/M1. Je doute que ce soit possible. Ca le fait de répondre à la proposition en disant que je ne peux accepter que si les cours concordent avec mon EDT au collège ET mes contraintes personnelles ? Ou ça fait too much et je me grille ? Je me dis par ailleurs que si la MCF qui recrute a pris le temps de vérifier qu'elle pouvait m'employer à temps partiel, c'est qu'elle n'a pas d'autre CV sous le coude pour le moment.
- Anne_68Habitué du forum
@Marjo Si le cours est mutualisé entre 3 années, cela signifie qu'il y a déjà beaucoup de contraintes pour faire coïncider trois EDT sur les deux créneaux, et cela explique peut-être le fait que les cours soient placés sur deux jours. Ou alors c'est un EDT précédent qui est reconduit. Si c'est essentiel pour toi, il faudrait demander en y allant sur la pointe des pieds, tu risques de te griller si c'est perçu comme une condition que tu poses. D'autant plus que le 2e semestre est encore loin et qu'ils s'y prennent tôt pour la préparation des EDT (chez nous ça se fait courant novembre, avec des changements parfois jusqu'à la veille de la reprise des cours). Mais tu peux exprimer ton souhait, prudemment, le changement que tu souhaites est peut-être possible. Bonne chance
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- "Wo alles dunkel ist, macht Licht !" :
Was keiner wagt, das sollt ihr wagen // Was keiner sagt, das sagt heraus
Was keiner denkt, das wagt zu denken // Was keiner anfängt, das führt aus
Wenn keiner ja sagt, sollt ihr′s sagen // Wenn keiner nein sagt, sagt doch nein
Wenn alle zweifeln, wagt zu glauben // Wenn alle mittun, steht allein
Wo alle loben, habt Bedenken // Wo alle spotten, spottet nicht
Wo alle geizen, wagt zu schenken // Wo alles dunkel ist, macht Licht
Lothar Zenetti
https://lyricstranslate.com/de/was-keiner-wagt-what-no-one-dares.html
- gemshornNiveau 10
marjo a écrit:On vient de me faire une proposition pour une vacation à l'université, en latin, pour le deuxième semestre. J'ai rappelé à la MCF qui m'a contactée (c'est la même que celle avec qui j'avais eu contact en juin dernier) que je suis cette année à temps partiel (80%). Après m'avoir d'abord répondu que je n'étais pas employable dans ces conditions, elle s'est renseignée et il semble qu'il soit possible de faire une vacation à la fac à condition d'effectuer au moins 300H d'enseignement dans son établissement d'origine. Quelqu'un a-t-il connaissance de cette règle ? Personne ne l'avait mentionnée en juin quand j'avais soulevé la question une première fois. Auprès de qui puis-je me renseigner avant de "m'engager" ? Il s'agirait de 2H30 par semaine (1H CM + 1H30 TD). J'avais posé la question à mon syndicat en juin, mais je n'avais pas eu de réponse extrêmement précise.
De sorte que même un certifié à mi-temps ou un agrégé à 60% (9 heures hebdomadaires) pourraient faire des vacations ? Si je compte 9X36 semaines = 324. On dépasse donc les 300 heures annuelles d'enseignement exigées, même avec seulement 9 heures dans le second degré. Il n'y aurait en fait pas d'obstacle à ce qu'un prof à temps partiel fasse des vacations dans l'Enseignement supérieur ou j'ai mal compris ? (sauf si le CDE ou l'Administration refusent, mais pour quel motif, dans ce cas ?)
- marjoDoyen
Anne_68 a écrit:@Marjo Si le cours est mutualisé entre 3 années, cela signifie qu'il y a déjà beaucoup de contraintes pour faire coïncider trois EDT sur les deux créneaux, et cela explique peut-être le fait que les cours soient placés sur deux jours. Ou alors c'est un EDT précédent qui est reconduit. Si c'est essentiel pour toi, il faudrait demander en y allant sur la pointe des pieds, tu risques de te griller si c'est perçu comme une condition que tu poses. D'autant plus que le 2e semestre est encore loin et qu'ils s'y prennent tôt pour la préparation des EDT (chez nous ça se fait courant novembre, avec des changements parfois jusqu'à la veille de la reprise des cours). Mais tu peux exprimer ton souhait, prudemment, le changement que tu souhaites est peut-être possible. Bonne chance
En l'occurrence, je suis libre sur les deux créneaux des cours au S1, mais faire une heure de trajet AR pour une heure de cours (sans compter les éventuels bouchons...) je trouve ça un peu bête, d'autant plus que je n'ai pas de temps libre en excès dans ma semaine. Par ailleurs, il va bien falloir que je pose d'emblée la question de l'emploi du temps, vu que mon EDT au collège est fixé et ne changera pas.
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