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- danaliaNiveau 1
Bonjour à tous,
Je viens d'obtenir mon Master 1 Meef Anglais, j'ai obtenu le concours du PCEA pour l'enseignement agricole privé et suis en attente des résultats du CAPES pour l'enseignement général public.
Je vous avoue que je suis tiraillée entre les deux possibilités (dans le cas ou j'obtienne le CAPES), et souhaiterais avoir un peu plus d'avis pour m'aider à choisir
Beaucoup de personnes, dont des professeurs, me conseillent de choisir l'enseignement agricole pour les conditions de travail qui semblent à priori plus agréables (petites classes, élèves plus matures et décidés...), néanmoins le fait que cela soit du privé me fait quand même me demander comment cela se passe si une classe venait à fermer? Comment serai-je rémunérée (pas les 18h du coup?)? Bref ce genre de questions liées à la sécurité de l'emploi. Je sais qu'il est possible de passer de l'agricole privé à l'enseignement général privé au cours de sa carrière, mais ne vaudrait-il pas mieux aller dans l'EG public d'emblée quitte à demander un détachement par la suite si j'en ressens l'envie?
Merci d'avoir pris le temps de me lire,
Bonne journée
Je viens d'obtenir mon Master 1 Meef Anglais, j'ai obtenu le concours du PCEA pour l'enseignement agricole privé et suis en attente des résultats du CAPES pour l'enseignement général public.
Je vous avoue que je suis tiraillée entre les deux possibilités (dans le cas ou j'obtienne le CAPES), et souhaiterais avoir un peu plus d'avis pour m'aider à choisir
Beaucoup de personnes, dont des professeurs, me conseillent de choisir l'enseignement agricole pour les conditions de travail qui semblent à priori plus agréables (petites classes, élèves plus matures et décidés...), néanmoins le fait que cela soit du privé me fait quand même me demander comment cela se passe si une classe venait à fermer? Comment serai-je rémunérée (pas les 18h du coup?)? Bref ce genre de questions liées à la sécurité de l'emploi. Je sais qu'il est possible de passer de l'agricole privé à l'enseignement général privé au cours de sa carrière, mais ne vaudrait-il pas mieux aller dans l'EG public d'emblée quitte à demander un détachement par la suite si j'en ressens l'envie?
Merci d'avoir pris le temps de me lire,
Bonne journée
- FireflyNiveau 9
Bonne chance pour le détachement qui est de plus en plus rare et il faut le soutien d'un cde. Et je trouve ça toujours incroyable à quel point on critique/ne veut pas aller dans le privé mais ensuite on est bien content de s'y retrouver pour être plus proche de la maison ou autres raisons
Si une classe ferme, soit le directeur arrive quand même à maintenir les postes car il prend des heures autre part (il a quelques heures dans la DHG qu'il peut ré-affecter mais du coup ferme des options/groupes et/ou enlève des heures sup') soit tu es prioritaire sur un autre bahut mais en effet pas sûr qu'il y ait beaucoup de lycées agricoles.
Si une classe ferme, soit le directeur arrive quand même à maintenir les postes car il prend des heures autre part (il a quelques heures dans la DHG qu'il peut ré-affecter mais du coup ferme des options/groupes et/ou enlève des heures sup') soit tu es prioritaire sur un autre bahut mais en effet pas sûr qu'il y ait beaucoup de lycées agricoles.
- EdithWGrand sage
1-pas de sécurité de l’emploi dans le privé. Si ton poste est supprimé et que tu refuses de partir là où il y a un poste, tu perds ton contrat...
2- l’enseignement agricole est maintenant annualisé, c’est à dire que ton service annuel est calculé en retirant les périodes de stage, jours fériés etc. Tu peux donc te retrouver avec des semaines avec 30h de cours et d’autres sans élèves, alors que dans l’enseignement non agri, si tes élèves sont en stage ou que le 11 novembre tombe un jour de semaine, tu ne travailles pas (sauf visite de stage par ex). C’est un peu schématique...désolée, un collègue de l’agri pourrait expliquer mieux que moi.
3- l’enseignement agricole privé est très dynamique en nombre d’établissements et l’ambiance y est très sympa pour ce que j’en connais
4- dans les matières générales, il ne faut pas s’attendre à enseigner comme on apprend à l’Espe ou en stage. Les élèves sont là avec un projet pro ( ce qui rend l’ambiance sympa), parfois ils sont intéressés par les maths, l’anglais ou le français mais ce sont plutôt les matières pro qui les motivent... les langues sont uniquement un outil (témoignage d’une amie qui enseigne l’anglais en agri et qui s’éclate après quelques années très difficiles avant de changer totalement de façon d’enseigner).
Je dirais que si tu cherches une certaine stabilité et un enseignement classique, avec possiblement des élèves passionnés par ta matière, va vers le général. Si tu es prête à expérimenter et bouger, et vivre des choses plus incertaines mais potentiellement passionnantes, va vers l’agri.
Attention quand même à l’avenir des lycées agricoles à moyen terme, qui seront peut-être récupérés par tel ou tel organisme (chambre d'agriculture par ex) , l’état essayant de se désengager au maximum. Et devenir prof en CFA, par exemple, ça peut être super mais c’est vraiment différent...
2- l’enseignement agricole est maintenant annualisé, c’est à dire que ton service annuel est calculé en retirant les périodes de stage, jours fériés etc. Tu peux donc te retrouver avec des semaines avec 30h de cours et d’autres sans élèves, alors que dans l’enseignement non agri, si tes élèves sont en stage ou que le 11 novembre tombe un jour de semaine, tu ne travailles pas (sauf visite de stage par ex). C’est un peu schématique...désolée, un collègue de l’agri pourrait expliquer mieux que moi.
3- l’enseignement agricole privé est très dynamique en nombre d’établissements et l’ambiance y est très sympa pour ce que j’en connais
4- dans les matières générales, il ne faut pas s’attendre à enseigner comme on apprend à l’Espe ou en stage. Les élèves sont là avec un projet pro ( ce qui rend l’ambiance sympa), parfois ils sont intéressés par les maths, l’anglais ou le français mais ce sont plutôt les matières pro qui les motivent... les langues sont uniquement un outil (témoignage d’une amie qui enseigne l’anglais en agri et qui s’éclate après quelques années très difficiles avant de changer totalement de façon d’enseigner).
Je dirais que si tu cherches une certaine stabilité et un enseignement classique, avec possiblement des élèves passionnés par ta matière, va vers le général. Si tu es prête à expérimenter et bouger, et vivre des choses plus incertaines mais potentiellement passionnantes, va vers l’agri.
Attention quand même à l’avenir des lycées agricoles à moyen terme, qui seront peut-être récupérés par tel ou tel organisme (chambre d'agriculture par ex) , l’état essayant de se désengager au maximum. Et devenir prof en CFA, par exemple, ça peut être super mais c’est vraiment différent...
- danaliaNiveau 1
Merci d'avoir pris le temps de me répondre :-)
J'ai lu dans une brochure d'un syndicat que dans le privé en ayant passé le concours on obtient par la suite un contrat définitif et on est bien rémunéré par l'état et non pas juste une structure privée, du coup on a quand même une sécurité non ? En cas de fermeture d'un établissement on peut faire partie du remaniement pour être embauché ailleurs en priorité il me semble.
Je vais me renseigner pour cette annualisation je n'en avais en effet jamais entendu parler.
Bonne soirée
J'ai lu dans une brochure d'un syndicat que dans le privé en ayant passé le concours on obtient par la suite un contrat définitif et on est bien rémunéré par l'état et non pas juste une structure privée, du coup on a quand même une sécurité non ? En cas de fermeture d'un établissement on peut faire partie du remaniement pour être embauché ailleurs en priorité il me semble.
Je vais me renseigner pour cette annualisation je n'en avais en effet jamais entendu parler.
Bonne soirée
- EdithWGrand sage
danalia a écrit:Merci d'avoir pris le temps de me répondre :-)
J'ai lu dans une brochure d'un syndicat que dans le privé en ayant passé le concours on obtient par la suite un contrat définitif et on est bien rémunéré par l'état et non pas juste une structure privée, du coup on a quand même une sécurité non ? En cas de fermeture d'un établissement on peut faire partie du remaniement pour être embauché ailleurs en priorité il me semble.
Je vais me renseigner pour cette annualisation je n'en avais en effet jamais entendu parler.
Bonne soirée
Je suis aussi rémunérée par l’état comme titulaire du privé sous contrat mais si mon collège ferme, qu’il n’y a rien à distance raisonnable pour moi et que je refuse de m’installer ailleurs, je perds quand même mon contrat. On peut demander une dispo pour voir venir mais à terme ça bloque. On a des cas chaque année, les CE et les commissions de l’emploi essayent de recaser tout le monde mais ce n’est pas toujours possible sans déménagement. Il faut voir où tu es susceptible d’atterrir aussi, ça change beaucoup d’une académie à l’autre.
- danaliaNiveau 1
Oui forcément :/ est-ce que tu regrettes de ne pas être dans le public? Il y a également bcp de suppression de postes chez eux
- EdithWGrand sage
danalia a écrit:Oui forcément :/ est-ce que tu regrettes de ne pas être dans le public? Il y a également bcp de suppression de postes chez eux
Non, j’ai atterri par hasard dans le privé après une vie pro dans un milieu différent et donc j’ai suivi la voie et je n’aime pas refaire l’histoire, ça ne sert à rien... La souplesse du privé me convient (et aussi le fait que j’ai une famille et que je ne me vois pas bouger). Par contre, je serais prête à faire totalement autre chose si besoin. Mon conjoint et mes enfants étant dans le public, je le connais aussi et ça ne fonctionne pas mieux .
- Dadoo33Grand sage
Mouais... en tout cas, dans le public, nous sommes payés un temps complet même si nous ne faisons pas 15h (agrégé) ou 18h.
Et ça il faut le souligner.
Et ça il faut le souligner.
- ProvenceEnchanteur
Firefly a écrit:Et je trouve ça toujours incroyable à quel point on critique/ne veut pas aller dans le privé mais ensuite on est bien content de s'y retrouver pour être plus proche de la maison ou autres raisons
Je ne trouve pas incroyable de se renseigner sur les conditions de travail sur l’un ou l’autre système et de choisir en conséquence.
- Ajonc35Sage
Je corrige.Dadoo33 a écrit:Mouais... en tout cas, dans le public, nous sommes payés un temps complet même si nous ne faisons pas 15h (agrégé) ou 18h.
Et ça il faut le souligner.
Attention le privé agricole a des pratiques particulières que l'on appelle l'annualisation. On te décompte tout ce que tu ne fais pas en présentiel à savoir les stages et les semaines d'examen, ce qui dans certains cas pouvait faire beaucoup. Cette pratique n'existe pas dans tous les lycees agricoles privés et d'ailleurs tend à se réduire car les syndicats ont fait le travail, pas assez vite, mais ils l'ont fait. D'autres part certains cde ont vu que c'était contreproductif car si l'établissement comptait tout, les enseignants aussi, ce qui fait que le système était figé. Ils ont pu constater aussi que l'absentéisme était bien plus important, sans compter les départs vers d'autres lycees ou d'autres activites.( une amie a conservé un mi-temps et a pu developper son activité de gite rural. Du coup elle est aussi moins investie, normal) Donc certains lycees agricoles privés ont fait complètement marche arrière, d'autres sont en train de le faire et les autres sont de moins en moins nombreux, d'autres encore ont toujours respecté les 18 heures contrat.
En fait ces collègues faisaient 22, 23 heures certaines semaines mais parfois 11 ou 12 pour les autres, mais étaient payés 18 heures puisque le contrat avec l'Etat était de 18 heures. Ils sont payés pour un temps plein.
Attention il y a deux types d'établissement, les établissements qui travaillent avec des lyceens présents toute l'année, sauf stage Les autres sont des MFR qui pratiquent l'alternance ( en apprentissage ou pas) et les collègues sont considérés comme des formateurs. Leur temps de présence ( je dis bien temps de présence, pas temps de cours, mais la charge est élevée ) dans leur établissement est plus long ( je ne suis pas sûre, mais c'est 35 ou 39 heures) et s'assimile davantage aux conditions de travail des formateurs de la chambre des métiers. Mais il y a des collègues à qui ce système convient.
- EdithWGrand sage
Provence a écrit:Firefly a écrit:Et je trouve ça toujours incroyable à quel point on critique/ne veut pas aller dans le privé mais ensuite on est bien content de s'y retrouver pour être plus proche de la maison ou autres raisons
Je ne trouve pas incroyable de se renseigner sur les conditions de travail sur l’un ou l’autre système et de choisir en conséquence.
+ 1000. C'est suffisamment difficile comme ça, si en plus on découvre après avoir fait son choix tel ou tel aspect susceptible de rendre son métier très pénible...
- Dadoo33Grand sage
Ajonc35 a écrit:Je corrige.Dadoo33 a écrit:Mouais... en tout cas, dans le public, nous sommes payés un temps complet même si nous ne faisons pas 15h (agrégé) ou 18h.
Et ça il faut le souligner.
Attention le privé agricole a des pratiques particulières que l'on appelle l'annualisation. On te décompte tout ce que tu ne fais pas en présentiel à savoir les stages et les semaines d'examen, ce qui dans certains cas pouvait faire beaucoup. Cette pratique n'existe pas dans tous les lycees agricoles privés et d'ailleurs tend à se réduire car les syndicats ont fait le travail, pas assez vite, mais ils l'ont fait. D'autres part certains cde ont vu que c'était contreproductif car si l'établissement comptait tout, les enseignants aussi, ce qui fait que le système était figé. Ils ont pu constater aussi que l'absentéisme était bien plus important, sans compter les départs vers d'autres lycees ou d'autres activites.( une amie a conservé un mi-temps et a pu developper son activité de gite rural. Du coup elle est aussi moins investie, normal) Donc certains lycees agricoles privés ont fait complètement marche arrière, d'autres sont en train de le faire et les autres sont de moins en moins nombreux, d'autres encore ont toujours respecté les 18 heures contrat.
En fait ces collègues faisaient 22, 23 heures certaines semaines mais parfois 11 ou 12 pour les autres, mais étaient payés 18 heures puisque le contrat avec l'Etat était de 18 heures. Ils sont payés pour un temps plein.
Attention il y a deux types d'établissement, les établissements qui travaillent avec des lyceens présents toute l'année, sauf stage Les autres sont des MFR qui pratiquent l'alternance ( en apprentissage ou pas) et les collègues sont considérés comme des formateurs. Leur temps de présence ( je dis bien temps de présence, pas temps de cours, mais la charge est élevée ) dans leur établissement est plus long ( je ne suis pas sûre, mais c'est 35 ou 39 heures) et s'assimile davantage aux conditions de travail des formateurs de la chambre des métiers. Mais il y a des collègues à qui ce système convient.
Sauf que je répondais à Edith qui parlait du privé sous contrat et pas des lycées agricoles.
Pour le reste, merci pour le complément d’infos.
- danaliaNiveau 1
Merci pour toutes vos infos! Autre question, sur plusieurs sites j'ai lu qu'une différence moyenne de 350e sur le salaire entre privé et public suite aux cotisations sociales. C'est si élevé que ça ? Je voudrais pouvoir comparer avec des exemples de profs au même échelon pour 18h combien ça fait d'écart mais je n en trouve pas
- Ajonc35Sage
Danalia, je travaille depuis toujours dans l'enseignement agricole et je peux te dire que les situations sont extrêmement diverses tout comme elles le sont dans l'éducation nationale.danalia a écrit:Bonjour à tous,
Je viens d'obtenir mon Master 1 Meef Anglais, j'ai obtenu le concours du PCEA pour l'enseignement agricole privé et suis en attente des résultats du CAPES pour l'enseignement général public.
Je vous avoue que je suis tiraillée entre les deux possibilités (dans le cas ou j'obtienne le CAPES), et souhaiterais avoir un peu plus d'avis pour m'aider à choisir
Beaucoup de personnes, dont des professeurs, me conseillent de choisir l'enseignement agricole pour les conditions de travail qui semblent à priori plus agréables (petites classes, élèves plus matures et décidés...), néanmoins le fait que cela soit du privé me fait quand même me demander comment cela se passe si une classe venait à fermer? Comment serai-je rémunérée (pas les 18h du coup?)? Bref ce genre de questions liées à la sécurité de l'emploi. Je sais qu'il est possible de passer de l'agricole privé à l'enseignement général privé au cours de sa carrière, mais ne vaudrait-il pas mieux aller dans l'EG public d'emblée quitte à demander un détachement par la suite si j'en ressens l'envie?
Merci d'avoir pris le temps de me lire,
Bonne journée
Elles dépendent
- de la localisation du lycée, près d'une grande ville ou en plein milieu rural,
- donc de la mobilité des élèves,
- des options facultatives, ainsi de nombreux lycees ont fait le choix de l'équitation pour attirer un certain public, c'est un peu leur Chinois,
La motivation des élèves, de moins en moins, même s'il y en a, mais c'est de plus en plus souvent un choix par defaut et il est plus difficile d'accrocher les élèves,
L'enseignement agricole est aussi pour les élèves en grande difficulté ( sociale, familiale) le dernier choix, donc on ramasse ce qui ne veut pas dire qu'on ne réussit pas. Les collèges de proximité envoie d'abord en lycée general, puis enseignement technique de l'EN et ne savent pas, ne veulent pas, ont oublié que nous existons.
Je suis actuellement dans un lycee périurbain et je peux te dire, sauf rares cas, que les collèges nous envoient en 4eme des élèves en grande difficulté. En lycée, c'est un peu différent mais globalement, sauf les motivés, le niveau est faible.
Je connais un lycee rural, privé , tout seul dans son coin où le recrutement est meilleur car les élèves ne veulent pas aller en internat ou prendre les transports tôt le matin et tard le soir, ou au contraire les familles font le choix de l'internat qui a une bonne réputation ( nombreuses animations, personnel compétent, moyens financiers à la hauteur)
Les élèves que nous recevons ont bien conscience que nous sommes une bouée et souvent nous remercient. Moi je les ai au moins deux ans et donc je les vois grandir, mûrir.
Ne pas oublier le contrôle continu que nous devons programmer. Chez nous pas de banques de données, il faut créer nos sujets, faire passer les épreuves pour pas un rond. Très chronophage et énergivore. La pression de la hiérarchie est forte du fait de la présence d'un Président de jury qui contrôle non pas ta discipline mais les modalités et si tu as des résultats trop haut ou trop bas, une petite piqûre de rappel de la part du cde. La piqûre est parfois légère mais dépend du cde.
Je ne peux parler de l'enseignement en lycée general, je ne connais pas sauf pour y avoir des membres de ma famille qui, eux , ne connaissent pas l'enseignement agricole.
Je ne peux tout dire ici ce serait long et en plus un mauvais résumé de ma carriere, longue carrière.
- scot69Modérateur
Mais de mémoire, le nombre de poste en Lycée Agricole est très limité chaque année je crois? Certains concours ne sont d'ailleurs pas ouverts tous les ans.
- danaliaNiveau 1
Oui tu as raison, mais je l'ai eu cette année il y avait qques postes
- danaliaNiveau 1
Bon et bien j'ai également obtenu le CAPES ce soir
- EdithWGrand sage
🥳 bravo! Félicitations...
Dernière chose : avec un CAPES du public, on peut être détaché dans le privé et/ou l’agricole... surtout dans une matière en tension. Le contraire n’est pas possible !
Dernière chose : avec un CAPES du public, on peut être détaché dans le privé et/ou l’agricole... surtout dans une matière en tension. Le contraire n’est pas possible !
- danaliaNiveau 1
Oui c'est ce qui me rassure aussi, mais on m'a prévenu que les détachements sont très difficiles à obtenir
- Dadoo33Grand sage
Félicitations !
Du coup, quel concours choisis-tu ?
Du coup, quel concours choisis-tu ?
- danaliaNiveau 1
Alors j'ai obtenu du 1er coup CAPES, PCEA agricole privé et le CAPLP (que je ne choisis pas). Honnêtement c'est une torture de choisir je suis un parent isolé donc la sécurité tant recherchée professionnellement me fait pencher pour le public, vu que ces histoires d'annualisation et de salaire bcp plus faible dans le privé m'embêtent... Par contre la diversité des classes de l'agri me plait beaucoup et j'ai parlé à plusieurs professeurs qui y sont tout à fait ravis, apparemment plus que dans un établissement classique public. Il va bien falloir choisir de toute manière! J'ai quand même peur également de me retrouver dans une zone très difficile seule avec ma petite..
- FireflyNiveau 9
Provence a écrit:Firefly a écrit:Et je trouve ça toujours incroyable à quel point on critique/ne veut pas aller dans le privé mais ensuite on est bien content de s'y retrouver pour être plus proche de la maison ou autres raisons
Je ne trouve pas incroyable de se renseigner sur les conditions de travail sur l’un ou l’autre système et de choisir en conséquence.
Je suis d'accord. Je répondais à cette partie :
Je sais qu'il est possible de passer de l'agricole privé à l'enseignement général privé au cours de sa carrière, mais ne vaudrait-il pas mieux aller dans l'EG public d'emblée quitte à demander un détachement par la suite si j'en ressens l'envie?
- CitoyenNiveau 7
danalia a écrit:Alors j'ai obtenu du 1er coup CAPES, PCEA agricole privé et le CAPLP (que je ne choisis pas). Honnêtement c'est une torture de choisir je suis un parent isolé donc la sécurité tant recherchée professionnellement me fait pencher pour le public, vu que ces histoires d'annualisation et de salaire bcp plus faible dans le privé m'embêtent... Par contre la diversité des classes de l'agri me plait beaucoup et j'ai parlé à plusieurs professeurs qui y sont tout à fait ravis, apparemment plus que dans un établissement classique public. Il va bien falloir choisir de toute manière! J'ai quand même peur également de me retrouver dans une zone très difficile seule avec ma petite..
L'enseignement agricole privé a souvent comme avantage des effectifs plus faibles, des équipes plus proches des élèves. Mais il y a aussi des inconvénients :
Annualisation du temps des cours qui peut faire monter l'horaire hebdomadaire de 10% à 30% (suivant les établissements qui n'appliquent pas tous la règle avec la même rigueur...). Par contre le salaire brut n'est pas faible. Mais en plus de cette annualisation , les chefs d'établissements demandent de plus en plus de bénévolat, donc à l'heure de travail, le salaire est plus faible.
Pas mal de lycées en difficulté (y compris dans le monde rural, ils sont d'ailleurs en majorité dans le monde rural). Manque d'effectifs, ou comptes dans le rouge.
Des élèves de plus en plus difficiles, surtout en 4° et 3°.
Des directions un peu trop laxistes avec les élèves perturbateurs, puisque le recrutement est devenu difficile, il faut les garder.
Un turn over de chefs d'établissements qui augmente, et ce ne sont pas les meilleurs qu'on recrute.
Enfin, les idées y sont assez conservatrices et le syndicalisme y est très souvent mal vu.
Repasser dans l'enseignement public agricole est impossible, et dans l'EN privée sous contrat d'association très difficile (cela s'appelle "passerelle", et les cas ont été rares).
Les mutations entre établissements agricoles privés sont possibles, mais presque toujours éloignées (la plupart des établissements sont distants les uns des autres, dans le monde rural, il y a peu de postes vacants, et cela suppose souvent d'attendre plusieurs années et d'accepter un changement de région).
Bien entendu, il y a des disparités entre établissements, mais l'évolution va plutôt dans le sens ci dessus, tôt ou tard, sauf dans les meilleurs établissements.
- EdithWGrand sage
Citoyen a écrit:danalia a écrit:Alors j'ai obtenu du 1er coup CAPES, PCEA agricole privé et le CAPLP (que je ne choisis pas). Honnêtement c'est une torture de choisir je suis un parent isolé donc la sécurité tant recherchée professionnellement me fait pencher pour le public, vu que ces histoires d'annualisation et de salaire bcp plus faible dans le privé m'embêtent... Par contre la diversité des classes de l'agri me plait beaucoup et j'ai parlé à plusieurs professeurs qui y sont tout à fait ravis, apparemment plus que dans un établissement classique public. Il va bien falloir choisir de toute manière! J'ai quand même peur également de me retrouver dans une zone très difficile seule avec ma petite..
L'enseignement agricole privé a souvent comme avantage des effectifs plus faibles, des équipes plus proches des élèves. Mais il y a aussi des inconvénients :
Annualisation du temps des cours qui peut faire monter l'horaire hebdomadaire de 10% à 30% (suivant les établissements qui n'appliquent pas tous la règle avec la même rigueur...). Par contre le salaire brut n'est pas faible. Mais en plus de cette annualisation , les chefs d'établissements demandent de plus en plus de bénévolat, donc à l'heure de travail, le salaire est plus faible.
Pas mal de lycées en difficulté (y compris dans le monde rural, ils sont d'ailleurs en majorité dans le monde rural). Manque d'effectifs, ou comptes dans le rouge.
Des élèves de plus en plus difficiles, surtout en 4° et 3°.
Des directions un peu trop laxistes avec les élèves perturbateurs, puisque le recrutement est devenu difficile, il faut les garder.
Un turn over de chefs d'établissements qui augmente, et ce ne sont pas les meilleurs qu'on recrute.
Enfin, les idées y sont assez conservatrices et le syndicalisme y est très souvent mal vu.
Repasser dans l'enseignement public agricole est impossible, et dans l'EN privée sous contrat d'association très difficile (cela s'appelle "passerelle", et les cas ont été rares).
Les mutations entre établissements agricoles privés sont possibles, mais presque toujours éloignées (la plupart des établissements sont distants les uns des autres, dans le monde rural, il y a peu de postes vacants, et cela suppose souvent d'attendre plusieurs années et d'accepter un changement de région).
Bien entendu, il y a des disparités entre établissements, mais l'évolution va plutôt dans le sens ci dessus, tôt ou tard, sauf dans les meilleurs établissements.
La passerelle privé vers privé agri fonctionne et on a même des mails et appels du pied à ce sujet nous proposant des postes. Dans l’autre sens, c’est beaucoup moins évident !
- CitoyenNiveau 7
Je parlais du sens Agri vers EN : la passerelle fonctionne mal.
Comme il y a aussi assez peu d'établissement agricoles privés (sauf en Pays de Loire et Bretagne), cela fait que lorsque vous êtes en poste dans un Lycée agricole privé, c'est difficile de changer et de le quitter.
Comme il y a aussi assez peu d'établissement agricoles privés (sauf en Pays de Loire et Bretagne), cela fait que lorsque vous êtes en poste dans un Lycée agricole privé, c'est difficile de changer et de le quitter.
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- passer de l'enseignement public à l'enseignement privé
- Passage de l'enseignement public au privé
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