- Aurore22Je viens de m'inscrire !
Bonjour !
Je ne sais pas si je poste dans la bonne catégorie du forum (pardon aux modérateurs si je me suis trompée).
Je me pose plusieurs questions concernant l'enseignement privé.
Récemment, j'ai appelé la DDEC pour avoir des informations sur les candidatures, et je suis tombée sur une personne charmante, mais qui n'a pas pu beaucoup m'aider.
J'ai le CAPES depuis quelques années. J'ai été affectée en poste fixe dans un établissement de REP, alors que je n'avais pas demandé un tel poste (en début de carrière, rester tzr pendant encore quelques temps me semblait préférable). J'avais déjà eu un avant-goût des REP en effectuant un remplacement de quelques mois, il y a trois ans, et, malheureusement, je m'y étais complètement épuisée et consumée. J'aimerais être capable de supporter cette situation, mais au lieu de cela, je fais régulièrement des crises d'angoisse (j'en ai même fait quelques-unes en classe... :s). J'ai vraiment l'impression que cette situation est inextricable.
Une amie m'a donné l'idée de me renseigner sur les postes dans des établissements privés, qui me conviendraient peut-être mieux dans l'ensemble. C'est pour cela que j'ai voulu me renseigner auprès de la DDEC, et que je me retrouve ici aujourd'hui !
Je voulais d'abord savoir s'il était possible d'obtenir un poste dans un établissement privé en tant que suppléante (contractuelle), sachant que j'ai le CAPES et non le CAFEP. On m'a expliqué qu'il serait impossible de me proposer une suppléance tant que je n'aurai pas démissionné (c'est logique). Le problème que cela me pose c'est que, si je démissionne, et qu'ensuite on ne me trouve pas de poste en suppléance, je risque de ne pas avoir de salaire pendant plusieurs mois, ce qui évidemment serait problématique. La personne que j'ai eue au téléphone m'a dit que le mieux serait que je reste en poste le temps de passer le concours du CAFEP (session 2022 du coup) et que seulement ensuite je démissionne pour me tourner complètement vers le privé.
Mais, outre le fait que je ne sois pas certaine de pouvoir rester en poste encore un an et demi dans la situation actuelle, je suis face à un autre problème : la personne m'a dit qu'elle n'a aucune idée de si on a "légalement le droit" de passer le concours du privé alors qu'on est encore en poste dans le public...
Pour moi, c'est incroyable d'imaginer que mon cas ne se soit pas déjà présenté auparavant, au point que la personne à qui j'ai parlé soit aussi peu renseignée sur cette situation. Alors, je me tourne vers vous pour avoir des réponses, car peut-être qu'ici quelqu'un est déjà passé par là...
Donc pour essayer d'être plus synthétique, je vais lister mes questions :
1) A-t-on le droit de passer le CAFEP alors que l'on est encore en poste dans un établissement public ?
2) Qu'est-ce qu'un "détachement" vers le privé ? J'ai vu que c'était une solution possible mais je ne suis pas sûre d'avoir compris les conditions requises...
3) Est-ce que les postes dans le privé sont attribués de la même manière que dans le public ? Avec un système de points fondé sur l'ancienneté ?
4) Est-ce qu'après avoir passé le CAFEP, on doit effectuer une année de stage, même lorsqu'on a déjà eu le CAPES auparavant et validé son stage ?
5) Idéalement, dans quelques années, j'aimerais aussi essayer de passer le CAERPA : au bout de combien d'années d'enseignement dans le privé a-t-on le droit de s'inscrire au concours (en moyenne) ?
Merci infiniment de toute l'aide que vous voudrez bien m'apporter !
Je ne sais pas si je poste dans la bonne catégorie du forum (pardon aux modérateurs si je me suis trompée).
Je me pose plusieurs questions concernant l'enseignement privé.
Récemment, j'ai appelé la DDEC pour avoir des informations sur les candidatures, et je suis tombée sur une personne charmante, mais qui n'a pas pu beaucoup m'aider.
J'ai le CAPES depuis quelques années. J'ai été affectée en poste fixe dans un établissement de REP, alors que je n'avais pas demandé un tel poste (en début de carrière, rester tzr pendant encore quelques temps me semblait préférable). J'avais déjà eu un avant-goût des REP en effectuant un remplacement de quelques mois, il y a trois ans, et, malheureusement, je m'y étais complètement épuisée et consumée. J'aimerais être capable de supporter cette situation, mais au lieu de cela, je fais régulièrement des crises d'angoisse (j'en ai même fait quelques-unes en classe... :s). J'ai vraiment l'impression que cette situation est inextricable.
Une amie m'a donné l'idée de me renseigner sur les postes dans des établissements privés, qui me conviendraient peut-être mieux dans l'ensemble. C'est pour cela que j'ai voulu me renseigner auprès de la DDEC, et que je me retrouve ici aujourd'hui !
Je voulais d'abord savoir s'il était possible d'obtenir un poste dans un établissement privé en tant que suppléante (contractuelle), sachant que j'ai le CAPES et non le CAFEP. On m'a expliqué qu'il serait impossible de me proposer une suppléance tant que je n'aurai pas démissionné (c'est logique). Le problème que cela me pose c'est que, si je démissionne, et qu'ensuite on ne me trouve pas de poste en suppléance, je risque de ne pas avoir de salaire pendant plusieurs mois, ce qui évidemment serait problématique. La personne que j'ai eue au téléphone m'a dit que le mieux serait que je reste en poste le temps de passer le concours du CAFEP (session 2022 du coup) et que seulement ensuite je démissionne pour me tourner complètement vers le privé.
Mais, outre le fait que je ne sois pas certaine de pouvoir rester en poste encore un an et demi dans la situation actuelle, je suis face à un autre problème : la personne m'a dit qu'elle n'a aucune idée de si on a "légalement le droit" de passer le concours du privé alors qu'on est encore en poste dans le public...
Pour moi, c'est incroyable d'imaginer que mon cas ne se soit pas déjà présenté auparavant, au point que la personne à qui j'ai parlé soit aussi peu renseignée sur cette situation. Alors, je me tourne vers vous pour avoir des réponses, car peut-être qu'ici quelqu'un est déjà passé par là...
Donc pour essayer d'être plus synthétique, je vais lister mes questions :
1) A-t-on le droit de passer le CAFEP alors que l'on est encore en poste dans un établissement public ?
2) Qu'est-ce qu'un "détachement" vers le privé ? J'ai vu que c'était une solution possible mais je ne suis pas sûre d'avoir compris les conditions requises...
3) Est-ce que les postes dans le privé sont attribués de la même manière que dans le public ? Avec un système de points fondé sur l'ancienneté ?
4) Est-ce qu'après avoir passé le CAFEP, on doit effectuer une année de stage, même lorsqu'on a déjà eu le CAPES auparavant et validé son stage ?
5) Idéalement, dans quelques années, j'aimerais aussi essayer de passer le CAERPA : au bout de combien d'années d'enseignement dans le privé a-t-on le droit de s'inscrire au concours (en moyenne) ?
Merci infiniment de toute l'aide que vous voudrez bien m'apporter !
- Dadoo33Grand sage
Pour ta première question, la réponse est effectivement oui.
- EdithWGrand sage
Bonjour Aurore.
1- déjà répondu
2- Le détachement public privé se fait toujours. Il y a une formulaire dédié dans les documents de mouvement rectoraux (il y avait encore l'an dernier). Il faut que tu sois "demandé" par un CDE du privé et que ton académie de départ et celle d'arrivée acceptent. Quand tu auras assez de messages, tu pourras me contacter en MP et je te dirai comment ça s'est passé pour mon conjoint qui l'a fait (Créteil vers Versailles) il y a quelques années (et je peux te mettre en contact avec une responsable de mon syndicat sur Paris, qui saura te renseigner). Donc, si tu es dans une matière en tension dans ton académie, oublie. Si tu es prof d'histoire à Nantes et que tu veux passer dans le privé en Seine St Denis, ça peut le faire (je schématise un peu, désolée...). Je pense que c'est de moins en moins facile, et que le facteur relationnel est essentiel, puisque le CDE a le dernier mot.
Quand on est agrégé d'une matière très demandée, c'est différent, mais certifiée en LM, pas sûr qu'on se batte pour t'avoir, sans compter qu'il y a plus d'un tiers de non titulaires dans l'enseignement privé maintenant, personnel taillable et corvéable à merci, ce qui arrange tout le monde : les CDE qui leur fourguent les classes et les services dont personne ne veut et les rectorats à qui ça fait des économies. Il reste peu de marge pour les détachements. A moduler selon les matières, les académies, les années aussi probablement.
3- pas de points pour les mut du privé (qui ont lieu en ce moment) : "premier mouvement" où on dit qu'on veut muter, et pourquoi, on t'attribue un code (A,B,C,D et un chiffre 1,2, 3...) selon ta priorité (par exemple, reprendre à plein temps ou après un congé parental te met assez haut, un CDE qui reprend un temps plein d'enseignement aussi, les raisons de santé donnent un avantage, de même que le rapprochement de conjoint) mais c'est infiniment plus simple que les mut du public et surtout, il n'y a pas la double mut inter-intra. On dit qu'on veut muter, on a son code, et ensuite, à l'ouverture du serveur des postes de la ou des académies demandées (entre mars et mai, consultables en ligne par tout le monde), si on ne trouve rien qui nous plaise, on reste là où on est. Sinon, on postule et on est censé contacter le CDE des postes visés, avoir un entretien et il/elle t'accepte, ou pas et là, parfois, ça sert d'avoir un syndicat qui te suit, parce que ça peut être totalement n'importe quoi, les CDE essayant parfois de shunter le processus pour garder leur suppléant, ou refusent quelqu'un qu'ils n'aiment pas "sous prétexte de non adéquation avec le projet d'établissement" par exemple. J'ai trois cas précis, récents et personnels en tête et il ne faut pas compter sur les rectorats qui, sauf exception, soutiennent les CDE. Ce sont à chaque fois les syndicats qui ont réglé la situation, car ils siègent encore dans les commissions de l'emploi (contrairement au public, il me semble). Il y a un "second mouvement" en juin, pour les lauréats de concours, les suppléants, les personnes mécontentes du premier, etc.
4. Stage après le CAFEP, comme dans le public.
5. CAER PA après 5 ans d'exercice je pense.
Pourquoi ne tentes-tu pas l'Agreg maintenant? Avec une agreg du public, tu deviens tout de suite plus intéressante pour le privé, certains établissements parisiens (quand j'y étais, ce qui date un peu, je ne sais pas si c'est toujours le cas?), se faisaient un plaisir de recruter des agrégés du public pour leur lycée et classes prépas, au grand dam des profs de l'établissement qui se voyaient barrer l'accès aux 1ère, terminale et prépas.
Je te conseille de surveiller la date d'ouverture des postes mis au mouvement sur Paris et banlieue (voire d'autres académies...), d'imprimer tout ce qui concerne ta matière, et de viser le ou les postes qui pourraient t'intéresser en y allant au culot (ou en cherchant un piston quelconque), en appelant les CDE directement.
1- déjà répondu
2- Le détachement public privé se fait toujours. Il y a une formulaire dédié dans les documents de mouvement rectoraux (il y avait encore l'an dernier). Il faut que tu sois "demandé" par un CDE du privé et que ton académie de départ et celle d'arrivée acceptent. Quand tu auras assez de messages, tu pourras me contacter en MP et je te dirai comment ça s'est passé pour mon conjoint qui l'a fait (Créteil vers Versailles) il y a quelques années (et je peux te mettre en contact avec une responsable de mon syndicat sur Paris, qui saura te renseigner). Donc, si tu es dans une matière en tension dans ton académie, oublie. Si tu es prof d'histoire à Nantes et que tu veux passer dans le privé en Seine St Denis, ça peut le faire (je schématise un peu, désolée...). Je pense que c'est de moins en moins facile, et que le facteur relationnel est essentiel, puisque le CDE a le dernier mot.
- Spoiler:
- Mon conjoint (qui avait déjà son détachement et donc venait du privé, même avec son CAPES du public), a essayé de trouver un poste dans le privé quand on a déménagé en province, il y en avait un libre, sans personne qui le demandait et le CDE l'a refusé, malgré l'intervention du rectorat, préférant un contractuel local totalement néophyte.
Quand on est agrégé d'une matière très demandée, c'est différent, mais certifiée en LM, pas sûr qu'on se batte pour t'avoir, sans compter qu'il y a plus d'un tiers de non titulaires dans l'enseignement privé maintenant, personnel taillable et corvéable à merci, ce qui arrange tout le monde : les CDE qui leur fourguent les classes et les services dont personne ne veut et les rectorats à qui ça fait des économies. Il reste peu de marge pour les détachements. A moduler selon les matières, les académies, les années aussi probablement.
3- pas de points pour les mut du privé (qui ont lieu en ce moment) : "premier mouvement" où on dit qu'on veut muter, et pourquoi, on t'attribue un code (A,B,C,D et un chiffre 1,2, 3...) selon ta priorité (par exemple, reprendre à plein temps ou après un congé parental te met assez haut, un CDE qui reprend un temps plein d'enseignement aussi, les raisons de santé donnent un avantage, de même que le rapprochement de conjoint) mais c'est infiniment plus simple que les mut du public et surtout, il n'y a pas la double mut inter-intra. On dit qu'on veut muter, on a son code, et ensuite, à l'ouverture du serveur des postes de la ou des académies demandées (entre mars et mai, consultables en ligne par tout le monde), si on ne trouve rien qui nous plaise, on reste là où on est. Sinon, on postule et on est censé contacter le CDE des postes visés, avoir un entretien et il/elle t'accepte, ou pas et là, parfois, ça sert d'avoir un syndicat qui te suit, parce que ça peut être totalement n'importe quoi, les CDE essayant parfois de shunter le processus pour garder leur suppléant, ou refusent quelqu'un qu'ils n'aiment pas "sous prétexte de non adéquation avec le projet d'établissement" par exemple. J'ai trois cas précis, récents et personnels en tête et il ne faut pas compter sur les rectorats qui, sauf exception, soutiennent les CDE. Ce sont à chaque fois les syndicats qui ont réglé la situation, car ils siègent encore dans les commissions de l'emploi (contrairement au public, il me semble). Il y a un "second mouvement" en juin, pour les lauréats de concours, les suppléants, les personnes mécontentes du premier, etc.
4. Stage après le CAFEP, comme dans le public.
5. CAER PA après 5 ans d'exercice je pense.
Pourquoi ne tentes-tu pas l'Agreg maintenant? Avec une agreg du public, tu deviens tout de suite plus intéressante pour le privé, certains établissements parisiens (quand j'y étais, ce qui date un peu, je ne sais pas si c'est toujours le cas?), se faisaient un plaisir de recruter des agrégés du public pour leur lycée et classes prépas, au grand dam des profs de l'établissement qui se voyaient barrer l'accès aux 1ère, terminale et prépas.
Je te conseille de surveiller la date d'ouverture des postes mis au mouvement sur Paris et banlieue (voire d'autres académies...), d'imprimer tout ce qui concerne ta matière, et de viser le ou les postes qui pourraient t'intéresser en y allant au culot (ou en cherchant un piston quelconque), en appelant les CDE directement.
- MathadorEmpereur
5 ans, mais les années passées dans le public comptent aussi.Aurore22 a écrit:5) Idéalement, dans quelques années, j'aimerais aussi essayer de passer le CAERPA : au bout de combien d'années d'enseignement dans le privé a-t-on le droit de s'inscrire au concours (en moyenne) ?
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Aurore22Je viens de m'inscrire !
Merci beaucoup à tous les trois
EdithW > Merci d'avoir pris le temps de répondre de manière aussi détaillé, c'est gentil. Je comprends mieux pour les mutations. Et je dois vite essayer de mettre la main sur une personne "PUISSANTE", si je comprends bien ! Je vais de toute manière prendre le temps de la réflexion, mais là j'avais vraiment besoin de me sentir un peu plus informée que je ne l'étais... Et c'est d'accord je t'écrirai en mp ! (je pourrai t'expliquer pour l'agrég à ce moment-là aussi, ça n'a pas forcément sa place ici).
C'est bon à savoir effectivement, merci !Mathador a écrit:5 ans, mais les années passées dans le public comptent aussi.
EdithW > Merci d'avoir pris le temps de répondre de manière aussi détaillé, c'est gentil. Je comprends mieux pour les mutations. Et je dois vite essayer de mettre la main sur une personne "PUISSANTE", si je comprends bien ! Je vais de toute manière prendre le temps de la réflexion, mais là j'avais vraiment besoin de me sentir un peu plus informée que je ne l'étais... Et c'est d'accord je t'écrirai en mp ! (je pourrai t'expliquer pour l'agrég à ce moment-là aussi, ça n'a pas forcément sa place ici).
- CzarNiveau 9
Le post d'EdithW est très complet.
Attention face à l'image idyllique que l'on peut avoir de l'enseignement catholique sous contrat
Il y a également une diversité d'établissements dans l'enseignement catholique sous contrat entre
-les établissements "reconnus", demandés par les familles, généralement avec mal de moyens et des locaux agréables et où les professeurs ont une grande liberté car la direction souhaite les garder
-les établissements avec de gros soucis financiers, ont du mal à attirer les élèves et acceptent tous les élèves virés par le public et privé du secteur car le moindre départ d’élève met en péril des postes et un équilibre très fragile. Locaux moins agréables et professeurs fliqués par la direction qui demande tout un tas d'heures bénévoles
Toutes les nuances existent entre ces deux réalités selon les diocèses (organisation territoriale de l'enseignement catholique) et le contexte local.
Selon que l'établissement catholique soit sous tutelle diocésaine (dépend directement de l'évêque) ou congréganiste (dépend d'une congrégation religieuse,) l'impulsion de l'établissement peut être très différente alors que ces établissements peuvent être dans la même ville.
Attention face à l'image idyllique que l'on peut avoir de l'enseignement catholique sous contrat
Il y a également une diversité d'établissements dans l'enseignement catholique sous contrat entre
-les établissements "reconnus", demandés par les familles, généralement avec mal de moyens et des locaux agréables et où les professeurs ont une grande liberté car la direction souhaite les garder
-les établissements avec de gros soucis financiers, ont du mal à attirer les élèves et acceptent tous les élèves virés par le public et privé du secteur car le moindre départ d’élève met en péril des postes et un équilibre très fragile. Locaux moins agréables et professeurs fliqués par la direction qui demande tout un tas d'heures bénévoles
Toutes les nuances existent entre ces deux réalités selon les diocèses (organisation territoriale de l'enseignement catholique) et le contexte local.
Selon que l'établissement catholique soit sous tutelle diocésaine (dépend directement de l'évêque) ou congréganiste (dépend d'une congrégation religieuse,) l'impulsion de l'établissement peut être très différente alors que ces établissements peuvent être dans la même ville.
- EdithWGrand sage
Czar a écrit:Le post d'EdithW est très complet.
Attention face à l'image idyllique que l'on peut avoir de l'enseignement catholique sous contrat
Il y a également une diversité d'établissements dans l'enseignement catholique sous contrat entre
-les établissements "reconnus", demandés par les familles, généralement avec mal de moyens et des locaux agréables et où les professeurs ont une grande liberté car la direction souhaite les garder
-les établissements avec de gros soucis financiers, ont du mal à attirer les élèves et acceptent tous les élèves virés par le public et privé du secteur car le moindre départ d’élève met en péril des postes et un équilibre très fragile. Locaux moins agréables et professeurs fliqués par la direction qui demande tout un tas d'heures bénévoles
Toutes les nuances existent entre ces deux réalités selon les diocèses (organisation territoriale de l'enseignement catholique) et le contexte local.
Selon que l'établissement catholique soit sous tutelle diocésaine (dépend directement de l'évêque) ou congréganiste (dépend d'une congrégation religieuse,) l'impulsion de l'établissement peut être très différente alors que ces établissements peuvent être dans la même ville.
Pas mieux! J'ai beaucoup fréquenté toutes sortes de bahuts privés, banlieue riche, pauvre, ville, campagne, LP, Général, collège, primaire et je confirme absolument ce que dit Czar. Ne pas oublier que l'enseignement catho sous contrat est TRES précieux aux yeux des rectorats (et du ministère), car très économique et que les recteurs (surtout les derniers nommés depuis quelques années ) sont très rarement prêts à contrarier un CDE du privé. J'ai des anecdotes assez terribles sur lesquelles je ne vais pas m'étendre, mais sans intervention d'un syndicat, des choses totalement anormales voire illégales, passeraient crème!
Une fois qu'on y est, en tant que titulaire, ça peut aller, mais il faut aussi garder à l'esprit que les parents du privé payent (même peu, même pas du tout comme chez moi, mais c'est comme s'ils payaient puisque c'est "privé" et donc te considèrent comme leur obligé, et les CDE les appellent les "clients". Ouvertement. Et on te demande d'être là un vendredi jusqu'à 23h pour le loto, de revenir le premier lundi des vacances pour une formation (vrai! je suis en ASA donc j'y échappe...), de superviser des tas de journées diverses qui débordent de ton EDT, de surveiller la cantine quand le surveillant est malade, etc, etc, toutes choses difficiles à refuser dans des toutes petites structures où on est vraiment trop peu nombreux pour se noyer dans la masse.
- Spoiler:
- Mai, réouverture (en théorie en petit groupe) des écoles primaires, un collègue qui en dirige deux a dû gérer les 8/10 de ses effectif, totalement hors des clous, avec angoisse du contrôle dont il aurait été comptable), aucun parent n'avait répondu au mail demandant de garder si possible son gosse, tous se sont pointés le lundi matin comme si c'était une situation normale. Débrouille-toi avec ça.
- User7917Niveau 9
En lisant vos messages, je vous invite à bien prendre le temps de la réflexion quand même... Perso, c'est l'inverse que j'aimerai faire ! passer du privé au public... Concernant les élèves, peu de problème en général mais il y a toujours derrière des parents qui paient et une direction qui va bien souvent dans le sens des familles, notamment dans les gros établissements des grandes villes mais pas que... Cela m'est arrivé, même en milieu rural, que l'on me demande de changer des notes... Ce point est à prendre en compte, mais ce n'est pas le plus important. Suivant le chef d'établissement, on peut vite être confronté à beaucoup de pression ! Un CDE du privé sait qu'il doit être dans les bonnes grâces du directeur diocésain pour évoluer et il faut donc satisfaire les grands chefs et correspondre à l'image catholique. Prières et messes dans certains établissements pendant les réunions pédagogiques, aller dans le sens de la direction sous peine de se voir refuser certaines missions qui permettent d'évoluer dans notre carrière, dire oui à tout ce que l'on nous demander comme remplacer des profs absents, accepter des projets bénévoles... Bref je ne veux pas casser vos rêves mais le privé ce n'est pas idyllique partout...
Et dernier point très important qu'il ne faut pas négliger : l'évolution de carrière ! Si un jour vous voulez passer des concours comme IPR par exemple, ou postuler à la FAC et obtenir un contrat PRAG, si vous voulez prendre des fonctions de chargés de mission ou autre... bref, ce n'est pas possible pour les enseignants du privé... On ne pense pas à cela en début de carrière, mais croyez-moi, à plus de 50 ans, on peut avoir envie de changement... et peu de portes sont ouvertes pour nous...
Et dernier point très important qu'il ne faut pas négliger : l'évolution de carrière ! Si un jour vous voulez passer des concours comme IPR par exemple, ou postuler à la FAC et obtenir un contrat PRAG, si vous voulez prendre des fonctions de chargés de mission ou autre... bref, ce n'est pas possible pour les enseignants du privé... On ne pense pas à cela en début de carrière, mais croyez-moi, à plus de 50 ans, on peut avoir envie de changement... et peu de portes sont ouvertes pour nous...
- Pat BÉrudit
malo24 a écrit:En lisant vos messages, je vous invite à bien prendre le temps de la réflexion quand même... Perso, c'est l'inverse que j'aimerai faire ! passer du privé au public... Concernant les élèves, peu de problème en général mais il y a toujours derrière des parents qui paient et une direction qui va bien souvent dans le sens des familles, notamment dans les gros établissements des grandes villes mais pas que... Cela m'est arrivé, même en milieu rural, que l'on me demande de changer des notes... Ce point est à prendre en compte, mais ce n'est pas le plus important. Suivant le chef d'établissement, on peut vite être confronté à beaucoup de pression ! Un CDE du privé sait qu'il doit être dans les bonnes grâces du directeur diocésain pour évoluer et il faut donc satisfaire les grands chefs et correspondre à l'image catholique. Prières et messes dans certains établissements pendant les réunions pédagogiques, aller dans le sens de la direction sous peine de se voir refuser certaines missions qui permettent d'évoluer dans notre carrière, dire oui à tout ce que l'on nous demander comme remplacer des profs absents, accepter des projets bénévoles... Bref je ne veux pas casser vos rêves mais le privé ce n'est pas idyllique partout...
Et dernier point très important qu'il ne faut pas négliger : l'évolution de carrière ! Si un jour vous voulez passer des concours comme IPR par exemple, ou postuler à la FAC et obtenir un contrat PRAG, si vous voulez prendre des fonctions de chargés de mission ou autre... bref, ce n'est pas possible pour les enseignants du privé... On ne pense pas à cela en début de carrière, mais croyez-moi, à plus de 50 ans, on peut avoir envie de changement... et peu de portes sont ouvertes pour nous...
Tout pareil... Je regrette de ne pas avoir choisi le public, par moments. Et si je finis par ne plus supporter mon chef, je tenterai peut-être l'agreg externe juste pour passer dans le public...
- Philomène87Grand sage
Le gros avantage du privé par rapport au public, c'est qu'on peut bouger facilement, puisqu'il n'y a pas de points de mutation. Si un établissement ne te convient pas tu peux en repartir l'année suivante, à condition qu'il y ait des postes bien sûr. Je ne regrette pas mon choix, il suffit juste de se trouver dans un établissement qui corresponde à nos valeurs. La grosse difficulté c'est de le trouver : ce n'est pas écrit sur leur site internet, comment ils fonctionnent (enfin pas toujours), il faut donc connaître du monde qui y bosse.
- Prose-ô-Poppée!Niveau 6
malo24 a écrit:En lisant vos messages, je vous invite à bien prendre le temps de la réflexion quand même... Perso, c'est l'inverse que j'aimerai faire ! passer du privé au public... Concernant les élèves, peu de problème en général mais il y a toujours derrière des parents qui paient et une direction qui va bien souvent dans le sens des familles, notamment dans les gros établissements des grandes villes mais pas que... Cela m'est arrivé, même en milieu rural, que l'on me demande de changer des notes... Ce point est à prendre en compte, mais ce n'est pas le plus important. Suivant le chef d'établissement, on peut vite être confronté à beaucoup de pression ! Un CDE du privé sait qu'il doit être dans les bonnes grâces du directeur diocésain pour évoluer et il faut donc satisfaire les grands chefs et correspondre à l'image catholique. Prières et messes dans certains établissements pendant les réunions pédagogiques, aller dans le sens de la direction sous peine de se voir refuser certaines missions qui permettent d'évoluer dans notre carrière, dire oui à tout ce que l'on nous demander comme remplacer des profs absents, accepter des projets bénévoles... Bref je ne veux pas casser vos rêves mais le privé ce n'est pas idyllique partout...
Et dernier point très important qu'il ne faut pas négliger : l'évolution de carrière ! Si un jour vous voulez passer des concours comme IPR par exemple, ou postuler à la FAC et obtenir un contrat PRAG, si vous voulez prendre des fonctions de chargés de mission ou autre... bref, ce n'est pas possible pour les enseignants du privé... On ne pense pas à cela en début de carrière, mais croyez-moi, à plus de 50 ans, on peut avoir envie de changement... et peu de portes sont ouvertes pour nous...
Je ne connais absolument rien au privé, mais pour quelle raison serait-ce plus compliqué ?
Le passage du public au privé me tente également. Mais j'ai tout de même l'intention de faire la campagne de MCF (même si c'est illusoire). Les syndicats m'ont dit qu'il n'y avait aucun souci : pour aller dans le privé, il s'agit d'un détachement qui se poursuivrait (ou se renouvellerait) en cas de prise de poste à la fac...
Mais sans doute connais-tu mieux le système...Pourrais-tu éclairer ma lanterne ?
- User7917Niveau 9
Parce que les postes en Fac se font par détachement pour les agrégés du public. J'ai bien-sûr pu enseigner pendant plusieurs année en Fac mais en tant que vacataire. Impossible d'obtenir un poste. Nous ne sommes pas fonctionnaires, j'imagine que c'est pour ça...
- User7917Niveau 9
C'est quoi la campagne MCF ?
- Prose-ô-Poppée!Niveau 6
Maître de conférence
- Prose-ô-Poppée!Niveau 6
malo24 a écrit:Parce que les postes en Fac se font par détachement pour les agrégés du public. J'ai bien-sûr pu enseigner pendant plusieurs année en Fac mais en tant que vacataire. Impossible d'obtenir un poste. Nous ne sommes pas fonctionnaires, j'imagine que c'est pour ça...
Ah oui je comprends mieux le sens de ton intervention.
Mais pour un professeur du public passant dans le privé, puis demandant un poste à la fac (MCF ou Prag), je ne pense pas que cela pose souci s'il n'a pas démissionné du public...
- User7917Niveau 9
Il y a quand même une forme d'inégalité... Les enseignants du public peuvent passer dans le privé via un dossier et gardent leur statut de fonctionnaire mais les enseignants du privé (qui ont passé le même concours) ne peuvent pas basculer dans le public...
- AlexlaféeNiveau 6
Philomene 87 a écrit:Le gros avantage du privé par rapport au public, c'est qu'on peut bouger facilement, puisqu'il n'y a pas de points de mutation. Si un établissement ne te convient pas tu peux en repartir l'année suivante, à condition qu'il y ait des postes bien sûr. Je ne regrette pas mon choix, il suffit juste de se trouver dans un établissement qui corresponde à nos valeurs. La grosse difficulté c'est de le trouver : ce n'est pas écrit sur leur site internet, comment ils fonctionnent (enfin pas toujours), il faut donc connaître du monde qui y bosse.
Euh, je ne suis pas d'accord avec ce que tu dis. Pour muter il faut participer au mouvement du personnel c'est déjà en soi une démarche dissuasive car le dossier à fournir est copieux. Ensuite selon la clef de priorité qui t'est affectée tu as plus ou moins de chances de voir ta demande aboutir. Par ailleurs tu peux rencontrer des résistances même quand tu es prioritaire sur un poste ( cde qui souhaite garder un suppléant par exemple). Enfin, en cas de demande de mutation contrainte ( suivi du conjoint par exemple), si tu n'as pas de poste, après un an de " disponibilité" tu perds le bénéfice du concours puisque dans le privé tu n'as pas la garantie d'emploi des fonctionnaires du public.
Enfin certaine régions sont riches en établissements privés, d'autres bien moins donc il faut souvent être prêt à rouler ...
Donc non, ce n'est pas si simple de changer d'établissement dans le privé et tu y réfléchis à deux fois avant de te lancer dans les démarches.
- User7917Niveau 9
D'accord avec toi Alexlafée. ça fait trois ans que j'essaie de bouger et que je n'y arrive pas... J'espère que cette année sera la bonne !
- Cléopatra2Guide spirituel
Non, ce n'est pas le même concours puisqu'il ne permet pas de devenir fonctionnaire. Même si l'épreuve est la même. Il est donc normal que les maîtres du privé n'aient pas, à la fin, les mêmes possibilités que les fonctionnaires.malo24 a écrit:Il y a quand même une forme d'inégalité... Les enseignants du public peuvent passer dans le privé via un dossier et gardent leur statut de fonctionnaire mais les enseignants du privé (qui ont passé le même concours) ne peuvent pas basculer dans le public...
- User7917Niveau 9
Désolée, je ne trouve pas cela normal moi. Ou alors les enseignants du public ne devraient pas pouvoir avoir accès au privé. ça ne peut pas être unilatéral !
- Cléopatra2Guide spirituel
Déjà il n'est pas "aisé" de passer du public au privé, ce n'est pas très facile, et ensuite le concours donne accès à des "privilèges" si tu veux, en échange de contreparties très contraignantes, le statut de fonctionnaire étant à double sens. C'est l'inverse qui serait injuste : passer les concours du privé, rester dans son académie, puis ensuite passer dans le public en restant dans son académie. Ou alors, en passant dans le public, les agents du privé acceptent la mobilité.
Tu peux postuler comme contractuel, aussi, peut-être.
En choisissant de ne pas subir ces contreparties, ceux qui passent le concours du privé doivent en accepter les conséquences globales. Je connais plusieurs personnes qui s'en mordent les doigts, un peu comme toi, et d'autres qui préfèrent mille fois être restés dans leur académie.
Et puis pour les agents du public qui postulent dans le privé, pourquoi n'en auraient-ils pas le droit, puisque l'idée du privé c'est que le chef d'établissement recrute ses professeurs? Ce qui n'est pas le cas du public, à l'inverse. Donc la situation est forcément différente, par la nature même des établissements. Que ce
Enfin bon, juste, pas juste, finalement c'est accessoire, je pense qu'il serait plus simple de repasser le concours ou alors de passer l'agreg du public. Je dirais que ce n'est juste ni injuste, mais corrélé à la nature des établissements et de leur façon de recruter.
Tu peux postuler comme contractuel, aussi, peut-être.
En choisissant de ne pas subir ces contreparties, ceux qui passent le concours du privé doivent en accepter les conséquences globales. Je connais plusieurs personnes qui s'en mordent les doigts, un peu comme toi, et d'autres qui préfèrent mille fois être restés dans leur académie.
Et puis pour les agents du public qui postulent dans le privé, pourquoi n'en auraient-ils pas le droit, puisque l'idée du privé c'est que le chef d'établissement recrute ses professeurs? Ce qui n'est pas le cas du public, à l'inverse. Donc la situation est forcément différente, par la nature même des établissements. Que ce
Enfin bon, juste, pas juste, finalement c'est accessoire, je pense qu'il serait plus simple de repasser le concours ou alors de passer l'agreg du public. Je dirais que ce n'est juste ni injuste, mais corrélé à la nature des établissements et de leur façon de recruter.
- EdithWGrand sage
Cleopatra, merci pour ce résumé ! C’est exactement ça.
Et le statut des profs du public risque d’être aligné (à terme, pas dans l’immédiat - réforme des retraites et recrutement local oblige) sur celui du privé, pas le contraire. Et il y a des avantages dans les deux systèmes, tout est clair, il suffit de se renseigner avant de « choisir » l’un ou l’autre.
Parmi les avantages du privé, la prévoyance obligatoire. Ça se ressent sur la fiche de paye (moitié-moitié avec l’établissement) mais quand on a épuisé ses droits à CMO, on est bien content d’avoir le complément financier qui tombe et garantit plus de 90% du salaire jusqu’à la retraite si on passe en CLM par exemple...
Et le statut des profs du public risque d’être aligné (à terme, pas dans l’immédiat - réforme des retraites et recrutement local oblige) sur celui du privé, pas le contraire. Et il y a des avantages dans les deux systèmes, tout est clair, il suffit de se renseigner avant de « choisir » l’un ou l’autre.
Parmi les avantages du privé, la prévoyance obligatoire. Ça se ressent sur la fiche de paye (moitié-moitié avec l’établissement) mais quand on a épuisé ses droits à CMO, on est bien content d’avoir le complément financier qui tombe et garantit plus de 90% du salaire jusqu’à la retraite si on passe en CLM par exemple...
- nicole 86Expert spécialisé
Malo24, est-ce que ce qui te semble injuste a été modifié depuis le moment où tu as passé le concours ? Si la réponse est oui, je comprends que cela te semble injuste, si la réponse est non, ton choix a été motivé par des raisons qui, à l'époque, te semblaient primordiales que ce soit l'aspect enseignement dans un cadre religieux, la possibilité de choisir son académie, ou tout autre élément.
- User7917Niveau 9
En fait, Nicole 86, j'avoue ne pas avoir eu suffisamment d'informations à l'époque. Je viens du supérieur hors contrat et, lorsque j'ai quitté la ville pour la campagne, j'ai postulé pour des remplacements dans le public et dans le privé mais seul le privé m'a proposé des postes et du coup, j'y suis restée et j'ai passé le concours en interne. Je pense que maintenant les candidats au concours sont mieux informés sur les évolutions de carrière de l'un et de l'autre et notamment quand tu le passes en externe avec la préparation MEEF.
- Clecle78Bon génie
On a la même chose depuis toujours inclus dans le contrat mgen ! Ce n'est pas du tout un avantage du privéEdithW a écrit:Cleopatra, merci pour ce résumé ! C’est exactement ça.
Et le statut des profs du public risque d’être aligné (à terme, pas dans l’immédiat - réforme des retraites et recrutement local oblige) sur celui du privé, pas le contraire. Et il y a des avantages dans les deux systèmes, tout est clair, il suffit de se renseigner avant de « choisir » l’un ou l’autre.
Parmi les avantages du privé, la prévoyance obligatoire. Ça se ressent sur la fiche de paye (moitié-moitié avec l’établissement) mais quand on a épuisé ses droits à CMO, on est bien content d’avoir le complément financier qui tombe et garantit plus de 90% du salaire jusqu’à la retraite si on passe en CLM par exemple...
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