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- camcrzNiveau 1
Je me retire du Forum, je vous souhaite bonne continuation.
- Hervé HervéFidèle du forum
Je constate que les professeurs de lycée professionnel n'ont pas été prévus dans le questionnaire.
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« Et je demande aux économistes politiques, aux moralistes, s’ils ont déjà calculé le nombre d’individus qu’il est nécessaire de condamner à la misère, à un travail disproportionné, au découragement, à l’infantilisation, à une ignorance crapuleuse, à une détresse invincible, à la pénurie absolue, pour produire un riche ? » (Almeida Garrett cité parJosé Saramago).
- BalthazaardVénérable
Sciences de l'éducation...rien qu'à entendre cela je sens un frisson me parcourir...un sujet de thèse en psychologie peut-être. L'heure n'est plus à cela je n'encouragerai pas les fossoyeurs de notre métier.
- PseudoDemi-dieu
C'est curieux, parce que je suis pile dans le public concerné (j'ai démissionné après plus de 20 ans de services) mais j'ai ressenti une lassitude telle en lisant les premières questions que je n'ai pas répondu. Le questionnaire n'est pas en cause directement, mais plutôt autre chose.
Personne à l'EN n'en a jamais rien eu à foutre de mon malaise, voire de ma détresse (et de ceux de mes collègues). Jamais. Et là, alors que je suis finalement partie, je devrais passer du temps à expliquer le pourquoi du comment ? Avec la sensation que, évidemment, cela va être utilisé d'une façon non loyale ? (car mon expérience de l'EN m'a appris à me méfier des rares moments où on semble s'intéresser aux problèmes : c'est en général pour mieux nous la faire à l'envers).
Je ne dis pas que cette recherche a des objectifs malhonnêtes, je n'en sais rien, mais ma méfiance est telle que je préfère passer mon chemin.
Voilà qui éclaire certainement les questionnements d'une doctorante sur quelques raisons d'une démission.
Bon courage !
Personne à l'EN n'en a jamais rien eu à foutre de mon malaise, voire de ma détresse (et de ceux de mes collègues). Jamais. Et là, alors que je suis finalement partie, je devrais passer du temps à expliquer le pourquoi du comment ? Avec la sensation que, évidemment, cela va être utilisé d'une façon non loyale ? (car mon expérience de l'EN m'a appris à me méfier des rares moments où on semble s'intéresser aux problèmes : c'est en général pour mieux nous la faire à l'envers).
Je ne dis pas que cette recherche a des objectifs malhonnêtes, je n'en sais rien, mais ma méfiance est telle que je préfère passer mon chemin.
Voilà qui éclaire certainement les questionnements d'une doctorante sur quelques raisons d'une démission.
Bon courage !
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- ShajarVénérable
Répondu, malgré les nombreuses incohérences : mélange du statut (contract, certifié, agrégé) avec des fonctions qui n'ont rien à voir (stagiaire, PP...) ; oubli, dans la question 10, de l'agrégation ; absence totale des lycées professionnels ; aucune prise en compte de la diversité et de la longueur des carrières (on peut avoir enseigné dans des établissements favorisés ET non-favorisés, avoir des relations avec les collègues, la hiérarchie et les élèves qui ont évolué selon les établissements... question 24/25)... A la question 21, vous parlez de "première prise de poste" : stage ou titulaire ?
Vous ne maîtrisez visiblement pas du tout le fonctionnement de l'éducation nationale, même dans ses structures les plus simples.
Par ailleurs, quand vous demandez d'expliciter, vous ne laissez parfois presque pas de place pour écrire.
Sans parler des nombreuses fautes d'orthographe...
Bref, on a l'impression d'un énième questionnaire à la mord-moi-le-noeud.
Une question : j'ai du mal à comprendre le titre de votre thèse : qu'appelez-vous "renouvellement des cultures enseignantes" ? Pensez-vous vraiment que les démissions des professeurs soient une manière de "renouveler la culture enseignante" ? Dans quel sens ?
Vous ne maîtrisez visiblement pas du tout le fonctionnement de l'éducation nationale, même dans ses structures les plus simples.
Par ailleurs, quand vous demandez d'expliciter, vous ne laissez parfois presque pas de place pour écrire.
Sans parler des nombreuses fautes d'orthographe...
Bref, on a l'impression d'un énième questionnaire à la mord-moi-le-noeud.
Une question : j'ai du mal à comprendre le titre de votre thèse : qu'appelez-vous "renouvellement des cultures enseignantes" ? Pensez-vous vraiment que les démissions des professeurs soient une manière de "renouveler la culture enseignante" ? Dans quel sens ?
- nicole 86Expert spécialisé
Shajar a écrit:
Une question : j'ai du mal à comprendre le titre de votre thèse : qu'appelez-vous "renouvellement des cultures enseignantes" ? Pensez-vous vraiment que les démissions des professeurs soient une manière de "renouveler la culture enseignante" ? Dans quel sens ?
Je n'ai pas lu le questionnaire parce que j'avais compris qu'il s'adressait aux professeurs qui avaient exercé au moins une autre profession avant de devenir enseignant. Les défauts relevés dans les commentaires précédents me laissent à mes interrogations.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Bonjour,
J'apprécie la transparence de la démarche, i.e. le fait que vous donniez votre nom, le cadre universitaire et juridique et renvoyiez vers le résumé de votre thèse.
Quelques éléments m'ont cependant gênée :
- nombreuses coquilles ("s" oubliés, qu'il est facile de corriger en relisant attentivement).
- certaines listes sont orientées et limitatives 7, 8, 15, 16, 27, 28, 33, 40 (ex : lycée professionnel, CFA, enseignement supérieur, etc. ?).
- les questions 21, 22, 23 sur les mutations me semblent improductives et mal posées. Le statut de TZR conduit parfois à effectuer de nombreux remplacements par an. Certains peuvent passer des années / dizaines d'années avant d'obtenir l'académie (sans parler du poste) de leur choix. A mon sens, certaines questions trahissent une faible connaissance du système de l'EN.
- le mot "administration" n'est pas défini (principal, proviseur, intendant, chef des travaux, inspecteur, gestionnaires du rectorat, etc. ?).
- l'équipe éducative n'est pas mentionnée (CPE, l'infirmière, etc.)
- je ne comprends pas la pertinence de la question 25. Je constate également qu'il n'y a pas de question sur la façon dont ont été gérés les établissements dits difficiles. Il n'est pas précisé s'il a été possible de s'appuyer sur une équipe de direction solide et efficace. Or, quel que soit l'établissement, c'est déterminant.
- la question 26 sur la charge de travail mériterait d'être détaillée (effet des réformes sur le nombre de classes et d'élèves à prendre en charge, etc.).
- la question des effectifs des classes (classes à 35) n'est jamais évoquée : or, elle est majeure.
- je ne comprends pas la question 38
- les parents d'élèves ne sont pas mentionnés.
- la question des réformes et de la destruction de certaines disciplines est peu évoquée (les Lettres Classiques, notamment et sans exclusive, pourront développer).
De manière générale, la question du divorce entre la politique de l'EN et les enseignants est trop peu prise en compte. La satisfaction au travail dépend aussi de cette adéquation avec la politique du MENJS. "Laissez-nous travailler", dit-on souvent dans les manifs. Ce n'est pas anodin. Un employeur qui met sciemment ses employés dans la situation de ne pouvoir faire correctement leur travail porte une responsabilité lourde dans une situation aujourd'hui dégradée.
- il me semble que la question de l'investissement syndical (ou d'autres formes de défense du métier) peut être un facteur également dans le choix de rester
- l'âge et la situation de famille (y compris celle des revenus du conjoint, si conjoint il y a, ou de revenus annexes éventuels) semblent également des facteurs dans la décision (et la possibilité) de partir à la découverte d'autres horizons
- la question de la reprise d'études en vue d'exercer un autre métier n'est pas évoquée : or c'est une donnée et/ou un frein.
Enfin, et c'est une réserve importante, l'usage des mots "démission" et "démissionnaire" ici me gêne beaucoup.
Le mot peut référer à une situation factuelle, mais la langue française lui donne une connotation négative d'abandon. Je trouve cela stigmatisant.
La "démission" a également un sens juridique dans le contexte de la fonction publique, et ne s'applique pas à toutes les situations.
A un seul moment, est évoquée "l'envie de faire autre chose", alors que l'on dit partout que "les gens seront amenés à changer de métier", que les aspirations au changement de carrière sont valorisées partout ailleurs que dans l'EN, et qu'il est attesté que l'enseignement permet le développement d'un nombre impressionnant de compétences professionnelles (dont des compétences relationnelles précieuses).
Je trouve qu'il est biaisé de considérer que la décision "quitter l'enseignement" se fait (uniquement) sur la base de l'insatisaction personnelle ("je").
On peut avoir envie de vivre à Brest après avoir vécu à Nice tout en ayant adoré Nice...
Je trouve ce point complètement sous évalué et cela biaise beaucoup le questionnaire.
La thématique étant celle du "renouvellement des cultures enseignantes" (terme non défini et fourre-tout), quelles sont les questions posées aux arrivants dans le métier après une expérience ailleurs ? Les appelez-vous "démissionnaires du privé", ce qu'ils sont également ? Leur posez-vous des questions analogues ?
Enfin, certains arrivants rejoignent le métier après une période de chômage ou un burn out... La nécessité économique fait également loi, au-delà de la question du sens que chacun met dans sa vie professionnelle et du storytelling personnel.
J'apprécie la transparence de la démarche, i.e. le fait que vous donniez votre nom, le cadre universitaire et juridique et renvoyiez vers le résumé de votre thèse.
Quelques éléments m'ont cependant gênée :
- nombreuses coquilles ("s" oubliés, qu'il est facile de corriger en relisant attentivement).
- certaines listes sont orientées et limitatives 7, 8, 15, 16, 27, 28, 33, 40 (ex : lycée professionnel, CFA, enseignement supérieur, etc. ?).
- les questions 21, 22, 23 sur les mutations me semblent improductives et mal posées. Le statut de TZR conduit parfois à effectuer de nombreux remplacements par an. Certains peuvent passer des années / dizaines d'années avant d'obtenir l'académie (sans parler du poste) de leur choix. A mon sens, certaines questions trahissent une faible connaissance du système de l'EN.
- le mot "administration" n'est pas défini (principal, proviseur, intendant, chef des travaux, inspecteur, gestionnaires du rectorat, etc. ?).
- l'équipe éducative n'est pas mentionnée (CPE, l'infirmière, etc.)
- je ne comprends pas la pertinence de la question 25. Je constate également qu'il n'y a pas de question sur la façon dont ont été gérés les établissements dits difficiles. Il n'est pas précisé s'il a été possible de s'appuyer sur une équipe de direction solide et efficace. Or, quel que soit l'établissement, c'est déterminant.
- la question 26 sur la charge de travail mériterait d'être détaillée (effet des réformes sur le nombre de classes et d'élèves à prendre en charge, etc.).
- la question des effectifs des classes (classes à 35) n'est jamais évoquée : or, elle est majeure.
- je ne comprends pas la question 38
- les parents d'élèves ne sont pas mentionnés.
- la question des réformes et de la destruction de certaines disciplines est peu évoquée (les Lettres Classiques, notamment et sans exclusive, pourront développer).
De manière générale, la question du divorce entre la politique de l'EN et les enseignants est trop peu prise en compte. La satisfaction au travail dépend aussi de cette adéquation avec la politique du MENJS. "Laissez-nous travailler", dit-on souvent dans les manifs. Ce n'est pas anodin. Un employeur qui met sciemment ses employés dans la situation de ne pouvoir faire correctement leur travail porte une responsabilité lourde dans une situation aujourd'hui dégradée.
- il me semble que la question de l'investissement syndical (ou d'autres formes de défense du métier) peut être un facteur également dans le choix de rester
- l'âge et la situation de famille (y compris celle des revenus du conjoint, si conjoint il y a, ou de revenus annexes éventuels) semblent également des facteurs dans la décision (et la possibilité) de partir à la découverte d'autres horizons
- la question de la reprise d'études en vue d'exercer un autre métier n'est pas évoquée : or c'est une donnée et/ou un frein.
Enfin, et c'est une réserve importante, l'usage des mots "démission" et "démissionnaire" ici me gêne beaucoup.
Le mot peut référer à une situation factuelle, mais la langue française lui donne une connotation négative d'abandon. Je trouve cela stigmatisant.
La "démission" a également un sens juridique dans le contexte de la fonction publique, et ne s'applique pas à toutes les situations.
A un seul moment, est évoquée "l'envie de faire autre chose", alors que l'on dit partout que "les gens seront amenés à changer de métier", que les aspirations au changement de carrière sont valorisées partout ailleurs que dans l'EN, et qu'il est attesté que l'enseignement permet le développement d'un nombre impressionnant de compétences professionnelles (dont des compétences relationnelles précieuses).
Je trouve qu'il est biaisé de considérer que la décision "quitter l'enseignement" se fait (uniquement) sur la base de l'insatisaction personnelle ("je").
On peut avoir envie de vivre à Brest après avoir vécu à Nice tout en ayant adoré Nice...
Je trouve ce point complètement sous évalué et cela biaise beaucoup le questionnaire.
La thématique étant celle du "renouvellement des cultures enseignantes" (terme non défini et fourre-tout), quelles sont les questions posées aux arrivants dans le métier après une expérience ailleurs ? Les appelez-vous "démissionnaires du privé", ce qu'ils sont également ? Leur posez-vous des questions analogues ?
Enfin, certains arrivants rejoignent le métier après une période de chômage ou un burn out... La nécessité économique fait également loi, au-delà de la question du sens que chacun met dans sa vie professionnelle et du storytelling personnel.
- ChoubidouhNiveau 8
En temps que jeune docteur, je reconnais bien ici les lacunes du dispositif de formation des jeunes docteurs. Mes premiers questionnaires étaient mauvais. Tellement biaisés que je n'ai jamais désiré les exploiter...
Mais à qui la faute ? Au doctorant, par définition en formation, ou à l'encadrant, qui devrait vérifier de manière approfondi ce type de matériel... S'il est lui même au fait de l'organisation de L'EN.
Mais à qui la faute ? Au doctorant, par définition en formation, ou à l'encadrant, qui devrait vérifier de manière approfondi ce type de matériel... S'il est lui même au fait de l'organisation de L'EN.
- PonocratesExpert spécialisé
Pour compléter ce que dit CarmenLR sur la " démission", certains enseignants quittent le secondaire ou le primaire pour passer de l'un à l'autre, quelques-uns passent du public au privé, d'autres deviennent PRCE ou PRAG- et d'une certaine façon abandonnent l'enseignement secondaire au moins dans sa structure- ou se font détacher ou passent d'autres concours, sans nécessairement quitter la fonction publique ni même totalement perdre le contact avec le monde de l'enseignement- comme nos collègues devenus gestionnaires en collège ou lycée. Une dernière catégorie- invisible : les démissionnaires présents, en faisant le moins possible.
Un dernier point : personnellement je ne considère pas que " grimper les échelons" dans l'enseignement consiste à devenir chef d'établissement. Cette dernière fonction a son utilité et sa noblesse, mais c'est pour moi un métier totalement différent. C'est une vision typique du secteur privé que de considérer que la progression de carrière implique de gérer davantage de personnes.
Un dernier point : personnellement je ne considère pas que " grimper les échelons" dans l'enseignement consiste à devenir chef d'établissement. Cette dernière fonction a son utilité et sa noblesse, mais c'est pour moi un métier totalement différent. C'est une vision typique du secteur privé que de considérer que la progression de carrière implique de gérer davantage de personnes.
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- DaphnéDemi-dieu
Balthazaard a écrit:Sciences de l'éducation...rien qu'à entendre cela je sens un frisson me parcourir...un sujet de thèse en psychologie peut-être. L'heure n'est plus à cela je n'encouragerai pas les fossoyeurs de notre métier.
+1
- Pourquoi 3,14159Expert
Je me permets de corriger : les démissionnaires présents, en faisant pour ce qu'ils sont estimés/payés/reconnus.Ponocrates a écrit:Pour compléter ce que dit CarmenLR sur la " démission", certains enseignants quittent le secondaire ou le primaire pour passer de l'un à l'autre, quelques-uns passent du public au privé, d'autres deviennent PRCE ou PRAG- et d'une certaine façon abandonnent l'enseignement secondaire au moins dans sa structure- ou se font détacher ou passent d'autres concours, sans nécessairement quitter la fonction publique ni même totalement perdre le contact avec le monde de l'enseignement- comme nos collègues devenus gestionnaires en collège ou lycée. Une dernière catégorie- invisible : les démissionnaires présents, en faisant le moins possible.
Un dernier point : personnellement je ne considère pas que " grimper les échelons" dans l'enseignement consiste à devenir chef d'établissement. Cette dernière fonction a son utilité et sa noblesse, mais c'est pour moi un métier totalement différent. C'est une vision typique du secteur privé que de considérer que la progression de carrière implique de gérer davantage de personnes.
C'est mon cas.
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"Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. " (Albert Einstein).
- Graisse-BoulonsNiveau 10
C'est quand même amusant que les " scientifiques" de l'éducation après avoir imprimé si profondément leur empreinte dans l'EN se demandent pourquoi tant d'enseignants veulent changer de boulo et surtout pourquoi... La personne est certainement fort sympathique, mais la survie de ces gens nécessite la démonstration qu'ils savent mieux que les profs comment il faut faire, et aussi de minimiser la situation désaventageuse des enseignants francais... aucune confiance.
- PonocratesExpert spécialisé
C'est moins une correction qu'une précision, cher collège. J'ai bien écrit "en faisant le moins possible" en pensant à ceux qui revendiquent ici cette position et non "ne faisant rien" -il y en a aussi ...Pourquoi 3,14159 a écrit:Je me permets de corriger : les démissionnaires présents, en faisant pour ce qu'ils sont estimés/payés/reconnus.Ponocrates a écrit:Pour compléter ce que dit CarmenLR sur la " démission", certains enseignants quittent le secondaire ou le primaire pour passer de l'un à l'autre, quelques-uns passent du public au privé, d'autres deviennent PRCE ou PRAG- et d'une certaine façon abandonnent l'enseignement secondaire au moins dans sa structure- ou se font détacher ou passent d'autres concours, sans nécessairement quitter la fonction publique ni même totalement perdre le contact avec le monde de l'enseignement- comme nos collègues devenus gestionnaires en collège ou lycée. Une dernière catégorie- invisible : les démissionnaires présents, en faisant le moins possible.
Un dernier point : personnellement je ne considère pas que " grimper les échelons" dans l'enseignement consiste à devenir chef d'établissement. Cette dernière fonction a son utilité et sa noblesse, mais c'est pour moi un métier totalement différent. C'est une vision typique du secteur privé que de considérer que la progression de carrière implique de gérer davantage de personnes.
C'est mon cas.
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Balthazaard a écrit:Sciences de l'éducation...rien qu'à entendre cela je sens un frisson me parcourir...un sujet de thèse en psychologie peut-être. L'heure n'est plus à cela je n'encouragerai pas les fossoyeurs de notre métier.
Est-il bien certain qu'il ne s'agisse pas là d'une généralisation abusive et d'un a priori excessif? Par ex., si je disais qu'un mathématicien est forcément complice de l'enseignement dit “des maths modernes” du début des années 70, cela serait peut-être un peu exagéré, non?
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Si tu vales valeo.
- PonocratesExpert spécialisé
Tututu, trêve de sensiblerieepekeina.tes.ousias a écrit:Balthazaard a écrit:Sciences de l'éducation...rien qu'à entendre cela je sens un frisson me parcourir...un sujet de thèse en psychologie peut-être. L'heure n'est plus à cela je n'encouragerai pas les fossoyeurs de notre métier.
Est-il bien certain qu'il ne s'agisse pas là d'une généralisation abusive et d'un a priori excessif? Par ex., si je disais qu'un mathématicien est forcément complice de l'enseignement dit “des maths modernes” du début des années 70, cela serait peut-être un peu exagéré, non?
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- camcrzNiveau 1
Hervé Hervé a écrit:Je constate que les professeurs de lycée professionnel n'ont pas été prévus dans le questionnaire.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Ponocrates a écrit:
Rien de tel qu'un bon vieux désir de meurtre pour satisfaire la partie la moins civilisée de chacun!
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Si tu vales valeo.
- camcrzNiveau 1
Balthazaard a écrit:Sciences de l'éducation...rien qu'à entendre cela je sens un frisson me parcourir...un sujet de thèse en psychologie peut-être. L'heure n'est plus à cela je n'encouragerai pas les fossoyeurs de notre métier.
- camcrzNiveau 1
Pseudo a écrit:C'est curieux, parce que je suis pile dans le public concerné (j'ai démissionné après plus de 20 ans de services) mais j'ai ressenti une lassitude telle en lisant les premières questions que je n'ai pas répondu. Le questionnaire n'est pas en cause directement, mais plutôt autre chose.
Personne à l'EN n'en a jamais rien eu à foutre de mon malaise, voire de ma détresse (et de ceux de mes collègues). Jamais. Et là, alors que je suis finalement partie, je devrais passer du temps à expliquer le pourquoi du comment ? Avec la sensation que, évidemment, cela va être utilisé d'une façon non loyale ? (car mon expérience de l'EN m'a appris à me méfier des rares moments où on semble s'intéresser aux problèmes : c'est en général pour mieux nous la faire à l'envers).
Je ne dis pas que cette recherche a des objectifs malhonnêtes, je n'en sais rien, mais ma méfiance est telle que je préfère passer mon chemin.
Voilà qui éclaire certainement les questionnements d'une doctorante sur quelques raisons d'une démission.
Bon courage !
- camcrzNiveau 1
Graisse-Boulons a écrit:C'est quand même amusant que les " scientifiques" de l'éducation après avoir imprimé si profondément leur empreinte dans l'EN se demandent pourquoi tant d'enseignants veulent changer de boulo et surtout pourquoi... La personne est certainement fort sympathique, mais la survie de ces gens nécessite la démonstration qu'ils savent mieux que les profs comment il faut faire, et aussi de minimiser la situation désaventageuse des enseignants francais... aucune confiance.
- camcrzNiveau 1
.
- LaverdureEmpereur
@camcrz : il vaut mieux éditer un message (petit crayon en haut à droite) pour le compléter que publier beaucoup de messages à la suite
Et pour ma part :
Dans ce cas, il me semble important de revoir le terme parce que les situations que tu évoques sont très différentes et ne correspondent pas à une démission au sens administratif du terme : ça renvoie, à mon sens, à un sens plus figuré, assez largement négativement connoté comme le rappelait un membre plus haut. Pour être clair : si je démissionne, je quitte l'EN et ne suis plus fonctionnaire (cela implique que, pour l'être à nouveau, je doive repasser un concours) alors que mis en disponibilité, je le suis toujours et retrouverai un poste (pas celui que j'ai quitté) à la fin de la période de disponibilité.
Et pour ma part :
camcrz a écrit: Dans le terme démission ou démissionnaire j’entends les enseignants qui ne sont plus devant une classe, les mises en dispo, les détachements, etc. sont prises en compte.
Dans ce cas, il me semble important de revoir le terme parce que les situations que tu évoques sont très différentes et ne correspondent pas à une démission au sens administratif du terme : ça renvoie, à mon sens, à un sens plus figuré, assez largement négativement connoté comme le rappelait un membre plus haut. Pour être clair : si je démissionne, je quitte l'EN et ne suis plus fonctionnaire (cela implique que, pour l'être à nouveau, je doive repasser un concours) alors que mis en disponibilité, je le suis toujours et retrouverai un poste (pas celui que j'ai quitté) à la fin de la période de disponibilité.
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- Lowpow29Fidèle du forum
Laverdure a écrit:@camcrz : il vaut mieux éditer un message (petit crayon en haut à droite) pour le compléter que publier beaucoup de messages à la suite
Et pour ma part :camcrz a écrit: Dans le terme démission ou démissionnaire j’entends les enseignants qui ne sont plus devant une classe, les mises en dispo, les détachements, etc. sont prises en compte.
Dans ce cas, il me semble important de revoir le terme parce que les situations que tu évoques sont très différentes et ne correspondent pas à une démission au sens administratif du terme : ça renvoie, à mon sens, à un sens plus figuré, assez largement négativement connoté comme le rappelait un membre plus haut. Pour être clair : si je démissionne, je quitte l'EN et ne suis plus fonctionnaire (cela implique que, pour l'être à nouveau, je doive repasser un concours) alors que mis en disponibilité, je le suis toujours et retrouverai un poste (pas celui que j'ai quitté) à la fin de la période de disponibilité.
C'est un point important, rien que pour cibler le public visé par le questionnaire.
Je suis en dispo, et donc je ne m'étais pas sentie concernée, puisque je n'ai pas démissionné !!! Bref, on met dans le même panier ceux qui démissionnent et ceux qui partent en dispo ? Pourquoi pas, hein. Mais j'imagine qu'il y a une différence entre les deux publics... Personnellement, suis pas encore prête à démissionner de si tôt..!
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La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
- BalthazaardVénérable
Déjà vous ne trouverez guère de "vrai" mathématicien parler de "maths modernes"...l'usage de ce sobriquet prouve une grande ignorance du sujet...et parmi les mathématiciens ou apparentés vous en trouverez bien peu (oserais-je dire aucun) qui ne troquerait la cuisine que l'on nous impose aujourd'hui contre la rigueur des années 70 ...moi le premier..je prends les matheux du forum (ayant vécu la chose bien sur) à témoin!epekeina.tes.ousias a écrit:Balthazaard a écrit:Sciences de l'éducation...rien qu'à entendre cela je sens un frisson me parcourir...un sujet de thèse en psychologie peut-être. L'heure n'est plus à cela je n'encouragerai pas les fossoyeurs de notre métier.
Est-il bien certain qu'il ne s'agisse pas là d'une généralisation abusive et d'un a priori excessif? Par ex., si je disais qu'un mathématicien est forcément complice de l'enseignement dit “des maths modernes” du début des années 70, cela serait peut-être un peu exagéré, non?
- BalthazaardVénérable
camcrz a écrit:Balthazaard a écrit:Sciences de l'éducation...rien qu'à entendre cela je sens un frisson me parcourir...un sujet de thèse en psychologie peut-être. L'heure n'est plus à cela je n'encouragerai pas les fossoyeurs de notre métier.
Oui je suis en Sciences de l'éducation et non pas en psychologie, il me semble qu'il est réducteur de tout "psychologiser", il y a certains facteurs de démission au-delà des facteurs subjectifs à prendre en compte dans cette question, par exemple l'impact du système éducatif et des politiques de l'éducation nationale.
Vous ne me comprenez pas....mes collègues oui..ce qui prouve que vous allez devenir (forcément) docteur dans un domaine où malgré votre thèse vous ignorez tout....la problèmatique que je posais est "pourquoi en dépit des déclarations de bonne volonté.."sciences de l'éducation" provoque une réaction quasi allergique chez certains profs"...vous avez pu voir que si certains sont plus diplomates que moi il n'y a pas un élan démeusuré...bonne question ..non?
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