- ditaNeoprof expérimenté
Les collègues qui s'occupent de leurs parents ou beaux-parents âgés n'ont pas été mentionnés. Mais les contraintes afférentes peuvent être l'objet de demandes d'EDT.
- HélipsProphète
Mouais, j'ai eu l'impression qu'un certain nombre de mères en Allemagne n'avaient effectivement pas ce souci d'aménagement d'emploi du temps tellement la pression pour rester chez elles était forte. Mais j'avoue que je n'ai pas fait d'étude exhaustive.henriette a écrit:J'ai l'impression tout de même que ce débat est assez français. Dans les pays d'Europe du nord, cette polémique semblerait parfaitement absurde tant le monde du travail y considère normal les adaptations du temps de travail pour faciliter la vie des parents et de enfants.
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- LagomorpheFidèle du forum
Ponocrates a écrit:Ce que vous ne voyez pas c'est que l'aménagement d'emploi du temps - hors cas médical- ce n'est pas un droit pour qui que ce soit: mais comme il faut bien des critères, le fait d'avoir des enfants en bas-âge est généralement pris en compte, plutôt que de jouer à pile ou face. Pour être honnête, il y a parfois d'autres critères plus ou moins rétributifs qui peuvent intervenir à la marge...
Le jour où nous aurons tous 35 heures de présence en établissement par la magie de l'augmentation des temps de service et des trous majeurs dans l'edt, nous n'aurons plus à nous préoccuper de tout cela...
Je suis d'accord sur le graissé: ce n'est pas un droit pour qui que ce soit. C'est une faveur accordée par la direction.
Par conséquent, si cette faveur est accordée, elle devrait pour moi l'être sans aucun critère. Donc à pile ou face, ou par roulement.
Une faveur accordée toujours aux mêmes, c'est du favoritisme envers certains et par conséquent une discrimination des autres. Qui entraîne du ressentiment, des tensions dans les équipes, et à terme un désinvestissement et des dysfonctionnements, qu'une direction avisée devrait plutôt chercher à éviter. Ou alors, si on érige un critère en règle, il est légitime que cette règle, qui n'est appuyée par aucune loi, puisse être contestée par ceux qu'elle lèse.
C'est aussi la conséquence de mon parcours de vie, mais qu'on puisse balancer froidement "c'est "normal" qu'une faveur soit accordée en priorité aux enseignants qui ont des enfants", ça me choque. Ce n'est pas ce que tu as écrit ci-dessus, c'est ce que j'ai lu plus haut. On est là certes sur un point de détail - le vœu du mercredi matin libre - mais j'ai vu, dans une vie professionnelle antérieure, aller beaucoup, beaucoup plus loin dans la discrimination au motif que "c'est normal".
Après, je suis d'accord aussi sur le fait que les vœux EdT sont en passe de devenir des fossiles vivants. Entre les 2 HSA imposables, les contraintes des enseignements multiprofs genre EIST ou enseignement scientifique, le bazar des combinaisons de spécialités, la multiplication des postes partagés, on s'approche du moment où un EdT réussi ne sera plus un EdT qui respecte un vœu par prof, mais un EdT qui fonctionne à quelques hérésies près.
- ditaNeoprof expérimenté
Il y a peu de creches en Islande, par exemple. Donc, dans ce cas, il est normal que le monde du travail s'adapte.Hélips a écrit:Mouais, j'ai eu l'impression qu'un certain nombre de mères en Allemagne n'avaient effectivement pas ce souci d'aménagement d'emploi du temps tellement la pression pour rester chez elles était forte. Mais j'avoue que je n'ai pas fait d'étude exhaustive.henriette a écrit:J'ai l'impression tout de même que ce débat est assez français. Dans les pays d'Europe du nord, cette polémique semblerait parfaitement absurde tant le monde du travail y considère normal les adaptations du temps de travail pour faciliter la vie des parents et de enfants.
- Lowpow29Neoprof expérimenté
J'en suis à mon deuxième établissement en Allemagne et... quasiment toutes les femmes sont à temps partiel (temps plein 24 heures), et certaines même sans avoir d'enfants ou avec des enfants majeurs. Les hommes sont eux majoritairement à temps plein. Les femmes enceintes quittent l'établissement en général pour une année scolaire complète.
Et effectivement, peu de crèches pour garder les enfants avant 3 ans, et à partir de 3 ans c'est le jardin d'enfants qui termine au plus tard à 16h..!
+ plutôt mal vu de ne pas s'occuper de son enfant jusqu'à 3 ans pour qu'il ait le temps de créer du lien avec ses parents. Les pères ont un congé beaucoup plus longs aussi (que les pères français)...
Et effectivement, peu de crèches pour garder les enfants avant 3 ans, et à partir de 3 ans c'est le jardin d'enfants qui termine au plus tard à 16h..!
+ plutôt mal vu de ne pas s'occuper de son enfant jusqu'à 3 ans pour qu'il ait le temps de créer du lien avec ses parents. Les pères ont un congé beaucoup plus longs aussi (que les pères français)...
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La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
- Clecle78Bon génie
C'est certain si on ne facilite pas un peula vie des jeunes parents on met de facto les femmes à l'écart de la vie professionnelle...
- AryaNiveau 1
L'égalité stricte je trouve ça injustice ... Du coup on trouvera normal de laisser son mercredi matin à une personne qui a pour justification de sa demande d'aller à son cours de sport ? Désolé mais tu comprends c'est tout aussi important d'aller décompresser que de faire garder tes enfants
Je veux bien que le critère des enfants ne soit pas le seul, comme par exemple des raisons médicales ou avoir du temps pour faire de la recherche, mais tous les critères ne peuvent être mis au même niveau et il faut bien faire preuve d'un peu d'humanité et d'entraide les uns envers les autres.
En ce qui me concerne, j'arrive nouvellement dans un lycée avec heures supplémentaires, matières que personne ne veut prendre en charge, prof principale parce que pareil je vais rendre ce service que personne ne veut assumer. J'ai un tout tout petit qui a la rentrée débutera la crèche (enfin si je peux valider ma place comme je suis dans une grande ville, que les places sont rares et que je ne peux pas communiquer mes jours...). Cela ne peut pas être qu'à sens unique non plus ... Il y a aussi ceux qui sont "installés" dans leur établissement avec leurs habitudes et qu'il ne faut pas déranger ....
ce n'est pas qu'une question "d'assumer les enfants que l'on a choisi de faire" parce que c'est aussi aux entreprises/établissements de nous aider à concilier les deux, dans d'autres pays (scandinaves), ils essaient que ce soit le cas, alors je ne vois pas en quoi cela est choquant.... Bref, même en faisant preuve de toute la bonne volonté du monde et quand on a fait le choix d'avoir des enfants, il y a des impératifs qui ne dépendent pas de nous, on ne choisit pas toujours les horaires des crèches et encore moins ceux des écoles de nos enfants.
Je veux bien que le critère des enfants ne soit pas le seul, comme par exemple des raisons médicales ou avoir du temps pour faire de la recherche, mais tous les critères ne peuvent être mis au même niveau et il faut bien faire preuve d'un peu d'humanité et d'entraide les uns envers les autres.
En ce qui me concerne, j'arrive nouvellement dans un lycée avec heures supplémentaires, matières que personne ne veut prendre en charge, prof principale parce que pareil je vais rendre ce service que personne ne veut assumer. J'ai un tout tout petit qui a la rentrée débutera la crèche (enfin si je peux valider ma place comme je suis dans une grande ville, que les places sont rares et que je ne peux pas communiquer mes jours...). Cela ne peut pas être qu'à sens unique non plus ... Il y a aussi ceux qui sont "installés" dans leur établissement avec leurs habitudes et qu'il ne faut pas déranger ....
ce n'est pas qu'une question "d'assumer les enfants que l'on a choisi de faire" parce que c'est aussi aux entreprises/établissements de nous aider à concilier les deux, dans d'autres pays (scandinaves), ils essaient que ce soit le cas, alors je ne vois pas en quoi cela est choquant.... Bref, même en faisant preuve de toute la bonne volonté du monde et quand on a fait le choix d'avoir des enfants, il y a des impératifs qui ne dépendent pas de nous, on ne choisit pas toujours les horaires des crèches et encore moins ceux des écoles de nos enfants.
- LagomorpheFidèle du forum
Clecle78 a écrit:C'est certain si on ne facilite pas un peula vie des jeunes parents on met de facto les femmes à l'écart de la vie professionnelle...
Là on se lance à fond dans le débat "poupées russes" : pourquoi ne pas faciliter la vie des jeunes parents mettrait les femmes (et non les hommes) à l'écart de la vie professionnelle ?
Question purement rhétorique, il doit y avoir quelques dizaines de pages sur la question sur ce forum, le dernier débat-fleuve portait sur la répartition des tâches ménagères je crois, je n'appelle pas à sa réouverture.
- Pat BÉrudit
Moi je trouve tout à fait normal qu'on puisse faire des voeux et qu'on ait la possibilité de les argumenter. Pour éviter des situations un peu absurde où certains ont leur mercredi matin alors qu'au fond, ils s'en moquent, tandis que d'autres sont réellement coincés parce qu'ils ne l'ont pas (et personnellement, j'adore travailler le mercredi matin, je préfère bosser tous les jours avec moins d'heure par jour). Evidemment, quand le cde ne peut pas satisfaire tout le monde, il tourne, mais je trouve normal qu'il puisse il prend d'abord en compte la raison.
J'ai eu un établissement où on pouvait utiliser différentes couleurs pour nos voeux, sans justifier : en rouge les impossibilités quasi-totales, en bleu les contraintes un peu moins fortes, en noir les simples préférences. Je trouvais ça très bien. On fait confiance à l'honnêteté des collègues : je n'ai rien mis en rouge ni bleu pendant des années, mais le jour où je me suis retrouvée maman et coincée par les horaires du périscolaire ou de la crèche, ça m'arrangeait bien d'avoir cette possibilité ; et encore plus les années où je devais accompagner ma fille à 3 rendez-vous para-médicaux par semaine...
Je suis sans doute un cas extrême, mais dans ma situation actuelle, si mon employeur n'adapte pas un minimum mon emploi du temps, je suis quasiment contrainte de démissionner. J'ai fini par prendre un temps partiel : ma fille est handicapée, je ne trouve personne pour la prendre en charge (parce que je suis en pleine compagne avec une ado handicapée, et surtout, pendant des années il n'était pas souhaitable qu'un autre adulte la prenne en charge, selon les psy), et les horaires de l'IME sont ceux du primaire sans périscolaire ; la grande majorité des enfants handicapés ont d'ailleurs un parent qui ne travaillent pas, quelques-uns sont internes (impossible pour elle qui souffre d'angoisses d'abandon).
Or, aucune loi n'impose à un employeur de prendre en compte ce genre de situation. Le temps partiel est de droit, mais un employeur peut mettre des horaires incompatibles avec la situation. Donc oui, ça m'arrange bien que je puisse expliquer ma situation particulière et qu'on m'accorde une priorité officieuse (priorité accordée chez nous à tous ceux qui ont un temps partiel : si on en demande un, cela prouve que notre situation nécessite des aménagements, c'était la position l'ancienne direction, le nouveau cde semble sur la même longueur d'ondes).
J'ai eu un seul cde qui estimait que les raisons "garde d'enfant" n'avaient pas à être considérées, même en étant à temps partiel (c'était l'année où j'étais totalement coincée par l'abandonnite aiguë de ma fille) : j'ai expliqué que dans ma situation, si l'emploi du temps était incompatible, je demandais un mi-temps de droit le jour de la rentrée, et que j'irais jusqu'à démissionner. Et c'était sérieux et sincère, je l'aurais fait, je n'avais pas le choix (il aurait été bien ennuyé vu la pénurie de profs de maths). J'ai négocié "à quelle quotité horaire dois-je descendre pour que vous puissiez m'assurer ces trois demi-journées pour ses rééducations", il a bougonné, on est tombés d'accord sur 12/18ème.
Quant aux conseils de classe et réunions, pas trop de souci, tous les cde (sauf un) ont toujours accepté qu'on amène nos enfants dans la salle voisine devant un DVD quand on était coincés ; ça n'arrive jamais pour les conseils (mon mari et moi n'avons pas les mêmes classes) mais régulièrement pour les réunions parents-profs.
Bon, par contre, je vous plains : dans le privé, on a généralement nos edt fin juillet, heureusement ! (parfois tout change au dernier moment mais ça reste rare)
J'ai eu un établissement où on pouvait utiliser différentes couleurs pour nos voeux, sans justifier : en rouge les impossibilités quasi-totales, en bleu les contraintes un peu moins fortes, en noir les simples préférences. Je trouvais ça très bien. On fait confiance à l'honnêteté des collègues : je n'ai rien mis en rouge ni bleu pendant des années, mais le jour où je me suis retrouvée maman et coincée par les horaires du périscolaire ou de la crèche, ça m'arrangeait bien d'avoir cette possibilité ; et encore plus les années où je devais accompagner ma fille à 3 rendez-vous para-médicaux par semaine...
Je suis sans doute un cas extrême, mais dans ma situation actuelle, si mon employeur n'adapte pas un minimum mon emploi du temps, je suis quasiment contrainte de démissionner. J'ai fini par prendre un temps partiel : ma fille est handicapée, je ne trouve personne pour la prendre en charge (parce que je suis en pleine compagne avec une ado handicapée, et surtout, pendant des années il n'était pas souhaitable qu'un autre adulte la prenne en charge, selon les psy), et les horaires de l'IME sont ceux du primaire sans périscolaire ; la grande majorité des enfants handicapés ont d'ailleurs un parent qui ne travaillent pas, quelques-uns sont internes (impossible pour elle qui souffre d'angoisses d'abandon).
Or, aucune loi n'impose à un employeur de prendre en compte ce genre de situation. Le temps partiel est de droit, mais un employeur peut mettre des horaires incompatibles avec la situation. Donc oui, ça m'arrange bien que je puisse expliquer ma situation particulière et qu'on m'accorde une priorité officieuse (priorité accordée chez nous à tous ceux qui ont un temps partiel : si on en demande un, cela prouve que notre situation nécessite des aménagements, c'était la position l'ancienne direction, le nouveau cde semble sur la même longueur d'ondes).
J'ai eu un seul cde qui estimait que les raisons "garde d'enfant" n'avaient pas à être considérées, même en étant à temps partiel (c'était l'année où j'étais totalement coincée par l'abandonnite aiguë de ma fille) : j'ai expliqué que dans ma situation, si l'emploi du temps était incompatible, je demandais un mi-temps de droit le jour de la rentrée, et que j'irais jusqu'à démissionner. Et c'était sérieux et sincère, je l'aurais fait, je n'avais pas le choix (il aurait été bien ennuyé vu la pénurie de profs de maths). J'ai négocié "à quelle quotité horaire dois-je descendre pour que vous puissiez m'assurer ces trois demi-journées pour ses rééducations", il a bougonné, on est tombés d'accord sur 12/18ème.
Quant aux conseils de classe et réunions, pas trop de souci, tous les cde (sauf un) ont toujours accepté qu'on amène nos enfants dans la salle voisine devant un DVD quand on était coincés ; ça n'arrive jamais pour les conseils (mon mari et moi n'avons pas les mêmes classes) mais régulièrement pour les réunions parents-profs.
Bon, par contre, je vous plains : dans le privé, on a généralement nos edt fin juillet, heureusement ! (parfois tout change au dernier moment mais ça reste rare)
- DanskaProphète
Lagomorphe a écrit:Là on se lance à fond dans le débat "poupées russes" abi : pourquoi ne pas faciliter la vie des jeunes parents mettrait les femmes (et non les hommes) à l'écart de la vie professionnelle ?
Question purement rhétorique, il doit y avoir quelques dizaines de pages sur la question sur ce forum, le dernier débat-fleuve portait sur la répartition des tâches ménagères je crois, je n'appelle pas à sa réouverture.
Pas besoin de le rouvrir, je ne crois pas qu'il soit fermé. D'ailleurs ce serait une bonne idée de délocaliser le débat dans ce topic plutôt qu'ici !
- Philomène87Grand sage
@Pat B Dans ton cas, même si rien ne l'y oblige, ce serait mesquin de la part de ton cde de te refuser cet aménagement.
- Clecle78Bon génie
Ça me rappelle une adjointe droite dans ses bottes qui répondait à chaque collègue jeune maman qui venait de présenter " vos mômes je m'en bats les couilles " Certifié authentique. Cette personne se faisait un plaisir de ne surtout pas accorder leurs voeux aux collègues. J'ai vu une jeune maman débarquer en larmes au lycée trois jours après son accouchement, elle avait reçu un emploi du temps sur 6 jours avec quinzaine d'heures de trou. Autant dire qu'elle n'a pas fini l'année. Désolée mais certaines situations doivent être priorisées, idem lorsqu'on s'occupe de parents âgées ou de personnes handicapées.
- henrietteMédiateur
Ce n'est pas le cas en Suède ou au Danemark, par exemple - ce sont plutôt aux pays scandinaves que je pensais en parlant d'Europe du nord. La Suède a même été tout à fait pionnière dans l'incitation au travail des deux parents.Hélips a écrit:Mouais, j'ai eu l'impression qu'un certain nombre de mères en Allemagne n'avaient effectivement pas ce souci d'aménagement d'emploi du temps tellement la pression pour rester chez elles était forte. Mais j'avoue que je n'ai pas fait d'étude exhaustive.henriette a écrit:J'ai l'impression tout de même que ce débat est assez français. Dans les pays d'Europe du nord, cette polémique semblerait parfaitement absurde tant le monde du travail y considère normal les adaptations du temps de travail pour faciliter la vie des parents et de enfants.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- PandorafaFidèle du forum
kiwi a écrit:Clecle78 a écrit:J'ai eu trois enfants et je les ai fait garder pour les réunions et conseils. Oui j'ai payé ...
Mais tant mieux pour toi. Moi, je ne paie pas 40e en plus pour me rendre à un conseil de classe, alors même que j'en aurais déjà fait 4, aurais rempli en temps et en heure les bulletins et aurais remis mes observations éventuelles au PP. Et je ne vois pas en quoi c'est crispant. Que le CDE trouve à y redire, je vois le concept. Que les collègues se crispent quand ça ne les concerne pas, je ne vois pas bien.
+1000
Moi ce que je trouve crispant, ce sont ces collègues de plus en plus nombreux qui se permettent d’émettre un avis sur notre présence ou non à des réunions ou des conseils, sur nos demandes d'EDT, sur nos demandes de temps partiel...
Mais n'ont-il rien d'autres à faire de leur liiiiiiiiife ? Du coup quand ils émettent leur avis sur ma situation, je leur recommande de passer le concours de Perdir ou de la fermer à mon sujet, à tout jamais :lol:
- Clecle78Bon génie
La question n'est pas d'émettre un avis,de fliquer, ou de jouer les petits chefs, mais lorsque des collègues invoquent le fait d'avoir des enfants en bas âge pour se décharger de corvées et qu'il faut pallier leur absence,cela me regarde. Je me permets d'autant plus de le faire que j'ai moi aussi eu à faire face à cette situation,sans famille proche, et avec un mari absent cinq jours sur sept. Chaque métier à ses contraintes et le nôtre tout autant que d'autres ce qui n'empêche pas je le répète une prise en compte des situations familiales.
- kiwiGuide spirituel
Clecle78 a écrit:La question n'est pas d'émettre un avis,de fliquer, ou de jouer les petits chefs, mais lorsque des collègues invoquent le fait d'avoir des enfants en bas âge pour se décharger de corvées et qu'il faut pallier leur absence,cela me regarde. Je me permets d'autant plus de le faire que j'ai moi aussi eu à faire face à cette situation,sans famille proche, et avec un mari absent cinq jours sur sept. Chaque métier à ses contraintes et le nôtre tout autant que d'autres ce qui n'empêche pas je le répète une prise en compte des situations familiales.
Mais en quoi toi, prof de lettres, tu devrais pallier mon absence en conseil de classe? :|
- Clecle78Bon génie
Relis ce que j'ai posté sur les conseils, et sur le reste, je pense m'être clairement expliquée ou alors c'est que tu ne veux pas comprendre et dans ce cas il est inutile de poursuivre ...
- celitianSage
Le truc qui peut être pénible, ce sont les surveillances/convocations mais j'ai toujours connu le principe des échanges entre collègues.kiwi a écrit:Clecle78 a écrit:La question n'est pas d'émettre un avis,de fliquer, ou de jouer les petits chefs, mais lorsque des collègues invoquent le fait d'avoir des enfants en bas âge pour se décharger de corvées et qu'il faut pallier leur absence,cela me regarde. Je me permets d'autant plus de le faire que j'ai moi aussi eu à faire face à cette situation,sans famille proche, et avec un mari absent cinq jours sur sept. Chaque métier à ses contraintes et le nôtre tout autant que d'autres ce qui n'empêche pas je le répète une prise en compte des situations familiales.
Mais en quoi toi, prof de lettres, tu devrais pallier mon absence en conseil de classe? :|
Je me rends compte que j'ai toujours travaillé dans des établissements avec des proviseurs qui avaient bien compris que ne pas tenir compte des situations personnelles étaient totalement inefficaces car cela pouvait mettre des professeurs dans des situations trop difficiles à gérer.
Je trouve tout à fait normal/logique que les parents de jeunes enfants puissent avoir facilement le mercredi matin, comme les collègues qui habitent loin de leur famille, le lundi et/ou le vendredi, les collègues qui suivent des cours à la fac, un ou deux jours précis, les collègues qui font des vacations, les collègues qui ont des rdv médicaux qui préfèrent avoir un jour précis pour éviter d'être absents... il y a déjà assez de "mal être" au boulot sans en rajouter.
Alors peut-être que ce n'est pas ou plus possible partout mais dans les établissements où j'ai pu bosser, cela fonctionnait plutôt bien.
- OxfordNeoprof expérimenté
Elaïna a écrit:
Moi j'ai déjà emmené les miens. Dans mon ancien lycée, ça ne posait pas de problème. Dans le nouveau, la PA n'aimait pas trop, mais elle s'y est faite (surtout que les miens regardent un DVD avec des écouteurs en mangeant des tomates cerise, donc on ne les entend pas). Maintenant, ma nouvelle CDE est tout à fait ok, j'ai même emmené mes enfants à des réunions de coordo. Ma CDE répète qu'elle préfère avoir des enfants dans un coin de la salle en train de regarder un DVD, plutôt que des profs absents ou stressés par les problèmes de garde.
Je n'ai jamais eu l'autorisation d'amener mon enfant quand il y avait conseil de classe, donc assistante maternelle payée 30% en plus pour 2 heures (car hors contrat). Même topo pour les rencontres parents-professeurs, 5 heures payées 30% en plus.
Je me souviens d'une réunion inutile où je me suis levée car le CE venait de dire "Alors, que faisons-nous ?..." après 50 mn à tourner en rond, et j'ai lancé : "Vous, je ne sais pas, mais moi je vais embrasser mes enfants avant qu'ils ne dorment. Bonsoir !"
Il y a des moments où notre rôle de parent passe bien avant le blabla stérile et il convient de le rappeler.
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Tutti i ghjorna si n'impara.
- kiwiGuide spirituel
J'ai beau relire, à part dire que c'est "crispant", et que ça te gave de pallier l'absence des collègues aux conseils, tu ne fournis pas d'explication autre que "moi, à mon époque, j'allais à tous les conseils et je payais". J'en déduis donc qu'en réalité ce qui te dérange, c'est à l'époque d'avoir choisi de payer sans doute beaucoup plus que ce que couvraient tes isoe, et d'avoir le sentiment de t'être fait avoir. Mais ça, je n'y peux rien.
En revanche affirmer que tu dois pallier l'absence des collègues en conseil, ben non, désolée. Je ne vois pas bien ce que tu aurais à dire sur les élèves dans une autre matière que la tienne. Et je ne vois pas quel CDE pourrait t'imposer de venir à un conseil pour parler d'élèves que tu n'as pas, ou d'élèves dans une autre discipline. Ainsi, tu n'as rien à pallier du tout.
Pour ma part, j'assume autant que je peux et du mieux que je peux mes obligations de service. Les conseils de classe relèvent de mes ORS. Sauf que, comme il n'y a pas de quota, j'estime que si j'ai déjà fait au moins autant de conseils qu'un temps plein d'une matière à très gros volume horaire, et que tout a été préparé, ben non, je ne vais pas aller au 5ème si je suis sans solution de garde. Ma bonne volonté s'arrête dès lors qu'on me demande du bénévolat, pire, de payer pour aller travailler. C'est du même registre que de payer notre propre matériel, d'en être de notre poche pour les corrections d'examen etc. A un moment, il y a des limites au masochisme.
En revanche affirmer que tu dois pallier l'absence des collègues en conseil, ben non, désolée. Je ne vois pas bien ce que tu aurais à dire sur les élèves dans une autre matière que la tienne. Et je ne vois pas quel CDE pourrait t'imposer de venir à un conseil pour parler d'élèves que tu n'as pas, ou d'élèves dans une autre discipline. Ainsi, tu n'as rien à pallier du tout.
Pour ma part, j'assume autant que je peux et du mieux que je peux mes obligations de service. Les conseils de classe relèvent de mes ORS. Sauf que, comme il n'y a pas de quota, j'estime que si j'ai déjà fait au moins autant de conseils qu'un temps plein d'une matière à très gros volume horaire, et que tout a été préparé, ben non, je ne vais pas aller au 5ème si je suis sans solution de garde. Ma bonne volonté s'arrête dès lors qu'on me demande du bénévolat, pire, de payer pour aller travailler. C'est du même registre que de payer notre propre matériel, d'en être de notre poche pour les corrections d'examen etc. A un moment, il y a des limites au masochisme.
- OxfordNeoprof expérimenté
Un collègue qui ne peut assister à un conseil, il suffit qu'il donne un petit bilan écrit au PP. La raison de son absence ne regarde que lui et je ne vois pas ce que ça aurait de crispant.
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Tutti i ghjorna si n'impara.
- kiwiGuide spirituel
Oxford a écrit:Un collègue qui ne peut assister à un conseil, il suffit qu'il donne un petit bilan écrit au PP. La raison de son absence ne regarde que lui et je ne vois pas ce que ça aurait de crispant.
C'est ce que tout le monde faisait jusqu'à ce que notre CDE arrive. Ceux qui ne viennent pas (pas tous en fait, il a ses têtes), sont convoqués pour ne pas avoir fait tous leurs conseils. Sauf pour les sciences, arts plastiques etc. où là, ils choisissent et ne se voient jamais rien reprocher en terme de nombre. Ainsi, l'HG, l'anglais et les LV2 se font taper sur les doigts pour ne pas avoir fait les 6 conseils.
- Fesseur ProGuide spirituel
En HG, je trouve normal d'être présent aux 6 conseils de classe.
_________________
Pourvu que ça dure...
- kiwiGuide spirituel
Ce que je trouve anormal, c'est de devoir en être de ma poche pour aller travailler. Mon indemnité de suivi ne couvre pas les dépenses si je me retrouve sans solution de garde plusieurs soirs. Et ce que je trouve encore plus anormal, c'est que des CDE viennent me convoquer pour me menacer de saisie sur salaire, alors même qu'aucun cadre légal ne stipule combien de conseils je dois faire obligatoirement, que j'en ai déjà fait autant que le collègue de français à temps plein, que moi je ne suis pas en position de choisir mes soirs de conseils de classe comme en sciences, en AP ou en musique à qui d'ailleurs mon CDE n'impose pas de quotas, qu'en plus, je m'étais organisée avec un planning, planning modifié au dernier moment (ça arrive à chaque trimestre depuis 3ans...) et qu'enfin, le CDE refuse la présence des enfants des personnels. Pourquoi ce deux poids deux mesures? On parle pas de quelqu'un qui ne vient pas car il a aqua-poney, mais de quelqu'un qui se retrouve avec ses gosses sur les bras. On peut peut-être entretenir des relations en bonne intelligence, non?
- DaphnéDemi-dieu
En LV aussi.
A condition d'avoir des classes entières ou du moins des groupes consistants, pas deux élèves par-ci par-là dispatchés dans plusieurs classes comme cela se faisait en allemand par exemple dans mes ETABS : pour ne pas avoir de classe allemand "élitiste", les germanistes étaient dispatchés dans toutes les classes du niveau à raison de deux ou trois par classe et toutes les heures de LV balisées ensembles.
Je ne vous dis pas ce que ça donnait s'il fallait déplacer une heure... quant aux CC...
Edité : je répondais à Fesseur Pro.
A condition d'avoir des classes entières ou du moins des groupes consistants, pas deux élèves par-ci par-là dispatchés dans plusieurs classes comme cela se faisait en allemand par exemple dans mes ETABS : pour ne pas avoir de classe allemand "élitiste", les germanistes étaient dispatchés dans toutes les classes du niveau à raison de deux ou trois par classe et toutes les heures de LV balisées ensembles.
Je ne vous dis pas ce que ça donnait s'il fallait déplacer une heure... quant aux CC...
Edité : je répondais à Fesseur Pro.
- CathEnchanteur
Quels "six conseils " ? Vous dites ça comme si c'était obligatoire, or aucun texte ne définit de nombre.
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