- *Ombre*Grand sage
ganoupfff a écrit:Merci pour ton retour. Je réfléchis comme toi à étudier Yvain en chapitre 2 mais je ne me résous pas à abandonner Tristan et Iseult... ni Roland, ni Chrétien de Troyes !!!
Malheureusement, je viens d'apprendre que certains de mes élèves auront déjà étudié Vendredi ou la vie sauvage en 6e (satanés programmes!) c'est pourquoi je suis obligé de remanier ma progression. Je ne suis plus sûre de rien alors que je vois mes 5e demain. Avez-vous d'autres propositions?
Il y a différents fils sur le roman d'aventures.
Si tu veux quelque chose qui évoque à la fois le rapport à la nature et l'aventure, tu peux te tourner vers Jack London, L'Appel de la forêt ou des nouvelles comme Construire un feu.
Plus généralement, en matière de roman d'aventures :
- Tom Sawyer (si pas fait en 6e)
- L'Île au Trésor
- Voyage au centre de la Terre ou un autre Jules Verne (Le Tour du monde, Un Hivernage dans les glaces...)
- Bilbo le Hobbit
- des aventures de Sherlock Holmes (Le Ruban moucheté plaît bien)
- MyrrhaNiveau 9
Le Royaume de Kensuké, c'est un très beau roman jeunesse, mais s'ils ont déjà étudié Vendredi ou la vie sauvage l'an dernier, ils risquent de trouver ça trop facile. L'Île au trésor ça peut être très bien, ou Les Clients du Bon Chien Jaune si tu préfères un roman français.
- TangledingGrand Maître
Les Clients du bon chien jaune, j'ai eu fait mais je trouve léger et je l'ai éliminé de mes listes. De Mac Orlan, en roman d'aventures compatible avec le niveau collège, il y a L'Ancre de miséricorde, avec la particularité que le jeune narrateur... ne quitte pas Brest, ah ah...
Ceci dit il me semble que notre collègue cherche un roman d'aventures sur le thème de la nature à maîtriser ou non...
Le Royaume de Kensuke, c'est inétudiable, non ? A part en cursive, je ne vois pas trop qu'en faire.
Ceci dit il me semble que notre collègue cherche un roman d'aventures sur le thème de la nature à maîtriser ou non...
Le Royaume de Kensuke, c'est inétudiable, non ? A part en cursive, je ne vois pas trop qu'en faire.
_________________
"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
- ganoupfffNiveau 1
Effectivement, Tangleding a bien cerné mon problème. Je cherche un roman me permettant de traiter l'entrée "l'homme est-il maître de la nature". Je préfère garder le Royaume de Kensuké pour une LC.
Si je n'étudie pas de roman, j'ai donc en OI: Scapin, Tristan et Iseult , le voyage à Lilliput. Est-ce que cela vous paraît trop léger? Autre possibilité, je laisse tomber le thème complémentaire (enfin sur le papier je le mets en chapitre 8 donc il ne sera jamais fait !) et j'intègre le Tour du monde en 80 jours qui me tenterait bien.
Je réfléchis aussi, si je fais le choix de ne pas étudier de roman, à la possibilité d'analyser le film la Tortue rouge en étudiant en parallèle un extrait de récit de tempête/naufrage, le poème Sensation et ... je ne sais pas encore.
Qu'en pensez-vous? Et merci encore de prendre le temps de me répondre un jour de rentrée .
Si je n'étudie pas de roman, j'ai donc en OI: Scapin, Tristan et Iseult , le voyage à Lilliput. Est-ce que cela vous paraît trop léger? Autre possibilité, je laisse tomber le thème complémentaire (enfin sur le papier je le mets en chapitre 8 donc il ne sera jamais fait !) et j'intègre le Tour du monde en 80 jours qui me tenterait bien.
Je réfléchis aussi, si je fais le choix de ne pas étudier de roman, à la possibilité d'analyser le film la Tortue rouge en étudiant en parallèle un extrait de récit de tempête/naufrage, le poème Sensation et ... je ne sais pas encore.
Qu'en pensez-vous? Et merci encore de prendre le temps de me répondre un jour de rentrée .
- *Ombre*Grand sage
Alors, vraiment, je te conseille Construire un feu, de London. C'est une nouvelle, mais assez longue, et on est en plein dans cette thématique.
Pour donner une idée :
Pour donner une idée :
En face de la formidable nature qui l’étreignait, il ne méditait point sur la fragilité de l’être humain, sur la place qui lui a été assignée dans l’univers, sur les limites extrêmes du chaud et du froid, qui lui permettent d’y vivre ou l’y condamnent à mourir et s’il succombe, sur l’immortalité de son âme. Cinquante degrés sous zéro ne l’impressionnaient pas plus, en eux-mêmes, que quatre-vingts degrés. Tout ce qui l’intéressait dans un pareil froid, c’est qu’il en était incommodé.
- MyrrhaNiveau 9
Tout à fait Jack London est parfait dans ce cas ! L'an dernier j'ai donné le recueil L'Homme et le loup et autres nouvelles et j'ai étudié plus précisément Construire un feu et L'Homme et le loup avec les élèves, pour la question de la place de l'homme dans la nature, ainsi que la dernière nouvelle (je ne me souviens plus de son nom tout d'un coup...) qui permet d'interroger la notion d' "aventure".
On avait aussi regardé des extraits du film Into the wild.
Pour Construire un feu tu peux aussi comparer les deux versions : il y en a une qui finit bien et l'autre qui finit mal. Il y a aussi une adaptation en BD, on peut montrer quelques planches pour faire écrire les élèves. Il y a quelques propositions sur Eduscol.
On avait aussi regardé des extraits du film Into the wild.
Pour Construire un feu tu peux aussi comparer les deux versions : il y en a une qui finit bien et l'autre qui finit mal. Il y a aussi une adaptation en BD, on peut montrer quelques planches pour faire écrire les élèves. Il y a quelques propositions sur Eduscol.
- Tatane78Niveau 4
Pour traiter du roman d'aventures ET de la question complémentaire "l'homme est-il le maître de la Nature?", je propose la chose suivante:
Problématiques possibles: "Quel rapport l'Homme entretient-il avec la Nature dans le roman d'aventures?" ou "Affronter, domestiquer, revenir à la Nature?"
1) Etude d'un GT:
a) Jack London, incipit de Croc-blanc (affronter la Nature).
b) Joseph Kessel, Le Lion (domestiquer la Nature).
c) Arto Paasilinna, Le Lièvre de Vatanen (revenir à la Nature) - pourquoi pas Sylvain Tesson aussi (mais c'est plus ardu).
2) Etude d'une œuvre intégrale: Michel Tournier, Vendredi ou la vie sauvage.
=> l'avantage de cette œuvre, c'est qu'elle reprend les 3 modalités du rapport à la Nature:
- l'affrontement (le naufrage / la survie).
- la domestication (l'organisation de Robinson / la domination sur Vendredi)
- le retour à la Nature (l'instauration d'un rapport d'égalité avec Vendredi / le renversement "maître-valet" / l'excipit: refus de revenir à la civilisation).
3) Etude d'un film: Seul au monde de Robert Zemeckis (qui permet de travailler sur la robinsonnade, la réécriture du mythe: Selkirk > Robinson (Defoe) > Robinson (Tournier) > Noland (Zemeckis)
4) Terminer éventuellement sur un dossier consacré à l'écologie...
NB: cette séquence peut par ailleurs bien faire suite à une une séquence consacrée aux récits d'exploration centrée sur l'évolution du rapport "homme civilisé" / "homme sauvage" (personnellement, je fais Christophe Colomb (découverte + mépris) / Hernan Cortès (conquête + respect) / Léry (observation + admiration / renversement du regard: critique des Européens).
Problématiques possibles: "Quel rapport l'Homme entretient-il avec la Nature dans le roman d'aventures?" ou "Affronter, domestiquer, revenir à la Nature?"
1) Etude d'un GT:
a) Jack London, incipit de Croc-blanc (affronter la Nature).
b) Joseph Kessel, Le Lion (domestiquer la Nature).
c) Arto Paasilinna, Le Lièvre de Vatanen (revenir à la Nature) - pourquoi pas Sylvain Tesson aussi (mais c'est plus ardu).
2) Etude d'une œuvre intégrale: Michel Tournier, Vendredi ou la vie sauvage.
=> l'avantage de cette œuvre, c'est qu'elle reprend les 3 modalités du rapport à la Nature:
- l'affrontement (le naufrage / la survie).
- la domestication (l'organisation de Robinson / la domination sur Vendredi)
- le retour à la Nature (l'instauration d'un rapport d'égalité avec Vendredi / le renversement "maître-valet" / l'excipit: refus de revenir à la civilisation).
3) Etude d'un film: Seul au monde de Robert Zemeckis (qui permet de travailler sur la robinsonnade, la réécriture du mythe: Selkirk > Robinson (Defoe) > Robinson (Tournier) > Noland (Zemeckis)
4) Terminer éventuellement sur un dossier consacré à l'écologie...
NB: cette séquence peut par ailleurs bien faire suite à une une séquence consacrée aux récits d'exploration centrée sur l'évolution du rapport "homme civilisé" / "homme sauvage" (personnellement, je fais Christophe Colomb (découverte + mépris) / Hernan Cortès (conquête + respect) / Léry (observation + admiration / renversement du regard: critique des Européens).
- ElbertaHabitué du forum
Je relance ce fil. Je suis à la recherche d'informations supplémentaires sur le système des unités (que je compte mettre en place à la rentrée) et je recherche donc les témoignages de @ThomCarver. J'aime beaucoup cette idée de finir une unité avant d'en commencer une autre, et de ne pas ouvrir plusieurs "chantiers" en même temps. Hier encore, j'ai bien vu que les sixièmes peinaient à passer de la grammaire à la littérature (je les avais trois heures d'affilée, dont deux en demi-groupe).
Je suis également convaincue de la nécessité de faire des chapitres/unités les plus courts possibles.
Je vais essayer de mettre au point une progression, et je vous la posterai.
Je suis également convaincue de la nécessité de faire des chapitres/unités les plus courts possibles.
Je vais essayer de mettre au point une progression, et je vous la posterai.
- Vautrin84Niveau 10
Je n'ai pas d'avis tranché sur le système par unités avec une alternance où l'on ne fait que de la grammaire ou que de la littérature, mais je trouve la fin de ton message un peu navrant lorsque tu évoques l'idée de faire des unités "les plus courtes possibles". L'étude de la littérature et d'une OI plus particulièrement doit permettre de prendre le temps nécessaire d'analyser des passages emblématiques (et pas juste l'incipit, un portait au milieu et l'épilogue - je caricature à peine), mais aussi de faire des études d'ensemble pour faire comprendre l'unité de l'œuvre et ses principaux thèmes, de parcourir différents passages en s'intéressant à un point particulier (l'évolution d'un personnage, les types de comique au théâtre au que sais-je).
Bref, courir après le temps et ne consacrer que quelques heures à une étude, n'est-ce pas justement saupoudrer et donner aux élèves l'occasion de tout mélanger et ne rien retenir par des survols systématiques ?
Bref, courir après le temps et ne consacrer que quelques heures à une étude, n'est-ce pas justement saupoudrer et donner aux élèves l'occasion de tout mélanger et ne rien retenir par des survols systématiques ?
_________________
15e année dans l'EN !
- Spoiler:
- - 2023/2024 (T12) : 1 6e + 2 3e + section Histoire des Arts 6e/5e/4e/3e [+ 1 stagiaire]
- 2022/2023 (T11) : 1 groupe de 6e + 2 3e (PP) + section Histoire des Arts 6e/5e/4e/3e [+ 1 stagiaire]
- 2021/2022 (T10) : 1 4e (PP) + 2 3e + section Histoire des Arts 6e/5e/4e [+ 2 étudiants stagiaires]
- 2020/2021 (T9) : 1 5e + 2 3e (PP) + section Histoire des Arts 6e & 5e [+ 1 stagiaire]
- 2019/2020 (T8) : 2 groupes de 6e (PP) + 2 4e + section Histoire des Arts 6e [+ 1 stagiaire]
- 2018/2019 (T7) : 2 groupes de 6e + 2 3e (PP) + UPE2A
- 2017/2018 (T6) : 1 5e + 2 4e + 1 3e (PP)
- 2016/2017 (T5) : 2 5e + 2 3e (PP) [+ 1 EAP]
- 2015/2016 (T4) : 1 6e + 1 4e + 2 3e (PP) [+ 1 EAP]
- 2014/2015 (T3) : 1 6e + 1 5e + 2 3e (PP) [+ 1 EAP]
- 2013/2014 (T2) : 1 6e (PP) + 2 4e + 1 3e
- 2012/2013 (T1) : 2 5e + 2 3e
- 2011/2012 (stagiaire) : 2 5e + 2 4e
- 2009/2011 (AP Lettres) : 2de + 1re ES/L/S + Tle L
- ElbertaHabitué du forum
Les plus courtes possibles ça ne veut pas forcément dire seulement quelques heures. En revanche, dans ma rep, on consacre minimum deux heures par texte (parce que le vocabulaire pose toujours de gros problèmes). Alors finalement je vais essayer de me limiter à deux ou trois textes maximum par unité. Afin de ne pas passer cinq semaines sur un thème. C’était le sens de mon message.
- AlcyoneFidèle du forum
Je n'ai pas non plus d'avis tranché sur les unités. L'année dernière, j'ai assisté aux cours (de 5e, 4e et 3e) d'une collègue qui travaillait comme cela (elle avait appris cela dans ses études de FLE). Cela m'a semblé intéressant pour combattre l'ennui des élèves puisque toutes les heures ou toutes les deux heures, on aborde un nouveau sujet. En revanche, j'ai été très sceptique sur l'étude d'une OI qui a duré... deux heures. Et j'ai été également sceptique sur le système spiralaire (ex : faire un cours sur le subjonctif présent, comme ça au hasard, et attendre plus tard dans l'année qu'on le retrouve). Je pense qu'il faut avoir une progression hyper carrée pour être sûr que les apprentissages ne soient pas du "saupoudrage".
Pour nuancer mes propos, j'avoue que je suis toujours convaincue par le travail en séquences et je relis systématiquement ma progression langagière à ma progression littéraire. Je n'aime pas cloisonner le cahier ni le classeur.
Bon courage pour ta progression!
Pour nuancer mes propos, j'avoue que je suis toujours convaincue par le travail en séquences et je relis systématiquement ma progression langagière à ma progression littéraire. Je n'aime pas cloisonner le cahier ni le classeur.
Bon courage pour ta progression!
- *Ombre*Grand sage
Comme toi, Alcyone, je suis convaincue qu'il faut une progression très rigoureuse pour fixer les apprentissages, en particulier en langue.
Mais du coup, n'est-ce pas trop contraignant si en plus tu veux faire coller cette progression à tes textes littéraires ?
Mais du coup, n'est-ce pas trop contraignant si en plus tu veux faire coller cette progression à tes textes littéraires ?
- henrietteMédiateur
J'ai du mal à envisager un fonctionnement où, pendant x heures de suite, on ne fera pas de grammaire. Il me semble que la grammaire au collège repose largement sur l'acquisition de réflexes, d'automatismes d'analyse, et qu'une pratique la plus régulière possible est la condition sine qua non pour fixer les connaissances.
Je préfère donc ritualiser ma semaine, avec deux heures toujours consacrées à la langue et deux heures toujours à la littérature, et la 5e heure plus "flottante" selon les besoins.
Cela m'oblige à ne pas négliger l'une au profit de l'autre. Et aussi à être plus rapide dans l'étude des textes.
Je préfère donc ritualiser ma semaine, avec deux heures toujours consacrées à la langue et deux heures toujours à la littérature, et la 5e heure plus "flottante" selon les besoins.
Cela m'oblige à ne pas négliger l'une au profit de l'autre. Et aussi à être plus rapide dans l'étude des textes.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- *Ombre*Grand sage
henriette a écrit:J'ai du mal à envisager un fonctionnement où, pendant x heures de suite, on ne fera pas de grammaire. Il me semble que la grammaire au collège repose largement sur l'acquisition de réflexes, d'automatismes d'analyse, et qu'une pratique la plus régulière possible est la condition sine qua non pour fixer les connaissances.
Je préfère donc ritualiser ma semaine, avec deux heures toujours consacrées à la langue et deux heures toujours à la littérature, et la 5e heure plus "flottante" selon les besoins.
Cela m'oblige à ne pas négliger l'une au profit de l'autre. Et aussi à être plus rapide dans l'étude des textes.
J'aurais pu écrire ton message mot pour mot, Henriette.
- MédéeÉrudit
*Ombre* a écrit:henriette a écrit:J'ai du mal à envisager un fonctionnement où, pendant x heures de suite, on ne fera pas de grammaire. Il me semble que la grammaire au collège repose largement sur l'acquisition de réflexes, d'automatismes d'analyse, et qu'une pratique la plus régulière possible est la condition sine qua non pour fixer les connaissances.
Je préfère donc ritualiser ma semaine, avec deux heures toujours consacrées à la langue et deux heures toujours à la littérature, et la 5e heure plus "flottante" selon les besoins.
Cela m'oblige à ne pas négliger l'une au profit de l'autre. Et aussi à être plus rapide dans l'étude des textes.
J'aurais pu écrire ton message mot pour mot, Henriette.
Je pensais la même chose et puis cette année, j'ai été amenée parfois à procéder un peu selon le principe des unités, tout simplement car je n'arrive pas à me tenir à tel jour grammaire, tel jour littérature.
Sincèrement, entre les rituels (contrôle de conjugaison et phrase du jour (2 fois par semaine en réalité)), les analyses de textes et les travaux d'écriture, la grammaire est toujours exploitée, juste d'une manière différente. J'ai trouvé que les élèves étaient moins perdus ou frustrés. Je pense donc formaliser et adopter ce principe l'année prochaine (surtout si j'ai des 5e car tout est pratiquement prêt : suite à une discussion avec *Ombre* sur un autre fil, j'ai aligné ma progression en écriture sur ma progression grammaticale inspirée du TDL). Accessoirement, je trouve aussi qu'il est moins démoralisant d'en être au chapitre 20 en mai, qu'au chapitre 5 (voire 4)... )
_________________
Rentrée 2024 : Poste fixe ! (et 16e établissement )
2021-2024 : TZR en remplacements courts
2020-2021 : T3 - TZR en AFA : 1 collège 6e, 5e + PP 5e
2019-2020 : T2 - TZR en AFA : 2 collèges 6e, 5e, 4e + PP 5e
2018-2019 : T1 - TZR en AFA : 3 collèges 5e, 4e
2017-2018 : Stagiaire en lycée (2nde x2)
- TangledingGrand Maître
Ce n'est pas gentil de se moquer de ses petits camarades... (Je sors, je dois finir de ficeler mon chapitre 4 sur La Chanson de Roland, sans parler du 5 sur Le Malade imaginaire...)Médée a écrit:*Ombre* a écrit:henriette a écrit:J'ai du mal à envisager un fonctionnement où, pendant x heures de suite, on ne fera pas de grammaire. Il me semble que la grammaire au collège repose largement sur l'acquisition de réflexes, d'automatismes d'analyse, et qu'une pratique la plus régulière possible est la condition sine qua non pour fixer les connaissances.
Je préfère donc ritualiser ma semaine, avec deux heures toujours consacrées à la langue et deux heures toujours à la littérature, et la 5e heure plus "flottante" selon les besoins.
Cela m'oblige à ne pas négliger l'une au profit de l'autre. Et aussi à être plus rapide dans l'étude des textes.
J'aurais pu écrire ton message mot pour mot, Henriette.
Je pensais la même chose et puis cette année, j'ai été amenée parfois à procéder un peu selon le principe des unités, tout simplement car je n'arrive pas à me tenir à tel jour grammaire, tel jour littérature.
Sincèrement, entre les rituels (contrôle de conjugaison et phrase du jour (2 fois par semaine en réalité)), les analyses de textes et les travaux d'écriture, la grammaire est toujours exploitée, juste d'une manière différente. J'ai trouvé que les élèves étaient moins perdus ou frustrés. Je pense donc formaliser et adopter ce principe l'année prochaine (surtout si j'ai des 5e car tout est pratiquement prêt : suite à une discussion avec *Ombre* sur un autre fil, j'ai aligné ma progression en écriture sur ma progression grammaticale inspirée du TDL). Accessoirement, je trouve aussi qu'il est moins démoralisant d'en être au chapitre 20 en mai, qu'au chapitre 5 (voire 4)... )
_________________
"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
- MédéeÉrudit
Tangleding a écrit:Ce n'est pas gentil de se moquer de ses petits camarades... (Je sors, je dois finir de ficeler mon chapitre 4 sur La Chanson de Roland, sans parler du 5 sur Le Malade imaginaire...)Médée a écrit:*Ombre* a écrit:henriette a écrit:J'ai du mal à envisager un fonctionnement où, pendant x heures de suite, on ne fera pas de grammaire. Il me semble que la grammaire au collège repose largement sur l'acquisition de réflexes, d'automatismes d'analyse, et qu'une pratique la plus régulière possible est la condition sine qua non pour fixer les connaissances.
Je préfère donc ritualiser ma semaine, avec deux heures toujours consacrées à la langue et deux heures toujours à la littérature, et la 5e heure plus "flottante" selon les besoins.
Cela m'oblige à ne pas négliger l'une au profit de l'autre. Et aussi à être plus rapide dans l'étude des textes.
J'aurais pu écrire ton message mot pour mot, Henriette.
Je pensais la même chose et puis cette année, j'ai été amenée parfois à procéder un peu selon le principe des unités, tout simplement car je n'arrive pas à me tenir à tel jour grammaire, tel jour littérature.
Sincèrement, entre les rituels (contrôle de conjugaison et phrase du jour (2 fois par semaine en réalité)), les analyses de textes et les travaux d'écriture, la grammaire est toujours exploitée, juste d'une manière différente. J'ai trouvé que les élèves étaient moins perdus ou frustrés. Je pense donc formaliser et adopter ce principe l'année prochaine (surtout si j'ai des 5e car tout est pratiquement prêt : suite à une discussion avec *Ombre* sur un autre fil, j'ai aligné ma progression en écriture sur ma progression grammaticale inspirée du TDL). Accessoirement, je trouve aussi qu'il est moins démoralisant d'en être au chapitre 20 en mai, qu'au chapitre 5 (voire 4)... )
Je parlais avant tout de moi cette année ! Je vois que je ne suis pas la seule !
_________________
Rentrée 2024 : Poste fixe ! (et 16e établissement )
2021-2024 : TZR en remplacements courts
2020-2021 : T3 - TZR en AFA : 1 collège 6e, 5e + PP 5e
2019-2020 : T2 - TZR en AFA : 2 collèges 6e, 5e, 4e + PP 5e
2018-2019 : T1 - TZR en AFA : 3 collèges 5e, 4e
2017-2018 : Stagiaire en lycée (2nde x2)
- TangledingGrand Maître
Je vois, tu ne pourrais donc m'aider, chère @Médée ... Ah ah... Bon courage à toi également.
_________________
"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
- Hardy-LaclosNiveau 9
Coucou, je suis là !
Un constat s'impose quand même : avec 4h30 de français par semaine, inutile de se voiler d'illusions. On peut difficilement faire progresser les élèves de manière efficace avec le peu d'heures allouées... Chacun fait comme il peut, avec la méthode qu'il estime la plus efficace. Je suis incapable de saucissonner mes heures de cours en projetant la grammaire le lundi, la conjugaison le mardi, la littérature le jeudi. Certains y voient une forme de rigueur ; pour moi c'est de la contrainte. Le principe de l'unité me correspond davantage.
J'assume parfaitement de rester un mois entier sur L'Odyssée sans faire aucune séance de langue. J'estime que les élèves réfléchissent aussi à la langue en rédigeant leur bilan personnel. Je cale quelques dictées aussi. Ensuite, en revanche, j'enchaine sur deux (voire trois) unités de langue pour équilibrer.
La recette n'est pas miraculeuse mais j'ai l'impression que les élèves s'y retrouvent.
Une unité consacrée à une OI me prend généralement trois semaines-un mois (contextualisation - trois/quatre LA - lecture en classe). Les GT vont plus vite.
J'arrive tout de même à mener beaucoup d'unités de langue : quatorze depuis le début de l'année. Et comme j'ai choisi le TD Le Labo de grammaire, je prends le temps d'approfondir avec une dizaine d'exercices + leçons + ce que j'ai retenu.
J'en suis à l'unité 25 en 6e. J'ai donc l'impression d'aller beaucoup plus vite qu'avec les chapitres traditionnels qui ont tendance à s'éterniser sur des mois.
Un constat s'impose quand même : avec 4h30 de français par semaine, inutile de se voiler d'illusions. On peut difficilement faire progresser les élèves de manière efficace avec le peu d'heures allouées... Chacun fait comme il peut, avec la méthode qu'il estime la plus efficace. Je suis incapable de saucissonner mes heures de cours en projetant la grammaire le lundi, la conjugaison le mardi, la littérature le jeudi. Certains y voient une forme de rigueur ; pour moi c'est de la contrainte. Le principe de l'unité me correspond davantage.
J'assume parfaitement de rester un mois entier sur L'Odyssée sans faire aucune séance de langue. J'estime que les élèves réfléchissent aussi à la langue en rédigeant leur bilan personnel. Je cale quelques dictées aussi. Ensuite, en revanche, j'enchaine sur deux (voire trois) unités de langue pour équilibrer.
La recette n'est pas miraculeuse mais j'ai l'impression que les élèves s'y retrouvent.
Une unité consacrée à une OI me prend généralement trois semaines-un mois (contextualisation - trois/quatre LA - lecture en classe). Les GT vont plus vite.
J'arrive tout de même à mener beaucoup d'unités de langue : quatorze depuis le début de l'année. Et comme j'ai choisi le TD Le Labo de grammaire, je prends le temps d'approfondir avec une dizaine d'exercices + leçons + ce que j'ai retenu.
J'en suis à l'unité 25 en 6e. J'ai donc l'impression d'aller beaucoup plus vite qu'avec les chapitres traditionnels qui ont tendance à s'éterniser sur des mois.
_________________
- Spoiler:
- 2018-2019 : T2 (deux 6è ; une 5è ; une 3ème + PP 3ème)
2017-2018 : T1 (trois 6è ; 1 3è)
2016-2017 : stagiaire (deux 5è)
« - Alors, tu t'es bien amusée ?
- Comme ça.
- T'as vu le métro ?
- Non.
- Alors, que'est ce que t'as fait ?
- J'ai vieilli. »
Raymond Queneau, Zazie dans le métro
- TangledingGrand Maître
Je ne fais pas comme cela (suis-je autre chose qu'un contre-exemple, cela dit ?), mais c'est vrai que pour les OI je trouve que ce serait intéressant. Rien de plus pénible que de les voir traîner en longueur à cause du saucissonnage horaire. :/
Bon, je ne le ferai pas pour autant parce que je sais que c'est le meilleur moyen pour moi de faire passer la grammaire à la trappe... Sachant qu'il ne faudrait pas grand chose pour m'y pousser "naturellement"... Cela dit je suis incapable de respecter un emploi du temps fixe pour grammaire /littérature.
Le problème principal étant que dans emploi du temps, il y a "temps"... (Une si vulgaire contingence, n'est-ce pas ? Ah ah...)
Bon, je ne le ferai pas pour autant parce que je sais que c'est le meilleur moyen pour moi de faire passer la grammaire à la trappe... Sachant qu'il ne faudrait pas grand chose pour m'y pousser "naturellement"... Cela dit je suis incapable de respecter un emploi du temps fixe pour grammaire /littérature.
Le problème principal étant que dans emploi du temps, il y a "temps"... (Une si vulgaire contingence, n'est-ce pas ? Ah ah...)
_________________
"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
- henrietteMédiateur
Pour y arriver, je fixe les choses officiellement, noté sur l'EDT : le mardi et le vendredi, le cahier de langue + Labo de grammaire ; le jeudi (où j'ai la classe 2 heures) le cahier de littérature + TDL ou OI. Et le lundi une semaine sur 2, c'est selon le besoin. Je suis donc bien obligée de m'y tenir sinon les élèves n'ont pas les bons cahiers.
L'autre avantage, c'est que je ne donne donc jamais de travail du jour au lendemain : donc aucune râlerie des parents de ce côté-là, et aucune excuse "je suis rentré tard à la maison j'avais mon cours de pétanque".
L'autre avantage, c'est que je ne donne donc jamais de travail du jour au lendemain : donc aucune râlerie des parents de ce côté-là, et aucune excuse "je suis rentré tard à la maison j'avais mon cours de pétanque".
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- AlcyoneFidèle du forum
*Ombre* a écrit:Comme toi, Alcyone, je suis convaincue qu'il faut une progression très rigoureuse pour fixer les apprentissages, en particulier en langue.
Mais du coup, n'est-ce pas trop contraignant si en plus tu veux faire coller cette progression à tes textes littéraires ?
Oui, c'est contraignant mais cela me semble essentiel de donner du sens à l'étude de la langue en passant par la littérature ou l'inverse. Cela ne m'empêche pas d'avoir des séances de langue spécifiques, et d'autres fois non, cela reste un point de langue (lors d'une étude de texte, lors d'une correction ou avant un travail d'écriture) s'ils en ont besoin et uniquement lorsqu'il s'agit de rappels. L'étude de la langue reste finalement quasi quotidienne car il y a toujours un point à aborder. Et je consacre une séance spécifique une fois par semaine quand je peux ou par quinzaine grâce aux heures d'AP. Cela reste peu mais la langue reste partout présente malgré tout, toujours en lien avec les textes ou l'écrit, ou l'oral, c'est ça qui m'importe le plus.
Mais il est vrai qu'à la fin de l'année, les élèves auront réalisé cinq ou six séquences et pas vingt. Tant pis pour la quantité. Le nombre ne me fait pas peur. Et faire traîner en longueur les OI ne me gêne pas du tout car je ne donne jamais le livre à lire d'un seule traite pendant les vacances par exemple. J'accompagne - mais peut-être à tort - toujours la lecture des OI.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum