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- Theriakos96Habitué du forum
J'ai cherché mais n'ai pas trouvé un sujet comparable à celui-ci, donc je me lance.
L'autre jour je causais avec une amie, Ulmienne et agrégée d'espagnol, pas de thèse – la recherche ne l'intéresse pas vraiment – et dans le secondaire depuis 5 ans (29 ans du coup). Elle n'arrive pas à obtenir un poste en prépa (car, voir supra pas de thèse) et veut évoluer dans sa carrière, hésitant entre le concours de Perdir et celui d'IA-IPR.
Je ne pose pas la question pour elle – évidemment si elle veut la poser elle est assez grande pour venir le faire toute seule – mais puisque j'ai beaucoup de temps en ces jours (quand on est fraîchement agrégé ), je me demandais ce qui est plus rentable* entre les deux pour quelqu'un qui est dans sa situation ou dans une situation comparable.
En vrac : Perdir: quelles chances de finir proviseur dans un grand lycée qui a aussi des CPGE (LLG, H4, Fénélon, Hoche, Pierre Fermat, Du Parc, Fustel-de-Coulanges)? Quelle différence entre lycée avec et sans CPGE?
IA-IPR : quelles possibilités d'évolution de carrière? Doyen des IPR? Devenir IG? Ou même davantage (Recteur ou DGESCO)?
En général, les deux métiers présentent-ils le même intérêt? En termes de responsabilités à assumer, j'imagine qu'un proviseur doit être beaucoup plus autonome dans les décisions, mais avec des évolutions de carrière plus limitées.
Enfin, vous avez compris l'idée de mon questionnement (et si quelque chose de très intéressant ressort de ce fil, je dirai à mon amie d'y jeter un œil)!
Merci
*Je précise que par rentable je n'entends pas seulement économiquement [même si je me demande si l'avantage économique de la grille des IA-IPR n'est pas compensé par le logement de fonction], mais aussi en termes de possibilités d'évolution de carrière et d'intérêt du métier.
L'autre jour je causais avec une amie, Ulmienne et agrégée d'espagnol, pas de thèse – la recherche ne l'intéresse pas vraiment – et dans le secondaire depuis 5 ans (29 ans du coup). Elle n'arrive pas à obtenir un poste en prépa (car, voir supra pas de thèse) et veut évoluer dans sa carrière, hésitant entre le concours de Perdir et celui d'IA-IPR.
Je ne pose pas la question pour elle – évidemment si elle veut la poser elle est assez grande pour venir le faire toute seule – mais puisque j'ai beaucoup de temps en ces jours (quand on est fraîchement agrégé ), je me demandais ce qui est plus rentable* entre les deux pour quelqu'un qui est dans sa situation ou dans une situation comparable.
En vrac : Perdir: quelles chances de finir proviseur dans un grand lycée qui a aussi des CPGE (LLG, H4, Fénélon, Hoche, Pierre Fermat, Du Parc, Fustel-de-Coulanges)? Quelle différence entre lycée avec et sans CPGE?
IA-IPR : quelles possibilités d'évolution de carrière? Doyen des IPR? Devenir IG? Ou même davantage (Recteur ou DGESCO)?
En général, les deux métiers présentent-ils le même intérêt? En termes de responsabilités à assumer, j'imagine qu'un proviseur doit être beaucoup plus autonome dans les décisions, mais avec des évolutions de carrière plus limitées.
Enfin, vous avez compris l'idée de mon questionnement (et si quelque chose de très intéressant ressort de ce fil, je dirai à mon amie d'y jeter un œil)!
Merci
*Je précise que par rentable je n'entends pas seulement économiquement [même si je me demande si l'avantage économique de la grille des IA-IPR n'est pas compensé par le logement de fonction], mais aussi en termes de possibilités d'évolution de carrière et d'intérêt du métier.
- User17095Érudit
C'est difficile d'apporter des éléments de réponse (il n'y a pas de réponse globale, seulement des arguments), cela dépend de ce que tu trouves intéressant.
Par exemple, pourquoi un grand lycée avec des CPGE ? Pourquoi l'Inspection Générale ?
Par exemple, pourquoi un grand lycée avec des CPGE ? Pourquoi l'Inspection Générale ?
- ElyasEsprit sacré
Il y a mieux qu'IG pour un ia-ipr. Devenir daasen puis dasen, par exemple.
- Theriakos96Habitué du forum
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] merci de ta réponse ! Je pensais qu'un lycée à CPGE constituait une évolution de carrière d'un lycée sans CPGE ou d'un collège, ainsi que devenir IG une évolution de carrière pour un IA-IPR ; c'est dans l'optique des perspectives de carrière à long terme, mais même sans cela, entre proviseur et inspecteur? Par exemple, qu'est-ce qui ta poussé – si je peux te tutoyer – à passer le concours de perdir plutôt que celui d'IPR?
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], merci de la réponse ! Je pensais qu'un proviseur pouvait également aspirer à devenir disent, je ne savais pas que c'était réservé aux IPR!
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], merci de la réponse ! Je pensais qu'un proviseur pouvait également aspirer à devenir disent, je ne savais pas que c'était réservé aux IPR!
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Dicebat Bernardus Carnotensis nos esse quasi nanos, gigantium humeris insidentes, ut possimus plura eis et remotiora videre, non utique proprii visus acumine, aut eminentia corporis, sed quia in altum subvenimur et extollimur magnitudine gigantea.
– Jean de Salisbury, Metalogicon, III, 4
- User17095Érudit
Un grand lycée à CPGE peut être considéré comme une évolution de carrière, dans le sens où on ne le donne qu'à une personne qui a fait ses preuves, et où les primes sont plus importantes ; mais c'est un métier différent, et pour certains ça peut être d'un ennui mortel.
En ce qui me concerne, c'est la vie des établissements qui m'intéresse : le climat scolaire, le fonctionnement des équipes, la réussite des élèves, la variété des missions, etc. L'inspection ne m'a jamais attiré parce que c'est trop abstrait à mon goût, trop universitaire, et surtout, éloigné des élèves.
En ce qui me concerne, c'est la vie des établissements qui m'intéresse : le climat scolaire, le fonctionnement des équipes, la réussite des élèves, la variété des missions, etc. L'inspection ne m'a jamais attiré parce que c'est trop abstrait à mon goût, trop universitaire, et surtout, éloigné des élèves.
- Theriakos96Habitué du forum
Il est vrai, comme tu le dis, qu'inspecteur c'est 'trop universitaire' dans la mesure où on garde un lien avec sa discipline au sens universitaire du terme (les IPR se retrouvent assez souvent dans les jurys d'agrégation à ce que je vois) alors que proviseur est plutôt un métier radicalement différent, on gère, administre et en quelque sorte gouverne un établissement. Par contre, elle, par exemple, mais j'en lis beaucoup d'autres ici, son cauchemar sont les élèves qu'elle n'arrive pas à faire progresser ou qui posent des gros problèmes de discipline. Personnellement, je la verrais mieux IPR et je le lui ai dit. Financièrement, est-ce plus avantageux IPR ou perdir? Elle est convainque que ce soit perdir, moi je ne suis pas tout à fait sûr, je penche plutôt pour IPR, mais j'ignore s'ils ont des primes ou non.
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– Jean de Salisbury, Metalogicon, III, 4
- RuthvenGuide spirituel
Theriakos96 a écrit: Par contre, elle, par exemple, mais j'en lis beaucoup d'autres ici, son cauchemar sont les élèves qu'elle n'arrive pas à faire progresser ou qui posent des gros problèmes de discipline. Personnellement, je la verrais mieux IPR et je le lui ai dit. .
N'y a-t-il pas là une légère contradiction entre une difficulté professionnelle et la volonté d'occuper un poste d'encadrement qui suppose quand même la capacité de conseiller pédagogiquement les enseignants ?
- Cléopatra2Guide spirituel
Après, IPR est un métier de forte mobilité : on doit se déplacer tout le temps, et c'est je pense plus "solitaire" que CDE. Et je pense, sans avoir regardé les choses en détail, que le concours est plus "difficile" dans le sens où il faut avoir participé à des trucs académiques, avoir publié, avoir fait des "projets" etc. Il y a beaucoup beaucoup plus de cooptation. Et puis ça me semble être un panier de crabes...
- JayKewNiveau 9
Je ne vois pas non plus très bien l’intérêt de devenir IPR si on a du mal à faire face aux classes. Les IPR ont un rôle de conseil pédagogique important. Leur participation aux jurys de concours et très secondaire (comme celle des enseignants, du reste).
Ça me fait penser à cette bonne vieille blague : “Those who can, do. Those who can’t, teach. Those who can’t teach, teach others how to teach.”
Ça me fait penser à cette bonne vieille blague : “Those who can, do. Those who can’t, teach. Those who can’t teach, teach others how to teach.”
- Theriakos96Habitué du forum
Oui en effet, mais je pense que son problème vient du fait qu'elle manque de formation pédagogique : face à des élèves très faibles elle ne sait pas comment les faire progresser et cela la rend profondément malheureuse. Mais, de manière générale, ses excellentes qualités disciplinaires seraient davantage valorisées en tant qu'IPR qu'en tant que perdir (d'ailleurs, j'ignore si le fait d'être normalien peut aider dans ces concours)!
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] je comprends ce que tu veux dire, oui ; mais mon propos se voulait plus général. Tout de même, cette année j'avais 4 IA-IPR dans mon jury d'agrégation, sur 24 membres, et 8 professeurs agrégés : je trouve que ce n'est pas si marginal. Ce que je voulais dire par là c'est que en devenant IPR on garde le lien scientifique avec sa disciplines alors qu'en devenant perdir on change véritablement de métier!
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] je comprends ce que tu veux dire, oui ; mais mon propos se voulait plus général. Tout de même, cette année j'avais 4 IA-IPR dans mon jury d'agrégation, sur 24 membres, et 8 professeurs agrégés : je trouve que ce n'est pas si marginal. Ce que je voulais dire par là c'est que en devenant IPR on garde le lien scientifique avec sa disciplines alors qu'en devenant perdir on change véritablement de métier!
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– Jean de Salisbury, Metalogicon, III, 4
- Cléopatra2Guide spirituel
Non, ce n'est pas sûr du tout. Les IPR valorisent les qualités pédagogiques (qui varient selon les lubies ou selon l'inspecteur) plus que les qualités universitaires. Je l'observe systématiquement. Et souvent, les normaliens ne sont pas favorisés du tout, voire raillés parfois.
- Theriakos96Habitué du forum
Ah oui, tout de même, je ne pensais cela ! Donc vous estimez que perdir est une évolution plus intéressante qu'IPR?
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– Jean de Salisbury, Metalogicon, III, 4
- ElyasEsprit sacré
Pour devenir ia ipr, il faut soit appartenir à un certain sérail soit avoir été repéré sur le terrain pour ses qualités pédagogiques . Je vois mal comment ton amie pourrait s'en sortir. Il faut un CV professionnel important et un réseau solide pour le devenir. Devenir perdir est plus facile de ce point de vue. Déjà le concours a une partie anonyme. Pas celui d'ia-ipr.
Après, la vie d'un ia ipr, c'est pas très agréable, franchement
C'est bien le concours à fuir selon moi.
Autre point, un perdir peut aussi devenir daasen ou dasen.
Édit : en hg, les ia ipr normaliens sont très nombreux.
Après, la vie d'un ia ipr, c'est pas très agréable, franchement
C'est bien le concours à fuir selon moi.
Autre point, un perdir peut aussi devenir daasen ou dasen.
Édit : en hg, les ia ipr normaliens sont très nombreux.
- Lowpow29Fidèle du forum
En fait ce sont deux métiers totalement différents... J'ai l'impression d'être au premier jour de prépa quand le prof demande "qui voudrait aller à l'ENS?", "qui voudrait aller à HEC?", "qui voudrait l'ENSAE?" et qu'il y a trois élèves qui lèvent à chaque fois la main... Alors qu'on parle quand même de formations pas du tout similaires, sauf dans leur élitisme et l'accès à un certain rang social.
Bref, d'abord, faire son métier, puis éventuellement, avoir envie d'évoluer, et on regarde ce qui nous plaît, non ? Je ne comprends pas cette question de savoir ce qui serait plus intéressant en terme de carrière entre CDE et IA-IPR car ça n'a rien à voir. On dirait qu'on parle d'une collègue qui a dès le départ d'autres ambitions et pour qui être prof ça n'est que le bas de l'échelle alors que c'est un métier à part entière. Sincèrement, qui s'est déjà dit "j'ai envie d'être CDE dans un lycée avec CPGE" ? On parlerait là quand même encore une fois d'une minorité infime de CDE, là où la plupart seront en collège et auront aussi pas mal de cas difficiles à gérer, probablement plus difficiles qu'elle n'en a jamais eus si elle est "déjà" en lycée.
Bref, d'abord, faire son métier, puis éventuellement, avoir envie d'évoluer, et on regarde ce qui nous plaît, non ? Je ne comprends pas cette question de savoir ce qui serait plus intéressant en terme de carrière entre CDE et IA-IPR car ça n'a rien à voir. On dirait qu'on parle d'une collègue qui a dès le départ d'autres ambitions et pour qui être prof ça n'est que le bas de l'échelle alors que c'est un métier à part entière. Sincèrement, qui s'est déjà dit "j'ai envie d'être CDE dans un lycée avec CPGE" ? On parlerait là quand même encore une fois d'une minorité infime de CDE, là où la plupart seront en collège et auront aussi pas mal de cas difficiles à gérer, probablement plus difficiles qu'elle n'en a jamais eus si elle est "déjà" en lycée.
- LeclochardEmpereur
Cléopatra2 a écrit:Non, ce n'est pas sûr du tout. Les IPR valorisent les qualités pédagogiques (qui varient selon les lubies ou selon l'inspecteur) plus que les qualités universitaires. Je l'observe systématiquement. Et souvent, les normaliens ne sont pas favorisés du tout, voire raillés parfois.
Oui. Les IPR ne me semblent pas être des grands universitaires ou des spécialistes reconnus. Ce sont des personnes qui ont été repérées, comme le dit Elyas, pour leurs qualités pédagogiques... par d'autres inspecteurs.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- User17095Érudit
Lowpow29 a écrit:En fait ce sont deux métiers totalement différents... J'ai l'impression d'être au premier jour de prépa quand le prof demande "qui voudrait aller à l'ENS?", "qui voudrait aller à HEC?", "qui voudrait l'ENSAE?" et qu'il y a trois élèves qui lèvent à chaque fois la main... Alors qu'on parle quand même de formations pas du tout similaires, sauf dans leur élitisme et l'accès à un certain rang social.
Bref, d'abord, faire son métier, puis éventuellement, avoir envie d'évoluer, et on regarde ce qui nous plaît, non ? Je ne comprends pas cette question de savoir ce qui serait plus intéressant en terme de carrière entre CDE et IA-IPR car ça n'a rien à voir. On dirait qu'on parle d'une collègue qui a dès le départ d'autres ambitions et pour qui être prof ça n'est que le bas de l'échelle alors que c'est un métier à part entière. Sincèrement, qui s'est déjà dit "j'ai envie d'être CDE dans un lycée avec CPGE" ? On parlerait là quand même encore une fois d'une minorité infime de CDE, là où la plupart seront en collège et auront aussi pas mal de cas difficiles à gérer, probablement plus difficiles qu'elle n'en a jamais eus si elle est "déjà" en lycée.
Tout à fait, surtout pour le métier de CdE - en IPR encore, on reste dans le champ disciplinaire.
Perso je n'ai pas passé le concours comme un prolongement de ma carrière d'enseignant, mais comme un changement de métier : je m'appuie sur mon expérience, et aurais eu bien du mal à faire sans, ce n'est pas pour autant une suite.
- InvitéInvité
Dans un premier temps, devenir un bon enseignant est une très belle perspective de carrière !
- Lowpow29Fidèle du forum
Anywhere a écrit:Dans un premier temps, devenir un bon enseignant est une très belle perspective de carrière !
Oui il y a déjà de quoi faire
- Theriakos96Habitué du forum
Merci pour vos réponses et je lirai avec attention ; je ne voulais pas que la discussion vire sur mon amie, désolé! Je dois scinder mes questions (possibilités d'évolution de carrière une fois que l'on est déjà perdir ou IPR => pure curiosité) des siennes (de prof elle voudrait évoluer et hésite entre les deux métiers, sans toutefois avoir une visée particulièrement carriériste). Désolé encore pour la confusion!
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– Jean de Salisbury, Metalogicon, III, 4
- bobdomNiveau 8
Anywhere a écrit:Dans un premier temps, devenir un bon enseignant est une très belle perspective de carrière !
Franchement, aujourd'hui, non je ne dirais plus ça, surtout avec les conditions qui sont les nôtres. En tout cas pas pour tout le monde et pas dans n'importe quel établissement. Si elle souffre dans son travail au quotidien, et si elle souhaite envisager une sortie par le haut, je ne lui jetterais pas la pierre. Qu'elle ait envie de tout faire pour échapper à l'enseignement dans les conditions actuelles me semble compréhensible (irais-je jusqu'à dire sensé ?... pour ma part, je suis un insensé). En revanche, lors d'un oral, il faut éviter absolument de le dire : oui, j'adooore mon métier mais je souhaite commencer une nouvelle carrière (j'exagère, mais bon, c'est ça que le jury attend, en plus habile). Bien sûr, l'idéal est de travailler plus profondément sur ses motivations, mais ça n'empêche qu'on puisse légitimement avoir envie de bouger.
Désolé si je suis maladroit dans ma formulation (pas taper !), mais j'ai envie de dire les choses franchement... Compte tenu de la dégradation de notre environnement professionnel et de la quasi absence de perspectives d'évolution tant salariales que fonctionnelles, on peut légitimement avoir envie de changement. Le tout est de ne pas le dire ainsi, ou mieux, de ne plus le vivre ainsi, pour passer du négatif au positif...
Sinon, quelques réflexions de mon point de vue, en espérant que ça pourra l'aider (mais je n'ai pratiqué aucun des deux métiers !)
- Perdir :
Points positifs : concours accessible, responsabilités, boulot de terrain et de contact (ce qui est un point positif de mon point de vue mais pour certains ce n'est pas le cas !)
Points négatifs : travail frustrant intellectuellement par rapport à l'enseignement ? Horaires très lourds, et contraintes de mobilités pour l'affectation
- IPR :
Points positifs : Boulot plus intéressant du point de vue académique, plus de possibilités d'évolution (?)
Points négatifs : concours qui me semble plus aléatoire (suppose de devenir formateur, etc.), fortes contraintes de mobilités pour l'affectation et au quotidien
Dans les deux cas, je crois qu'il faut être amateur de colubridés :sourit:
Mais ce sont deux boulots potentiellement passionnants, je pense.
- PaddyHabitué du forum
Sauf que devenir CDE ou IPR pour échapper aux élèves, c'est un très mauvais calcul. Cela ne fera qu'engendrer frustration et désillusions.
- User20159Esprit éclairé
Généralement quand on souhaite échapper aux élèves, on a strictement rien à faire dans un établissement scolaire...
Anywhere a écrit:Dans un premier temps, devenir un bon enseignant est une très belle perspective de carrière !
- SimeonNiveau 10
Pour ton amie, je pense que c'est une bonne idée de regarder pour une reconversion en dehors de l'éducation nationale, ne pas forcement aller trop loin et rester dans la fonction publique.
Après une ENS, il est possible que l'on ait un petit "réseau" qui puisse aider.
Après une ENS, il est possible que l'on ait un petit "réseau" qui puisse aider.
- bobdomNiveau 8
Qui a dit qu'elle voulait échapper aux élèves ? Theriakos a écrit « son cauchemar sont les élèves qu'elle n'arrive pas à faire progresser ou qui posent des gros problèmes de discipline. » Ce sont certains élèves, pas tous les élèves. En tout cas c'est comme ça que je l'ai compris. Mais à lire ce fil, on a l'impression que personne ne rencontre jamais de difficulté avec les élèves ! Par ailleurs, il y a des établissements scolaires vraiment difficiles (qui sont les mêmes qu'en début de carrière de perdir cela dit, donc il faut sans doute qu'elle évite perdir qui comporte un aspect important de discipline, notamment en collège ?). Peut-être chercher ailleurs comme le suggère Simeon mais bon, le réseau ça a ses limites... Passer un concours est une voie plus sûre.
Enfin bref, le sujet c'est plutôt l'intérêt (ou les inconvénients) de ces deux métiers
Enfin bref, le sujet c'est plutôt l'intérêt (ou les inconvénients) de ces deux métiers
- User20159Esprit éclairé
bobdom a écrit:Qui a dit qu'elle voulait échapper aux élèves ? Theriakos a écrit « son cauchemar sont les élèves qu'elle n'arrive pas à faire progresser ou qui posent des gros problèmes de discipline. » Ce sont certains élèves, pas tous les élèves. En tout cas c'est comme ça que je l'ai compris.
Les élèves que l'on n'arrive pas à faire progresser ne relèvent pas du cauchemar mais de la dépression...dépression que beaucoup de professeurs connaissent, mais on ne peut pas tout ; les élèves qui posent des problèmes de discipline, je ne connais pas/plus, s'il s'en trouve dans une classe, généralement ça va assez vite :
bobdom a écrit:Enfin bref, le sujet c'est plutôt l'intérêt (ou les inconvénients) de ces deux métiers
Je ne vois franchement que des inconvénients dans ces deux métiers :
CDE : semaines à rallonge, paperasse, courroie de transmission numéro 1 de la hiérarchie, job hyper ingrat, et pas même si bien payé que ça, non mais, devenir chef, quelle idée
IPR : inspecteur de travaux finis pour les titulaires et guillotineur de stagiaire, il paraît qu'avant, ils étaient plutôt bien, je connais mal le métier, mais de ce que j'en ai vu, ça n'a pas l'air franchement folichon : réunions, inspections, cocher des cases, des items, écrire des rapports.....merdre !....corriger un paquet de copies de 6e me paraît beaucoup plus marrant en comparaison.
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