- Isis39Enchanteur
La fiche eduscol sur l’enseignement hybride a une partie pour les enseignants.
Vous vous sentez aidés par ça, vous ? Moi non.
Et, en tant que référent numérique, j’aime beaucoup le passage sur mon « rôle essentiel ». Sachant que le début de l’année scolaire va déjà être vampirisé par ces foutues évaluations de 6e. Qu’ils nous donnent des décharges au lieu d’IMP misérables...
Pour les enseignants
Mettre en place un enseignement à distance nécessite de disposer du matériel adéquat. Une réflexion doit être menée sur le financement de cet équipement par le ministère (aide, mise à disposition).
Il est indispensable également de s’adapter au degré d’autonomie des élèves, de penser la place de l’élève (auditeur ? Participant ? Pair ? Concepteur ?), de différencier les contenus et les activités, de mettre à disposition des contenus adaptés, de favoriser leur appropriation, de soutenir les apprentissages, de maintenir l’engagement, d’évaluer régulièrement l’impact des choix pédagogiques sur la qualité des apprentissages.
L’introduction de temps d’enseignement à distance nécessite que les enseignants repensent la scénarisation de leurs cours, explicitent davantage les attendus, rompent avec les habitudes prises. Cette évolution les fragilise mais favorise aussi la prise en compte de besoins exprimés depuis longtemps. Elle nécessite un accompagnement fort et long à travers des modules de formation, mais surtout en proximité (en privilégiant les formations d’initiative locale). Le rôle des enseignants référents pour les usages numériques du 1er et du 2nd degrés est essentiel pour accompagner cette transformation et nécessite qu’une réflexion soit menée sur leur statut et leur disponibilité afin de permettre cet accompagnement de pair à pair, prenant en compte l’environnement numérique local.
Les conditions de réussite :
On peut se « reconnaître » à distance si l’on se « connaît » par ailleurs : une relation peut se poursuivre à distance si une forte proximité et une grande confiance ont été scellées en amont ;
3
Construire simultanément les temps en présentiel et à distance afin de garantir une articulation pertinente ;
L’instauration de rituels (comme en présentiel) ;
Soutenir les élèves (tutorat) pendant les cours à distance et veiller à la clarté des consignes,
en particulier pour le 1er degré afin de permettre aux parents d’accompagner leur enfant ;
La nécessité de prendre en compte la capacité "d'apprenance" et l’autonomie des élèves
dans un tel contexte ;
Accompagner les élèves sur les plans non seulement cognitif mais aussi socio affectif,
motivationnel et métacognitif ;
La prise en compte des nouveaux apprentissages non formels ou expérientiels.
Vous vous sentez aidés par ça, vous ? Moi non.
Et, en tant que référent numérique, j’aime beaucoup le passage sur mon « rôle essentiel ». Sachant que le début de l’année scolaire va déjà être vampirisé par ces foutues évaluations de 6e. Qu’ils nous donnent des décharges au lieu d’IMP misérables...
- dandelionVénérable
Cette fiche pose bien les problèmes mais ne propose pas de solutions. Ce serait sympa de définir ‘matériel adapté’ par exemple. Ou de donner des exemples d’activités réalisables en ligne, et quels moyens techniques elles nécessitent.
Chez nous, nous devions avoir du distanciel en option proposé par une société extérieure, et de l’hybride avec le LMS Canvas. Finalement, les parents ont fait pression et les cours seront filmés. Notre hybride c’est trois heures le matin, trois heures l’après-midi (pour faire simple, les élèves ont six matières toutes enseignées 1h par jour, cinq jours par semaine). Un matin sera en presentiel, le suivant à distance. Le mercredi sera à distance pour tous.
Les écoles où il y a plus de transports ont plutôt opté pour une journée ou deux journées en alternance (c’est ce que les parents avaient demandé chez nous mais la prise du repas est un moment à risque, et comme presque tous les élèves peuvent aller à l’école à pied, l’alternance par demi-journée est possible).
Le cours filmé, pour moi c’est l’horreur. Tu regardes tes élèves ou la caméra? Comment tu fais pour le son, les documents...? Et puis il y a les problèmes de droit à l’image qui, même aux Etats-Unis, existent, notamment pour les mineurs. Et le copyright pour le cours du prof qui va être enregistré contre son gré. Sans compter que comme tout va transiter sur le réseau local, je ne vois pas comment ça ne va pas planter.
Chez nous, nous devions avoir du distanciel en option proposé par une société extérieure, et de l’hybride avec le LMS Canvas. Finalement, les parents ont fait pression et les cours seront filmés. Notre hybride c’est trois heures le matin, trois heures l’après-midi (pour faire simple, les élèves ont six matières toutes enseignées 1h par jour, cinq jours par semaine). Un matin sera en presentiel, le suivant à distance. Le mercredi sera à distance pour tous.
Les écoles où il y a plus de transports ont plutôt opté pour une journée ou deux journées en alternance (c’est ce que les parents avaient demandé chez nous mais la prise du repas est un moment à risque, et comme presque tous les élèves peuvent aller à l’école à pied, l’alternance par demi-journée est possible).
Le cours filmé, pour moi c’est l’horreur. Tu regardes tes élèves ou la caméra? Comment tu fais pour le son, les documents...? Et puis il y a les problèmes de droit à l’image qui, même aux Etats-Unis, existent, notamment pour les mineurs. Et le copyright pour le cours du prof qui va être enregistré contre son gré. Sans compter que comme tout va transiter sur le réseau local, je ne vois pas comment ça ne va pas planter.
- A reboursEsprit éclairé
Isis39 a écrit:Une formation à l’enseignement hybride, ce n’est pas forcément une formation en presentiel.
Au minimum on pourrait proposer dans chaque matière des exemples de séquences en enseignement hybride.
Et ce n’est pas parce qu’on est « expert » en numérique (c’est un peu mon cas) qu’on sait faire de l’enseignement hybride. Articuler le presentiel et le distanciel pour des moitiés de classe, c’est une difficulté pédagogique, pas technique.
Tout à fait d'accord, parce qu'il est certain que mettre en ligne les cours que nous faisons en présentiel, comme nous le demandait notre CDE en mai/juin, ben, non, ce n'est pas aussi simple, et pas très efficace, les deux n'ayant rien à voir (du moins pour la forme).
Quant à cumuler présentiel+distanciel, nous risquons d'y laisser beaucouuuup de temps...
- User20401Vénérable
Dandelion, comment se passera la garde des enfants, du coup ? Les parents ne travaillent pas tous les deux, par chez toi ?
Pas taper… Je suis la première à dire que l'école ne doit pas être une garderie. Mais bon, si pas école en présentiel, il faut bien quelqu'un pour garder et (pire !!) faire travailler les enfants. Du coup, le témoignage de Dandelion m'interroge.
Pas taper… Je suis la première à dire que l'école ne doit pas être une garderie. Mais bon, si pas école en présentiel, il faut bien quelqu'un pour garder et (pire !!) faire travailler les enfants. Du coup, le témoignage de Dandelion m'interroge.
- MalavitaÉrudit
Des propositions de séquences ? Mais c'est à nous de les monter, puis de les mettre à disposition de la hiérarchie, pour qu'ensuite, elles soient transmises à tous. Une de mes collègues a été chargée par le DASEN, à priori, de collecter tous les sites/ressources que nous avons utilisés... Je ne sais pas si elle a eu beaucoup de retour. En tout cas, n'espérez rien !
- PrezboGrand Maître
lou gaia a écrit:Selon la circulaire du 5 août, il est préconisé que chaque classe conserve sa salle. En savez-vous plus ? Est ce qu'une circulaire doit être appliquée telle quelle ou laisse t-on ces régles à l'appréciation du CDE ?
Je m'inquiète (un peu) pour cela. En fin d'année, cette organisation a été retenue dans mon collège. On connaissait bien les élèves, tout le monde était compréhensif et détendu. Mais cela engendre des retards (chaque prof attend son collègue pour quitter la salle de cours et se rendre au cours suivant)
Une petite remarque : mathématiquement, cette pratique n'est dans certains cas pas possible. Si le prof de la classe A attend le prof de la classe B pour partir, pendant que dans le même temps le prof de la classe B attend le prof de la classe A, il y a blocage.
(Sans refaire tout le débat, l'idée de fixer les classes me semble cohérente du point de vue organisationnel sanitaire, et possible puisqu'elle s'est pratiquée et se pratique. Ensuite, il est certain que c'est un changement de culture et d'organisation qui ne peut pas se faire sans réflexion ni ajustements.)
- A reboursEsprit éclairé
Malavita a écrit:Des propositions de séquences ? Mais c'est à nous de les monter, puis de les mettre à disposition de la hiérarchie, pour qu'ensuite, elles soient transmises à tous. Une de mes collègues a été chargée par le DASEN, à priori, de collecter tous les sites/ressources que nous avons utilisés... Je ne sais pas si elle a eu beaucoup de retour. En tout cas, n'espérez rien !
Oh nooon... comme je suis déçue...
- jeromebrNiveau 6
lou gaia a écrit:Selon la circulaire du 5 août, il est préconisé que chaque classe conserve sa salle. En savez-vous plus ? Est ce qu'une circulaire doit être appliquée telle quelle ou laisse t-on ces régles à l'appréciation du CDE ?
Je m'inquiète (un peu) pour cela. En fin d'année, cette organisation a été retenue dans mon collège. On connaissait bien les élèves, tout le monde était compréhensif et détendu. Mais cela engendre des retards (chaque prof attend son collègue pour quitter la salle de cours et se rendre au cours suivant) des difficultés techniques (le matériel n'est pas identique pour chaque salle, il faut parfois transporter tout son barda personnel, plus des enceintes, voir faire cours dans une salle de techno sans tableau ou presque, avec un ordinateur qui n'est pas sur le réseau établissement, enfin allumer sa session et Pronote toutes les heures, perte de temps à chaque séance) Tous ces petits couacs engendrent des classes peu au travail, une mise au travail plus lente...et en début d'année, cela m'inquiète.
J'ai beau lire et relire la circulaire du 5 août je ne vois pas de référence au fait de maintenir les élèves dans leur classe !
Et je n espère pas ! J'ai la chance d avoir la salle de fonctionner comme je l entends (disposition des tables etc, cartes, frises, supports plastifiés et surtout des manuels uniquement en salle) que je n' ai aucune envie de changer a chaque heure !
- KilmenyEmpereur
Et comment fait-on quand on a du matériel non transportable ?
_________________
Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- chmarmottineGuide spirituel
Live LCI a écrit:La rentrée des classes, prévue lundi à La Réunion, est reportée dans 14 des 77 écoles de Saint-Denis après l'identification de plusieurs foyers de Covid-19, a annoncé jeudi la maire Ericka Bareigts et le port du masque sera obligatoire à partir de samedi dans "certains lieux publics" de l'île, a indiqué la préfecture.
- Flo44Érudit
On pleure...Kilmeny a écrit:Et comment fait-on quand on a du matériel non transportable ?
Nous, il y a les livres dans les salles (car on a commandé moins de livres que d'élèves...). Pas de déplacement d'élèves implique : pas de livres.
Le problème, c'est que le budget photocopies est bien entamé, déjà.
Je pense que dans mon établissement, on va ignorer cette injonction. Comme celle de ne pas mélanger les groupes (les élèves sont regroupés en sciences et en langues)
- EnaecoVénérable
Protocole a écrit:La limitation du brassage entre classes et groupes d’élèves n’est plus obligatoire.
Voila, problème réglé
- Isis39Enchanteur
Enaeco a écrit:Protocole a écrit:La limitation du brassage entre classes et groupes d’élèves n’est plus obligatoire.
Voila, problème réglé
Tout va dépendre des chefs d’établissement.
- A reboursEsprit éclairé
Isis39 a écrit:Enaeco a écrit:Protocole a écrit:La limitation du brassage entre classes et groupes d’élèves n’est plus obligatoire.
Voila, problème réglé
Tout va dépendre des chefs d’établissement.
... et d'un nouveau protocole qui sortira le 30...ou le 31 août...ou le 1° septembre...
- EnaecoVénérable
Oui peut-être.
Après, est-ce qu'il y a beaucoup d'établissements où c'est matériellement faisable ?
Chez nous, le nombre de classes est supérieur au nombre de salles susceptibles d'accueillir une classe entière. Avant les vacances, ça a fonctionné grâce aux faibles effectifs, mais c'est incompatible avec l'accueil de tous les élèves.
Sans compter les collègues qui vont pointer tous les défauts de cette organisation (classes laissées seules, matériel à transporter, problème des salles spécialisées). Ca augmente également la charge de travail des agents d'entretien.
Si cette mesure devient une obligation, elle sera probablement accompagnée d'un niveau supérieur comme une partie des élèves à distance par exemple.
Après, est-ce qu'il y a beaucoup d'établissements où c'est matériellement faisable ?
Chez nous, le nombre de classes est supérieur au nombre de salles susceptibles d'accueillir une classe entière. Avant les vacances, ça a fonctionné grâce aux faibles effectifs, mais c'est incompatible avec l'accueil de tous les élèves.
Sans compter les collègues qui vont pointer tous les défauts de cette organisation (classes laissées seules, matériel à transporter, problème des salles spécialisées). Ca augmente également la charge de travail des agents d'entretien.
Si cette mesure devient une obligation, elle sera probablement accompagnée d'un niveau supérieur comme une partie des élèves à distance par exemple.
- ProtonExpert
Vous vous rendez compte où on en est rendu ? A quel moment toute cette folie s'arrête ?
Laisser les élèves dans une seule salle toute la journée (ou presque) c'est bien gentil ... mais à la récré ? Au self ? Ils ne vont pas se mélanger peut-être ? Aux intercours, ils ne vont pas aller dans les salles des uns ou des autres ?
Soit on fait une rentrée normale avec quelques précautions (masques, lavage des mains réguliers, aérations des salles au maximum ...), soit on reste dans notre coin le temps que le Tsar de Russie nous envoie son vaccin !
Laisser les élèves dans une seule salle toute la journée (ou presque) c'est bien gentil ... mais à la récré ? Au self ? Ils ne vont pas se mélanger peut-être ? Aux intercours, ils ne vont pas aller dans les salles des uns ou des autres ?
Soit on fait une rentrée normale avec quelques précautions (masques, lavage des mains réguliers, aérations des salles au maximum ...), soit on reste dans notre coin le temps que le Tsar de Russie nous envoie son vaccin !
- InvitéInvité
+1Isis39 a écrit:Ajonc35 a écrit:Tu as complètement raison c'est l'articulation des deux qui est plus difficile donc faire passer par le tout informatique et le tout visio est, pour moi, un mauvais positionnement et mon problème est que mon expert maison n'est pas enseignant d'histoire géo ou de français ou encore de beaucoup d'autres disciplines ( personnellement je ne verrais pas comment expliquer à mon collègue de biologie comment enseigner à distance, en présentiel ou encore en classe) et donc nous expliquer comment faire il ne sait pas et brandi ENT et Visio, mon cde de même. Ce qu'il nous faut ce sont des exemples, des bons des mauvais afin que nous comprenions, comment articuler les deux. Ce genre d'activités sur d'autres points pédagogiques, réformes et autres, nous l'avons déjà fait.Isis39 a écrit:Une formation à l’enseignement hybride, ce n’est pas forcément une formation en presentiel.
Au minimum on pourrait proposer dans chaque matière des exemples de séquences en enseignement hybride.
Et ce n’est pas parce qu’on est « expert » en numérique (c’est un peu mon cas) qu’on sait faire de l’enseignement hybride. Articuler le présentiel et le distanciel pour des moitiés de classe, c’est une difficulté pédagogique, pas technique.
Franchement je préférerais soit tout le monde en presentiel, soit tout le monde à distance. Mais articuler les deux ? Et qu’on ne vienne pas me dire que diffuser le cours sur internet en même temps est une solution. Je ne fais pas un cours magistral...
Vu la tournure que prenne les choses, ça risque d'être compliqué de faire la rentrée en présentiel et personnellement je préférerais largement que tout se fasse à distance (mais ça fait des années que j'ai des élèves/étudiants qui peuvent se garder tout seul donc j'ai du mal à estimer dans quelle mesure c'est réalisable).
- RuthvenGuide spirituel
henriette a écrit:
Je vais juste acheter un amplificateur de voix au cas où, parce que cela me sera de toute façon utile. Pour le reste, wait and see.
Mes collègues se sont moqués de moi quand je leur ai montré l'accessoire, mais cela risque bien d'être le gadget de l'année.
- EnaecoVénérable
Proton a écrit:Vous vous rendez compte où on en est rendu ? A quel moment toute cette folie s'arrête ?
Laisser les élèves dans une seule salle toute la journée (ou presque) c'est bien gentil ... mais à la récré ? Au self ? Ils ne vont pas se mélanger peut-être ? Aux intercours, ils ne vont pas aller dans les salles des uns ou des autres ?
Soit on fait une rentrée normale avec quelques précautions (masques, lavage des mains réguliers, aérations des salles au maximum ...), soit on reste dans notre coin le temps que le Tsar de Russie nous envoie son vaccin !
Il est bien question d'une rentrée en mode "normal". La on fait du blabla, je ne pense pas qu'on verra bcp d'établissement bloquer une salle par classe.
Si sédentarisation il y a, c'est une initiative personnel d'un chef d'établissement. Pas une préconisation.
- jeromebrNiveau 6
Proton a écrit:Vous vous rendez compte où on en est rendu ? A quel moment toute cette folie s'arrête ?
Laisser les élèves dans une seule salle toute la journée (ou presque) c'est bien gentil ... mais à la récré ? Au self ? Ils ne vont pas se mélanger peut-être ? Aux intercours, ils ne vont pas aller dans les salles des uns ou des autres ?
Soit on fait une rentrée normale avec quelques précautions (masques, lavage des mains réguliers, aérations des salles au maximum ...), soit on reste dans notre coin le temps que le Tsar de Russie nous envoie son vaccin !
suis tellement d'accord avec toi! J'en ai marre! La seule donnée permettant de mesurer, aujourd'hui la gravité de la pandémie est le taux de mortalité, et non le nombre de contaminations!
- ditaNeoprof expérimenté
Moi, j'ai assez de frais comme ça avec les FFP2. Je n'achèterai rien d'autre.Ruthven a écrit:henriette a écrit:
Je vais juste acheter un amplificateur de voix au cas où, parce que cela me sera de toute façon utile. Pour le reste, wait and see.
Mes collègues se sont moqués de moi quand je leur ai montré l'accessoire, mais cela risque bien d'être le gadget de l'année.
- MaellerpÉrudit
Isis39 a écrit:La fiche eduscol sur l’enseignement hybride a une partie pour les enseignants.
Les conditions de réussite :
On peut se « reconnaître » à distance si l’on se « connaît » par ailleurs : une relation peut se poursuivre à distance si une forte proximité et une grande confiance ont été scellées en amont ;
Ah ben voilà ! Je n'ai gardé que le passage qui m'angoisse le plus si la rentrée ne se fait pas normalement. J'en ai parlé sur le fil des vulnérables, mais personne n'a rebondi dessus. Pour moi tout s'est passé à peu près correctement parce que je connaissais bien mes élèves, j'ai pu les garder assidus jusqu'au bout pour une grande majorité grâce à cela. Mais si on doit démarrer à distance en septembre vous feriez comment ??? Cela me paraît impossible sans des cours "normaux" au moins jusqu'aux vacances de Toussaint. Je suis "rassurée" de voir que c'est une condition de réussite, mais quelles pistes pour y parvenir si cette condition n'est pas remplie ?
- chmarmottineGuide spirituel
jeromebr a écrit:Proton a écrit:Vous vous rendez compte où on en est rendu ? A quel moment toute cette folie s'arrête ?
Laisser les élèves dans une seule salle toute la journée (ou presque) c'est bien gentil ... mais à la récré ? Au self ? Ils ne vont pas se mélanger peut-être ? Aux intercours, ils ne vont pas aller dans les salles des uns ou des autres ?
Soit on fait une rentrée normale avec quelques précautions (masques, lavage des mains réguliers, aérations des salles au maximum ...), soit on reste dans notre coin le temps que le Tsar de Russie nous envoie son vaccin !
suis tellement d'accord avec toi! J'en ai marre! La seule donnée permettant de mesurer, aujourd'hui la gravité de la pandémie est le taux de mortalité, et non le nombre de contaminations!
Non. Plus il y a de cas, plus chacun d'entre nous aura un risque de se reconnaître dans ce qui est décrit dans cette tribune :
https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/08/12/jeunes-attention-danger-le-covid-19-vous-attaque-aussi_6048741_3232.html
Beaucoup de personnes infectées, même par une forme bénigne, vont garder des séquelles pendant de longs mois : perte de goût et/ou de l’odorat, fatigue chronique, épuisement, douleurs thoraciques, musculaires, et même articulaires. Ce sont souvent les jeunes qui sont affectés par des signes cliniques de longue durée.
- jeromebrNiveau 6
chmarmottine a écrit:jeromebr a écrit:Proton a écrit:Vous vous rendez compte où on en est rendu ? A quel moment toute cette folie s'arrête ?
Laisser les élèves dans une seule salle toute la journée (ou presque) c'est bien gentil ... mais à la récré ? Au self ? Ils ne vont pas se mélanger peut-être ? Aux intercours, ils ne vont pas aller dans les salles des uns ou des autres ?
Soit on fait une rentrée normale avec quelques précautions (masques, lavage des mains réguliers, aérations des salles au maximum ...), soit on reste dans notre coin le temps que le Tsar de Russie nous envoie son vaccin !
suis tellement d'accord avec toi! J'en ai marre! La seule donnée permettant de mesurer, aujourd'hui la gravité de la pandémie est le taux de mortalité, et non le nombre de contaminations!
Non. Plus il y a de cas, plus chacun d'entre nous aura un risque de se reconnaître dans ce qui est décrit dans cette tribune :
https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/08/12/jeunes-attention-danger-le-covid-19-vous-attaque-aussi_6048741_3232.html
Beaucoup de personnes infectées, même par une forme bénigne, vont garder des séquelles pendant de longs mois : perte de goût et/ou de l’odorat, fatigue chronique, épuisement, douleurs thoraciques, musculaires, et même articulaires. Ce sont souvent les jeunes qui sont affectés par des signes cliniques de longue durée.
Donc si maintenant le taux de létalité n'est plus ce qui fait peur, ce sont les potentiels effets secondaires?
Mais quand le covid n'existait pas vous vous préoccupiez des effets secondaires potentiels de certains virus sur les jeunes? le nombre de victimes chaque année de la grippe saisonnière chez les moins de 18 ans?
Ce virus nous fait perdre la mesure j'ai l'impression, désolé on s'éloigne du sujet.
- Dame TartineNeoprof expérimenté
Complètement d'accord avec toi.jeromebr a écrit:
Ce virus nous fait perdre la mesure j'ai l'impression
_________________
J'peux pas, j'ai piscine !
- chmarmottineGuide spirituel
jeromebr a écrit:chmarmottine a écrit:jeromebr a écrit:Proton a écrit:Vous vous rendez compte où on en est rendu ? A quel moment toute cette folie s'arrête ?
Laisser les élèves dans une seule salle toute la journée (ou presque) c'est bien gentil ... mais à la récré ? Au self ? Ils ne vont pas se mélanger peut-être ? Aux intercours, ils ne vont pas aller dans les salles des uns ou des autres ?
Soit on fait une rentrée normale avec quelques précautions (masques, lavage des mains réguliers, aérations des salles au maximum ...), soit on reste dans notre coin le temps que le Tsar de Russie nous envoie son vaccin !
suis tellement d'accord avec toi! J'en ai marre! La seule donnée permettant de mesurer, aujourd'hui la gravité de la pandémie est le taux de mortalité, et non le nombre de contaminations!
Non. Plus il y a de cas, plus chacun d'entre nous aura un risque de se reconnaître dans ce qui est décrit dans cette tribune :
https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/08/12/jeunes-attention-danger-le-covid-19-vous-attaque-aussi_6048741_3232.html
Beaucoup de personnes infectées, même par une forme bénigne, vont garder des séquelles pendant de longs mois : perte de goût et/ou de l’odorat, fatigue chronique, épuisement, douleurs thoraciques, musculaires, et même articulaires. Ce sont souvent les jeunes qui sont affectés par des signes cliniques de longue durée.
Donc si maintenant le taux de létalité n'est plus ce qui fait peur, ce sont les potentiels effets secondaires?
Mais quand le covid n'existait pas vous vous préoccupiez des effets secondaires potentiels de certains virus sur les jeunes? le nombre de victimes chaque année de la grippe saisonnière chez les moins de 18 ans?
Ce virus nous fait perdre la mesure j'ai l'impression, désolé on s'éloigne du sujet.
Oui, je me préoccupe de la grippe ou d'autres types de virus autant que de la covid, depuis de très nombreuses années. C'est d'ailleurs un scandale qu'il n'y ait pas plus de prévention pour la grippe.
J'ai une solide expérience à ce sujet.
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
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