- AudreyOracle
Visiblement, à la cité scolaire internationale de Lyon, la rentrée se ferait normalement, et ils envisagent l'hybride à partir d'octobre (car ils anticipent une aggravation de l'épidémie d'ici là) : les classes divisées en deux viendront par roulement hebdomadaire, ils auront à faire une semaine de cours, puis une semaine de travail donné à la maison. C'est une collègue d'espagnol de là-bas qui a eu cette info.
- InvitéInvité
Ce serait pas plus logique d'envisager une rentrée en hybride et un enseignement à distance à partir d'octobre, du coup ?
- AudreyOracle
Moi, je ne me pose plus de questions, je ne fais plus d'hypothèses... j'attends de voir le 31 août.
- Isis39Enchanteur
AmyR a écrit:
Ce serait pas plus logique d'envisager une rentrée en hybride et un enseignement à distance à partir d'octobre, du coup ?
Et une petite formation à cet enseignement hybride ?! Parce que moi je ne sais pas comment faire...
- ditaNeoprof expérimenté
Si on chope la covid à cette formation, c'est dommageIsis39 a écrit:AmyR a écrit:
Ce serait pas plus logique d'envisager une rentrée en hybride et un enseignement à distance à partir d'octobre, du coup ?
Et une petite formation à cet enseignement hybride ?! Parce que moi je ne sais pas comment faire...
- henrietteMédiateur
Tout pareil.Audrey a écrit:Moi, je ne me pose plus de questions, je ne fais plus d'hypothèses... j'attends de voir le 31 août.
Je vais juste acheter un amplificateur de voix au cas où, parce que cela me sera de toute façon utile. Pour le reste, wait and see.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- A reboursEsprit éclairé
Isis39 a écrit:AmyR a écrit:
Ce serait pas plus logique d'envisager une rentrée en hybride et un enseignement à distance à partir d'octobre, du coup ?
Et une petite formation à cet enseignement hybride ?! Parce que moi je ne sais pas comment faire...
Une formation ? Arghhhhh....... Déjà que la seule idée des réunions plénières de la pré-rentrée me donne de l'urticaire...
- henrietteMédiateur
J'ai vraiment du mal à comprendre cette réaction. Il n'y a pas grand chose en commun entre une formation sur l'enseignement hybride et les plénières de rentrée, si ?
J'aimerais bien moi aussi avoir une formation digne de ce nom sur l'enseignement hybride, les pédagogies possibles dans l'enseignement à distance, etc. histoire d'avoir plus cordes à mon arc.
J'aimerais bien moi aussi avoir une formation digne de ce nom sur l'enseignement hybride, les pédagogies possibles dans l'enseignement à distance, etc. histoire d'avoir plus cordes à mon arc.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- A reboursEsprit éclairé
C'est juste que, pour moi, formation signifie gros rassemblement de gens dans une même pièce, et souvent pas très utile (je ne parle là que des formations auxquelles j'ai assisté, certaines doivent sûrement être très bien).
Pardon si j'ai choqué...
Pardon si j'ai choqué...
- ElietteNiveau 9
Bah on peut attendre d’un formateur sur l’enseignement à distance qu’il soit capable de faire cette formation à distance, non ?
Sinon je n’ai pas confiance ^^
Quand je réclame une formation technique un peu pointue à notre inspecteur, il me répond formation par mes pairs ( qui n’en connaissent pas vraiment plus que moi, ou sur un point particulier on peut toujours en parler en salle des profs)
Pareil la réflexion sur un éventuel nouvel enseignement à distance ou hybride, dans notre lycée, paraît pouvoir être assurée par des séances de débriefing. Dans l’absolu, pourquoi pas. Dans la pratique, je sais déjà qui va s’autoproclamer expert de la chose, se mettre en avant, et mépriser tous ceux qui n’ont pas fait comme eux.
A quelques rares exceptions on est des pédagogues pas des experts du numérique. Les solutions innovantes viendront d’un travail d’équipe informaticien/prof.
Les solutions de mes pairs, c’est on a fait comme on a pu, parfois moins catastrophiquement que d’autres...
Sinon je n’ai pas confiance ^^
Quand je réclame une formation technique un peu pointue à notre inspecteur, il me répond formation par mes pairs ( qui n’en connaissent pas vraiment plus que moi, ou sur un point particulier on peut toujours en parler en salle des profs)
Pareil la réflexion sur un éventuel nouvel enseignement à distance ou hybride, dans notre lycée, paraît pouvoir être assurée par des séances de débriefing. Dans l’absolu, pourquoi pas. Dans la pratique, je sais déjà qui va s’autoproclamer expert de la chose, se mettre en avant, et mépriser tous ceux qui n’ont pas fait comme eux.
A quelques rares exceptions on est des pédagogues pas des experts du numérique. Les solutions innovantes viendront d’un travail d’équipe informaticien/prof.
Les solutions de mes pairs, c’est on a fait comme on a pu, parfois moins catastrophiquement que d’autres...
- Monsieur_TeslaNiveau 10
Eliette a écrit:Bah on peut attendre d’un formateur sur l’enseignement à distance qu’il soit capable de faire cette formation à distance, non ?
Sinon je n’ai pas confiance ^^
Quand je réclame une formation technique un peu pointue à notre inspecteur, il me répond formation par mes pairs ( qui n’en connaissent pas vraiment plus que moi, ou sur un point particulier on peut toujours en parler en salle des profs)
Pareil la réflexion sur un éventuel nouvel enseignement à distance ou hybride, dans notre lycée, paraît pouvoir être assurée par des séances de débriefing. Dans l’absolu, pourquoi pas. Dans la pratique, je sais déjà qui va s’autoproclamer expert de la chose, se mettre en avant, et mépriser tous ceux qui n’ont pas fait comme eux.
A quelques rares exceptions on est des pédagogues pas des experts du numérique. Les solutions innovantes viendront d’un travail d’équipe informaticien/prof.
Les solutions de mes pairs, c’est on a fait comme on a pu, parfois moins catastrophiquement que d’autres...
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Ce que j'entends je l'oublie.
Ce que le lis je le retiens.
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Tchuang Tseu
- ditaNeoprof expérimenté
Donc, pas d'amusettes pour les cours en ligne.
- Ajonc35Sage
Je me sens moins seule. Nous avons un spécimen au lycée qui, de plus, a la confiance de la Direction et donc si on ne fait pas comme lui, ne pense pas comme il pense, etc... il n'y a pas de salut. Cela m'a valu de "râler" un bon coup lors d'une des réunions au nom de tous et me vaudra sans doute un emploi du temps aussi pourri que l'an passé. Cet énergumène et le cde adjoint voudraient plus de visio, plus d'interactions avec téléphone et tout le toutim, mais quand je parle matériel, dédommagement, connexion de qualité y compris au lycée, y compris pour les élèves, droit à la vie privée, etc... il n'y a plus personne. Ainsi il était prêt à faire une formation sur l'ENT en une heure après les réunions de fin d'année. Je ne crois pas qu'il ait eu beaucoup de succès. On s'attend tous à une FORMATION de ce genre à la rentrée suivi de 10 pages d'explication à lire. Il y a quelques années, il m'a été refusée une formation de trois jours sur la vidéo, l'image à des fins pédagogiques, donc tant que les propositions seront indignes de mes attentes, de mes besoins, je reste en retrait. Si c'est obligatoire même sur une heure ou une demi-journée, j'assurerai une présence mais en dehors on oublie.Monsieur_Tesla a écrit:Eliette a écrit:Bah on peut attendre d’un formateur sur l’enseignement à distance qu’il soit capable de faire cette formation à distance, non ?
Sinon je n’ai pas confiance ^^
Quand je réclame une formation technique un peu pointue à notre inspecteur, il me répond formation par mes pairs ( qui n’en connaissent pas vraiment plus que moi, ou sur un point particulier on peut toujours en parler en salle des profs)
Pareil la réflexion sur un éventuel nouvel enseignement à distance ou hybride, dans notre lycée, paraît pouvoir être assurée par des séances de débriefing. Dans l’absolu, pourquoi pas. Dans la pratique, je sais déjà qui va s’autoproclamer expert de la chose, se mettre en avant, et mépriser tous ceux qui n’ont pas fait comme eux.
A quelques rares exceptions on est des pédagogues pas des experts du numérique. Les solutions innovantes viendront d’un travail d’équipe informaticien/prof.
Les solutions de mes pairs, c’est on a fait comme on a pu, parfois moins catastrophiquement que d’autres...
Une formation, une vraie digne de ce nom je n'ai jamais vu un enseignant la refuser, mais la qualité se perd y compris parmi le public des formateurs qui répondent le plus souvent à des instances supérieures guidées aussi par des financements qui se réduisent.
Pour revenir à mon sujet tout le monde ou presque râle mais personne ou quasiment personne ne bouge.
Oui moi aussi avec mes collègues j'ai géré et au début toute seule puisque j'étais dans un "cluster" et j'ai été oubliée. Quand je parle avec mon CDE adjoint, ça l'énerve. Moi je n'ai pas aimée être mise sur la touche manu-militari et cela risque de revenir à la rentrée ( j'espère que non)
- Isis39Enchanteur
Une formation à l’enseignement hybride, ce n’est pas forcément une formation en presentiel.
Au minimum on pourrait proposer dans chaque matière des exemples de séquences en enseignement hybride.
Et ce n’est pas parce qu’on est « expert » en numérique (c’est un peu mon cas) qu’on sait faire de l’enseignement hybride. Articuler le presentiel et le distanciel pour des moitiés de classe, c’est une difficulté pédagogique, pas technique.
Au minimum on pourrait proposer dans chaque matière des exemples de séquences en enseignement hybride.
Et ce n’est pas parce qu’on est « expert » en numérique (c’est un peu mon cas) qu’on sait faire de l’enseignement hybride. Articuler le presentiel et le distanciel pour des moitiés de classe, c’est une difficulté pédagogique, pas technique.
- Ajonc35Sage
Tu as complètement raison c'est l'articulation des deux qui est plus difficile donc faire passer par le tout informatique et le tout visio est, pour moi, un mauvais positionnement et mon problème est que mon expert maison n'est pas enseignant d'histoire géo ou de français ou encore de beaucoup d'autres disciplines ( personnellement je ne verrais pas comment expliquer à mon collègue de biologie comment enseigner à distance, en présentiel ou encore en classe) et donc nous expliquer comment faire il ne sait pas et brandi ENT et Visio, mon cde de même. Ce qu'il nous faut ce sont des exemples, des bons des mauvais afin que nous comprenions, comment articuler les deux. Ce genre d'activités sur d'autres points pédagogiques, réformes et autres, nous l'avons déjà fait.Isis39 a écrit:Une formation à l’enseignement hybride, ce n’est pas forcément une formation en presentiel.
Au minimum on pourrait proposer dans chaque matière des exemples de séquences en enseignement hybride.
Et ce n’est pas parce qu’on est « expert » en numérique (c’est un peu mon cas) qu’on sait faire de l’enseignement hybride. Articuler le présentiel et le distanciel pour des moitiés de classe, c’est une difficulté pédagogique, pas technique.
- Monsieur_TeslaNiveau 10
Enseigner les sciences expérimentales à distance ? ?
http://glencoe.mheducation.com/sites/dl/free/0078802849/383954/BL_16.html
http://glencoe.mheducation.com/sites/dl/free/0078802849/383954/BL_16.html
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Tchuang Tseu
- EnaecoVénérable
A vous lire, les pro du numérique n'ont pas la connaissance du métier (ou quand ils l'ont, ils n'ont pas les connaissances de chaque discipline), les collègues n'ont pas la connaissance du numérique et les collègues qui ont des choses à proposer et qui se sont appropriés les outils sont mal vus et/ou ne conviennent pas...
Difficile d'organiser quoi que ce soit dans ces conditions.
De toute façon, nos solutions numériques ont 10 ans de retard. Nous travaillons avec des outils dépassés (l'ENT IdF est bourré d'aberrations, quasi toutes les applications ont (ou n'ont pas) une fonctionnalité qui les rendent inutilisables ou presque, la classe virtuelle du CNED souffre de sérieux défauts également).
Tant qu'on en sera à ce point, les gens continueront de travailler dans leur coin avec des solutions bricolées et pas toujours légales mais qui fonctionnent toujours mieux que ce qu'on nous propose.
Difficile d'organiser quoi que ce soit dans ces conditions.
De toute façon, nos solutions numériques ont 10 ans de retard. Nous travaillons avec des outils dépassés (l'ENT IdF est bourré d'aberrations, quasi toutes les applications ont (ou n'ont pas) une fonctionnalité qui les rendent inutilisables ou presque, la classe virtuelle du CNED souffre de sérieux défauts également).
Tant qu'on en sera à ce point, les gens continueront de travailler dans leur coin avec des solutions bricolées et pas toujours légales mais qui fonctionnent toujours mieux que ce qu'on nous propose.
- Monsieur_TeslaNiveau 10
Enaeco a écrit:A vous lire, les pro du numérique n'ont pas la connaissance du métier (ou quand ils l'ont, ils n'ont pas les connaissances de chaque discipline), les collègues n'ont pas la connaissance du numérique et les collègues qui ont des choses à proposer et qui se sont appropriés les outils sont mal vus et/ou ne conviennent pas...
Difficile d'organiser quoi que ce soit dans ces conditions.
De toute façon, nos solutions numériques ont 10 ans de retard. Nous travaillons avec des outils dépassés (l'ENT IdF est bourré d'aberrations, quasi toutes les applications ont (ou n'ont pas) une fonctionnalité qui les rendent inutilisables ou presque, la classe virtuelle du CNED souffre de sérieux défauts également).
Tant qu'on en sera à ce point, les gens continueront de travailler dans leur coin avec des solutions bricolées et pas toujours légales mais qui fonctionnent toujours mieux que ce qu'on nous propose.
Bravo, j'ai pu l'année scolaire dernière, créér des serveurs Discord (avec l'aide des élèves)
pas très légal ... mais fonctionnement pas trop mauvais (ENT en rade pendant deux mois)
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Tchuang Tseu
- Isis39Enchanteur
Ajonc35 a écrit:Tu as complètement raison c'est l'articulation des deux qui est plus difficile donc faire passer par le tout informatique et le tout visio est, pour moi, un mauvais positionnement et mon problème est que mon expert maison n'est pas enseignant d'histoire géo ou de français ou encore de beaucoup d'autres disciplines ( personnellement je ne verrais pas comment expliquer à mon collègue de biologie comment enseigner à distance, en présentiel ou encore en classe) et donc nous expliquer comment faire il ne sait pas et brandi ENT et Visio, mon cde de même. Ce qu'il nous faut ce sont des exemples, des bons des mauvais afin que nous comprenions, comment articuler les deux. Ce genre d'activités sur d'autres points pédagogiques, réformes et autres, nous l'avons déjà fait.Isis39 a écrit:Une formation à l’enseignement hybride, ce n’est pas forcément une formation en presentiel.
Au minimum on pourrait proposer dans chaque matière des exemples de séquences en enseignement hybride.
Et ce n’est pas parce qu’on est « expert » en numérique (c’est un peu mon cas) qu’on sait faire de l’enseignement hybride. Articuler le présentiel et le distanciel pour des moitiés de classe, c’est une difficulté pédagogique, pas technique.
Franchement je préférerais soit tout le monde en presentiel, soit tout le monde à distance. Mais articuler les deux ? Et qu’on ne vienne pas me dire que diffuser le cours sur internet en même temps est une solution. Je ne fais pas un cours magistral...
- henrietteMédiateur
J'ai exactement la même attente que toi, Isis, d'ordre pédagogique avant tout.
L'outil numérique n'est qu'un outil, pas une fin en soi, et n'a de sens pour nous que dans la plus-value qu'il apporte à une pédagogie.
Je sais ce qu'il existe comme outils numériques, je sais plutôt pas trop mal comment faire d'un point de vue technique, mais le souci n'est pas là : le souci est la démarche pédagogique pour articuler efficacement présentiel et distanciel, les erreurs à éviter, les pratiques utiles qui fonctionneront pour les élèves.
L'outil numérique n'est qu'un outil, pas une fin en soi, et n'a de sens pour nous que dans la plus-value qu'il apporte à une pédagogie.
Je sais ce qu'il existe comme outils numériques, je sais plutôt pas trop mal comment faire d'un point de vue technique, mais le souci n'est pas là : le souci est la démarche pédagogique pour articuler efficacement présentiel et distanciel, les erreurs à éviter, les pratiques utiles qui fonctionneront pour les élèves.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Isis39Enchanteur
henriette a écrit:J'ai exactement la même attente que toi, Isis, d'ordre pédagogique avant tout.
L'outil numérique n'est qu'un outil, pas une fin en soi, et n'a de sens pour nous que dans la plus-value qu'il apporte à une pédagogie.
Je sais ce qu'il existe comme outils numériques, je sais plutôt pas trop mal comment faire d'un point de vue technique, mais le souci n'est pas là : le souci est la démarche pédagogique pour articuler efficacement présentiel et distanciel, les erreurs à éviter, les pratiques utiles qui fonctionneront pour les élèves.
Au lieu de nous pondre des modifications de programmes un 30 juillet, il aurait été utile que le ministère planche sur cet enseignement hybride.
- lou gaiaNiveau 5
Selon la circulaire du 5 août, il est préconisé que chaque classe conserve sa salle. En savez-vous plus ? Est ce qu'une circulaire doit être appliquée telle quelle ou laisse t-on ces régles à l'appréciation du CDE ?
Je m'inquiète (un peu) pour cela. En fin d'année, cette organisation a été retenue dans mon collège. On connaissait bien les élèves, tout le monde était compréhensif et détendu. Mais cela engendre des retards (chaque prof attend son collègue pour quitter la salle de cours et se rendre au cours suivant) des difficultés techniques (le matériel n'est pas identique pour chaque salle, il faut parfois transporter tout son barda personnel, plus des enceintes, voir faire cours dans une salle de techno sans tableau ou presque, avec un ordinateur qui n'est pas sur le réseau établissement, enfin allumer sa session et Pronote toutes les heures, perte de temps à chaque séance) Tous ces petits couacs engendrent des classes peu au travail, une mise au travail plus lente...et en début d'année, cela m'inquiète.
Je m'inquiète (un peu) pour cela. En fin d'année, cette organisation a été retenue dans mon collège. On connaissait bien les élèves, tout le monde était compréhensif et détendu. Mais cela engendre des retards (chaque prof attend son collègue pour quitter la salle de cours et se rendre au cours suivant) des difficultés techniques (le matériel n'est pas identique pour chaque salle, il faut parfois transporter tout son barda personnel, plus des enceintes, voir faire cours dans une salle de techno sans tableau ou presque, avec un ordinateur qui n'est pas sur le réseau établissement, enfin allumer sa session et Pronote toutes les heures, perte de temps à chaque séance) Tous ces petits couacs engendrent des classes peu au travail, une mise au travail plus lente...et en début d'année, cela m'inquiète.
- henrietteMédiateur
Tout à fait d'accord ! Quand j'ai vu de nouveaux programmes sortir à une date pareille pour application dès septembre, j'ai pensé naïvement que c'était pour cela que le MEN les sortait en plein été, et qu'ils contiendraient donc forcément des adaptations et/ou des pistes de mise en oeuvre. J'ai été bien déçue.Isis39 a écrit:henriette a écrit:J'ai exactement la même attente que toi, Isis, d'ordre pédagogique avant tout.
L'outil numérique n'est qu'un outil, pas une fin en soi, et n'a de sens pour nous que dans la plus-value qu'il apporte à une pédagogie.
Je sais ce qu'il existe comme outils numériques, je sais plutôt pas trop mal comment faire d'un point de vue technique, mais le souci n'est pas là : le souci est la démarche pédagogique pour articuler efficacement présentiel et distanciel, les erreurs à éviter, les pratiques utiles qui fonctionneront pour les élèves.
Au lieu de nous pondre des modifications de programmes un 30 juillet, il aurait été utile que le ministère planche sur cet enseignement hybride.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Isis39Enchanteur
henriette a écrit:Tout à fait d'accord ! Quand j'ai vu de nouveaux programmes sortir à une date pareille pour application dès septembre, j'ai pensé naïvement que c'était pour cela que le MEN les sortait en plein été, et qu'ils contiendraient donc forcément des adaptations et/ou des pistes de mise en oeuvre. J'ai été bien déçue.Isis39 a écrit:henriette a écrit:J'ai exactement la même attente que toi, Isis, d'ordre pédagogique avant tout.
L'outil numérique n'est qu'un outil, pas une fin en soi, et n'a de sens pour nous que dans la plus-value qu'il apporte à une pédagogie.
Je sais ce qu'il existe comme outils numériques, je sais plutôt pas trop mal comment faire d'un point de vue technique, mais le souci n'est pas là : le souci est la démarche pédagogique pour articuler efficacement présentiel et distanciel, les erreurs à éviter, les pratiques utiles qui fonctionneront pour les élèves.
Au lieu de nous pondre des modifications de programmes un 30 juillet, il aurait été utile que le ministère planche sur cet enseignement hybride.
Il y a bien une fiche sur eduscol sur l’enseignement hybride. Mais je ne dois pas être bien douée car je n’ai pas compris...
https://cache.media.eduscol.education.fr/file/RS2020/22/3/Fiche-1.5_Annexe1-Enseignement-hybride_1309223.pdf
- Isis39Enchanteur
La fiche eduscol sur l’enseignement hybride a une partie pour les enseignants.
Vous vous sentez aidés par ça, vous ? Moi non.
Et, en tant que référent numérique, j’aime beaucoup le passage sur mon « rôle essentiel ». Sachant que le début de l’année scolaire va déjà être vampirisé par ces foutues évaluations de 6e. Qu’ils nous donnent des décharges au lieu d’IMP misérables...
Pour les enseignants
Mettre en place un enseignement à distance nécessite de disposer du matériel adéquat. Une réflexion doit être menée sur le financement de cet équipement par le ministère (aide, mise à disposition).
Il est indispensable également de s’adapter au degré d’autonomie des élèves, de penser la place de l’élève (auditeur ? Participant ? Pair ? Concepteur ?), de différencier les contenus et les activités, de mettre à disposition des contenus adaptés, de favoriser leur appropriation, de soutenir les apprentissages, de maintenir l’engagement, d’évaluer régulièrement l’impact des choix pédagogiques sur la qualité des apprentissages.
L’introduction de temps d’enseignement à distance nécessite que les enseignants repensent la scénarisation de leurs cours, explicitent davantage les attendus, rompent avec les habitudes prises. Cette évolution les fragilise mais favorise aussi la prise en compte de besoins exprimés depuis longtemps. Elle nécessite un accompagnement fort et long à travers des modules de formation, mais surtout en proximité (en privilégiant les formations d’initiative locale). Le rôle des enseignants référents pour les usages numériques du 1er et du 2nd degrés est essentiel pour accompagner cette transformation et nécessite qu’une réflexion soit menée sur leur statut et leur disponibilité afin de permettre cet accompagnement de pair à pair, prenant en compte l’environnement numérique local.
Les conditions de réussite :
On peut se « reconnaître » à distance si l’on se « connaît » par ailleurs : une relation peut se poursuivre à distance si une forte proximité et une grande confiance ont été scellées en amont ;
3
Construire simultanément les temps en présentiel et à distance afin de garantir une articulation pertinente ;
L’instauration de rituels (comme en présentiel) ;
Soutenir les élèves (tutorat) pendant les cours à distance et veiller à la clarté des consignes,
en particulier pour le 1er degré afin de permettre aux parents d’accompagner leur enfant ;
La nécessité de prendre en compte la capacité "d'apprenance" et l’autonomie des élèves
dans un tel contexte ;
Accompagner les élèves sur les plans non seulement cognitif mais aussi socio affectif,
motivationnel et métacognitif ;
La prise en compte des nouveaux apprentissages non formels ou expérientiels.
Vous vous sentez aidés par ça, vous ? Moi non.
Et, en tant que référent numérique, j’aime beaucoup le passage sur mon « rôle essentiel ». Sachant que le début de l’année scolaire va déjà être vampirisé par ces foutues évaluations de 6e. Qu’ils nous donnent des décharges au lieu d’IMP misérables...
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