Faut-il peindre les ordinateurs en rose pour attirer les filles en NSI ?

Oui dans le cadre d'un exemple, on peut prendre Mme X, mécanicienne.
ça, ça marche.


Par contre, construit par la société ou pas, il y a quand même une réelle différence de profil entre une classe de filles et une classe de garçons, non ?
C'est peut-être un cliché mais il me semble assez proche de la réalité.

EdithW a écrit:

La meilleure amie de ma fille part en formation mécanique, elle a des frères plus jeunes et une maman solo qui bricole, bidouille sa voiture, etc.  Et elle est féminine! Son LP d'accueil est ravi, ça "adoucit les classes" d'avoir une ou deux filles, ça calme tout le monde. Je l'ai constaté dans un LP où j'ai exercé, les années où il y avait des filles en section carrosserie, sécurité ou mécanique, c'était vraiment plus sympa. Idem pour les formation santé-social, il y a un CAP petite enfance dans le lycée où je siège en CA, et l'an dernier, il y avait un garçon, qui a bien amélioré l'ambiance habituellement un peu "pestouille" aux dires des collègues.

Tu te rends compte que tu véhicules, une fois encore, une palanquée de clichés ?!

Mais c'est tout le problème du cliché : l'être humain tend à s'y conformer.
En restant dans l'exemple de l'informatique, regarde rien que le diaporama, tu verras, le genre de l'informatique n'est pas le même partout :
http://www.dane.ac-versailles.fr/etre-accompagne-se-former/femmes-et-numerique?fbclid=IwAR3FcOQks2IRGR0gY6dsre-YYfjru58mBX79qvl7XSvWxqfBOCkak8opbPw

mafalda16 a écrit:

EdithW a écrit:

La meilleure amie de ma fille part en formation mécanique, elle a des frères plus jeunes et une maman solo qui bricole, bidouille sa voiture, etc.  Et elle est féminine! Son LP d'accueil est ravi, ça "adoucit les classes" d'avoir une ou deux filles, ça calme tout le monde. Je l'ai constaté dans un LP où j'ai exercé, les années où il y avait des filles en section carrosserie, sécurité ou mécanique, c'était vraiment plus sympa. Idem pour les formation santé-social, il y a un CAP petite enfance dans le lycée où je siège en CA, et l'an dernier, il y avait un garçon, qui a bien amélioré l'ambiance habituellement un peu "pestouille" aux dires des collègues.

Tu te rends compte que tu véhicules, une fois encore, une palanquée de clichés ?!

Je suis toujours un peu déconcerté quand on traite la réalité de clichés. Je sais bien que clichés et réalité sont connectés, je ne dit pas le contraire.
Mais nier le réel parce qu'il ne correspond pas à notre idéal, c'est quand même bizarre.

Si, factuellement, mes élèves les plus pénibles en terme de gestion de classe sont les garçons, je veux bien entendre que c'est "à cause des stéréotype" (même si je trouve cette explication un peu simpliste, mais admettons).

Dire "tout les élèves qui dérangent le cours sont forcément des garçons, parce que les garçons fonctionnent comme ça" c'est un cliché.
Dire "Les élèves qui dérangent mon cours sont très souvent des garçons", ce n'est pas un cliché, c'est un fait. Je n'en fait pas une généralité, je ne fait que constater une réalité. (et pour le coup, c'est pas une histoire de perception, ne venez pas me dire que les filles dérangent pareils, mais que je refuse de le voir à cause de mes clichés... J'ai envisagé puis rejeté cette possibilité après analyse de mes classes.)

Vouloirs censurer des propos qui décrivent pourtant la réalité au prétexte que des clichés seraient véhiculés, je trouve ça extrêmement dangereux comme mentalité.

Hélips a écrit:Mais c'est tout le problème du cliché : l'être humain tend à s'y conformer.
En restant dans l'exemple de l'informatique, regarde rien que le diaporama, tu verras, le genre de l'informatique n'est pas le même partout :
http://www.dane.ac-versailles.fr/etre-accompagne-se-former/femmes-et-numerique?fbclid=IwAR3FcOQks2IRGR0gY6dsre-YYfjru58mBX79qvl7XSvWxqfBOCkak8opbPw

J'ai lu la synthèse du rapport sur les livres de terminale. C'est marrant, je suis certaine que dans mon livre de terminale C, il n'y avait aucune représentation de personnage, et aucun problème avec des personnages. Juste des mathématiques. Au moins, il n'y avait aucun cliché.
Je me sens vieille d'un coup.

Au siècle dernier la bande dessinée avait bien une héroïne féminine informaticienne (ou électronicienne?) à proposer aux petites filles (et aux petits garçons). Et les femmes ont eu une place importante dans le développement de l'informatique.
Le graphe issu de la conférence postée par @¯Hélips de la Dane de Versailles m'interroge aussi:


Que s'est-il passé?

Non.
Franchement, je m'en fous complètement de savoir s'il y a des femmes qui ont fait ceci ou cela, et c'était exactement pareil quand j'étais ado ou enfant (voire même plus). D'ailleurs à l'époque, il y avait beaucoup de femmes qui travaillaient dans l'informatique, c'était connu, mais ça ne m'a pas du tout donné envie d'y aller. Et ça ne me dérangeait pas de rêver d'être Newton ou Hubert Reeves, même si je n'étais pas du même sexe!
Dire que : oui, des femmes le font, c'est un peu comme dire : oui, même une femme peut le faire ! Ça peut être ressenti comme essentialisant, et même méprisant.

Je comprends parfaitement ton point de vue, et je pense plutôt le partager.
Cela dit, je crois qu'il a été démontré (je dis je crois car je n'ai pas eu le temps d'aller rechercher des articles à ce sujet) que le fait d'avoir des modèles auxquels on peut s'identifier dans un domaine à une influence assez importante sur l'orientation ou non dans ce domaine. Mais effectivement, que des modèles soient visibles sans tomber dans les travers que tu dénonces est loin d'être simple.
Et je suis d'accord avec les réponses d'Hélips et Danska, en particulier que le fait que cela s'applique également aux garçons.

Rwan a écrit:

mafalda16 a écrit:

EdithW a écrit:

La meilleure amie de ma fille part en formation mécanique, elle a des frères plus jeunes et une maman solo qui bricole, bidouille sa voiture, etc.  Et elle est féminine! Son LP d'accueil est ravi, ça "adoucit les classes" d'avoir une ou deux filles, ça calme tout le monde. Je l'ai constaté dans un LP où j'ai exercé, les années où il y avait des filles en section carrosserie, sécurité ou mécanique, c'était vraiment plus sympa. Idem pour les formation santé-social, il y a un CAP petite enfance dans le lycée où je siège en CA, et l'an dernier, il y avait un garçon, qui a bien amélioré l'ambiance habituellement un peu "pestouille" aux dires des collègues.

Tu te rends compte que tu véhicules, une fois encore, une palanquée de clichés ?!

Je suis toujours un peu déconcerté quand on traite la réalité de clichés. Je sais bien que clichés et réalité sont connectés, je ne dit pas le contraire.
Mais nier le réel parce qu'il ne correspond pas à notre idéal, c'est quand même bizarre.

Si, factuellement, mes élèves les plus pénibles en terme de gestion de classe sont les garçons, je veux bien entendre que c'est "à cause des stéréotype" (même si je trouve cette explication un peu simpliste, mais admettons).

Dire "tout les élèves qui dérangent le cours sont forcément des garçons, parce que les garçons fonctionnent comme ça" c'est un cliché.
Dire "Les élèves qui dérangent mon cours sont très souvent des garçons", ce n'est pas un cliché, c'est un fait. Je n'en fait pas une généralité, je ne fait que constater une réalité. (et pour le coup, c'est pas une histoire de perception, ne venez pas me dire que les filles dérangent pareils, mais que je refuse de le voir à cause de mes clichés... J'ai envisagé puis rejeté cette possibilité après analyse de mes classes.)

Vouloirs censurer des propos qui décrivent pourtant la réalité au prétexte que des clichés seraient véhiculés, je trouve ça extrêmement dangereux comme mentalité.

Eh bien justement, il y a une grosse différence entre "dans mes classes, ce sont les garçons qui dérangent le plus" et "les filles adoucissent les classes" (de façon générale). Et dire qu'une femme peut être mécanicienne mais rester féminine malgré tout, c'est du cliché aussi. D'abord, que veut dire "féminine" ? Ensuite, pourquoi partir du principe qu'une femme mécanicienne devrait ressembler à un homme ?

Quant à la réalité, elle peut se décrire de bien des façons : les garçons "dérangent" mais les filles sont des "pestouilles" ? Ca, c'est un stéréotype pur et simple. Pourquoi ne pas utiliser le même vocabulaire pour les deux sexes, indifféremment ?


Enfin, si ce sont les garçons qui dérangent le plus les classes, il y a aussi des raisons qui sont elles-mêmes largement liées aux stéréotypes véhiculés par la société en général, ce n'est pas inné. Mais on s'éloigne du sujet et cette discussion a déjà eu lieu je ne sais combien de fois, dont la dernière il n'y a pas très longtemps, donc je ne recommence pas ici.

Danska a écrit:

Rwan a écrit:

mafalda16 a écrit:

EdithW a écrit:

La meilleure amie de ma fille part en formation mécanique, elle a des frères plus jeunes et une maman solo qui bricole, bidouille sa voiture, etc.  Et elle est féminine! Son LP d'accueil est ravi, ça "adoucit les classes" d'avoir une ou deux filles, ça calme tout le monde. Je l'ai constaté dans un LP où j'ai exercé, les années où il y avait des filles en section carrosserie, sécurité ou mécanique, c'était vraiment plus sympa. Idem pour les formation santé-social, il y a un CAP petite enfance dans le lycée où je siège en CA, et l'an dernier, il y avait un garçon, qui a bien amélioré l'ambiance habituellement un peu "pestouille" aux dires des collègues.

Tu te rends compte que tu véhicules, une fois encore, une palanquée de clichés ?!

Je suis toujours un peu déconcerté quand on traite la réalité de clichés. Je sais bien que clichés et réalité sont connectés, je ne dit pas le contraire.
Mais nier le réel parce qu'il ne correspond pas à notre idéal, c'est quand même bizarre.

Si, factuellement, mes élèves les plus pénibles en terme de gestion de classe sont les garçons, je veux bien entendre que c'est "à cause des stéréotype" (même si je trouve cette explication un peu simpliste, mais admettons).

Dire "tout les élèves qui dérangent le cours sont forcément des garçons, parce que les garçons fonctionnent comme ça" c'est un cliché.
Dire "Les élèves qui dérangent mon cours sont très souvent des garçons", ce n'est pas un cliché, c'est un fait. Je n'en fait pas une généralité, je ne fait que constater une réalité. (et pour le coup, c'est pas une histoire de perception, ne venez pas me dire que les filles dérangent pareils, mais que je refuse de le voir à cause de mes clichés... J'ai envisagé puis rejeté cette possibilité après analyse de mes classes.)

Vouloirs censurer des propos qui décrivent pourtant la réalité au prétexte que des clichés seraient véhiculés, je trouve ça extrêmement dangereux comme mentalité.

Eh bien justement, il y a une grosse différence entre "dans mes classes, ce sont les garçons qui dérangent le plus" et "les filles adoucissent les classes" (de façon générale). Et dire qu'une femme peut être mécanicienne mais rester féminine malgré tout, c'est du cliché aussi. D'abord, que veut dire "féminine" ? Ensuite, pourquoi partir du principe qu'une femme mécanicienne devrait ressembler à un homme ?

Quant à la réalité, elle peut se décrire de bien des façons : les garçons "dérangent" mais les filles sont des "pestouilles" ? Ca, c'est un stéréotype pur et simple. Pourquoi ne pas utiliser le même vocabulaire pour les deux sexes, indifféremment ?


Enfin, si ce sont les garçons qui dérangent le plus les classes, il y a aussi des raisons qui sont elles-mêmes largement liées aux stéréotypes véhiculés par la société en général, ce n'est pas inné. Mais on s'éloigne du sujet et cette discussion a déjà eu lieu je ne sais combien de fois, dont la dernière il n'y a pas très longtemps, donc je ne recommence pas ici.

Mes deux exemples montrent, il me semblent, que le mélange est bénéfique... Un truc très concret : les années où il y avait une ou plusieurs filles en CAP ou bac pro mécanique dans mon ancien bahut, on constatait une hygiène nettement améliorée chez les garçons par exemple. Ce qui rendait l'atmosphère un peu plus respirable (souvenir de groupes au CDI, après deux heures d'atelier surchauffé, en bleu de travail... la différence ente ceux qui s'étaient douchés le matin -ou pas- se sentait littéralement)). Ce sont peut-être des clichés, mais je ne rapporte que des faits réels et des paroles de collègues. J'ai utilisé le terme "pestouille" entre guillemets (citation donc), j'ai utilisé le terme "bourrin" dans un autre fil et on me l'a reproché... sachant que je connais des filles que je pourrais qualifier de temps à autre avec cet adjectif, à commencer par une des miennes...

Mais, Edith, si tu as ou avais un garçon, pourrais-tu le qualifier de pestouillon ? Y a-t-il un équivalent masculin de pestouille, d'ailleurs ?
Il est bien vu qu'une jeune fille soit féminine, mais en va-t-il de même pour un garçon viril ?
Pourquoi une fille mécanicienne a-t-elle particulièrement besoin d'être féminine ? Pour s'excuser d'être mécanicienne ? Ne le prend pas mal, c'est que les clichés, pour moi, sont difficiles à supporter.

Ma sœur est cadre (architecte réseau) chez Orange, je suis enseignant en sciences physiques.

Mes parents n'ont jamais fais de discrimination entre nous deux.

Souvent le problème vient des familles qui ont des visions très "sexuées" des orientations.

Des familles, et aussi des enseignants (à notre corps défendant, simplement on n'a pas toujours le réflexe où l'énergie de batailler pour que les filles choisissent des spécialités scientifiques et les garçons des spécialités littéraires), des médias, des vieux livres pour enfants et des vieux Disney, des pairs, etc.

Le problème a des causes multiples et souvent profondes. Mettre en valeur des modèles de réussite, c'est un petit pas en avant, mais au moins c'est simple à faire.

Danska a écrit:Des familles, et aussi des enseignants (à notre corps défendant, simplement on n'a pas toujours le réflexe où l'énergie de batailler pour que les filles choisissent des spécialités scientifiques et les garçons des spécialités littéraires), des médias, des vieux livres pour enfants et des vieux Disney, des pairs, etc.

Le problème a des causes multiples et souvent profondes. Mettre en valeur des modèles de réussite, c'est un petit pas en avant, mais au moins c'est simple à faire.

PP de 5ème, et ayant gardé contact avec d'anciens et d'anciennes élèves (L'écriture inclusive, très peu pour moi !)

Je fais parfois venir sur le temps de VDC d'anciennes élèves scientifiques et d'ancien élèves littéraires (je parle en terme de profession) pour discuter avec les élèves.

J'ai un ancien élève sage-femme ...

Ça c'est pas mal, l'ancien élève sage-femme, chouette exemple pour tes élèves actuels !

Pour recentrer un peu les discussions, Mathiot ne parle pas d'image de la profession d'informaticien ou des études afférentes, il dit que si on veut y accueillir des filles il faut modifier le contenu. Il établit lui-même une impossibilité consubstantielle à la femme de faire des sciences (informatiques en l'occurence), c'est quand même bien plus grave je trouve, surtout pour quelqu'un qui a l'oreille des puissants.

VinZT a écrit:Pour recentrer un peu les discussions, Mathiot ne parle pas d'image de la profession d'informaticien ou des études afférentes, il dit que si on veut y accueillir des filles il faut modifier le contenu. Il établit lui-même une impossibilité consubstantielle à la femme de faire des sciences (informatiques en l'occurence), c'est quand même bien plus grave je trouve, surtout pour quelqu'un qui a l'oreille des puissants.

Bonjour,

En effet, je suis d'accord, c'est bien plus grave.
On peut aussi remarquer qu'en France, le côté "masculin" des études de sciences se retrouve à mon sens surtout qu'en physique et en maths (donc info).
Si on parle des SHS (Humaines et Sociales), des SV (Vie), de la chimie, il n'y a pas ce problème.
Alors que si on parle de SI (sciences de l'ingénieur) alors là....

TrucOuBidule - prof"e" de techno

VinZT a écrit:Pour recentrer un peu les discussions, Mathiot ne parle pas d'image de la profession d'informaticien ou des études afférentes, il dit que si on veut y accueillir des filles il faut modifier le contenu. Il établit lui-même une impossibilité consubstantielle à la femme de faire des sciences (informatiques en l'occurence), c'est quand même bien plus grave je trouve, surtout pour quelqu'un qui a l'oreille des puissants.

Je suis bien d'accord !
Et pour un PU de sciences politiques, donc a priori un peu sensibilisé aux questions de genre, c'est tout de même très problématique :|

Laverdure a écrit:

VinZT a écrit:Pour recentrer un peu les discussions, Mathiot ne parle pas d'image de la profession d'informaticien ou des études afférentes, il dit que si on veut y accueillir des filles il faut modifier le contenu. Il établit lui-même une impossibilité consubstantielle à la femme de faire des sciences (informatiques en l'occurence), c'est quand même bien plus grave je trouve, surtout pour quelqu'un qui a l'oreille des puissants.

Je suis bien d'accord !
Et pour un PU de sciences politiques, donc a priori un peu sensibilisé aux questions de genre, c'est tout de même très problématique :|

Oui, c'est exact. Il faudrait donner un côté "séduisant" et "sociétal" et surtout diminuer le contenu scientifique pour attirer les filles ! Bonjour les gros clichés sexistes!
Mais ne soyons pas trop durs : Mathiot est dans les sciences politiques non? Un domaine très peu scientifique et qui joue sur le côté séduction et sociétal. Il projette simplement ses propres inclinaisons.

Je ne vois pas trop ce que tu veux dire par "qui joue sur le côté séduction et sociétal" mais ce n'est pas le sujet du fil.

Laverdure a écrit:Je ne vois pas trop ce que tu veux dire par "qui joue sur le côté séduction et sociétal" mais ce n'est pas le sujet du fil.

Pas grand chose en fait! Disons que les propos du monsieur Mathiot m'ont un peu hérissé.

Monsieur_Tesla a écrit:

PP de 5ème, et ayant gardé contact avec d'anciens et d'anciennes élèves (L'écriture inclusive, très peu pour moi !)
 

Désolé, on déborde encore un peu du sujet initial, mais si tu écris: "d'anciens et d'anciennes élèves", tu es en train de faire de l'écriture inclusive puisque tu as mentionné le féminin et le masculin.

Simeon a écrit:

Monsieur_Tesla a écrit:

PP de 5ème, et ayant gardé contact avec d'anciens et d'anciennes élèves (L'écriture inclusive, très peu pour moi !)
 

Désolé, on déborde encore un peu du sujet initial, mais si tu écris: "d'anciens et d'anciennes élèves", tu es en train de faire de l'écriture inclusive puisque tu as mentionné le féminin et le masculin.

Il y a une confusion très courante, y compris chez les militants, entre

-> Le langage épicène : utiliser des mots "neutres" comme "les personnes", "les élèves", ou systématiquement mentionner les deux genre "d'anciens et d'anciennes élèves"

-> Les notations (dite) inclusive, qui est un raccourci écrit (donc parfaitement dispensable) pour certaines formulations épicènes.
"d'anciens et d'anciennes élèves" -> "d'ancien(ne)s élèves", "d'ancien.ne.s élèves" ...

Et ce qui pose le plus problème, c'est généralement les notations, particulièrement celle avec les points car très difficile à lire pour quelqu'un qui n'en a pas l'habitude.

Eh ben, qu'est ce que l'on aime se prendre la tête ... que les filles aillent en info si ça le programme les branche ... qu'elle fasse autre chose sinon. Depuis quand devrait-on définir les programmes en fonction du sexe des personnes concernées ?

Proton a écrit:Eh ben, qu'est ce que l'on aime se prendre la tête ... que les filles aillent en info si ça le programme les branche ... qu'elle fasse autre chose sinon. Depuis quand devrait-on définir les programmes en fonction du sexe des personnes concernées ?

Justement, on parle ici de NE PAS définir les programmes en fonction du sexe (en fait plutôt en fonction de ce qui supposément attire le sexe minoritaire). Mais de lutter contre les stéréotypes pour que les filles ne soient pas dégoûtées avant même de savoir de quoi il est question.

Si tu relis mon message, tu comprendras pourquoi j'ai bien failli ne pas y aller, alors qu'en fait, j'aurais dû être attirée dès le départ parce que ça correspondait vraiment aux choses que j'aimais... Tout ça parce que je n'aimais pas les jeux vidéo, que les garçons passaient leur temps à parler entre eux de leurs ordinateurs, et que je suis plutôt du genre à lire 100 pages d'un livre par commencer, à faire des tas de schémas pour comprendre et pas à foncer directement dans le tas. Ce qui au fond est un gros avantage quand on programme, mais l'environnement semblait suggérer le contraire.

Spoiler:

Proton a écrit:Eh ben, qu'est ce que l'on aime se prendre la tête ... que les filles aillent en info si ça le programme les branche ... qu'elle fasse autre chose sinon. Depuis quand devrait-on définir les programmes en fonction du sexe des personnes concernées ?

Le premier problème n'est pas que le programme les branche ou pourrait les brancher, c'est qu'elles puissent penser, avant même de le regarder ou de le tester, qu'il ne leur conviendra pas.
Et l'autre problème est que la solution préconisée par Mathiot est qu'il faut changer le programme et faire un programme "pour filles".

Simeon a écrit:

Monsieur_Tesla a écrit:

PP de 5ème, et ayant gardé contact avec d'anciens et d'anciennes élèves (L'écriture inclusive, très peu pour moi !)
 

Désolé, on déborde encore un peu du sujet initial, mais si tu écris: "d'anciens et d'anciennes élèves", tu es en train de faire de l'écriture inclusive puisque tu as mentionné le féminin et le masculin.

J'aurai pu écrire d'ancien.e.s élèves