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- roxanneOracle
Un élève m'a envoyé ce lien vers cette video . Vous en pensez-quoi? Outre la pub pour le jeu video qui m'embête un peu, je peux le laisser le proposer aux autres?
https://www.youtube.com/watch?v=9oHqMEaLlPo&feature=youtu.be
https://www.youtube.com/watch?v=9oHqMEaLlPo&feature=youtu.be
- VivivavaNiveau 10
Merci pour toutes ces références.
Si je proposais aux élèves de réfléchir à la manière dont ils pourraient utiliser des textes lus en littérature pour enrichir leurs devoirs, cela serait-il intéressant ? Je pense à des collègues philosophes qui me disaient regretter que les élèves ne songent pas à utiliser, dans leurs exemples, leurs savoirs littéraires.
Si je proposais aux élèves de réfléchir à la manière dont ils pourraient utiliser des textes lus en littérature pour enrichir leurs devoirs, cela serait-il intéressant ? Je pense à des collègues philosophes qui me disaient regretter que les élèves ne songent pas à utiliser, dans leurs exemples, leurs savoirs littéraires.
- RuthvenGuide spirituel
roxanne a écrit:Un élève m'a envoyé ce lien vers cette video . Vous en pensez-quoi? Outre la pub pour le jeu video qui m'embête un peu, je peux le laisser le proposer aux autres?
https://www.youtube.com/watch?v=9oHqMEaLlPo&feature=youtu.be
C'est quand même assez indigeste ; j'ai vraiment du mal avec cette esthétique, du coup je n'ai pas tout regardé. Sur le fond, cela reste convenable (mais là encore, je n'ai pas tout regardé).
Vivivava a écrit:Merci pour toutes ces références.
Si je proposais aux élèves de réfléchir à la manière dont ils pourraient utiliser des textes lus en littérature pour enrichir leurs devoirs, cela serait-il intéressant ? Je pense à des collègues philosophes qui me disaient regretter que les élèves ne songent pas à utiliser, dans leurs exemples, leurs savoirs littéraires.
Bien sûr, c'est très fécond de les faire réfléchir à partir de leurs lectures. Il me semble même qu'il y a eu un moment où les dissertations en français n'étaient pas des dissertations d'esthétique générale mais portaient sur ce que la littérature pouvait nous apprendre du monde. F. Leichter-Flack le fait très bien dans Le laboratoire des cas de conscience.
- VivivavaNiveau 10
C'est exactement ce que je cherche pour stimuler certaines intuitions. Merci !Ruthven a écrit:Vivivava a écrit:Merci pour toutes ces références.
Si je proposais aux élèves de réfléchir à la manière dont ils pourraient utiliser des textes lus en littérature pour enrichir leurs devoirs, cela serait-il intéressant ? Je pense à des collègues philosophes qui me disaient regretter que les élèves ne songent pas à utiliser, dans leurs exemples, leurs savoirs littéraires.
Bien sûr, c'est très fécond de les faire réfléchir à partir de leurs lectures. Il me semble même qu'il y a eu un moment où les dissertations en français n'étaient pas des dissertations d'esthétique générale mais portaient sur ce que la littérature pouvait nous apprendre du monde. F. Leichter-Flack le fait très bien dans Le laboratoire des cas de conscience.
- lene75Prophète
Vivivava a écrit:Merci pour toutes ces références.
Si je proposais aux élèves de réfléchir à la manière dont ils pourraient utiliser des textes lus en littérature pour enrichir leurs devoirs, cela serait-il intéressant ? Je pense à des collègues philosophes qui me disaient regretter que les élèves ne songent pas à utiliser, dans leurs exemples, leurs savoirs littéraires.
Oui c'est une bonne idée.
Pensez quand même à demander à vos collègues de philo ce qu'il font. Personnellement je serais dégoûtée qu'on me « pique » le Laboratoire des cas de conscience pour une simple initiation. Idem pour la Lettre à Ménécée, on est nombreux à la faire en terminale : quand les élèves en ont entendu parler, même un peu, ils ne voient plus l'intérêt de le refaire, alors que souvent ça s'intègre dans une problématisation.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- VivivavaNiveau 10
Non, c’est une lecture pour moi ! J’ai suffisamment de textes littéraires à proposer d’ici la fin du mois.
Et effectivement, je ne souhaite pas donner à lire des œuvres dont je sais qu’elles sont étudiées en terminale. Par exemple, je ne donnerais pas à lire le passage de La République sur le mythe de la Caverne. Par contre, Pascal, Montaigne ou Rousseau, je les ai toujours fait lire, je ne me vois pas m’en priver.
Et effectivement, je ne souhaite pas donner à lire des œuvres dont je sais qu’elles sont étudiées en terminale. Par exemple, je ne donnerais pas à lire le passage de La République sur le mythe de la Caverne. Par contre, Pascal, Montaigne ou Rousseau, je les ai toujours fait lire, je ne me vois pas m’en priver.
- Theriakos96Habitué du forum
Quid de dialogues comme l'Ion? Ils se prêtent aux deux disciplines!
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Dicebat Bernardus Carnotensis nos esse quasi nanos, gigantium humeris insidentes, ut possimus plura eis et remotiora videre, non utique proprii visus acumine, aut eminentia corporis, sed quia in altum subvenimur et extollimur magnitudine gigantea.
– Jean de Salisbury, Metalogicon, III, 4
- RuthvenGuide spirituel
Theriakos96 a écrit:Quid de dialogues comme l'Ion? Ils se prêtent aux deux disciplines!
L'Ion, je vais le faire en HLP, la contextualisation est trop énorme à faire en fin d'année pour que cela soit efficace comme introduction à la philo (je crois que tu surestimes la culture antique de l'élève français moyen de Première).
- Theriakos96Habitué du forum
Ruthven a écrit:Theriakos96 a écrit:Quid de dialogues comme l'Ion? Ils se prêtent aux deux disciplines!
L'Ion, je vais le faire en HLP, la contextualisation est trop énorme à faire en fin d'année pour que cela soit efficace comme introduction à la philo (je crois que tu surestimes la culture antique de l'élève français moyen de Première).
Fort possible! Je l'ai eu en lecture d'été entre la quatrième et cinquième année de lycée...ce fut un sacré travail pour bien en saisir tous les détails!
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Dicebat Bernardus Carnotensis nos esse quasi nanos, gigantium humeris insidentes, ut possimus plura eis et remotiora videre, non utique proprii visus acumine, aut eminentia corporis, sed quia in altum subvenimur et extollimur magnitudine gigantea.
– Jean de Salisbury, Metalogicon, III, 4
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