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Danska
Prophète

Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale - Page 25 Empty Re: Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale

par Danska Jeu 4 Juin - 11:07
La variante "le retour à l'école est basé sur le volontariat sauf pour les enseignants" te semblerait plus juste, si je comprends bien ?


Au passage, "rester chez soi", c'est sympa comme expression : on imagine tout de suite le prof en vacances qui se la coule douce avec ses enfants autour de lui, alors que ses collègues plus consciencieux "reprennent le travail"...
ZeSandman
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Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale - Page 25 Empty Re: Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale

par ZeSandman Jeu 4 Juin - 11:11
corisandiane a écrit:
ZeSandman a écrit:Les règles bougent un peu pour les personnels qui ne souhaitent pas remettre leurs enfants à l'école et pour ceux que l'école ne peut accueillir ou alors seulement partiellement. La FAQ sur le site du ministère, qui a valeur de circulaire, a été mise à jour hier mercredi 03 juin.

Les personnels non enseignants qui ne souhaitent pas mettre leurs enfants à l'école alors qu'elle peut les accueillir devront poser des congés annuels.
Pour les enseignants dans ce même cas, il est écrit qu'ils seront "mobilisés par leur responsable hiérarchique pour la continuité pédagogique".

Je me demande bien ce que ça veut dire, et j'ai bien peur que ça signifie accepter à peu près toute proposition de gestion des élèves restés à domicile.
Ses élèves et ceux des autres.

D'autant plus que la formulation est différente pour ceux sans solutions de garde, ou pour les vulnérables/vivant avec une personne vulnérable, les femmes enceintes, pour qui il est dit qu'ils "poursuivront l'enseignement à distance".

Comment interprétez-vous cette nuance dans la formulation ?
Je suis étonnée, je ne savais pas qu'il était possible pour un enseignant de rester chez soi avec comme seule justificatif "ne pas vouloir envoyer son enfant à l'école"...je trouve ça quand même anormal...ça revient de facto à une reprise en présentiel faccultative pour tous ceux qui ont des enfants scolarisés. Quel est le but de rouvrir alors si ce n'est pas obligatoire? Je ne comprends vraiment pas la position de JMB...on rouvre ou on ne rouvre pas, on ne fait pas de "en même temps"...c'était soi disant pour revoir les décrocheurs et ils ne reviennent pas, je le constate comme mes collègues...

En fait il a été décidé que le retour à l'école reposait sur le volontariat des familles.
Est-ce cela que tu trouves anormal ? Ou alors que les enseignants parents soient traités à pied d'égalité avec les autres parents ?

Je ne connais pas la part des collègues qui ne peuvent ou ne doivent revenir, mais cela, ajouté au protocole sanitaire , réduit la part d'élèves pouvant être accueillis, en tout cas chaque jour.
Je pense que c'est partant de ce constat que l'on a établi le principe du volontariat.
Penses-tu que les établissements devraient ouvrir de façon tout à fait classique, comme s'il n'y avait jamais eu de crise sanitaire ?

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Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
corisandiane
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par corisandiane Jeu 4 Juin - 11:16
Danska a écrit:La variante "le retour à l'école est basé sur le volontariat sauf pour les enseignants" te semblerait plus juste, si je comprends bien ?


Au passage, "rester chez soi", c'est sympa comme expression : on imagine tout de suite le prof en vacances qui se la coule douce avec ses enfants autour de lui, alors que ses collègues plus consciencieux "reprennent le travail"...
non, je pense que cela devrait être obligatoire aussi pour les élèves.

Pour la 2e partie...chez nous, 25% des profs n'ont pas repris. Je vais dire franchement ce que je pense, comme d'ailleurs mes collègues qui sont revenus. Sur les 25%, 2 ont clairement des soucis de fragilité, rien à dire, 2 ne peuvent pas faire garder leurs enfants, rien à dire...les autres, soit ils ont refusé de prendre des classes qu'ils n'avaient pas(d'autres ont accepté), soit ils se sont déclaré fragiles, soit en effet, ils gardent leurs enfants...mais ceux qui sont la, du coup, font beaucoup plus que si on était plus à revenir...et être chez soi en distanciel n'a rien à voir avec se retrouver devant des gamins, en plus avec les conditions sanitaires(chaleur, masques). Et, de plus, quand on a fini nos cours, on doit aussi faire des cours virtuels pour ceux qui ne viennnent pas ou pour les classes que l'on n'a pas dans nos EDT. Alors bon, j'avoue que ça laissera des traces...je n'apprécie pas, c'est vrai, que certains soient restés chez eux pendant que nous, on va assurer jusqu'au 3 juillet. Je l'ai dit, et je ne suis pas la seule parmi mes collègues. Je ne parle pas de ceux qui avaient vraiment des raisons(fragilité ou autre).
Charlyne
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par Charlyne Jeu 4 Juin - 11:18
Le bac sera-t-il pour autant donné à tout le monde ? Pas du tout, assure Claire Guéville, du Snes-FSU, premier syndicat du secondaire. "Les moyennes des deux premiers trimestres sont le plus souvent inférieures aux notes obtenues à l'examen final", regrette d'ailleurs l'enseignante, qui s'inquiète de résultats "très inégaux selon les établissements". "Il va nous falloir des garanties sur le bon fonctionnement des jurys", déclare-t-elle.


Ces jurys d'harmonisation, qui auront accès aux notes des élèves et à leurs appréciations, disposeront également d'éléments statistiques des lycées sur les trois dernières années, comme les résultats au bac dans chaque série ou le taux de mentions.Forts de ces données, ils pourront ainsi décider de "revaloriser la moyenne annuelle" d'un candidat.C'est en tout cas le souhait de bons lycées, ayant la réputation de noter sévèrement leurs élèves, une pratique qui risque cette année de les désavantager.

"Nous espérons pouvoir rassurer les familles, aujourd'hui un peu inquiètes", souligne par exemple Romuald Eyraud, proviseur adjoint du lycée du Parc, à Lyon. "D'ordinaire, environ les trois quarts de nos élèves ont des mentions, ce qui ne serait pas le cas cette année si on s'en tenait aux seules moyennes des deux premiers trimestres". D'autres établissements, réputés moins bons, contestent à l'inverse cette décision. "Cela nous condamne de nouveau à des résultats médiocres au bac cette année", regrette une professeure d'anglais en Terminale souhaitant garder l'anonymat.

Pour de nombreux élèves de son lycée du centre de Paris, "c'est un peu la panique": "ils ont tendance à travailler dans la dernière ligne droite, ils vont être très pénalisés par la seule prise en compte des bulletins du début d'année". "Comment les rassurer et faire en sorte qu'ils restent mobilisés ?", se demande-t-elle.

Les lycées commencent à rouvrir progressivement leurs portes cette semaine. Beaucoup d'entre eux veulent notamment cibler les Terminales qui savent déjà que leur moyenne sera comprise entre 08 et 10/20 et qui iront au rattrapage (8 au 10 juillet)."Pour ces élèves, on va mettre en place des séances de coaching intensif", affirme Pascal Bolloré, du SNPDEN, premier syndicat des chefs d'établissement, et proviseur à Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne)."On va leur proposer une forme de tutorat, c'est un vrai challenge pédagogique", explique aussi Florence Delannoy, membre du SNPDEN et proviseure d'un lycée dans le Nord."Ils ont la chance de savoir très tôt qu'ils iront à l'oral de rattrapage et en même temps ils sont, pour beaucoup, totalement déconnectés de l'école", souligne-t-elle.


Certains ne sont pas encore fixés sur leur sort, comme Hugo, en Terminale ES à Châtellerault (Vienne): "J'ai fait le calcul de ma moyenne sur un simulateur en ligne. Ca me donne 10 pile, mais je pourrais rater le bac du premier coup pour un ou deux points", craint-il. Alors il essaye de se motiver pour travailler un peu chaque jour. A l'inverse, ses camarades qui sont sûrs de l'avoir "ont déjà tout lâché", assure-t-il.

 L'Obs avec AFP
 
Bon résumé de la situation abracadabrantesque.
Danska
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Prophète

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par Danska Jeu 4 Juin - 11:21
corisandiane a écrit:Pour la 2e partie...chez nous, 25% des profs n'ont pas repris. Je vais dire franchement ce que je pense, comme d'ailleurs mes collègues qui sont revenus. Sur les 25%, 2 ont clairement des soucis de fragilité, rien à dire, 2 ne peuvent pas faire garder leurs enfants, rien à dire...les autres, soit ils ont refusé de prendre des classes qu'ils n'avaient pas(d'autres ont accepté), soit ils se sont déclaré fragiles, soit en effet, ils gardent leurs enfants...mais ceux qui sont la, du coup, font beaucoup plus que si on était plus à revenir...et être chez soi en distanciel n'a rien à voir avec se retrouver devant des gamins, en plus avec les conditions sanitaires(chaleur, masques). Et, de plus, quand on a fini nos cours, on doit aussi faire des cours virtuels pour ceux qui ne viennnent pas ou pour les classes que l'on n'a pas dans nos EDT. Alors bon, j'avoue que ça laissera des traces...je n'apprécie pas, c'est vrai, que certains soient restés chez eux pendant que nous, on va assurer jusqu'au 3 juillet. Je l'ai dit, et je ne suis pas la seule parmi mes collègues. Je ne parle pas de ceux qui avaient vraiment des raisons(fragilité ou autre).

Oui, enfin à un moment, il faut aussi savoir faire respecter ses droits : pas de cours sur place et à distance en même temps, vous n'avez pas à l'accepter.

Pour les autres collègues, je suis toujours ébahie par 1/ les collègues qui se "déclarent fragiles" ou "se mettent en arrêt", comme ça, pouf ! parce qu'ils ont en envie. Moi aussi, tiens, aujourd'hui je vais décider que je suis fragile, comme ça, sans avis médical : je suis certaine que ma direction n'y trouvera rien à redire ; 2/ les collègues qui "refusent" de prendre une classe (ça veut dire qu'on leur laisse le choix ? Trop bien ! Moi aussi à la prochaine rentrée je refuse de prendre les classes que j'aime le moins, et puis aussi celle qui m'oblige à commencer à 8 h le lundi !) ; 3/ ceux qui savent tout de leurs collègues. Untel n'a pas vraiment de problème de garde d'enfants, Unetelle n'est pas vraiment malade... Mais qu'est-ce qu'on en sait, de la situation des uns et des autres ?!
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par Fenrir Jeu 4 Juin - 11:23
corisandiane a écrit:
. Et, de plus, quand on a fini nos cours, on doit aussi faire des cours virtuels pour ceux qui ne viennnent pas ou pour les classes que l'on n'a pas dans nos EDT.

Woh woh woh ! T'as signé une vs à Xh, si tu fais Xh devant élèves, qu'est ce qui légalement t'obliges à faire en plus du distanciel ?

EDIT : mince, je suis passé à travers le message de Danska, décidément.


Dernière édition par Fenrir le Jeu 4 Juin - 11:38, édité 1 fois

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À quoi bon mettre son pédigrée, on est partis pour 40 ans*. ████ ████. * 42, il faut lire 42.
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par farfalla Jeu 4 Juin - 11:26
corisandiane a écrit:
Danska a écrit:La variante "le retour à l'école est basé sur le volontariat sauf pour les enseignants" te semblerait plus juste, si je comprends bien ?


Au passage, "rester chez soi", c'est sympa comme expression : on imagine tout de suite le prof en vacances qui se la coule douce avec ses enfants autour de lui, alors que ses collègues plus consciencieux "reprennent le travail"...
non, je pense que cela devrait être obligatoire aussi pour les élèves.

Pour la 2e partie...chez nous, 25% des profs n'ont pas repris. Je vais dire franchement ce que je pense, comme d'ailleurs mes collègues qui sont revenus. Sur les 25%, 2 ont clairement des soucis de fragilité, rien à dire, 2 ne peuvent pas faire garder leurs enfants, rien à dire...les autres, soit ils ont refusé de prendre des classes qu'ils n'avaient pas(d'autres ont accepté), soit ils se sont déclaré fragiles, soit en effet, ils gardent leurs enfants...mais ceux qui sont la, du coup, font beaucoup plus que si on était plus à revenir...et être chez soi en distanciel n'a rien à voir avec se retrouver devant des gamins, en plus avec les conditions sanitaires(chaleur, masques). Et, de plus, quand on a fini nos cours, on doit aussi faire des cours virtuels pour ceux qui ne viennnent pas ou pour les classes que l'on n'a pas dans nos EDT. Alors bon, j'avoue que ça laissera des traces...je n'apprécie pas, c'est vrai, que certains soient restés chez eux pendant que nous, on va assurer jusqu'au 3 juillet. Je l'ai dit, et je ne suis pas la seule parmi mes collègues. Je ne parle pas de ceux qui avaient vraiment des raisons(fragilité ou autre).

C’est au médecin de déclarer quelqu’un de fragile, on ne le fait pas soi-même...
de plus, si on est fragile, généralement on garde ses enfants avec soi, par prudence. Viens vivre ma vie en ce moment avec trois enfants de moins de 5 ans à la maison : continuité pédagogique, école à la maison... ici aussi j’en fais plus qu’en temps normal, mais bon, à te lire, je suis une planquée...

J’édite juste pour dire que je ne me plains pas, j’assume pleinement mes responsabilités de mère et d’enseignante.


Dernière édition par farfalla le Jeu 4 Juin - 11:31, édité 1 fois

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par zigmag17 Jeu 4 Juin - 11:26
Personnellement si l'on  me demande de travailler avec des classes que je n'ai pas normalement pour terminer l'année, ce sera un refus catégorique. Et légitime. Je ne sais plus qui a soulevé la question des VS, il est un fait que pour l'instant nous signons et validons un nombre d'heures hebdomadaire(s) + l'ensemble des classes que nous avons en charge pour une année scolaire. Pas question d'y déroger. Je trouve que Corisandiane a raison de soulever cette question, parce que cette acceptation ouvre la porte ensuite à tous les abus possibles.
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par farfalla Jeu 4 Juin - 11:30
Danska a écrit:
corisandiane a écrit:Pour la 2e partie...chez nous, 25% des profs n'ont pas repris. Je vais dire franchement ce que je pense, comme d'ailleurs mes collègues qui sont revenus. Sur les 25%, 2 ont clairement des soucis de fragilité, rien à dire, 2 ne peuvent pas faire garder leurs enfants, rien à dire...les autres, soit ils ont refusé de prendre des classes qu'ils n'avaient pas(d'autres ont accepté), soit ils se sont déclaré fragiles, soit en effet, ils gardent leurs enfants...mais ceux qui sont la, du coup, font beaucoup plus que si on était plus à revenir...et être chez soi en distanciel n'a rien à voir avec se retrouver devant des gamins, en plus avec les conditions sanitaires(chaleur, masques). Et, de plus, quand on a fini nos cours, on doit aussi faire des cours virtuels pour ceux qui ne viennnent pas ou pour les classes que l'on n'a pas dans nos EDT. Alors bon, j'avoue que ça laissera des traces...je n'apprécie pas, c'est vrai, que certains soient restés chez eux pendant que nous, on va assurer jusqu'au 3 juillet. Je l'ai dit, et je ne suis pas la seule parmi mes collègues. Je ne parle pas de ceux qui avaient vraiment des raisons(fragilité ou autre).

Oui, enfin à un moment, il faut aussi savoir faire respecter ses droits : pas de cours sur place et à distance en même temps, vous n'avez pas à l'accepter.

Pour les autres collègues, je suis toujours ébahie par 1/ les collègues qui se "déclarent fragiles" ou "se mettent en arrêt", comme ça, pouf ! parce qu'ils ont en envie. Moi aussi, tiens, aujourd'hui je vais décider que je suis fragile, comme ça, sans avis médical : je suis certaine que ma direction n'y trouvera rien à redire ; 2/ les collègues qui "refusent" de prendre une classe (ça veut dire qu'on leur laisse le choix ? Trop bien ! Moi aussi à la prochaine rentrée je refuse de prendre les classes que j'aime le moins, et puis aussi celle qui m'oblige à commencer à 8 h le lundi !) ; 3/ ceux qui savent tout de leurs collègues. Untel n'a pas vraiment de problème de garde d'enfants, Unetelle n'est pas vraiment malade... Mais qu'est-ce qu'on en sait, de la situation des uns et des autres ?!

+ 1 !
Après on se demande pourquoi la profession est méprisée... quand même à l’intérieur de celle-ci certains tirent à boulets rouges sur les autres !

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par Clecle78 Jeu 4 Juin - 11:30
Pour ce qui est d'être fragile ça ne se voit pas toujours, non ? Une de mes amies est greffée du rein et franchement personne n'en sait rien à son travail... Je trouve ça horrible cette atmosphère de chasse au sorcières. On sait tous qu'il y a et aura toujours des tire au flanc comme partout mais cette façon de stigmatiser autrui, tout comme pour les règles de confinement, c'est vraiment digne de LCI et des autres télé poubelles.
Fesseur Pro
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par Fesseur Pro Jeu 4 Juin - 11:31
Danska a écrit:
corisandiane a écrit:Pour la 2e partie...chez nous, 25% des profs n'ont pas repris. Je vais dire franchement ce que je pense, comme d'ailleurs mes collègues qui sont revenus. Sur les 25%, 2 ont clairement des soucis de fragilité, rien à dire, 2 ne peuvent pas faire garder leurs enfants, rien à dire...les autres, soit ils ont refusé de prendre des classes qu'ils n'avaient pas(d'autres ont accepté), soit ils se sont déclaré fragiles, soit en effet, ils gardent leurs enfants...mais ceux qui sont la, du coup, font beaucoup plus que si on était plus à revenir...et être chez soi en distanciel n'a rien à voir avec se retrouver devant des gamins, en plus avec les conditions sanitaires(chaleur, masques). Et, de plus, quand on a fini nos cours, on doit aussi faire des cours virtuels pour ceux qui ne viennnent pas ou pour les classes que l'on n'a pas dans nos EDT. Alors bon, j'avoue que ça laissera des traces...je n'apprécie pas, c'est vrai, que certains soient restés chez eux pendant que nous, on va assurer jusqu'au 3 juillet. Je l'ai dit, et je ne suis pas la seule parmi mes collègues. Je ne parle pas de ceux qui avaient vraiment des raisons(fragilité ou autre).

Oui, enfin à un moment, il faut aussi savoir faire respecter ses droits : pas de cours sur place et à distance en même temps, vous n'avez pas à l'accepter.

Pour les autres collègues, je suis toujours ébahie par 1/ les collègues qui se "déclarent fragiles" ou "se mettent en arrêt", comme ça, pouf ! parce qu'ils ont en envie. Moi aussi, tiens, aujourd'hui je vais décider que je suis fragile, comme ça, sans avis médical : je suis certaine que ma direction n'y trouvera rien à redire ; 2/ les collègues qui "refusent" de prendre une classe (ça veut dire qu'on leur laisse le choix ? Trop bien ! Moi aussi à la prochaine rentrée je refuse de prendre les classes que j'aime le moins, et puis aussi celle qui m'oblige à commencer à 8 h le lundi !) ; 3/ ceux qui savent tout de leurs collègues. Untel n'a pas vraiment de problème de garde d'enfants, Unetelle n'est pas vraiment malade... Mais qu'est-ce qu'on en sait, de la situation des uns et des autres ?!
+ 1 avec la partie graissée.
Et bien d'accord avec le reste aussi, comment s'étonner du prof bashing actuel si même des collègues s'y mettent...

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Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale - Page 25 Empty Re: Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale

par FZ Jeu 4 Juin - 11:32
farfalla a écrit:
corisandiane a écrit:
Danska a écrit:La variante "le retour à l'école est basé sur le volontariat sauf pour les enseignants" te semblerait plus juste, si je comprends bien ?


Au passage, "rester chez soi", c'est sympa comme expression : on imagine tout de suite le prof en vacances qui se la coule douce avec ses enfants autour de lui, alors que ses collègues plus consciencieux "reprennent le travail"...
non, je pense que cela devrait être obligatoire aussi pour les élèves.

Pour la 2e partie...chez nous, 25% des profs n'ont pas repris. Je vais dire franchement ce que je pense, comme d'ailleurs mes collègues qui sont revenus. Sur les 25%, 2 ont clairement des soucis de fragilité, rien à dire, 2 ne peuvent pas faire garder leurs enfants, rien à dire...les autres, soit ils ont refusé de prendre des classes qu'ils n'avaient pas(d'autres ont accepté), soit ils se sont déclaré fragiles, soit en effet, ils gardent leurs enfants...mais ceux qui sont la, du coup, font beaucoup plus que si on était plus à revenir...et être chez soi en distanciel n'a rien à voir avec se retrouver devant des gamins, en plus avec les conditions sanitaires(chaleur, masques). Et, de plus, quand on a fini nos cours, on doit aussi faire des cours virtuels pour ceux qui ne viennnent pas ou pour les classes que l'on n'a pas dans nos EDT. Alors bon, j'avoue que ça laissera des traces...je n'apprécie pas, c'est vrai, que certains soient restés chez eux pendant que nous, on va assurer jusqu'au 3 juillet. Je l'ai dit, et je ne suis pas la seule parmi mes collègues. Je ne parle pas de ceux qui avaient vraiment des raisons(fragilité ou autre).

C’est au médecin de déclarer quelqu’un de fragile, on ne le fait pas soi-même...
de plus, si on est fragile, généralement on garde ses enfants avec soi, par prudence. Viens vivre ma vie en ce moment avec trois enfants de moins de 5 ans à la maison : continuité pédagogique, école à la maison... ici aussi j’en fais plus qu’en temps normal, mais bon, à te lire, je suis une planquée...


sur le fond je suis d'accord, mais il ne faut pas nier les arrêts de complaisance non plus.
On ne m'a pas demandé mon avis pour reprendre ou non, la seule personne qui n'a pas repris ( du tout) est en AT depuis le début, car à risques ; sinon, enfants ou pas, la question du télétravail a été balayée dès lors que la reprise physique a été décidée. ( je précise que je suis en CFA)
Malaga
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par Malaga Jeu 4 Juin - 11:32
Danska a écrit:J'ai rarement rencontré quelqu'un qui affirmait avoir appris quelque chose à l'ESPE :lol:

Mais de façon plus générale, c'est totalement idiot d'affirmer que puisqu'on sait faire quelque chose, alors on est capable de l'apprendre à quelqu'un. Et je suis d'accord avec toi sur l'intérêt du confinement, qui aura peut-être montré à certains que non, enseigner n'est pas un passe-temps vers lequel on se tourne quand on n'a pas de vrai métier ou qu'on n'a pas envie de trop se fatiguer dans la vie.


+1  Je sais enseigner l'histoire-géographie (surtout qu'au bout d'une dizaine d'années, je pense avoir eu le temps de m'améliorer et d'être une meilleure enseignante qu'à mes débuts) mais quand il s'agit de faire faire du travail de CE2 et de CP à mes enfants, je suis clairement moins compétente que les maîtresses de mes enfants.
Et pour en revenir au sujet de ce fil, c'est notamment cela qui m'a convaincue de remettre ma fille de CP à l'école où elle progresse bien plus avec sa maîtresse qui maîtrise parfaitement ce niveau qu'avec moi.



Sinon, je suis fort surprise, comme d'autres collègues, de voir que certains d'entre nous savent qui, parmi les profs de leur établissement, ont des soucis de santé et ceux qui n'en ont pas. Non mais franchement, certaines personnes ont des fragilités qui les empêchent de reprendre et ne souhaitent pas en parler à leurs collègues : cela ne signifie pas qu'ils ne sont pas vulnérables.
Je reprends le travail au collège en présentiel et j'estime que j'ai plutôt de la chance de ne pas avoir de maladie qui m’empêche de le faire. Je ne me vois pas envier ma collègue qui a eu un cancer, mon collègue qui a un asthme fort...


Dernière édition par Malaga le Jeu 4 Juin - 11:38, édité 1 fois

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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
Jacq
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par Jacq Jeu 4 Juin - 11:36
corisandiane a écrit: Et, de plus, quand on a fini nos cours, on doit aussi faire des cours virtuels pour ceux qui ne viennent pas [...]. Alors bon, j'avoue que ça laissera des traces...je n'apprécie pas, c'est vrai, que certains soient restés chez eux pendant que nous, on va assurer jusqu'au 3 juillet. Je l'ai dit, et je ne suis pas la seule parmi mes collègues. Je ne parle pas de ceux qui avaient vraiment des raisons(fragilité ou autre).

Non non non, pas moi. Je prépare mes cours pour le présentiel, que j'adapte un peu pour que des consignes soient données à ceux qui ne seront pas là. Mais ce sera le même cours. J'adresse à ceux qui viennent en cours et à ceux qui ne viennent pas à l'avance. Nous travaillons avec ceux qui sont là et tout le monde aura ensuite la correction commune effectuée en classe par mail. Faut pas pousser. Je ne vais pas faire la même chose sous deux formes différentes et à des moments différents.
Je vais avoir toutes mes classes, sauf mes terminales qui ne reviennent pas (LP) mais qui ont déjà eu un mois de cours en plus (suppression de leur stage) et actuellement ont déjà leur bac (conseils et notes arrêtés, dossiers pliés sauf pour le CCF) et devraient être en CCF (ils terminent à distance) puis en révision. Je n'organise pour eux que quelques révisions pour le cas où ils iraient au rattrapage et je suis leurs CV, LM pour l'orientation et pour leurs recherches en apprentissage pour l'année prochaine ou pour l'entrée dans la vie active pour ceux qui partent directement sur le marché du travail.
ZeSandman
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par ZeSandman Jeu 4 Juin - 11:40
corisandiane a écrit:
Danska a écrit:La variante "le retour à l'école est basé sur le volontariat sauf pour les enseignants" te semblerait plus juste, si je comprends bien ?


Au passage, "rester chez soi", c'est sympa comme expression : on imagine tout de suite le prof en vacances qui se la coule douce avec ses enfants autour de lui, alors que ses collègues plus consciencieux "reprennent le travail"...
non, je pense que cela devrait être obligatoire aussi pour les élèves.

Pour la 2e partie...chez nous, 25% des profs n'ont pas repris. Je vais dire franchement ce que je pense, comme d'ailleurs mes collègues qui sont revenus. Sur les 25%, 2 ont clairement des soucis de fragilité, rien à dire, 2 ne peuvent pas faire garder leurs enfants, rien à dire...les autres, soit ils ont refusé de prendre des classes qu'ils n'avaient pas(d'autres ont accepté), soit ils se sont déclaré fragiles, soit en effet, ils gardent leurs enfants...mais ceux qui sont la, du coup, font beaucoup plus que si on était plus à revenir...et être chez soi en distanciel n'a rien à voir avec se retrouver devant des gamins, en plus avec les conditions sanitaires(chaleur, masques). Et, de plus, quand on a fini nos cours, on doit aussi faire des cours virtuels pour ceux qui ne viennnent pas ou pour les classes que l'on n'a pas dans nos EDT. Alors bon, j'avoue que ça laissera des traces...je n'apprécie pas, c'est vrai, que certains soient restés chez eux pendant que nous, on va assurer jusqu'au 3 juillet. Je l'ai dit, et je ne suis pas la seule parmi mes collègues. Je ne parle pas de ceux qui avaient vraiment des raisons(fragilité ou autre).

C'est du lourd quand même là.

Déjà l'on a pas à accepter des classes ne figurant pas sur l'Etat de Service d'Enseignement que l'on signe en début d'année.
Aucun texte pendant cette crise ou pour cette reprise n'est venu changer cela. Tes collègues défendent leurs droits (et les tiens aussi au passage, en faisant cela il t'épargne qu'un jour ton CDE t'impose de prendre une classe au pied levé, classe que tu ne connais pas, car par exemple un de tes collègues est absent).

Tu sembles séparer les bons collègues absents, pour lesquels tu n'aurais rien à dire, des mauvais collègues absents.
En fait tu n'as rien à dire ni sur les uns ni sur les autres, je trouve cela très prétentieux de juger ainsi les collègues.

D'autre part ce ne sont pas tes collègues absents qui te rajoutent du boulot, c'est ton employeur par les décisions qu'il prend, et ton CDE qui ne prend pas cela en compte et ne t'allège pas ton service sur site pour mieux gérer le travail à distance.
Ils ne sont pas plus responsables de tes conditions d'enseignement, de la chaleur ou du port du masque.

Le fait que des collègues soient d'accord avec toi sur ce point ne signifie nullement que tu aurais raison ; il est plus probable que cela prouve que beaucoup de collègues partagent ton état d'esprit que je trouve peu constructif, pour ne pas dire légèrement nauséabond. Et si "laisser des traces" comme tu le dis signifie que tu ne seras plus leur copine, je trouve que ce n'est pas la plus mauvaise des nouvelles de la journée en ce qui les concerne.

Je suis triste pour toi que tu n'aies pas trouvé une autre méthode pour te sentir valorisée que de dévaloriser tes collègues.
Peut-être pourrais-tu demander, toi qui va "assurer" jusqu'à la fin, une médaille à Sibeth ?

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par corisandiane Jeu 4 Juin - 11:41
Danska a écrit:
corisandiane a écrit:Pour la 2e partie...chez nous, 25% des profs n'ont pas repris. Je vais dire franchement ce que je pense, comme d'ailleurs mes collègues qui sont revenus. Sur les 25%, 2 ont clairement des soucis de fragilité, rien à dire, 2 ne peuvent pas faire garder leurs enfants, rien à dire...les autres, soit ils ont refusé de prendre des classes qu'ils n'avaient pas(d'autres ont accepté), soit ils se sont déclaré fragiles, soit en effet, ils gardent leurs enfants...mais ceux qui sont la, du coup, font beaucoup plus que si on était plus à revenir...et être chez soi en distanciel n'a rien à voir avec se retrouver devant des gamins, en plus avec les conditions sanitaires(chaleur, masques). Et, de plus, quand on a fini nos cours, on doit aussi faire des cours virtuels pour ceux qui ne viennnent pas ou pour les classes que l'on n'a pas dans nos EDT. Alors bon, j'avoue que ça laissera des traces...je n'apprécie pas, c'est vrai, que certains soient restés chez eux pendant que nous, on va assurer jusqu'au 3 juillet. Je l'ai dit, et je ne suis pas la seule parmi mes collègues. Je ne parle pas de ceux qui avaient vraiment des raisons(fragilité ou autre).

Oui, enfin à un moment, il faut aussi savoir faire respecter ses droits : pas de cours sur place et à distance en même temps, vous n'avez pas à l'accepter.

Pour les autres collègues, je suis toujours ébahie par 1/ les collègues qui se "déclarent fragiles" ou "se mettent en arrêt", comme ça, pouf ! parce qu'ils ont en envie. Moi aussi, tiens, aujourd'hui je vais décider que je suis fragile, comme ça, sans avis médical : je suis certaine que ma direction n'y trouvera rien à redire ; 2/ les collègues qui "refusent" de prendre une classe (ça veut dire qu'on leur laisse le choix ? Trop bien ! Moi aussi à la prochaine rentrée je refuse de prendre les classes que j'aime le moins, et puis aussi celle qui m'oblige à commencer à 8 h le lundi !) ; 3/ ceux qui savent tout de leurs collègues. Untel n'a pas vraiment de problème de garde d'enfants, Unetelle n'est pas vraiment malade... Mais qu'est-ce qu'on en sait, de la situation des uns et des autres ?!
Je dis ce qui est, ce que je connais...en effet, certains ont refusé de prendre des classes qu'ils n'avaient pas, ils l'ont écrit dans les mails...d'autres ont accepté. Pour les histoires de fragilité, je dis aussi ce que je connais...pour les enfants aussi. C'est une minorité on est d'accord, mais pourquoi le nier? Et ça crée des tensions puisque certains vont faire des heures en presentiel et en distanciel et pas les autres.

Et je n'ai pas à accepter de faire du distanciel: concrétement, je fais quoi de mes classes que je ne vois pas en présentiel, je leur dis d'aller se faire voir? idem pour les élèves qui ne reviennent pas? ce ne sont pas mes collègues qui vont les prendre en distanciel...donc?
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par ZeSandman Jeu 4 Juin - 11:42
FZ a écrit:
farfalla a écrit:
corisandiane a écrit:
Danska a écrit:La variante "le retour à l'école est basé sur le volontariat sauf pour les enseignants" te semblerait plus juste, si je comprends bien ?


Au passage, "rester chez soi", c'est sympa comme expression : on imagine tout de suite le prof en vacances qui se la coule douce avec ses enfants autour de lui, alors que ses collègues plus consciencieux "reprennent le travail"...
non, je pense que cela devrait être obligatoire aussi pour les élèves.

Pour la 2e partie...chez nous, 25% des profs n'ont pas repris. Je vais dire franchement ce que je pense, comme d'ailleurs mes collègues qui sont revenus. Sur les 25%, 2 ont clairement des soucis de fragilité, rien à dire, 2 ne peuvent pas faire garder leurs enfants, rien à dire...les autres, soit ils ont refusé de prendre des classes qu'ils n'avaient pas(d'autres ont accepté), soit ils se sont déclaré fragiles, soit en effet, ils gardent leurs enfants...mais ceux qui sont la, du coup, font beaucoup plus que si on était plus à revenir...et être chez soi en distanciel n'a rien à voir avec se retrouver devant des gamins, en plus avec les conditions sanitaires(chaleur, masques). Et, de plus, quand on a fini nos cours, on doit aussi faire des cours virtuels pour ceux qui ne viennnent pas ou pour les classes que l'on n'a pas dans nos EDT. Alors bon, j'avoue que ça laissera des traces...je n'apprécie pas, c'est vrai, que certains soient restés chez eux pendant que nous, on va assurer jusqu'au 3 juillet. Je l'ai dit, et je ne suis pas la seule parmi mes collègues. Je ne parle pas de ceux qui avaient vraiment des raisons(fragilité ou autre).

C’est au médecin de déclarer quelqu’un de fragile, on ne le fait pas soi-même...
de plus, si on est fragile, généralement on garde ses enfants avec soi, par prudence. Viens vivre ma vie en ce moment avec trois enfants de moins de 5 ans à la maison : continuité pédagogique, école à la maison... ici aussi j’en fais plus qu’en temps normal, mais bon, à te lire, je suis une planquée...


sur le fond je suis d'accord, mais il ne faut pas nier les arrêts de complaisance non plus.
On ne m'a pas demandé mon avis pour reprendre ou non, la seule personne qui n'a pas repris ( du tout) est en AT depuis le début, car à risques ; sinon, enfants ou pas, la question du télétravail a été balayée dès lors que la reprise physique a été décidée. ( je précise que je suis en CFA)

On peut aussi être réaliste et réaliser qu'ils ne représentent pas la majorité du genre.
Je suis sur Neoprofs ou au café du commerce là ?

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par RogerMartin Jeu 4 Juin - 11:43
Pour moi, à ce niveau-là, il n'y a plus qu'un émoticone possible.
:troll2:

Edit : pardon, j'ai posté en même temps que Ze Sandman. Imaginons que mon message soit au dessus.

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Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale - Page 25 Empty Re: Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale

par User20401 Jeu 4 Juin - 11:45
ZeSandman a écrit:
FZ a écrit:
farfalla a écrit:
corisandiane a écrit:
non, je pense que cela devrait être obligatoire aussi pour les élèves.

Pour la 2e partie...chez nous, 25% des profs n'ont pas repris. Je vais dire franchement ce que je pense, comme d'ailleurs mes collègues qui sont revenus. Sur les 25%, 2 ont clairement des soucis de fragilité, rien à dire, 2 ne peuvent pas faire garder leurs enfants, rien à dire...les autres, soit ils ont refusé de prendre des classes qu'ils n'avaient pas(d'autres ont accepté), soit ils se sont déclaré fragiles, soit en effet, ils gardent leurs enfants...mais ceux qui sont la, du coup, font beaucoup plus que si on était plus à revenir...et être chez soi en distanciel n'a rien à voir avec se retrouver devant des gamins, en plus avec les conditions sanitaires(chaleur, masques). Et, de plus, quand on a fini nos cours, on doit aussi faire des cours virtuels pour ceux qui ne viennnent pas ou pour les classes que l'on n'a pas dans nos EDT. Alors bon, j'avoue que ça laissera des traces...je n'apprécie pas, c'est vrai, que certains soient restés chez eux pendant que nous, on va assurer jusqu'au 3 juillet. Je l'ai dit, et je ne suis pas la seule parmi mes collègues. Je ne parle pas de ceux qui avaient vraiment des raisons(fragilité ou autre).

C’est au médecin de déclarer quelqu’un de fragile, on ne le fait pas soi-même...
de plus, si on est fragile, généralement on garde ses enfants avec soi, par prudence. Viens vivre ma vie en ce moment avec trois enfants de moins de 5 ans à la maison : continuité pédagogique, école à la maison... ici aussi j’en fais plus qu’en temps normal, mais bon, à te lire, je suis une planquée...


sur le fond je suis d'accord, mais il ne faut pas nier les arrêts de complaisance non plus.
On ne m'a pas demandé mon avis pour reprendre ou non, la seule personne qui n'a pas repris ( du tout) est en AT depuis le début, car à risques ; sinon, enfants ou pas, la question du télétravail a été balayée dès lors que la reprise physique a été décidée. ( je précise que je suis en CFA)

On peut aussi être réaliste et réaliser qu'ils ne représentent pas la majorité du genre.
Je suis sur Neoprofs ou au café du commerce là ?
Et en l'occurrence, ce ne sont pas des arrêts. Les personnels sont autorisés à rester en télétravail.
corisandiane
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par corisandiane Jeu 4 Juin - 11:47
ZeSandman a écrit:
corisandiane a écrit:
Danska a écrit:La variante "le retour à l'école est basé sur le volontariat sauf pour les enseignants" te semblerait plus juste, si je comprends bien ?


Au passage, "rester chez soi", c'est sympa comme expression : on imagine tout de suite le prof en vacances qui se la coule douce avec ses enfants autour de lui, alors que ses collègues plus consciencieux "reprennent le travail"...
non, je pense que cela devrait être obligatoire aussi pour les élèves.

Pour la 2e partie...chez nous, 25% des profs n'ont pas repris. Je vais dire franchement ce que je pense, comme d'ailleurs mes collègues qui sont revenus. Sur les 25%, 2 ont clairement des soucis de fragilité, rien à dire, 2 ne peuvent pas faire garder leurs enfants, rien à dire...les autres, soit ils ont refusé de prendre des classes qu'ils n'avaient pas(d'autres ont accepté), soit ils se sont déclaré fragiles, soit en effet, ils gardent leurs enfants...mais ceux qui sont la, du coup, font beaucoup plus que si on était plus à revenir...et être chez soi en distanciel n'a rien à voir avec se retrouver devant des gamins, en plus avec les conditions sanitaires(chaleur, masques). Et, de plus, quand on a fini nos cours, on doit aussi faire des cours virtuels pour ceux qui ne viennnent pas ou pour les classes que l'on n'a pas dans nos EDT. Alors bon, j'avoue que ça laissera des traces...je n'apprécie pas, c'est vrai, que certains soient restés chez eux pendant que nous, on va assurer jusqu'au 3 juillet. Je l'ai dit, et je ne suis pas la seule parmi mes collègues. Je ne parle pas de ceux qui avaient vraiment des raisons(fragilité ou autre).

C'est du lourd quand même là.

Déjà l'on a pas à accepter des classes ne figurant pas sur l'Etat de Service d'Enseignement que l'on signe en début d'année.
Aucun texte pendant cette crise ou pour cette reprise n'est venu changer cela. Tes collègues défendent leurs droits (et les tiens aussi au passage, en faisant cela il t'épargne qu'un jour ton CDE t'impose de prendre une classe au pied levé, classe que tu ne connais pas, car par exemple un de tes collègues est absent).

Tu sembles séparer les bons collègues absents, pour lesquels tu n'aurais rien à dire, des mauvais collègues absents.
En fait tu n'as rien à dire ni sur les uns ni sur les autres, je trouve cela très prétentieux de juger ainsi les collègues.

D'autre part ce ne sont pas tes collègues absents qui te rajoutent du boulot, c'est ton employeur par les décisions qu'il prend, et ton CDE qui ne prend pas cela en compte et ne t'allège pas ton service sur site pour mieux gérer le travail à distance.
Ils ne sont pas plus responsables de tes conditions d'enseignement, de la chaleur ou du port du masque.

Le fait que des collègues soient d'accord avec toi sur ce point ne signifie nullement que tu aurais raison ; il est plus probable que cela prouve que beaucoup de collègues partagent ton état d'esprit que je trouve peu constructif, pour ne pas dire légèrement nauséabond. Et si "laisser des traces" comme tu le dis signifie que tu ne seras plus leur copine, je trouve que ce n'est pas la plus mauvaise des nouvelles de la journée en ce qui les concerne.

Je suis triste pour toi que tu n'aies pas trouvé une autre méthode pour te sentir valorisée que de dévaloriser tes collègues.
Peut-être pourrais-tu demander, toi qui va "assurer" jusqu'à la fin, une médaille à Sibeth ?

OK..alors je précise, que je suis et resterai copine avec beaucoup de ces collègues qui ne sont pas revenus. Il n'empèche, je ne trouve pas ça cool, c'est tout. Pour les autres collègues, mais aussi pour les élèves. Et, peut-être plus, pour l'image que ça donne des enseignants. c'est mon avis. Je ne veux pas du tout être valorisée, ça ne m'interresse pas. Je ne suis pas de ce genre la. Et que vient faire sibeth dans cette histoire???


Dernière édition par corisandiane le Jeu 4 Juin - 11:48, édité 1 fois
Danska
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par Danska Jeu 4 Juin - 11:48
corisandiane a écrit:Et je n'ai pas à accepter de faire du distanciel: concrétement, je fais quoi de mes classes que je ne vois pas en présentiel, je leur dis d'aller se faire voir? idem pour les élèves qui ne reviennent pas? ce ne sont pas mes collègues qui vont les prendre en distanciel...donc?

Tu as deux possibilités : soit tu fais respecter tes droits et donc, oui, tu dis à tes élèves "d'aller se faire voir", pour reprendre ta formulation (charge à ton CDE d'adapter ta charge de travail s'il veut que tu continues à travailler pour tous tes élèves) ; soit tu renonces à faire respecter tes droits (ce qui peut se comprendre, je risque de faire la même chose parce que j'aurai trop mauvaise conscience à laisser tomber les élèves qui travaillent encore), mais alors tu n'accuses pas tes collègues de te rajouter du travail, ils n'y sont pour rien.


Quant à l'image des enseignants, tes collègues sont censés faire quoi ? Venir bosser sur place malgré leur fragilité ou avec leurs enfants sous le bras ? Pardon, mais personnellement j'ai cessé de m'intéresser à "l'image des enseignants" depuis longtemps : quoi qu'on fasse, de toute façon, il y aura toujours des lecteurs du Figaro pour nous casser du sucre sur le dos, je ne vais pas me plier en quatre pour essayer d'arracher quelques miettes d'approbation.
Proton
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par Proton Jeu 4 Juin - 11:53
Les responsables de cette mascarade sont Macron/Blanquer qui ont souhaité une reprise précipitée avec un protocole délirant.

En présentiel, peut-on refuser des élèves qui ne sont pas dans les classes de notre VS ? Peut-on refuser un niveau qui n'est pas sur notre VS ?
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Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale - Page 25 Empty Re: Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale

par henriette Jeu 4 Juin - 11:53
RogerMartin a écrit:Pour moi, à ce niveau-là, il n'y a plus qu'un émoticone possible.
:troll2:

Edit : pardon, j'ai posté en même temps que Ze Sandman. Imaginons que mon message soit au dessus.
Je serais extrêmement rassurée qu'il s'agisse d'un troll, RM. Cela me laisserait un peu d'espoir sur la profession.
Mais malheureusement, je crains fort que les propos tenus ici ne le soient en toute sincérité et reflètent une conviction profonde et non un goût de la provocation gratuite et bête (quoi que ce dernier adjectif s'applique dans tous les cas de figure) No

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par User20401 Jeu 4 Juin - 11:53
C'est bien le problème que j'évoquais l'autre jour, et qui ne semblait pas tracasser grand monde… Ce problème est encore bien plus présent chez les PE puisqu'il me semble que dans le second degré, peu reprennent avec leur "vrai" nombre d'heures, alors que dans beaucoup de circo, on devait reprendre à temps plein. Laisser tomber tous les élèves qui ne peuvent/veulent pas revenir (et qui parfois, travaillent à la maison donc font leur part du job) ou travailler comme un forcené pour leur garantir la même chose que quand on était en distanciel.
Et c'est inadmissible.
Monsieur_Tesla
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Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale - Page 25 Empty Re: Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale

par Monsieur_Tesla Jeu 4 Juin - 11:55
Danska a écrit:J'ai rarement rencontré quelqu'un qui affirmait avoir appris quelque chose à l'ESPE :lol:

Mais de façon plus générale, c'est totalement idiot d'affirmer que puisqu'on sait faire quelque chose, alors on est capable de l'apprendre à quelqu'un. Et je suis d'accord avec toi sur l'intérêt du confinement, qui aura peut-être montré à certains que non, enseigner n'est pas un passe-temps vers lequel on se tourne quand on n'a pas de vrai métier ou qu'on n'a pas envie de trop se fatiguer dans la vie.



Ayant une double formation universitaire : mathématiques et physique, je suis pédagogiquement apte à enseigner les SPC.

J'ai du remplacer, pendant quelques temps un collègue de mathématiques en 4ème sur les puissances : une catastrophe !

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Ce que j'entends je l'oublie.
Ce que le lis je le retiens.
Ce que je fais, je le comprends !

Tchuang Tseu
Proton
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Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale - Page 25 Empty Re: Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale

par Proton Jeu 4 Juin - 11:57
Ok il y a la conscience pro, mais à un moment, faut aussi se préserver. J'attends encore de savoir à quelle sauce je vais être mangé.
Pour ma part, ça sera service minimum à distance en fonction du nb d'heures de garderie.


je suis pédagogiquement apte à enseigner les SPC.

Nbreux sont les profs de maths avec un bon niveau en physique également, mais de là à savoir l'enseigner ...

J'ai dû me farcir la SNT exceptionnellement cette année, j'ai eu l'impression de faire un autre métier (et ça m'a bien pourri la vie).


Dernière édition par Proton le Jeu 4 Juin - 11:59, édité 1 fois
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