- Isis39Enchanteur
Donc finalement pas de port du masque prévu pour les élèves en classe et les profs peuvent le retirer.
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041939818&categorieLien=id
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041939818&categorieLien=id
- Ajonc35Sage
Oh que Oui! Quand je vois le " sacrifice" fait par les lep. Il y a maintenant 11 ans, la fin du BEP inséré dans un bac pro en trois ans. Mes élèves de bac pro aujourd'hui sont moins bons que ceux qui avaient en BEP il y a 15 ans. Les bacheliers pro commençaient il y a 20 ans avec un poste avec une responsabilité,même petite, aujourd'hui ils sont des employés de base. Le BEP ne sert plus à rien sauf à faire travailler les enseignants car tous et après parfois un redoublement ont leur bac pro. On accepte aujourd'hui en 1ere bac pro des élèves qui ont loupé leur secondd générale mais aussi ceux qui ont eu et parfois même pas leur cap, et tout cela sans diffirenciation avec des classes parfois nombreuses.frimoussette77 a écrit:Les enfants étaient déjà "sacrifiés" avant le confinement : fermeture de classes, fermeture des SEGPA, fermeture des troisièmes d'insertion, fermeture de services permettant de prendre en charge les plus fragiles, réduction du nombre d'heures dans certaines matières pourtant essentielles ...
Aujourd'hui on nous parle de mixité entre élèves en fi et apprentis avec la aussi des publics différents et ayant des besoins différents . On nous a annoncé des moyens supplémentaires mais nous n'y croyons pas, du moins les vieux.
Je suis en lep agri et nous recevons des élèves en 4ème et en 3ème. Il y a 20 nous les orientions presque tous vers un BEP, un vrai, plus sérieux que son éponyme de 2020, aujourd'hui presque tous en cap. Que voulez vous que nous fassions avec des eleves qui savent à peine lire, écrire et compter? Ils sont moins bons que les se pa d'il y a 10 ans mais pour autant ont leur dnb. Et ne me demandez pas comment?
Mais mes élèves de bac pro auront leur bac et iront grossir le nombre des petites mains... pas tous, bien sûr mais beaucoup.
On nous parle de sacrifices de cette promotion, le sacrifice a été organisé il y a longtemps et pas par les enseignants.....
- CleroliDoyen
J'avais écrit un long message allant dans le même sens mais un appel téléphonique a fait que je ne l'ai pas envoyé. Je complète juste le point ci-dessus : La mauvaise alimentation tient aux faibles salaires perçus par certains ménages (notamment ceux qu'on a célébrés chaque soir à 20h : les caissiers, les chauffeurs-livreurs, les aide-soignants, etc.). Le confinement n'a pas arrangé les choses mais le mal est plus profond et il est impératif de s'attaquer à ses racines sinon la situation que tu déplores va perdurer.Danska a écrit:
"violences familiales augmentées, addictions, mauvaise alimentation" => tout ça pour 2 mois sans école... Est-ce qu'il faut en conclure que les vacances d'été sont à supprimer de toute urgence ? Parce que 2 mois et plus sans école, c'est tous les ans en juillet et août !
- YazilikayaNeoprof expérimenté
Isis39 a écrit:Donc finalement pas de port du masque prévu pour les élèves en classe et les profs peuvent le retirer.
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041939818&categorieLien=id
II. - Portent un masque de protection :
1° Les personnels des établissements et structures mentionnés aux articles 32 et 33 en présence des usagers accueillis ;
2° Les assistants maternels, y compris à domicile ;
3° Les élèves des écoles élémentaires présentant des symptômes liés au virus jusqu'au moment de la prise en charge hors de l'école ;
4° Les collégiens et les lycéens lors de leurs déplacements ;
5° Les enfants de onze ans ou plus accueillis en application du III de l'article 32 ;
6° Les représentants légaux des élèves.
Les dispositions du 1° ne s'appliquent pas aux personnels enseignants lorsqu'ils font cours et sont à une distance d'au moins un mètre des élèves.
Pour ma part, je comprends qu'on ne pourra pas les retirer.
- Isis39Enchanteur
Yazilikaya a écrit:Isis39 a écrit:Donc finalement pas de port du masque prévu pour les élèves en classe et les profs peuvent le retirer.
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041939818&categorieLien=id
II. - Portent un masque de protection :
1° Les personnels des établissements et structures mentionnés aux articles 32 et 33 en présence des usagers accueillis ;
2° Les assistants maternels, y compris à domicile ;
3° Les élèves des écoles élémentaires présentant des symptômes liés au virus jusqu'au moment de la prise en charge hors de l'école ;
4° Les collégiens et les lycéens lors de leurs déplacements ;
5° Les enfants de onze ans ou plus accueillis en application du III de l'article 32 ;
6° Les représentants légaux des élèves.
Les dispositions du 1° ne s'appliquent pas aux personnels enseignants lorsqu'ils font cours et sont à une distance d'au moins un mètre des élèves.
Pour ma part, je comprends qu'on ne pourra pas les retirer.
Ben si.
- AlykiGrand sage
Yazilikaya a écrit:Isis39 a écrit:Donc finalement pas de port du masque prévu pour les élèves en classe et les profs peuvent le retirer.
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041939818&categorieLien=id
II. - Portent un masque de protection :
1° Les personnels des établissements et structures mentionnés aux articles 32 et 33 en présence des usagers accueillis ;
2° Les assistants maternels, y compris à domicile ;
3° Les élèves des écoles élémentaires présentant des symptômes liés au virus jusqu'au moment de la prise en charge hors de l'école ;
4° Les collégiens et les lycéens lors de leurs déplacements ;
5° Les enfants de onze ans ou plus accueillis en application du III de l'article 32 ;
6° Les représentants légaux des élèves.
Les dispositions du 1° ne s'appliquent pas aux personnels enseignants lorsqu'ils font cours et sont à une distance d'au moins un mètre des élèves.
Pour ma part, je comprends qu'on ne pourra pas les retirer.
Une fois tout le monde installé, tu rejoins ton bureau / tableau et là tu peux faire cours sans. Tu restes juste à un mètre des élèves. Cela évitera d'avoir à forcer la voix pour passer le masque en tissu.
Edit : Isis
_________________
Ἐρωτηθεὶς δὲ τί δεῖ μάλιστα μανθάνειν τοὺς ἐλευθέρους παῖδας, « Ταῦτ´ » ἔφη « ὅσαπερ ἂν αὐτοὺς ὠφελήσειεν ἄνδρας γενομένους. »
Interrogé sur ce qu'il valait mieux apprendre à des enfants libres, (Léotychidas) dit "ce qui pourra leur servir lorsqu'ils seront devenus des hommes" - Apophtegme laconien.
- YazilikayaNeoprof expérimenté
Ah mais oui vous avez raison. Oh joie! Pouvoir enfin respirer!
- Dinimip!Niveau 5
Isis39 a écrit:Yazilikaya a écrit:Isis39 a écrit:Donc finalement pas de port du masque prévu pour les élèves en classe et les profs peuvent le retirer.
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041939818&categorieLien=id
II. - Portent un masque de protection :
1° Les personnels des établissements et structures mentionnés aux articles 32 et 33 en présence des usagers accueillis ;
2° Les assistants maternels, y compris à domicile ;
3° Les élèves des écoles élémentaires présentant des symptômes liés au virus jusqu'au moment de la prise en charge hors de l'école ;
4° Les collégiens et les lycéens lors de leurs déplacements ;
5° Les enfants de onze ans ou plus accueillis en application du III de l'article 32 ;
6° Les représentants légaux des élèves.
Les dispositions du 1° ne s'appliquent pas aux personnels enseignants lorsqu'ils font cours et sont à une distance d'au moins un mètre des élèves.
Pour ma part, je comprends qu'on ne pourra pas les retirer.
Ben si.
Tant mieux, ça aurait été de toute façon intenable de faire cours pendant des heures avec un masque.
Pour le coup, j'aurais aimé que ce soit une demande des syndicats pour le bien-être des enseignants, plutôt que de réclamer pour la reprise des moyens humains et matériels peu réalistes, et de menacer de grèves et de droits de retrait pour le moins malvenus eu égard à la situation du pays.
- ProvençalLeGauloisExpert
Danska a écrit:Leclochard a écrit:ipomee a écrit:Leclochard a écrit:
Oui.
Enfin, ça, c'était le premier jour. Comme le collège est à la campagne et qu'il est bordé par la forêt, je profite chaque midi de ma pause pour me promener et lire dans les bois. Il n'est pas interdit de se faire plaisir.
Sinon, je suis atterré par le message de Verdurette au sujet de son élève décrocheur. Je demanderai à la maîtresse de mon aîné si elle a constaté également ce désapprentissage.
Peu à peu, la vérité apparaît: le confinement, c'est le sacrifice des plus jeunes et des plus fragiles pour les Anciens.
Heu ! Tu préfèrerais le contraire ?
Tu me demandes dans l'absolu si je préfère préserver la vie des plus jeunes aux plus Anciens ? Ma réponse sera évidente. J'aimerais beaucoup lire une argumentation qui défende le point de vue contraire.
Concrètement, la plupart des victimes du virus étaient âgées, c'est un fait -9 morts sur 10 ont plus de 65 ans.
Le confinement a prolongé leurs vies de quelques mois ou de quelques années. J'en suis très heureux pour elles.
Mais les conséquences sur le plan social, éducatif et sanitaire (dette et réformes en vue, chômage, mauvaise insertion pro, décrochage scolaire, violences familiales augmentées, addictions, mauvaise alimentation) ont changé ou vont changer la vie des autres, en particulier d'une génération qui a entre 6 et 25 ans. Ce sera aux historiens de faire le bilan dans plusieurs années. Cela n'empêche pas de dire cette vérité.
Je ne pense pas qu'on pouvait éviter le confinement avec les moyens dont on disposait en mars, à la limite, on aurait pu le commencer plus tôt pour en limiter la durée.
Heu, pardon, mais là je trouve ton propos assez choquant.
Je ne suis pas particulièrement favorable (ni défavorable d'ailleurs) au confinement tel qu'il a été pratiqué, il y avait sans doute moyen de faire mieux, différemment, plus vite, bref de réduire son impact.
Mais l'argument "on a sacrifié les jeunes pour sauver les vieux" me laisse pantoise ! D'abord on n'est pas "vieux" à 65 ans (c'est la génération de mes parents, c'est pas mal de Néos présents sur ce forum, ce sont des collègues dans nos établissements) ; ensuite on n'a pas "sacrifié les jeunes", c'est presque un abus de langage !
Si le virus ne touchait que les + 90 ans, j'aurais été d'accord avec ton propos ; mais là, non.
En fait, je ne vois pas pourquoi le fait qu'il y ait des personnes âgées de 65 ans et plus sur le forum ou que ce soit la génération de nos parents impliquerait qu'à 65 ans on ne soit pas "vieux".
65 ans, c'est l'âge où est considéré comme senior en France, ce n'est pas une insulte que de dire qu'à cet âge-là, on rentre dans la catégorie des personnes âgées.
Quand il y a eu le(s) débat(s) sur la réforme des retraites, on insistait bien pour dire qu'à 65 ou 67 ans, c'est trop âgé pour continuer à travailler et soudain dans cette situation, ce serait différent ?
Et je comprends les propos de LeClochard, même s'ils sont un peu bruts de décoffrage.
La crise économique massive qui se dessine va toucher bien plus durement les jeunes générations, qui sont encore dans les études, qui devaient rentrer sur le marché du travail cette année ou qui viennent d'y rentrer que les personnes aux portes de la retraite.
_________________
N'empêche que je suis une légende.
Perceval
- meevadeborahNiveau 8
Dinimip! a écrit:Isis39 a écrit:Yazilikaya a écrit:Isis39 a écrit:Donc finalement pas de port du masque prévu pour les élèves en classe et les profs peuvent le retirer.
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041939818&categorieLien=id
II. - Portent un masque de protection :
1° Les personnels des établissements et structures mentionnés aux articles 32 et 33 en présence des usagers accueillis ;
2° Les assistants maternels, y compris à domicile ;
3° Les élèves des écoles élémentaires présentant des symptômes liés au virus jusqu'au moment de la prise en charge hors de l'école ;
4° Les collégiens et les lycéens lors de leurs déplacements ;
5° Les enfants de onze ans ou plus accueillis en application du III de l'article 32 ;
6° Les représentants légaux des élèves.
Les dispositions du 1° ne s'appliquent pas aux personnels enseignants lorsqu'ils font cours et sont à une distance d'au moins un mètre des élèves.
Pour ma part, je comprends qu'on ne pourra pas les retirer.
Ben si.
Tant mieux, ça aurait été de toute façon intenable de faire cours pendant des heures avec un masque.
Pour le coup, j'aurais aimé que ce soit une demande des syndicats pour le bien-être des enseignants, plutôt que de réclamer pour la reprise des moyens humains et matériels peu réalistes, et de menacer de grèves et de droits de retrait pour le moins malvenus eu égard à la situation du pays.
Super, on peut retirer le masque en classe... donc vous êtes sûrs vous de ne pas vous approcher à moins d'un mètre d'un élève pendant toute l'heure de cours ? Ou vous penser enlever et remettre le masque autant que de besoins ?
Et les élèves, ils l'enlèvent aussi (chez nous le protocole local prévoit qu'ils le gardent tout le temps, parce que sinon, qu'en font-ils entre le matin et la récré, entre la récré et le midi ?).
Concrètement donc ?
"Menacer de grèves et de droits de retrait" : c'est sûr que depuis des années, on ferait mieux de s'abstenir de menacer de quoi que ce soit et de passer aux actes directs, mais bon...
- YazilikayaNeoprof expérimenté
Dinimip! a écrit:Isis39 a écrit:Yazilikaya a écrit:Isis39 a écrit:Donc finalement pas de port du masque prévu pour les élèves en classe et les profs peuvent le retirer.
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041939818&categorieLien=id
II. - Portent un masque de protection :
1° Les personnels des établissements et structures mentionnés aux articles 32 et 33 en présence des usagers accueillis ;
2° Les assistants maternels, y compris à domicile ;
3° Les élèves des écoles élémentaires présentant des symptômes liés au virus jusqu'au moment de la prise en charge hors de l'école ;
4° Les collégiens et les lycéens lors de leurs déplacements ;
5° Les enfants de onze ans ou plus accueillis en application du III de l'article 32 ;
6° Les représentants légaux des élèves.
Les dispositions du 1° ne s'appliquent pas aux personnels enseignants lorsqu'ils font cours et sont à une distance d'au moins un mètre des élèves.
Pour ma part, je comprends qu'on ne pourra pas les retirer.
Ben si.
Tant mieux, ça aurait été de toute façon intenable de faire cours pendant des heures avec un masque.
Pour le coup, j'aurais aimé que ce soit une demande des syndicats pour le bien-être des enseignants, plutôt que de réclamer pour la reprise des moyens humains et matériels peu réalistes, et de menacer de grèves et de droits de retrait pour le moins malvenus eu égard à la situation du pays.
8h30-12h/13h30-16h. C'est tenable mais très difficile, inconfortable, étouffant.
- Isis39Enchanteur
Le problème c'est qu'un décret est supérieur à un protocole interne d'établissement. Si un parent refuse que son enfant porte le masque en classe, il aura gain de cause.
- DanskaProphète
ProvençalLeGaulois a écrit:En fait, je ne vois pas pourquoi le fait qu'il y ait des personnes âgées de 65 ans et plus sur le forum ou que ce soit la génération de nos parents impliquerait qu'à 65 ans on ne soit pas "vieux".
65 ans, c'est l'âge où est considéré comme senior en France, ce n'est pas une insulte que de dire qu'à cet âge-là, on rentre dans la catégorie des personnes âgées.
Quand il y a eu le(s) débat(s) sur la réforme des retraites, on insistait bien pour dire qu'à 65 ou 67 ans, c'est trop âgé pour continuer à travailler et soudain dans cette situation, ce serait différent ?
65 ans, c'est vieux pour travailler, mais bien jeune pour mourir. C'est plus clair ainsi ?
Désolée, d'habitude je suis plutôt d'accord avec tes propos quand tu interviens, mais là non : dire qu'on peut bien sacrifier les 65 ans et + pour éviter la malbouffe pendant deux mois à une partie des "jeunes", ça me choque.
Et même pour éviter une crise économique, d'ailleurs : on fixe où le prix d'une vie humaine ?
- ProvençalLeGauloisExpert
Danska a écrit:ProvençalLeGaulois a écrit:En fait, je ne vois pas pourquoi le fait qu'il y ait des personnes âgées de 65 ans et plus sur le forum ou que ce soit la génération de nos parents impliquerait qu'à 65 ans on ne soit pas "vieux".
65 ans, c'est l'âge où est considéré comme senior en France, ce n'est pas une insulte que de dire qu'à cet âge-là, on rentre dans la catégorie des personnes âgées.
Quand il y a eu le(s) débat(s) sur la réforme des retraites, on insistait bien pour dire qu'à 65 ou 67 ans, c'est trop âgé pour continuer à travailler et soudain dans cette situation, ce serait différent ?
65 ans, c'est vieux pour travailler, mais bien jeune pour mourir. C'est plus clair ainsi ?
Désolée, d'habitude je suis plutôt d'accord avec tes propos quand tu interviens, mais là non : dire qu'on peut bien sacrifier les 65 ans et + pour éviter la malbouffe pendant deux mois à une partie des "jeunes", ça me choque.
Et même pour éviter une crise économique, d'ailleurs : on fixe où le prix d'une vie humaine ?
Je n'ai pas vu LeClochard dire qu'il ne fallait pas faire le confinement pour sauver ceux qui pouvaient être sauvés, et je ne l'ai pas dit non plus.
Et la malbouffe, c'est bien le dernier des soucis de qui que ce soit actuellement.
Il dit simplement et je suis d'accord avec lui, que les conséquences sur la jeune génération (dont je ne fais plus partie) seront bien plus terribles qu'on ne le croit.
_________________
N'empêche que je suis une légende.
Perceval
- Prosper de BaranteHabitué du forum
Isis39 a écrit:Donc finalement pas de port du masque prévu pour les élèves en classe et les profs peuvent le retirer.
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041939818&categorieLien=id
Les joies de l'administration française: le décret qui sort après les protocoles mis en place. Donc on refait les protocoles et on redemande aux parents si ils envoient leurs enfants à l'école ?!
- gauvain31Empereur
Je ne peux qu'appuyer les propos de Danska : vouloir préférer préserver la vie d'une catégorie d'âge par rapport à une autre signifierait que certaines vies vaudraient plus que d'autres . Et au nom de quoi d'ailleurs? Une vie reste reste une vie, elle est par essence sacrée; c'est pour cela que ce genre de raisonnement que l'on retrouve chez certains journalistes comme Jean Quatremer qui ne comprend pas pourquoi on bloque l'économie pour des personnes âgées (sous-entendu qui n'apportent plus rien à l'économie car cette catégorie n'est pas une force de production) est pour moi erroné. Donc parler de "sacrifice" dans ces circonstances est hors sujet, ce n'est pas prendre le problème par le bon angle : c'est d'une certaine façon réutiliser la "rhétorique guerrière" du chef de l’État qui n'a que pour seul intérêt de faire avaler des choses (discours/réformes, etc.) qu'on n'aurait jamais acceptées avant le confinement.
- corisandianeNiveau 9
La moyenne d'age des déces était de 84 ans...la majorité des décés était de plus de 80 ans, pas 65 ans. Par ailleurs, on ne peut pas savoir encore le nombre de morts que va provoquer le confinement: cancers diagnostiqués en retard du fait de l'arrêt des soins non urgents, suicides dus à l'effondrement économique...la crise de 2008 avait provoqué aux USA entre 500 000 et 1 millions de morts...combien fera celle-ci, qui s'annonce dramatique?Danska a écrit:ProvençalLeGaulois a écrit:En fait, je ne vois pas pourquoi le fait qu'il y ait des personnes âgées de 65 ans et plus sur le forum ou que ce soit la génération de nos parents impliquerait qu'à 65 ans on ne soit pas "vieux".
65 ans, c'est l'âge où est considéré comme senior en France, ce n'est pas une insulte que de dire qu'à cet âge-là, on rentre dans la catégorie des personnes âgées.
Quand il y a eu le(s) débat(s) sur la réforme des retraites, on insistait bien pour dire qu'à 65 ou 67 ans, c'est trop âgé pour continuer à travailler et soudain dans cette situation, ce serait différent ?
65 ans, c'est vieux pour travailler, mais bien jeune pour mourir. C'est plus clair ainsi ?
Désolée, d'habitude je suis plutôt d'accord avec tes propos quand tu interviens, mais là non : dire qu'on peut bien sacrifier les 65 ans et + pour éviter la malbouffe pendant deux mois à une partie des "jeunes", ça me choque.
Et même pour éviter une crise économique, d'ailleurs : on fixe où le prix d'une vie humaine ?
Et le confinement a été décidé dans la panique, sur la base de prévisions qui se sont finalement révélées fausses...on parlait de 300 000 morts pour la france, de 1 millions de morts aux USA, d'un taux de létalité de 3.5%...au final, il est de l'ordre de 0.5% et le nombre de morts dans le monde entier est de 350 000...pour 7 milliards d'habitants....bref.
- henrietteMédiateur
Petit conseil, meevadeborah : don't feed the trollmeevadeborah a écrit:Dinimip! a écrit:Isis39 a écrit:Yazilikaya a écrit:Isis39 a écrit:Donc finalement pas de port du masque prévu pour les élèves en classe et les profs peuvent le retirer.
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041939818&categorieLien=id
II. - Portent un masque de protection :
1° Les personnels des établissements et structures mentionnés aux articles 32 et 33 en présence des usagers accueillis ;
2° Les assistants maternels, y compris à domicile ;
3° Les élèves des écoles élémentaires présentant des symptômes liés au virus jusqu'au moment de la prise en charge hors de l'école ;
4° Les collégiens et les lycéens lors de leurs déplacements ;
5° Les enfants de onze ans ou plus accueillis en application du III de l'article 32 ;
6° Les représentants légaux des élèves.
Les dispositions du 1° ne s'appliquent pas aux personnels enseignants lorsqu'ils font cours et sont à une distance d'au moins un mètre des élèves.
Pour ma part, je comprends qu'on ne pourra pas les retirer.
Ben si.
Tant mieux, ça aurait été de toute façon intenable de faire cours pendant des heures avec un masque.
Pour le coup, j'aurais aimé que ce soit une demande des syndicats pour le bien-être des enseignants, plutôt que de réclamer pour la reprise des moyens humains et matériels peu réalistes, et de menacer de grèves et de droits de retrait pour le moins malvenus eu égard à la situation du pays.
Super, on peut retirer le masque en classe... donc vous êtes sûrs vous de ne pas vous approcher à moins d'un mètre d'un élève pendant toute l'heure de cours ? Ou vous penser enlever et remettre le masque autant que de besoins ?
Et les élèves, ils l'enlèvent aussi (chez nous le protocole local prévoit qu'ils le gardent tout le temps, parce que sinon, qu'en font-ils entre le matin et la récré, entre la récré et le midi ?).
Concrètement donc ?
"Menacer de grèves et de droits de retrait" : c'est sûr que depuis des années, on ferait mieux de s'abstenir de menacer de quoi que ce soit et de passer aux actes directs, mais bon...
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- LaotziSage
Prosper de Barante a écrit:Isis39 a écrit:Donc finalement pas de port du masque prévu pour les élèves en classe et les profs peuvent le retirer.
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041939818&categorieLien=id
Les joies de l'administration française: le décret qui sort après les protocoles mis en place. Donc on refait les protocoles et on redemande aux parents si ils envoient leurs enfants à l'école ?!
C'est quand même une constante avec ce gouvernement et en particulier avec ce ministère : les textes officiels sortent toujours au dernier moment. Théoriquement oui, les établissements auraient dû attendre la sortie du décret pour élaborer le protocole. Dans la pratique, c'est infaisable évidemment.
Par ailleurs, il me semblait qu'on ne devait jamais remettre un masque que l'on avait enlevé (sauf pour boire pendant quelques secondes en le faisant pendre à une oreille). Or, ces mesures incitent quand même à faire usage du même masque à plusieurs reprises : on met le masque dans le couloir, on l'enlève une fois le cours commencé à un mètre des élèves. Puis on le remet lorsque l'on sort de sa salle pour aller dans la suivante (ou pour aller aux toilettes...). Même chose dans les restaurants qui vont rouvrir : on met un masque jusqu'à l'installation à table, on le remet pour aller aux toilettes puis pour payer l'addition et pour sortir. Il va falloir optimiser ses déplacements.
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- corisandianeNiveau 9
au final, choisir l'effondrement économique revient de facto à sacrifier aussi des vies...car les crises économiques font des morts, aussi, on l'oublie un peu. L'économie, ce n'est pas du fric seulement. Mais la pauvreté, le chomage, c'est de l'espérance de vie en moins, c'est de l'alcoolisme, de la violence, des suicides...il suffit de regarder les chiffres de la surmortalité de la crise de 2008...gauvain31 a écrit:Je ne peux qu'appuyer les propos de Danska : vouloir préférer préserver la vie d'une catégorie d'âge par rapport à une autre signifierait que certaines vies vaudraient plus que d'autres . Et au nom de quoi d'ailleurs? Une vie reste reste une vie, elle est par essence sacrée; c'est pour cela que ce genre de raisonnement que l'on retrouve chez certains journalistes comme Jean Quatremer qui ne comprend pas pourquoi on bloque l'économie pour des personnes âgées (sous-entendu qui n'apportent plus rien à l'économie car cette catégorie n'est pas une force de production) est pour moi erroné. Donc parler de "sacrifice" dans ces circonstances est hors sujet, ce n'est pas prendre le problème par le bon angle : c'est d'une certaine façon réutiliser la "rhétorique guerrière" du chef de l’État qui n'a que pour seul intérêt de faire avaler des choses (discours/réformes, etc.) qu'on n'aurait jamais acceptées avant le confinement.
- Dinimip!Niveau 5
gauvain31 a écrit:Je ne peux qu'appuyer les propos de Danska : vouloir préférer préserver la vie d'une catégorie d'âge par rapport à une autre signifierait que certaines vies vaudraient plus que d'autres . Et au nom de quoi d'ailleurs? Une vie reste reste une vie, elle est par essence sacrée; c'est pour cela que ce genre de raisonnement que l'on retrouve chez certains journalistes comme Jean Quatremer qui ne comprend pas pourquoi on bloque l'économie pour des personnes âgées (sous-entendu qui n'apportent plus rien à l'économie car cette catégorie n'est pas une force de production) est pour moi erroné. Donc parler de "sacrifice" dans ces circonstances est hors sujet, ce n'est pas prendre le problème par le bon angle : c'est d'une certaine façon réutiliser la "rhétorique guerrière" du chef de l’État qui n'a que pour seul intérêt de faire avaler des choses (discours/réformes, etc.) qu'on n'aurait jamais acceptées avant le confinement.
Je reconnais être plus choqué par la mort d'un enfant que par celle d'une personne âgée.
Je dois être un monstre car une vie est une vie
Ce qui ne signifie pas du tout qu'il ne fallait pas confiner (ne pas le faire aurait été une erreur eu égard à la situation sanitaire), mais attention à ne pas tomber dans les raisonnements simplistes qui n'apportent rien.
- LaverdureEmpereur
On peut aussi en revenir au sujet et s'en tenir à la question de l'EN. Il y a un fil sur les conséquences économiques du virus et un autre sur la gestion du virus en France
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- EnaecoVénérable
corisandiane a écrit:au final, choisir l'effondrement économique revient de facto à sacrifier aussi des vies...car les crises économiques font des morts, aussi, on l'oublie un peu. L'économie, ce n'est pas du fric seulement. Mais la pauvreté, le chomage, c'est de l'espérance de vie en moins, c'est de l'alcoolisme, de la violence, des suicides...il suffit de regarder les chiffres de la surmortalité de la crise de 2008...gauvain31 a écrit:Je ne peux qu'appuyer les propos de Danska : vouloir préférer préserver la vie d'une catégorie d'âge par rapport à une autre signifierait que certaines vies vaudraient plus que d'autres . Et au nom de quoi d'ailleurs? Une vie reste reste une vie, elle est par essence sacrée; c'est pour cela que ce genre de raisonnement que l'on retrouve chez certains journalistes comme Jean Quatremer qui ne comprend pas pourquoi on bloque l'économie pour des personnes âgées (sous-entendu qui n'apportent plus rien à l'économie car cette catégorie n'est pas une force de production) est pour moi erroné. Donc parler de "sacrifice" dans ces circonstances est hors sujet, ce n'est pas prendre le problème par le bon angle : c'est d'une certaine façon réutiliser la "rhétorique guerrière" du chef de l’État qui n'a que pour seul intérêt de faire avaler des choses (discours/réformes, etc.) qu'on n'aurait jamais acceptées avant le confinement.
Je partage cet avis.
Nous sommes face à un choix de qui on sacrifie, même si ce mot ne plait pas à tout le monde.
De là à savoir qui on doit "préférer préserver" et avec quels arguments pour "choisir", c'est une autre question, mais il s'avère qu'il s'agit de ça.
Le choix le moins choquant consiste à préserver les vies que l'on peut dans l'immédiat. Ne laisser personne de côté et faire son maximum à un instant donné. En fermant les yeux sur les conséquences. Mais il y aura des conséquences en terme de vies.
Les choix qui ont été faits nous permettent aujourd'hui d'avoir sauvé des vies mais nous en couteront d'autres qui ne seront pas comptabilisées Covid.
- CleroliDoyen
La réalité est très complexe à appréhender. Quelques infos sur la France en l'absence d'un confinement.corisandiane a écrit:
Et le confinement a été décidé dans la panique, sur la base de prévisions qui se sont finalement révélées fausses...on parlait de 300 000 morts pour la france, de 1 millions de morts aux USA, d'un taux de létalité de 3.5%...au final, il est de l'ordre de 0.5% et le nombre de morts dans le monde entier est de 350 000...pour 7 milliards d'habitants....bref.
sourceLe Monde a écrit:Si le virus avait suivi son cours, 23 % de la population aurait été infectée pendant cette période, occasionnant une vague de cas graves impossible à absorber par les établissements de santé. Près de 670 000 patients auraient eu besoin d’être hospitalisés, et au moins 140 000 cas graves auraient dû être pris en charge, nécessitant plus de 100 000 lits de réanimation. Rien qu’en Ile-de-France, plus de 30 000 lits auraient été nécessaires. En comparaison, les 7 148 patients hospitalisés en réanimation le 8 avril – au pic – font figure de goutte d’eau.
« Ces résultats enterrent définitivement l’idée qu’on aurait pu laisser le virus se propager, en se disant : une fois qu’on l’aura tous eu, on sera débarrassé », souligne Pascal Crépey. « Ce qu’on a observé dans le Grand-Est ou en Ile-de-France, où il a fallu transférer d’urgence des patients dans d’autres régions, nous donne un aperçu de ce qui aurait pu se passer », ajoute le chercheur en précisant qu’un confinement mis en place quelques jours plus tôt aurait peut-être évité ce débordement. Selon la modélisation de l’EHESP, 73 900 personnes seraient décédées à l’hôpital entre le 19 mars et le 19 avril si aucune mesure de distanciation sociale n’avait été prise, contre un peu plus de 12 200 décès observés. Sur ces 61 700 vies « épargnées », environ 15 000 l’ont été en Ile-de-France et 7 700 dans le Grand-Est, les deux régions les plus touchées par l’épidémie de Covid-19. (...) « Ces chiffres sont un minimum », indique Pascal Crépey, « Ils ne tiennent pas compte de tous les patients qui seraient morts faute de soins si les hôpitaux avaient été débordés », explique-t-il. Les décès en maisons de retraite et à domicile n’ont pas non plus été inclus car ces données de mortalité sont encore trop parcellaires. « Le bilan quotidien est sous-estimé, car le Covid, comme la grippe, a une influence sur la mortalité générale », estime l’épidémiologiste
Par ailleurs, l'épidémie n'est pas terminée. Les historiens feront le bilan sur les décès effectifs et évités.
Edit : je viens de dire ton message, Laverdure, désolée pour ce HS.
- gauvain31Empereur
Dinimip! a écrit:gauvain31 a écrit:Je ne peux qu'appuyer les propos de Danska : vouloir préférer préserver la vie d'une catégorie d'âge par rapport à une autre signifierait que certaines vies vaudraient plus que d'autres . Et au nom de quoi d'ailleurs? Une vie reste reste une vie, elle est par essence sacrée; c'est pour cela que ce genre de raisonnement que l'on retrouve chez certains journalistes comme Jean Quatremer qui ne comprend pas pourquoi on bloque l'économie pour des personnes âgées (sous-entendu qui n'apportent plus rien à l'économie car cette catégorie n'est pas une force de production) est pour moi erroné. Donc parler de "sacrifice" dans ces circonstances est hors sujet, ce n'est pas prendre le problème par le bon angle : c'est d'une certaine façon réutiliser la "rhétorique guerrière" du chef de l’État qui n'a que pour seul intérêt de faire avaler des choses (discours/réformes, etc.) qu'on n'aurait jamais acceptées avant le confinement.
Je reconnais être plus choqué par la mort d'un enfant que par celle d'une personne âgée.
Je dois être un monstre car une vie est une vie
Ce qui ne signifie pas du tout qu'il ne fallait pas confiner (ne pas le faire aurait été une erreur eu égard à la situation sanitaire), mais attention à ne pas tomber dans les raisonnements simplistes qui n'apportent rien.
Mon raisonnement n'a rien de simpliste : je raisonne en tant qu'humaniste, c'est tout. Se demander s'il fallait "sacrifier " des jeunes pour sauver des vieux, c'est déplacer le problème en intégrant que la dimension économique dans la raisonnement alors qu'à la base , le problème que nous avons vécu est d'abord un problème politique au sens de choix qu'on fait les dirigeants passés sur la gestion des masques; le problème économique que nous traverserons est la conséquence de choix politiques passés. Je dis bien "choix", car les dirigeants étaient avertis du manque en cas de crise sanitaire majeure. Mais ça c'est un autre problème que je ne vais pas développer car ce fil n'est pas approprié pour un tel développement. En espérant avoir été plus clair.
- RendashBon génie
Isis39 a écrit:Donc finalement pas de port du masque prévu pour les élèves en classe et les profs peuvent le retirer.
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041939818&categorieLien=id
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
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