Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale

Ici, en lycée zone verte : les élèves reprennent le 8 juin. A priori à mi-temps lundi-mardi pour les secondes et terminales, jeudi-vendredi pour les premières (le cde s'attendait à des demandes vu l'oral du bac, je sens que ça va être calme).
Emploi du temps modifié, allégé : ils ont juste 3 séances de 1h30 par jour (deux le matin, une l'après-midi), et ne travaillent que quelques matières : les matières "principales" des séries pour les terminales, les spé qu'ils vont conserver pour les première (il y avait initialement aussi le français, je pense que ça va passer à la trappe), et, pour les secondes, le français et les matières correspondant aux spés qu'ils ont choisi (pour les futurs stmg : français et maths).

J'attends toujours de voir concrètement ce que ça va donner, si on a nos élèves habituels ou pas, si tout est mélangé ou pas, et combien d'heures.

Evidemment, pour les profs qui reprennent en présentiel, plus de classe virtuelle : on nous demande juste de mettre sur l'ENT ce qu'on aura travaillé. Pour les autres, ils continuent en virtuel (en calant les classes virtuelles sur les jours où les élèves sont chez eux, je suppose)

Bref... beau casse-tête pour la direction, je les plains ! Mais je pense qu'en volume sur place, ce sera raisonnable.

(et j'appréhende de faire cours avec un masque : chaque fois que je le porte 3/4h dans un magasin, j'ai une sensation d'asphyxie pendant plusieurs heures ensuite... Je suis limite asthmatique je pense)

Verdurette a écrit:

Trinity a écrit:Ceci dit, que quelqu'un remette un masque contaminé ne met que lui en danger. Sauf si vous avez l'intention de lécher son masque.

Pas tout à fait, parce que l'endroit où il aura éventuellement posé son masque risque également d'être contaminé pour les petites mimines qui peuvent s'y poser par la suite.  Genre : les élèves s'asseyent  j'enlève mon masque et je le pose sur le bureau ...
Enlever/remettre le masque est un non-sens. Si on le met, on le garde, sans y toucher.

Quant à l'ultra-hygiénisation, si cette épidémie peut donner de meilleures habitudes aux gens en matière de lavage de main, en prévision d'autres épidémies certes moins mortelles mais bien pénibles aussi (grippe, gastro ...) , et si ça peut favoriser l'amélioration de l'état des sanitaires dans les établissements scolaires, on ne va pas s'en plaindre.

+ 1

dita a écrit:Oui, Winmar, tu as raison, c'est difficile psychiquement pour certains de porter un masque, je veux bien le reconnaître. Mais cette souffrance psychique nie celle de l'autre, qui est littéralement fou d'angoisse à l'idée de se retrouver malade. Et j'ai de quoi être traumatisé, aussi. Alors, on ne s'en sort pas. On ne va pas faire un concors d'angoisse ! Il faut écouter le bon sens, c'est-à-dire la solution du moindre risque, c'est mettre un masque. Et le garder !

Je te comprends. Je me méfie aussi des gens qui ne portent pas de masque dans les lieux clos mais comme je suis déjà passé par la case maladie, je ne suis pas vraiment inquiet pour moi.

Maintenant, si des collègues font des crises d'angoisse en portant un masque, il faudrait qu'ils puissent rester en distanciel mais pas sûr que cela soit pris au sérieux ou accepté par l'administration.

Réunion en présentiel aujourd'hui, dans le gymnase avec chaises bien espacées, masques au début que l'on a fini par enlever vu la configuration.
Et ô joie !!! Me voilà équipée de deux masques dans cet improbable jersey slip blancs !! Et ils me serrent trop, à croire que j'ai la grosse tête ! Ce ne sera pas possible de faire classe avec, c'est sûr...

dita a écrit:

Winmar a écrit:

dita a écrit:

AmyR a écrit:
Je comprends, moi aussi je ne supporte pas les masques, rien que psychologiquement c'est compliqué (en plus il rentre dans mes yeux et j'ai tellement l'impression d'étouffer que j'ai doit en permanence le toucher pour le réajuster donc niveau sanitaire je pense que c'est pire que de ne rien porter). Si il faut en porter en présence des élèves, ça ne va pas être possible.. J'admire toutes ces personnes qui sont obligés d'en porter toute la journée.

Alors, pour savoir, comment une personne qui ne supporte pas le masque réagirait face à la situation suivante :
Une personne avec masque, à risque, participe à une réunion/ est avec des gens. L'une de ces personnes, ou plusieurs, au grand dam de la personne masquée, ôte son / leurs masque(s).

La personne masquée a envie de dire : non mais ho, moi, je le supporte bien, et ce faisant, je te protège. En fait, que je le supporte ou non, peu importe, la covid est si grave, dans certains cas, qu'on peut passer outre notre petit confort, histoire de ne pas mourir de suffocation loin de ses proches, pire qu'un chien. Donc, cela m'inquiète, m'insupporte, que tu méprises si ouvertement ma santé, voire ma vie, donc, TU REMETS TON MASQUE !

Dans les faits, la personne masquée dit : pourrais-tu remettre ton masque, stp?  Il protège ton entourage. En l'occurrence, j'ai un asthme, ce qui me fait dire que si j'ai la covid, je ne suis pas sûr du tout de m'en sortir.
Comment reagiriez-vous ?

Dans ce genre de choses (les phobies), le volontarisme ou l'autoritarisme, ça ne marche pas.

Cela relève, plus que de phobies, de l'incivilité de gens qui se contrefichent des autres.

Tout à fait d'accord avec toi, @dita

@AmyR, trouve un autre masque ou éventuellement fabrique-le pour en avoir un adapté à ton visage, et tu verras que tu te sentiras plus à l'aise.  

À tous ceux qui trouvent psychologiquement insupportable de porter un masque pendant quelques heures, je conseille vivement d'arrêter de se focaliser sur l'inconfort - sensation qui augmente à force d'y penser - et de songer plutôt aux gens en réanimation, qui seraient bien contents d'éprouver la sensation d'étouffement provoquée par le masque, ainsi qu'aux soignants au visage marqué par le port du masque à longueur de journée et qui seraient ravis d'en porter un pendant quatre heures pour faire une balade ou un petit shopping comme nous pouvons le faire.
Désolée d'être dure, mais je trouve agaçant et contre-productif d'insister sur des angoisses que l'on peut surmonter en remettant les choses dans la juste perspective ; de plus, à force d'insister et de dramatiser le port du masque, on risque d'influencer négativement notre entourage, y compris les néos sur le forum.
À plus grande échelle, je trouve encore plus agaçants les médias qui insistent sur le côté négatif du masque, en donnant la parole à tous ceux qui se plaignent de l'inconfort - certains évoquent même un "traumatisme psychologique"    - en oubliant l'enjeu sanitaire et l'intérêt général.

Pensez au côté positif du masque et arrêtez de sous-estimer vos capacités de résistance : vous avez le cuir plus solide que vous ne le croyez !

Esméralda a écrit:Réunion en présentiel aujourd'hui, dans le gymnase avec chaises bien espacées, masques au début que l'on a fini par enlever vu la configuration.
Et ô joie !!! Me voilà équipée de deux masques dans cet improbable jersey slip blancs !! Et ils me serrent trop, à croire que j'ai la grosse tête ! Ce ne sera pas possible de faire classe avec, c'est sûr...  

Est-ce qu'il t'ont donné par erreur des masques "taille élève" ?
Courage ! Si c'est juste l'élastique qui serre, au premier lavage ça ira mieux.

Sikelia a écrit:

Esméralda a écrit:Réunion en présentiel aujourd'hui, dans le gymnase avec chaises bien espacées, masques au début que l'on a fini par enlever vu la configuration.
Et ô joie !!! Me voilà équipée de deux masques dans cet improbable jersey slip blancs !! Et ils me serrent trop, à croire que j'ai la grosse tête ! Ce ne sera pas possible de faire classe avec, c'est sûr...  

Est-ce qu'il t'ont donné par erreur des masques "taille élève" ?
Courage ! Si c'est juste l'élastique qui serre, au premier lavage ça ira mieux.

C'est ce que j'ai suggéré au chef qui m'a dit qu'a priori il n'y avait pas de taille, un seul carton...
Et ce ne sont pas des élastiques mais du jersey, comme le masque

Lycée en zone verte : prérentrée mardi matin, en extérieur a priori.
Semaine du 8 : les secondes en demi-groupes lundi-mardi, puis jeudi-vendredi
Semaine suivante : les 1ères (français principalement.... sic...)
Deux dernières semaines : les term (uniquement pour les oraux de rattrapage)

Les élèves restent dans leur salle, pas de cours de matières mélangées (donc les spé en 1ère.... les langues, l'EPS, les sciences en seconde....)

Et interdiction de poursuivre le distanciel... Bien, bien...

Ah alors comme je n'ai pas de 6e-5e on me demande d'être "solidaire" sic et d'aller faire de l'accueil des élèves une matinée par quinzaine (on me précise qu'on m'expliquera plus tard de quoi il s'agit et ce que j'aurai à faire). Euh c'est une blague ?

Sphinx a écrit:Ah alors comme je n'ai pas de 6e-5e on me demande d'être "solidaire" sic et d'aller faire de l'accueil des élèves une matinée par quinzaine (on me précise qu'on m'expliquera plus tard de quoi il s'agit et ce que j'aurai à faire). Euh c'est une blague ?

Oui, c'est une blague de mauvais goût, comme celles que nous fait JMB depuis deux mois et demi.
Courage @Sphinx !

Esméralda a écrit:

Sikelia a écrit:

Esméralda a écrit:Réunion en présentiel aujourd'hui, dans le gymnase avec chaises bien espacées, masques au début que l'on a fini par enlever vu la configuration.
Et ô joie !!! Me voilà équipée de deux masques dans cet improbable jersey slip blancs !! Et ils me serrent trop, à croire que j'ai la grosse tête ! Ce ne sera pas possible de faire classe avec, c'est sûr...  

Est-ce qu'il t'ont donné par erreur des masques "taille élève" ?
Courage ! Si c'est juste l'élastique qui serre, au premier lavage ça ira mieux.

C'est ce que j'ai suggéré au chef qui m'a dit qu'a priori il n'y avait pas de taille, un seul carton...
Et ce ne sont pas des élastiques mais du jersey, comme le masque

Essaie de remplacer le jersey ou de fabriquer une espèce de rallonge élastique pour que ça ne te gène pas.

Mardi 2, ouverture Lycee réservée au personnel d’entretien, nettoyage et mise en conformité des salles et parcours de circulation.
Lundi 8, rentrée des élèves....plus exactement invitation aux terminales ayant une moyenne T1.T2 inférieure à 10.
Bilan: gros tralala pour une poignée d’élèves présents.

Sikelia a écrit:

Esméralda a écrit:

Sikelia a écrit:

Esméralda a écrit:Réunion en présentiel aujourd'hui, dans le gymnase avec chaises bien espacées, masques au début que l'on a fini par enlever vu la configuration.
Et ô joie !!! Me voilà équipée de deux masques dans cet improbable jersey slip blancs !! Et ils me serrent trop, à croire que j'ai la grosse tête ! Ce ne sera pas possible de faire classe avec, c'est sûr...  

Est-ce qu'il t'ont donné par erreur des masques "taille élève" ?
Courage ! Si c'est juste l'élastique qui serre, au premier lavage ça ira mieux.

C'est ce que j'ai suggéré au chef qui m'a dit qu'a priori il n'y avait pas de taille, un seul carton...
Et ce ne sont pas des élastiques mais du jersey, comme le masque

Essaie de remplacer le jersey ou de fabriquer une espèce de rallonge élastique pour que ça ne te gène pas.

Pour que ça ne te gêne pas, bien sûr

Sikelia a écrit:
À plus grande échelle, je trouve encore plus agaçants les médias qui insistent sur le côté négatif du masque, en donnant la parole à tous ceux qui se plaignent de l'inconfort - certains évoquent même un "traumatisme psychologique"    - en oubliant l'enjeu sanitaire et l'intérêt général.

"Les médias ne devraient donner la parole qu'à ceux qui pensent comme moi."

Le recours à l'hygiénisme comme repoussoir, ça faisait longtemps, tiens. On pourrait reparler de la cigarette et de ces affreux non-fumeurs qui ont obligé les fumeurs à ne pas fumer partout.

Et alors ces partenaires pénibles qui demandent qu'on porte un préservatif parce qu'ils ne veulent pas chopper d'IST... (Je ne parle pas du fait de tomber enceinte, parce que ça, on a trouvé la solution, au lieu d'imposer le préservatif on a mis au point la pilule.) (Qui rend malade des dizaines de milliers de bonnes femmes, mais bon, il faut qu'elles pensent un peu à la crise d'angoisse du pénis ensaché dans du latex et qui a l'impression d'étouffer... et puis c'est pas la même sensation...)

Préférer la liberté de tomber malade pour garder d'autres libertés, c'est une chose.
Mais préférer rendre les autres malades pour garder d'autres libertés pour soi-même, c'est un raisonnement que j'ai vraiment du mal à suivre.

(Alors bien sûr, on n'a pas encore de preuve à 100% que le masque permet d'éviter la contagion. D'ailleurs, on n'avait pas de preuve à 100% que le tabagisme passif provoque des cancers, surtout quand la moitié des preuves étaient fabriquées par les cigarettiers. On devrait demander à Raoult ce qu'il en pense, du masque, tiens.)

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Retour du CA. Je vais éviter de développer trop précisément puisqu'on est en accès public, mais je peux dire que les infos évoluent à une vitesse folle.

De un seul masque par personnel on était passés à deux masques (jusqu'à hier). Aujourd'hui, nous apprenons que ce sera finalement quatre masques par personnel. Nous pourrons donc plus facilement "tourner" sur les quatre masques. Nous ne les avons pas encore vus donc nous ne savons pas comment ils sont.

De "pas de SHA" dans les salles de classe, on est passé à "du SHA partout et les élèves seront obligés de se frictionner les mains au SHA en entrant en classe". (Ben oui, c'est dans le protocole sanitaire, de toute façon.)

Et nous avons fait modifier le protocole avant le vote : les élèves n'auront pas le droit d'enlever leur masque en classe.

Cela n'a pas plu à un parent, ce que je conçois. Il a fait remarquer au CdE qu'il avait retiré son masque au bout de dix minutes de CA et qu'on attendait des élèves qu'ils en portent un dix heures par jour (transports scolaires obligent). C'est très vrai.
Sauf que, d'une part, comme cela a déjà été dit, c'est le fait de retirer et remettre sans cesse son masque qui crée les risques de contamination pour soi-même ; et que, d'autre part, il est quasiment établi que la contagion se fait essentiellement non pas par contact* mais par diffusion et suspension dans l'air en lieu clos. En somme, si on ne porte pas les masques dans une salle de classe où l'on parle pendant des heures, autant ne pas porter de masque du tout dans l'établissement, puisque ce n'est pas en se croisant rapidement à deux mètres de distance dans les couloirs ou dans la cour de récré qu'on se contaminera. (Si ce n'est que le masque restreint considérablement le nombre de fois où l'on se touche le visage.)

Un parent a fait remarquer que c'était vraiment débile (il ne l'a pas dit comme ça) de rouvrir avec tant de complications alors que l'organisation à distance était rôdée et qu'on aurait pu attendre septembre et plus de recul (et de temps) pour se préparer.
Tu l'as dit mon kiki.

* En admettant qu'on se lave les mains et qu'on ne mette pas n'importe quoi à sa bouche, évidemment...

Un parent a fait remarquer que c'était vraiment débile (il ne l'a pas dit comme ça) de rouvrir avec tant de complications alors que l'organisation à distance était rôdée et qu'on aurait pu attendre septembre et plus de recul (et de temps) pour se préparer.
Tu l'as dit mon kiki.

+100000

Merci Jean Michel, Brigitte et le petit Emmanuel pour cette idée géniale.

Je me demande si la fille de E. Philippe en 1ère a eu la primeur de l'information sur l'oral du bac ou si elle a pu influencer son père pour pousser ce cancre de Jean Michel à supprimer son oral Parfois les décisions se jouent à pas grand chose

En attendant, grâce aux podcasts de l'académie de Caen, je sais enfin comment réaliser une synthèse de cours filmée !



LIEN

Et surtout, surtout, je sais enfin à quoi servent les livres : à caler une tablette qui filme !

Je me moque gentiment, cher collègue de Caen, mais enfin voilà quoi … le son et l'image, c'est un métier.
Et ce n'est pas le nôtre.

VinZT a écrit:

Et surtout, surtout, je sais enfin à quoi servent les livres : à caler une tablette qui filme !

J'ai aussi une table avec une chaise sur laquelle il y a une tablette calée avec des livres...

On dirait la version 2.0 du sketch des inconnus.

Tout ça pour écrire au tableau le Lorem Ipsum, dont la fonction délibérée est d'être une suite de mots sans signification. Peut-on trouver plus bel aveu ?

Sphinx a écrit:Ah alors comme je n'ai pas de 6e-5e on me demande d'être "solidaire" sic et d'aller faire de l'accueil des élèves une matinée par quinzaine (on me précise qu'on m'expliquera plus tard de quoi il s'agit et ce que j'aurai à faire). Euh c'est une blague ?

Je n'ai ni 6e ni 5e et je dois venir 1h le mardi et 1h le jeudi pour faire cours à des 5emes...

Firefly a écrit:

Sphinx a écrit:Ah alors comme je n'ai pas de 6e-5e on me demande d'être "solidaire" sic et d'aller faire de l'accueil des élèves une matinée par quinzaine (on me précise qu'on m'expliquera plus tard de quoi il s'agit et ce que j'aurai à faire). Euh c'est une blague ?

Je n'ai ni 6e ni 5e et je dois venir 1h le mardi et 1h le jeudi pour faire cours à des 5emes...

Alors moi apparemment on me demande de venir pour leur donner du gel hydroalcoolique et les accompagner faire la queue aux toilettes.

Bon, je ne sais pas si je fais bien de signaler l'article suivant, bien dégueulasse, en ligne sur le site Internet et en version papier demain... On atteint le summum !

Marie-Estelle Pech, Pourquoi seule la moitié des enseignants a regagné les classes, Le Figaro
DÉCRYPTAGE - Tant pis pour les parents qui se passeraient bien d’assurer l’école à la maison ou qui doivent travailler.
Lire la suite : https://www.lefigaro.fr/actualite-france/pourquoi-seule-la-moitie-des-enseignants-a-regagne-les-classes-20200529

Florilèges choisis :

(...) Soucieux de ne pas froisser le très éruptif «corps enseignant», le ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer (...)

Si l’école n’est pas obligatoire pour les enfants en ces temps étranges, elle ne l’est pas davantage pour leurs enseignants. «Nous n’obligerons personne à revenir», a toujours dit en substance le ministre de l’Éducation nationale. Après tout, 70 % des enseignants auraient préféré attendre septembre. Et 61 % n’estimaient pas important de reprendre la classe avant la fin de l’année! «Nous avons des consignes de grande bienveillance», renchérit Philipe Vincent, secrétaire général du Snpden-Unsa, principal syndicat des chefs d’établissement.

Même s’ils sont prioritaires, comme les soignants, pour remettre leurs enfants à l’école à temps plein, de nombreux enseignants ont par ailleurs demandé à rester chez eux pour garder leur progéniture.

«Je jongle sans difficultés entre le travail de mes deux écoliers et celui que j’envoie, à distance à ma classe de maternelle, raconte Sophia, professeur des écoles à Paris, plutôt contente de sa situation depuis sa maison de banlieue avec jardin. Selon un sondage Harris Interactive réalisé pour le SNUipp du 23 avril au 4 mai, 74 % des enseignants disent avoir vécu «facilement» le confinement. À rebours du discours officiel sur l’épuisement des professeurs, Anne-Claire, professeur d’histoire, estime «avoir eu moins de travail que d’habitude». «J’ai même accueilli les fils de ma fille, épuisée par le cumul du télétravail et des enfants!» Certes, elle a dû envoyer ses cours par mail mais ces derniers étaient déjà prêts pour l’année. «J’ai organisé quelques séances vidéo, mais pas tous les jours. Honnêtement, ce qui est le plus fatigant dans le métier d’enseignant, c’est de faire la classe.»

Un article en effet pitoyable et méprisable.

Sphinx a écrit:

Firefly a écrit:

Sphinx a écrit:Ah alors comme je n'ai pas de 6e-5e on me demande d'être "solidaire" sic et d'aller faire de l'accueil des élèves une matinée par quinzaine (on me précise qu'on m'expliquera plus tard de quoi il s'agit et ce que j'aurai à faire). Euh c'est une blague ?

Je n'ai ni 6e ni 5e et je dois venir 1h le mardi et 1h le jeudi pour faire cours à des 5emes...

Alors moi apparemment on me demande de venir pour leur donner du gel hydroalcoolique et les accompagner faire la queue aux toilettes.

ahh oui c'est bien pire :|

Sphinx : De mieux en mieux dans ton collège.

Rouletabille : C'est du M.-E. Pech. Fidèle à elle même...

Rouletabille a écrit:Bon, je ne sais pas si je fais bien de signaler l'article suivant, bien dégueulasse, en ligne sur le site Internet et en version papier demain... On atteint le summum !

Marie-Estelle Pech, Pourquoi seule la moitié des enseignants a regagné les classes, Le Figaro
DÉCRYPTAGE - Tant pis pour les parents qui se passeraient bien d’assurer l’école à la maison ou qui doivent travailler.
Lire la suite : https://www.lefigaro.fr/actualite-france/pourquoi-seule-la-moitie-des-enseignants-a-regagne-les-classes-20200529

Florilèges choisis :

(...) Soucieux de ne pas froisser le très éruptif «corps enseignant», le ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer (...)

Si l’école n’est pas obligatoire pour les enfants en ces temps étranges, elle ne l’est pas davantage pour leurs enseignants. «Nous n’obligerons personne à revenir», a toujours dit en substance le ministre de l’Éducation nationale. Après tout, 70 % des enseignants auraient préféré attendre septembre. Et 61 % n’estimaient pas important de reprendre la classe avant la fin de l’année! «Nous avons des consignes de grande bienveillance», renchérit Philipe Vincent, secrétaire général du Snpden-Unsa, principal syndicat des chefs d’établissement.

Même s’ils sont prioritaires, comme les soignants, pour remettre leurs enfants à l’école à temps plein, de nombreux enseignants ont par ailleurs demandé à rester chez eux pour garder leur progéniture.

«Je jongle sans difficultés entre le travail de mes deux écoliers et celui que j’envoie, à distance à ma classe de maternelle, raconte Sophia, professeur des écoles à Paris, plutôt contente de sa situation depuis sa maison de banlieue avec jardin. Selon un sondage Harris Interactive réalisé pour le SNUipp du 23 avril au 4 mai, 74 % des enseignants disent avoir vécu «facilement» le confinement. À rebours du discours officiel sur l’épuisement des professeurs, Anne-Claire, professeur d’histoire, estime «avoir eu moins de travail que d’habitude». «J’ai même accueilli les fils de ma fille, épuisée par le cumul du télétravail et des enfants!» Certes, elle a dû envoyer ses cours par mail mais ces derniers étaient déjà prêts pour l’année. «J’ai organisé quelques séances vidéo, mais pas tous les jours. Honnêtement, ce qui est le plus fatigant dans le métier d’enseignant, c’est de faire la classe.»

Mais c'est hors-charte, de citer M.-E. P., non ?

Dinimip! a écrit:

Sikelia a écrit:
À plus grande échelle, je trouve encore plus agaçants les médias qui insistent sur le côté négatif du masque, en donnant la parole à tous ceux qui se plaignent de l'inconfort - certains évoquent même un "traumatisme psychologique"    - en oubliant l'enjeu sanitaire et l'intérêt général.

"Les médias ne devraient donner la parole qu'à ceux qui pensent comme moi."

En lisant ton pseudo, j'ai comme l'impression que tu es déjà passé troller sur le forum...
Merci de ne pas m'attribuer l'intention de censurer d'autres avis que le mien et de détourner ainsi la question que je posais.
Je le répète : ce que je dénonce, c'est l'hypermédiatisation (dans l'extrait que tu cites, j'ai écrit "les médias qui insistent") sur le point de vue, dramatisé à l'extrême, du port du masque comme quelque chose d'horrible et d'insupportable, ce qui a pour effet d'influencer négativement.
Point.