- User9397Niveau 9
Caspar a écrit:En tout cas, on tourne autour de ce problème depuis soixante pages et toujours pas de solution faisable en vue...
Pourtant des solutions ont été proposées et certaines ont été mises en place en Nouvelle-Calédonie. Comme il suffit de le voir dans le JT de France 2 de ce midi (pas d'autres sources).
(oui, c'est incomparable, pas beaucoup de cas..., les arguments sont faits.)
- amourExpert
marypop a écrit:Quelques réflexions (désolée de ne pas quoter, mais il y a des messages partout là ...)
- la récréation si les élèves ne changent pas de classe : trop facile ! 15 minutes où on les laisse sortir leur téléphone portable et l'utiliser ... AUCUN SOUCI. Le plus compliqué sera de les laisser aller aux toilettes ... (je parle en collège / lycée, puisqu'en primaire on n'a pas le souci du changement de classe)
- les PCs pour les profs. Je vais dire des bêtises mais ... pourquoi faire l'appel dans pronotes si on a de toutes façons des groupes en effectif réduit qu'on ne connait pas ?
Autant faire l'appel "à l'ancienne" avec la vie scolaire en installation des groupes dans chaque salle, une fois par demi-journée.
L'un des vrais soucis pour moi, outre les transports et la cantine, c'est l'entrée dans l'établissement, et en salles de classe, si on retient la solution "une salle / un groupe".
Et donc on a surtout un problème d'organisation vie scolaire, pour faire grouper les élèves et les conduire en classe.
Les PCs profs toujours : outre le fait de désinfecter, il y a la possibilité de tout poser à l'avance de chez soit, sur Pronotes pour les enfants, ou d'utiliser son smartphone.
Donc le problème c'est plutôt les impressions ?
Et bien, là en effet il faut organiser pour que certains impriment tous les documents nécessaires pour un groupe classe sur une demi-journée, histoire de limiter les passages entre diverses mains.
Sinon, plutôt que de désinfecter, il faut que chaque prof soit équipé de gants jetables, pour ne pas être en contact avec le matériel.
Maintenant, si on veut vraiment lutter contre le décrochage, et rattraper ceux qui ...
je suis intimement persuadée que pédagogiquement parlant, il faut garder le système actuel (prof qui fait cours à distance) et prévoir des accueils mélangés pour que ceux qui n'ont pas d'accès ou de bonnes conditions chez eux puissent avoir un PC, des feuilles imprimées, une table et une chaise ...
Et dans ce cas, on est plus du tout dans la même logique puisque l'enseignant ne fait en effet pas cours sur place, mais garderie pour que les élèves travaillent comme ils le font chez eux si ils peuvent.
ça ne dit pas comment organiser le bousin, mais ça me semble plus cohérent que de prévoir des révisions de révisions de révisions en groupe inconnu.
Il faudrait donc acter que les enseignants doivent tous avoir un PC à domicile et une connexion pronote ainsi qu'un smartphone utilisé à des fins professionnelles. Je ne suis pas certaine que tous les collègues disposent de ce matériel, ni qu'ils soient d'accord pour l'utiliser à des fins pro, ni que l'institution soit en mesure d'en fournir à tous. Cela suppose alors, si ces matériels ne sont pas fournis, de faire un appel papier et un fonctionnement revu pour la vie scolaire (avec contact).
Pour les impressions, là encore il y a de grandes variétés de situations en fonction des établissements et des habitudes: il peut y avoir un service de reprographie auquel chacun envoie des pdf, ou des établissements où chacun passe à la photocopie.
- Madame_ProfEsprit sacré
Oui enfin, en sciences, on va éviter les TP...
Plus besoin de salles spécifiques.
Moi je peux pas faire cours correctement sans ordi / vidéoprojecteur par contre.
Pour les photocopies... Gloups.
Plus besoin de salles spécifiques.
Moi je peux pas faire cours correctement sans ordi / vidéoprojecteur par contre.
Pour les photocopies... Gloups.
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- bernardoFidèle du forum
L'organisation (si on peut dire) esquissée par Blanquer, c'est comme la "continuité pédagogique" : c'est pour le grand public, celui qui croit à ce qu'on dit au JT de 20 heures. Le président a dit : on arrête l'école, donc, hop, on sort un élément de langage : continuité pédagogique. Le président dit : on reprend l'école, donc, hop, nouveaux éléments de langage, t'inquiète, mec, tout va bien se passer. En réalité, ce qui prévaut, c'est la "nécessaire relance économique", pour ne pas prendre de retard dans la compétition avec les pays qui ont déjà pris de l'avance dans la reprise. Une relance qui sera donc "grise" malgré les espoirs de certains (dont moi) qu'elle fût "verte". Le débat sur faut-il reprendre ou non et à quelles conditions est sympathique mais, pour nos dirigeants éclairés, c'est business as usual, et l'école, c'est, de fait, une garderie, comme ça l'était déjà en grande partie avant Maître Covid.
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Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
- marypopNiveau 9
amour a écrit:marypop a écrit:Quelques réflexions (désolée de ne pas quoter, mais il y a des messages partout là ...)
- la récréation si les élèves ne changent pas de classe : trop facile ! 15 minutes où on les laisse sortir leur téléphone portable et l'utiliser ... AUCUN SOUCI. Le plus compliqué sera de les laisser aller aux toilettes ... (je parle en collège / lycée, puisqu'en primaire on n'a pas le souci du changement de classe)
- les PCs pour les profs. Je vais dire des bêtises mais ... pourquoi faire l'appel dans pronotes si on a de toutes façons des groupes en effectif réduit qu'on ne connait pas ?
Autant faire l'appel "à l'ancienne" avec la vie scolaire en installation des groupes dans chaque salle, une fois par demi-journée.
L'un des vrais soucis pour moi, outre les transports et la cantine, c'est l'entrée dans l'établissement, et en salles de classe, si on retient la solution "une salle / un groupe".
Et donc on a surtout un problème d'organisation vie scolaire, pour faire grouper les élèves et les conduire en classe.
Les PCs profs toujours : outre le fait de désinfecter, il y a la possibilité de tout poser à l'avance de chez soit, sur Pronotes pour les enfants, ou d'utiliser son smartphone.
Donc le problème c'est plutôt les impressions ?
Et bien, là en effet il faut organiser pour que certains impriment tous les documents nécessaires pour un groupe classe sur une demi-journée, histoire de limiter les passages entre diverses mains.
Sinon, plutôt que de désinfecter, il faut que chaque prof soit équipé de gants jetables, pour ne pas être en contact avec le matériel.
Maintenant, si on veut vraiment lutter contre le décrochage, et rattraper ceux qui ...
je suis intimement persuadée que pédagogiquement parlant, il faut garder le système actuel (prof qui fait cours à distance) et prévoir des accueils mélangés pour que ceux qui n'ont pas d'accès ou de bonnes conditions chez eux puissent avoir un PC, des feuilles imprimées, une table et une chaise ...
Et dans ce cas, on est plus du tout dans la même logique puisque l'enseignant ne fait en effet pas cours sur place, mais garderie pour que les élèves travaillent comme ils le font chez eux si ils peuvent.
ça ne dit pas comment organiser le bousin, mais ça me semble plus cohérent que de prévoir des révisions de révisions de révisions en groupe inconnu.
Il faudrait donc acter que les enseignants doivent tous avoir un PC à domicile et une connexion pronote ainsi qu'un smartphone utilisé à des fins professionnelles. Je ne suis pas certaine que tous les collègues disposent de ce matériel, ni qu'ils soient d'accord pour l'utiliser à des fins pro, ni que l'institution soit en mesure d'en fournir à tous. Cela suppose alors, si ces matériels ne sont pas fournis, de faire un appel papier et un fonctionnement revu pour la vie scolaire (avec contact).
Pour les impressions, là encore il y a de grandes variétés de situations en fonction des établissements et des habitudes: il peut y avoir un service de reprographie auquel chacun envoie des pdf, ou des établissements où chacun passe à la photocopie.
Je t'entends parfaitement : mais comment font-ils aujourd'hui ces enseignants pas équipés ?
Le point que tu soulèves n'apparaît pas le 11/18/25 mai au matin, il est apparu le 16 mars ...
- VinZTDoyen
Activité SSCC (Sport Santé Citoyenneté Culture) … rien qu'en lisant ça j'ai mes clubs de golf qui me démangent (je n'ai pas de batte de base-ball).
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- marypopNiveau 9
ça ne répond pas à la problématique du "tous les groupes en même temps" et "tous les élèves doivent entrer dans le collège / lycée" plus ou moins à la même heure ....Flo44 a écrit:On les fait monter directement dans la salle, ou dans le couloir. Ça veut dire qu'il faut que le premier enseignant soit en avance...marypop a écrit:
Et donc on a surtout un problème d'organisation vie scolaire, pour faire grouper les élèves et les conduire en classe.
Une fois les élèves groupés (mais en respectant les distances ...) dans la cour, les faire aller dans leur salle, c'est une formalité...
D'où la nécessité pour moi de mettre des gants ...Flo44 a écrit:marypop a écrit:
Les PCs profs toujours : outre le fait de désinfecter, il y a la possibilité de tout poser à l'avance de chez soit, sur Pronotes pour les enfants, ou d'utiliser son smartphone.
On est quand même obligé de toucher le PC de la salle au
moins de temps en temps : pour projeter, pour les applications de géométrie dynamique, pour écouter des dialogues (en langue), etc...
des gants ...Flo44 a écrit:Pour moi c'est plutôt le problème des boutons de la photocopieuse? Parce que le papier, c'est pas trop risqué (ça sèche vite et les virus n'aiment pas la sécheresse)marypop a écrit:
Donc le problème c'est plutôt les impressions ?
Et bien, là en effet il faut organiser pour que certains impriment tous les documents nécessaires pour un groupe classe sur une demi-journée, histoire de limiter les passages entre diverses mains.
Flo44 a écrit:Les gants c'est contreproductifs à mon avis : on a vite fait de les promener d'une surface infectée à une saine. Il vaut mieux se laver très souvent les mains, surtout que les élèves n'auront pas de gants (moi dès que je touche une poignée de porte, que je me mouche, j'intègre dans ma tête que j'ai les mains sales, ça aide...)marypop a écrit:
Sinon, plutôt que de désinfecter, il faut que chaque prof soit équipé de gants jetables, pour ne pas être en contact avec le matériel.
Et bien je ne suis pas d'accord du tout, les gants c'est pour ne pas salir tes mains, et donc ne pas te contaminer toi.
Il n'y a pas de meilleure solution à mon avis (ce n'est pas pour rien si les gens en mettent pour les drives, dans les services de santé et autre).
Parce que te laver les mains à chaque fois que tu touches un truc ... à moins que tu aies mis la main sur un filon de gel hydroalcoolique, moi je ne sais pas faire.
Pour les élèves sans gants, sans masques, sans distance ... on est tellement d'accord sur l'absurdité du truc, on ne va pas en parler !
- VanGogh59Expert spécialisé
On peut être prof et ne pas avoir de smartphone. J'en suis la preuve vivante !marypop a écrit:amour a écrit:marypop a écrit:Quelques réflexions (désolée de ne pas quoter, mais il y a des messages partout là ...)
- la récréation si les élèves ne changent pas de classe : trop facile ! 15 minutes où on les laisse sortir leur téléphone portable et l'utiliser ... AUCUN SOUCI. Le plus compliqué sera de les laisser aller aux toilettes ... (je parle en collège / lycée, puisqu'en primaire on n'a pas le souci du changement de classe)
- les PCs pour les profs. Je vais dire des bêtises mais ... pourquoi faire l'appel dans pronotes si on a de toutes façons des groupes en effectif réduit qu'on ne connait pas ?
Autant faire l'appel "à l'ancienne" avec la vie scolaire en installation des groupes dans chaque salle, une fois par demi-journée.
L'un des vrais soucis pour moi, outre les transports et la cantine, c'est l'entrée dans l'établissement, et en salles de classe, si on retient la solution "une salle / un groupe".
Et donc on a surtout un problème d'organisation vie scolaire, pour faire grouper les élèves et les conduire en classe.
Les PCs profs toujours : outre le fait de désinfecter, il y a la possibilité de tout poser à l'avance de chez soit, sur Pronotes pour les enfants, ou d'utiliser son smartphone.
Donc le problème c'est plutôt les impressions ?
Et bien, là en effet il faut organiser pour que certains impriment tous les documents nécessaires pour un groupe classe sur une demi-journée, histoire de limiter les passages entre diverses mains.
Sinon, plutôt que de désinfecter, il faut que chaque prof soit équipé de gants jetables, pour ne pas être en contact avec le matériel.
Maintenant, si on veut vraiment lutter contre le décrochage, et rattraper ceux qui ...
je suis intimement persuadée que pédagogiquement parlant, il faut garder le système actuel (prof qui fait cours à distance) et prévoir des accueils mélangés pour que ceux qui n'ont pas d'accès ou de bonnes conditions chez eux puissent avoir un PC, des feuilles imprimées, une table et une chaise ...
Et dans ce cas, on est plus du tout dans la même logique puisque l'enseignant ne fait en effet pas cours sur place, mais garderie pour que les élèves travaillent comme ils le font chez eux si ils peuvent.
ça ne dit pas comment organiser le bousin, mais ça me semble plus cohérent que de prévoir des révisions de révisions de révisions en groupe inconnu.
Il faudrait donc acter que les enseignants doivent tous avoir un PC à domicile et une connexion pronote ainsi qu'un smartphone utilisé à des fins professionnelles. Je ne suis pas certaine que tous les collègues disposent de ce matériel, ni qu'ils soient d'accord pour l'utiliser à des fins pro, ni que l'institution soit en mesure d'en fournir à tous. Cela suppose alors, si ces matériels ne sont pas fournis, de faire un appel papier et un fonctionnement revu pour la vie scolaire (avec contact).
Pour les impressions, là encore il y a de grandes variétés de situations en fonction des établissements et des habitudes: il peut y avoir un service de reprographie auquel chacun envoie des pdf, ou des établissements où chacun passe à la photocopie.
Je t'entends parfaitement : mais comment font-ils aujourd'hui ces enseignants pas équipés ?
Le point que tu soulèves n'apparaît pas le 11/18/25 mai au matin, il est apparu le 16 mars ...
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- frimoussette77Guide spirituel
Tu leur présenteras une œuvre et puis c'est tout ! C'est pas pire pour toi que pour les autres matières ! Tu crois vraiment qu'on reste visser à notre fauteuil de bureau toute une heure, qu'on n'a pas besoin de passer dans les rangs pour vérifier le travail qui est fait, pour donner un conseil ou pour réexpliquer une consigne. Tu crois et qu'on ne ramasse jamais aucune feuille, qu'on ne fournit pas de livre ou de dictionnaire et qu'on ne découpe jamais. Ce sera vraiment gênant et infaisable en EPS mais arts plastiques et musique, il y a moyen d'adapter.Madame-de-Pierre a écrit:Euh ouai alors je vais encore faire ch*er avec ma matière (et je pense là aussi à l'EPS et à la Musique mais bon on est toujours les trois pénibles) mais que les élèves restent dans leur classes pour nous ça va être drôle. Ou alors pas de mouvements d'élèves sauf pour ces trois matières ? Pour moi pas possible de transporter tout le matos des élèves et à chaque fois. Ceci dit à part ça c'est une idée qui me semble pas trop mal.
- amourExpert
Oui! Depuis cette date, je suppose que chacun a accepté une situation d'urgence liée à la continuité pédagogique nécessaire pour un confinement dont nous ignorions tous la durée. Et il ne s'agissait que de connexion et de PC, pas de smartphone, puis éventuellement pourquoi pas, de photocopieuse perso. la différence selon moi, c'est qu'aujourd'hui l'utilisation de ces équipements est indispensable à la sécurité sanitaire des personnels et des élèves, pas seulement nécessaire à la poursuite de cours à distance , distance qui à elle seule garantit la sécurité sanitaire. Autrement dit, on nous a demandé d'user d'une partie de ces moyens personnels pour continuer à exercer nos fonctions sur un temps limité, ce qui a pu sembler acceptable. Aujourd'hui on va nous demander d'être certains de leur fonctionnement à tout moment et à l'extérieur de chez nous pour éviter la propagation d'une maladie mortelle, et on va exiger cela de nous sur un temps long. C'est assez différent à mon avis.marypop a écrit:amour a écrit:marypop a écrit:Quelques réflexions (désolée de ne pas quoter, mais il y a des messages partout là ...)
- la récréation si les élèves ne changent pas de classe : trop facile ! 15 minutes où on les laisse sortir leur téléphone portable et l'utiliser ... AUCUN SOUCI. Le plus compliqué sera de les laisser aller aux toilettes ... (je parle en collège / lycée, puisqu'en primaire on n'a pas le souci du changement de classe)
- les PCs pour les profs. Je vais dire des bêtises mais ... pourquoi faire l'appel dans pronotes si on a de toutes façons des groupes en effectif réduit qu'on ne connait pas ?
Autant faire l'appel "à l'ancienne" avec la vie scolaire en installation des groupes dans chaque salle, une fois par demi-journée.
L'un des vrais soucis pour moi, outre les transports et la cantine, c'est l'entrée dans l'établissement, et en salles de classe, si on retient la solution "une salle / un groupe".
Et donc on a surtout un problème d'organisation vie scolaire, pour faire grouper les élèves et les conduire en classe.
Les PCs profs toujours : outre le fait de désinfecter, il y a la possibilité de tout poser à l'avance de chez soit, sur Pronotes pour les enfants, ou d'utiliser son smartphone.
Donc le problème c'est plutôt les impressions ?
Et bien, là en effet il faut organiser pour que certains impriment tous les documents nécessaires pour un groupe classe sur une demi-journée, histoire de limiter les passages entre diverses mains.
Sinon, plutôt que de désinfecter, il faut que chaque prof soit équipé de gants jetables, pour ne pas être en contact avec le matériel.
Maintenant, si on veut vraiment lutter contre le décrochage, et rattraper ceux qui ...
je suis intimement persuadée que pédagogiquement parlant, il faut garder le système actuel (prof qui fait cours à distance) et prévoir des accueils mélangés pour que ceux qui n'ont pas d'accès ou de bonnes conditions chez eux puissent avoir un PC, des feuilles imprimées, une table et une chaise ...
Et dans ce cas, on est plus du tout dans la même logique puisque l'enseignant ne fait en effet pas cours sur place, mais garderie pour que les élèves travaillent comme ils le font chez eux si ils peuvent.
ça ne dit pas comment organiser le bousin, mais ça me semble plus cohérent que de prévoir des révisions de révisions de révisions en groupe inconnu.
Il faudrait donc acter que les enseignants doivent tous avoir un PC à domicile et une connexion pronote ainsi qu'un smartphone utilisé à des fins professionnelles. Je ne suis pas certaine que tous les collègues disposent de ce matériel, ni qu'ils soient d'accord pour l'utiliser à des fins pro, ni que l'institution soit en mesure d'en fournir à tous. Cela suppose alors, si ces matériels ne sont pas fournis, de faire un appel papier et un fonctionnement revu pour la vie scolaire (avec contact).
Pour les impressions, là encore il y a de grandes variétés de situations en fonction des établissements et des habitudes: il peut y avoir un service de reprographie auquel chacun envoie des pdf, ou des établissements où chacun passe à la photocopie.
Je t'entends parfaitement : mais comment font-ils aujourd'hui ces enseignants pas équipés ?
Le point que tu soulèves n'apparaît pas le 11/18/25 mai au matin, il est apparu le 16 mars ...
- CasparProphète
historien14 a écrit:Caspar a écrit:En tout cas, on tourne autour de ce problème depuis soixante pages et toujours pas de solution faisable en vue...
Pourtant des solutions ont été proposées et certaines ont été mises en place en Nouvelle-Calédonie. Comme il suffit de le voir dans le JT de France 2 de ce midi (pas d'autres sources).
(oui, c'est incomparable, pas beaucoup de cas..., les arguments sont faits.)
Je regarderai alors mais méfions-nous des JT quand même: profs hyper professionnels et super motivés, élèves parfaits...pas tout à fait un reflet de la réalité en général.
- *Ombre*Grand sage
Si cela intéresse qqn, voici le point de vue d'un soignant. Ce n'est que l'opinion d'un individu, à prendre comme telle, mais fondée sur des réalités dont nous n'avons pas toujours conscience.
Depuis plus de deux mois (parce que le coup de feu à l'hôpital ne date pas du confinement), Monsieur est perpétuellement sur la brèche. Il est régulièrement obligé de retourner travailler sur ses jours de repos. Aujourd'hui, il est fatigué et stressé.
Il faut ajouter à cela la colère accumulée face aux conditions de travail. Dans son service, cela fait seulement deux ou trois semaines qu'ils ont des masques. Ils manquent de tout un tas de choses (et encore, nous sommes dans une région plutôt épargnée). Leur propre sécurité n'est pas assurée correctement.
Alors quand il a entendu parler de la réouverture des écoles, il a explosé. On n'a pas assez de masques. On n'a pas de tests. On n'a aucun recul sur l'éventuelle immunité acquise contre le virus. On n'a pas de vision claire de l'évolution de l'épidémie. Il semble qu'il y ait un effet de plateau dans la courbe, mais rien n'indique de façon certaine qu'au 11 mai, la courbe épidémiologique sera redescendue suffisamment pour éviter une nouvelle propagation. Il me cite les cas de seconde vague dans différents pays.
Je suis mal placée pour faire la part, dans ce discours, de ce qui est objectif et de ce qui relève de la fatigue et d'une angoisse bien compréhensibles. Mais quand bien même, cela aussi me semble à prendre en compte. Nos soignants sont à bout. Ils ne tiendront pas le choc d'une nouvelle vague. Alors je dois dire que, même si, à titre personnel, j'ai envie de reprendre, de retrouver mes élèves, de voir ma fille retrouver ses copines et sa joie de vivre, je dois dire que je partage l'inquiétude de mon mari. Le pire serait de faire n'importe quoi au dernier moment, par précipitation, de ruiner deux mois de sacrifices et de devoir recommencer cet été, en pleine canicule, avec un personnel soignant à genoux.
Depuis plus de deux mois (parce que le coup de feu à l'hôpital ne date pas du confinement), Monsieur est perpétuellement sur la brèche. Il est régulièrement obligé de retourner travailler sur ses jours de repos. Aujourd'hui, il est fatigué et stressé.
Il faut ajouter à cela la colère accumulée face aux conditions de travail. Dans son service, cela fait seulement deux ou trois semaines qu'ils ont des masques. Ils manquent de tout un tas de choses (et encore, nous sommes dans une région plutôt épargnée). Leur propre sécurité n'est pas assurée correctement.
Alors quand il a entendu parler de la réouverture des écoles, il a explosé. On n'a pas assez de masques. On n'a pas de tests. On n'a aucun recul sur l'éventuelle immunité acquise contre le virus. On n'a pas de vision claire de l'évolution de l'épidémie. Il semble qu'il y ait un effet de plateau dans la courbe, mais rien n'indique de façon certaine qu'au 11 mai, la courbe épidémiologique sera redescendue suffisamment pour éviter une nouvelle propagation. Il me cite les cas de seconde vague dans différents pays.
Je suis mal placée pour faire la part, dans ce discours, de ce qui est objectif et de ce qui relève de la fatigue et d'une angoisse bien compréhensibles. Mais quand bien même, cela aussi me semble à prendre en compte. Nos soignants sont à bout. Ils ne tiendront pas le choc d'une nouvelle vague. Alors je dois dire que, même si, à titre personnel, j'ai envie de reprendre, de retrouver mes élèves, de voir ma fille retrouver ses copines et sa joie de vivre, je dois dire que je partage l'inquiétude de mon mari. Le pire serait de faire n'importe quoi au dernier moment, par précipitation, de ruiner deux mois de sacrifices et de devoir recommencer cet été, en pleine canicule, avec un personnel soignant à genoux.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
La crise du Covid 19 a déjà coûté plus de 300 milliards d'euros en France (au minimum). Dire, "il ne faut pas accueillir les élèves pour respecter une conception élevée du métier enseignant" quitte à favoriser le déclenchement d'un effondrement économique cataclysmique (baisse du PIB de plus 60%) me semble difficile à soutenir.Tangleding a écrit:C'est maintenant que tout cela se prépare, et pas en faisant la garderie au service du patronat.
Autant je comprends les personnes qui refusent de reprendre si les conditions favorisent une seconde vague (ce qui serait un risque économique fort), autant j'ai du mal à comprendre que l'honneur du métier enseignant doive primer sur le bien-être de tous les Français.
Quand à demander à des entreprises qui sont déjà menacées de faillite de financer par elle-même une garderie alors qu'elles payent déjà des impôts pour un service d'éducation, me semble une mauvaise idée. C'est un surcoût inutile (puisque les locaux et les personnels sont déjà là et payés) et car cela favoriserait la crise économique.
J'ai l'impression que beaucoup sous-estiment le risque économique, sont en mode "jusqu'ici tout va bien". Je suis déjà passé en mode "Oh m...!".
- DanskaProphète
beaverforever a écrit:La crise du Covid 19 a déjà coûté plus de 300 milliards d'euros en France (au minimum). Dire, "il ne faut pas accueillir les élèves pour respecter une conception élevée du métier enseignant" quitte à favoriser le déclenchement d'un effondrement économique cataclysmique (baisse du PIB de plus 60%) me semble difficile à soutenir.Tangleding a écrit:C'est maintenant que tout cela se prépare, et pas en faisant la garderie au service du patronat.
Pour la énième fois, merci de préciser vos sources quand vous énoncez ce genre de chiffres.
Oui, c'est lourd, mais c'est la condition sine qua non pour pouvoir discuter sur des bases solides alors qu'on manque déjà cruellement d'éléments concrets en ce moment.
- henrietteMédiateur
18 cas seulement en Nouvelle-Calédonie, il n'est pas inutile de le souligner.historien14 a écrit:Caspar a écrit:En tout cas, on tourne autour de ce problème depuis soixante pages et toujours pas de solution faisable en vue...
Pourtant des solutions ont été proposées et certaines ont été mises en place en Nouvelle-Calédonie. Comme il suffit de le voir dans le JT de France 2 de ce midi (pas d'autres sources).
(oui, c'est incomparable, pas beaucoup de cas..., les arguments sont faits.)
La moitié des élèves seulement reprenait, il y a eu en plus 25% d'absentéisme. Bilan : grâce à l'ajout de points d'eau, le lavage des mains fonctionne bien, mais pas la distanciation par contre, ce qui était tout à fait prévisible à mon sens.
Dans le Sud, toutes les classes ont été divisées en deux groupes par ordre alphabétique, de sorte que les établissements n'ont accueilli que la moitié des effectifs. Le deuxième groupe ira en cours la semaine prochaine, avant une réévaluation de la situation sanitaire le 3 mai. En tenant compte de ce dispositif, l'absentéisme était d'environ «25%» selon le vice-recteur Erick Roser, expliquant qu'à la «réticence des familles» se sont ajoutés des problèmes de transports liés à des intempéries en début de semaine. «Les élèves ont suivi les consignes d'hygiène et on ne sentait pas d'inquiétude particulière. Par contre, pour la distanciation, ce n'est pas vraiment ça», a déclaré à l'AFP Brigitte Marioge, conseillère principale d'éducation au lycée Lapérouse.
Coronavirus: retour en classe pour certains élèves de Nouvelle-Calédonie
https://amp.lefigaro.fr/flash-actu/coronavirus-retour-en-classe-pour-certains-eleves-de-nouvelle-caledonie-20200422
Coronavirus: au lycée Lapérouse de Nouméa, mains propres mais distance rapprochée - L'Express
Si dans les salles, il n'y a en effet qu'un seul élève par table placé en quinconce, les corps se frôlent et se touchent dès la fin du cours.
"C'est impossible de garder ses distances aux inter-cours dans les couloirs et les escaliers. A la récréation, c'est comme d'hab", constate Mike, en train de papoter à 30 cm d'un ami.
"On doit se laver les mains avant chaque cours mais du coup on fait tous la queue devant les lavabos!", raconte Swell, qui s'étonne du comportement de certains élèves "comme si on était définitivement sorti d'affaires".
https://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/coronavirus-au-lycee-laperouse-de-noumea-mains-propres-mais-distance-rapprochee_2124336.amp.html
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- DanskaProphète
marypop a écrit:Quelques réflexions (désolée de ne pas quoter, mais il y a des messages partout là ...)
- la récréation si les élèves ne changent pas de classe : trop facile ! 15 minutes où on les laisse sortir leur téléphone portable et l'utiliser ... AUCUN SOUCI. Le plus compliqué sera de les laisser aller aux toilettes ... (je parle en collège / lycée, puisqu'en primaire on n'a pas le souci du changement de classe)
Je doute que les fumeurs l'entendent de cette oreille (collègues et élèves)
*Ombre*, je comprends ton mari (j'ai des soignants dans ma famille également, eux aussi sont verts de voir que la priorité du moment est apparemment de rouvrir les écoles).
Ce qui semble extraordinaire, c'est que les autres pays touchés par le virus ont pour la plupart décidé de fermer les écoles ; mais en France, il faut impérativement les rouvrir, quel qu'en soit le coût en termes sanitaires et même au prix d'un bazar sans nom. Et pour cet été, comment vont faire les parents concernés ?
- VanGogh59Expert spécialisé
Ça va leur faire une belle jambe aux restaurateurs et aux propriétaires de bars (et j'oublie quelques autres professions) de pouvoir mettre leurs enfants à l'école alors qu'ils pourront ouvrir au mieux mi juin :|beaverforever a écrit:La crise du Covid 19 a déjà coûté plus de 300 milliards d'euros en France (au minimum). Dire, "il ne faut pas accueillir les élèves pour respecter une conception élevée du métier enseignant" quitte à favoriser le déclenchement d'un effondrement économique cataclysmique (baisse du PIB de plus 60%) me semble difficile à soutenir.Tangleding a écrit:C'est maintenant que tout cela se prépare, et pas en faisant la garderie au service du patronat.
Autant je comprends les personnes qui refusent de reprendre si les conditions favorisent une seconde vague (ce qui serait un risque économique fort), autant j'ai du mal à comprendre que l'honneur du métier enseignant doive primer sur le bien-être de tous les Français.
Quand à demander à des entreprises qui sont déjà menacées de faillite de financer par elle-même une garderie alors qu'elles payent déjà des impôts pour un service d'éducation, me semble une mauvaise idée. C'est un surcoût inutile (puisque les locaux et les personnels sont déjà là et payés) et car cela favoriserait la crise économique.
J'ai l'impression que beaucoup sous-estiment le risque économique, sont en mode "jusqu'ici tout va bien". Je suis déjà passé en mode "Oh m...!".
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- PaleoprofFidèle du forum
beaverforever a écrit:La crise du Covid 19 a déjà coûté plus de 300 milliards d'euros en France (au minimum). Dire, "il ne faut pas accueillir les élèves pour respecter une conception élevée du métier enseignant" quitte à favoriser le déclenchement d'un effondrement économique cataclysmique (baisse du PIB de plus 60%) me semble difficile à soutenir.Tangleding a écrit:C'est maintenant que tout cela se prépare, et pas en faisant la garderie au service du patronat.
Autant je comprends les personnes qui refusent de reprendre si les conditions favorisent une seconde vague (ce qui serait un risque économique fort), autant j'ai du mal à comprendre que l'honneur du métier enseignant doive primer sur le bien-être de tous les Français.
Quand à demander à des entreprises qui sont déjà menacées de faillite de financer par elle-même une garderie alors qu'elles payent déjà des impôts pour un service d'éducation, me semble une mauvaise idée. C'est un surcoût inutile (puisque les locaux et les personnels sont déjà là et payés) et car cela favoriserait la crise économique.
J'ai l'impression que beaucoup sous-estiment le risque économique, sont en mode "jusqu'ici tout va bien". Je suis déjà passé en mode "Oh m...!".
Peut-être la goutte d'eau qui fait déborder le vase, après toutes ces couleuvres avalées depuis des années?
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Je construis ma suite......
- celitianSage
+1 C'est exactement ce que l'on voit dans le reportage de ce midi, aucun problème de distanciation tant que les élèves sont en classe (un par table) mais dès la sortie et la récréation, il n'y en a plus aucune.henriette a écrit:18 cas seulement en Nouvelle-Calédonie, il n'est pas inutile de le souligner.historien14 a écrit:Caspar a écrit:En tout cas, on tourne autour de ce problème depuis soixante pages et toujours pas de solution faisable en vue...
Pourtant des solutions ont été proposées et certaines ont été mises en place en Nouvelle-Calédonie. Comme il suffit de le voir dans le JT de France 2 de ce midi (pas d'autres sources).
(oui, c'est incomparable, pas beaucoup de cas..., les arguments sont faits.)
La moitié des élèves seulement reprenait, il y a eu en plus 25% d'absentéisme. Bilan : grâce à l'ajout de points d'eau, le lavage des mains fonctionne bien, mais pas la distanciation par contre, ce qui était tout à fait prévisible à mon sens.
Dans le Sud, toutes les classes ont été divisées en deux groupes par ordre alphabétique, de sorte que les établissements n'ont accueilli que la moitié des effectifs. Le deuxième groupe ira en cours la semaine prochaine, avant une réévaluation de la situation sanitaire le 3 mai. En tenant compte de ce dispositif, l'absentéisme était d'environ «25%» selon le vice-recteur Erick Roser, expliquant qu'à la «réticence des familles» se sont ajoutés des problèmes de transports liés à des intempéries en début de semaine. «Les élèves ont suivi les consignes d'hygiène et on ne sentait pas d'inquiétude particulière. Par contre, pour la distanciation, ce n'est pas vraiment ça», a déclaré à l'AFP Brigitte Marioge, conseillère principale d'éducation au lycée Lapérouse.
Coronavirus: retour en classe pour certains élèves de Nouvelle-Calédonie
https://amp.lefigaro.fr/flash-actu/coronavirus-retour-en-classe-pour-certains-eleves-de-nouvelle-caledonie-20200422
Coronavirus: au lycée Lapérouse de Nouméa, mains propres mais distance rapprochée - L'Express
Si dans les salles, il n'y a en effet qu'un seul élève par table placé en quinconce, les corps se frôlent et se touchent dès la fin du cours.
"C'est impossible de garder ses distances aux inter-cours dans les couloirs et les escaliers. A la récréation, c'est comme d'hab", constate Mike, en train de papoter à 30 cm d'un ami.
"On doit se laver les mains avant chaque cours mais du coup on fait tous la queue devant les lavabos!", raconte Swell, qui s'étonne du comportement de certains élèves "comme si on était définitivement sorti d'affaires".
https://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/coronavirus-au-lycee-laperouse-de-noumea-mains-propres-mais-distance-rapprochee_2124336.amp.html
Pour le lavage des mains, j'ai aussi vu un reportage en Nouvelle-Calédonie où les petits étaient tous collés pour se laver les mains.
- LokomazoutNiveau 9
historien14 a écrit:Pourtant des solutions ont été proposées et certaines ont été mises en place en Nouvelle-Calédonie. Comme il suffit de le voir dans le JT de France 2 de ce midi (pas d'autres sources).
Vu.
Question distances à maintenir (notamment à l'entrée de l'établissement, aux toilettes, sur la cour), eh bien, il y a du boulot !
Sujet à 5'30" :
https://www.france.tv/france-2/journal-13h00/1385347-journal-13h00.html
- User9397Niveau 9
Lokomazout a écrit:historien14 a écrit:Pourtant des solutions ont été proposées et certaines ont été mises en place en Nouvelle-Calédonie. Comme il suffit de le voir dans le JT de France 2 de ce midi (pas d'autres sources).
Vu.
Question distances à maintenir (notamment à l'entrée de l'établissement, aux toilettes, sur la cour), eh bien, il y a du boulot !
Sujet à 5'30" :
https://www.france.tv/france-2/journal-13h00/1385347-journal-13h00.html
Peut-être mais, au moins, des choses sont mises en place et réalisables
- celitianSage
@Historien14 mettre des choses en place ne suffit pas, ce serait peut-être mieux qu'elles fonctionnent.
- MathadorEmpereur
Et on prétend équiper les enseignants et les élèves qui sont pourtant bien plus nombreux que les médecins, les infirmiers et les aide-soignants ?*Ombre* a écrit:Il faut ajouter à cela la colère accumulée face aux conditions de travail. Dans son service, cela fait seulement deux ou trois semaines qu'ils ont des masques. Ils manquent de tout un tas de choses (et encore, nous sommes dans une région plutôt épargnée). Leur propre sécurité n'est pas assurée correctement.
Alors quand il a entendu parler de la réouverture des écoles, il a explosé. On n'a pas assez de masques. On n'a pas de tests.
Foutaises.
Avec un taux faible taux d'immunité, le taux de nouvelles contaminations peut être approché de façon sommaire par une exponentielle décroissante (avec un exposant coefficienté par R0-1, où R0 est le taux de contaminations par malade). Or une exponentielle décroissante décroît de moins en moins en fonction du temps, les diminutions observées jusque là restent modestes et on n'a peut-être pas encore vu toutes les contaminations pascales. On aura donc encore besoin de presque autant d'équipements de protection dans les lieux médicaux qu'actuellement, besoins non encore remplis d'après tes propos.
Les ministères sont complètement à côté de la plaque.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- CasparProphète
historien14 a écrit:Lokomazout a écrit:historien14 a écrit:Pourtant des solutions ont été proposées et certaines ont été mises en place en Nouvelle-Calédonie. Comme il suffit de le voir dans le JT de France 2 de ce midi (pas d'autres sources).
Vu.
Question distances à maintenir (notamment à l'entrée de l'établissement, aux toilettes, sur la cour), eh bien, il y a du boulot !
Sujet à 5'30" :
https://www.france.tv/france-2/journal-13h00/1385347-journal-13h00.html
Peut-être mais, au moins, des choses sont mises en place et réalisables
Pas tout à fait puisque les distances ne sont pas respectées en dehors des cours (idem au Danemark si on en croit le reportage du journal de TF la semaine dernière: des élèves de primaire qui se pressent dans les couloirs pour aller se laver les mains aux toilettes).
- User2787Niveau 2
L'offre et la demande. Si le service d'éducation et d'instruction proposé actuellement par l'EN ne convient pas aux usagers et que, par conséquent, les entreprises et les familles doivent trouver d'autres solutions, il n'y a pas de raisons que le budget alloué à l'EN le soit dans les proportions actuelles. Au final, oui, il s'agit d'une réflexion sur nos statuts et notre utilité publique.
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale
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