[L'Obs] Tribune. Enseignement à distance : « Le danger d’une école sans humanité »

Je transmets cet article qui est en accès libre.
https://www.nouvelobs.com/confinement/20200415.OBS27539/tribune-enseignement-a-distance-le-danger-d-une-ecole-sans-humanite.html

Le début :

Depuis le 16 mars et la fermeture sine die des écoles, collèges et lycées, les enseignants ont été sommés d’assurer une « continuité pédagogique », sans même qu’on ait pris la peine d’interroger cette formule pour le moins confuse. Un mois plus tard, on prend la mesure des effets délétères de l’enseignement à distance pour les élèves et les familles. Reste à mesurer aussi le danger qu’elle recèle pour l’avenir du métier d’enseignant lui-même.

Merci du partage !

Merci Ombre. Cela fait du bien de lire pareille analyse.

Merci du partage, cet article retranscrit assez bien ma lassitude face à cette continuité pédagogique qui n'a de continuité que le nom.

Merci du partage, Ombre. Drôle de coïncidence, je lisais ce matin sur le même site la réflexion d'un collègue sur les dangers et les dérives éventuelles vers une école numérique.
Je me permets de mettre le lien car je pense que ces deux articles sont complémentaires et mettent en lumière l'aspect "humain" de notre métier, cette vision que nous sommes nombreux à partager ici, d'un enseignement comme une démarche artisanale qui se construit dans la classe, et pas des recettes "clé en main", directement applicables par tous, partout.
https://www.nouvelobs.com/confinement/20200413.OBS27467/moi-prof-confine-3-le-covid-19-ne-doit-pas-etre-le-cheval-de-troie-d-une-ecole-numerique-desincarnee.html

« Il faudrait donc se projeter dans l’avenir, nous disent “les experts”. Notre ministre de l’Education le répète en boucle : même s’il ne remplacera jamais l’humain, le numérique offre de formidables opportunités pour notre système éducatif. Le lundi 6 avril, il nous a été ainsi annoncé que dès la prochaine rentrée, seront organisés de grands états généraux du numérique pour tirer des leçons – forcément positives ? – de l’expérience, en grandeur réelle, d’éducation dématérialisée à laquelle nous participons aujourd’hui.

Moui, alors la classe virtuelle à 100 alors qu'on n'arrive pas réellement à faire de vrais cours à 20 (et pas pour des raisons techniques), c'est pas pour demain, surtout si on continue de pointer les inégalités sur le numérique entre autres inégalités.

Je ne vois pas ce qui peut en conscience amener à dire que c'est l'école de demain qui se joue dans la période ; je crois qu'il y a plutôt consensus pour dire que nous sommes difficilement "numérisables".

Merci Ombre.
Sauver les Lettres continue sa mission de salut public.

J'aurais aimé être capable d'écrire un texte aussi juste sur le sujet.

Mina a écrit:Merci du partage, Ombre. Drôle de coïncidence, je lisais ce matin sur le même site la réflexion d'un collègue sur les dangers et les dérives éventuelles vers une école numérique.
Je me permets de mettre le lien car je pense que ces deux articles sont complémentaires et mettent en lumière l'aspect "humain" de notre métier, cette vision que nous sommes nombreux à partager ici, d'un enseignement comme une démarche artisanale qui se construit dans la classe, et pas des recettes "clé en main", directement applicables par tous, partout.
https://www.nouvelobs.com/confinement/20200413.OBS27467/moi-prof-confine-3-le-covid-19-ne-doit-pas-etre-le-cheval-de-troie-d-une-ecole-numerique-desincarnee.html

« Il faudrait donc se projeter dans l’avenir, nous disent “les experts”. Notre ministre de l’Education le répète en boucle : même s’il ne remplacera jamais l’humain, le numérique offre de formidables opportunités pour notre système éducatif. Le lundi 6 avril, il nous a été ainsi annoncé que dès la prochaine rentrée, seront organisés de grands états généraux du numérique pour tirer des leçons – forcément positives ? – de l’expérience, en grandeur réelle, d’éducation dématérialisée à laquelle nous participons aujourd’hui.

Merci, Mina. Tu as bien fait : comme tu le soulignes, les deux articles sont tout à fait complémentaires. La réflexion de ce collègue de philo est très intéressante.

De bonnes analyses. Merci Ombre et Mina !

Très bonne tribune...