- Une passanteEsprit éclairé
Iskendil a écrit:Bonjour à tous,
Je suis surpris que le contexte psychologique lié à la mort de tant de personnes soit estimé "normal" pour préparer des concours. Est-ce réellement possible de s'enterrer dans une bulle et se focaliser sans que ça ne sous fasse rien ? On peut très vite être rattrapé par le décès d'un ami, d'un parent, etc...C'est étonnant que seul l'aspect purement "technique" de la réalisation des épreuves soit prise en compte par le MEN et à aucun moment l'état psychologique des candidats ne soit pris en compte, qui pour reprendre l'expression de notre "cher" président, doivent composer en situation de "guerre" ou "d'après-guerre" si épreuves en Juin-Juillet il y aurait...avec des centaines de morts tous les jours...qu'est-ce que c'est que ce climat de travail ?! Totalement aberrant autant que surréaliste !
J'espère que dans de telles conditions, j'ose espérer que le gouvernement fera un "geste" en terme d'indulgence de la notation des écrits des épreuves externes et des jurys d'épreuves orales d'admission...voire d'un report des épreuves à bien plus tard dans l'année ou d'une admission basée sur l'admissibilité notamment pour les "CAPES" (et leurs équivalents) internes et externes.
Du reste, j'ouvre un nouveau débat: quid de ceux qui ont contracté la maladie et seraient malades durant plusieurs semaines au point de ne pas pouvoir préparer leurs épreuves convenablement voire seraient amoindris pour Juin-Juillet (il faudrait entre 4 à 6 mois de rééducation respiratoire voire de disparition complète des séquelles de la maladie sur les voies respiratoires) ? Est-ce de leur faute ou du contexte épidémique si ils s'avèrent être atteints du covid 19 et par conséquent ne peuvent défendre leurs chances ? Ne faudrait-il pas estimer raisonnable de reporter les concours à la fin de l'année voire au plus tôt à la rentrée de Septembre pour plus d'équité ?
Il semble qu'imposer des épreuves de concours immédiatement après le déconfinement ne soit pas tenir compte de l'humanité des personnes appelées à concourir mais d'une assimilation à des machines voire à du bétail.
Il y a quelque chose d'inhumain et de réellement déraisonnable dans la posture ministérielle.
Je ne sais pas ce qu'il en est dans les autres administrations, mais l'humanité ne fait pas partie du vocabulaire de l'Education Nationale, à la rigueur, parfois, quand il s'agit des élèves et que nous sommes appelés à faire preuve de "bienveillance" (mais dans les cas de harcèlement, cela disparaît, à la victime de changer d'établissement).
En ce qui concerne les enseignants, j'ai déjà vu des chefs "humains" (de moins en moins), des administratifs qui l'étaient aussi mais c'est plus dans le rapport d'individu à individu, l'institution est très maltraitante avec ses enseignants, de façon plus ou moins marquée selon les situations, mais l'humanité, qui paraît relever de la morale, n'a rien à faire dans ce ministère.
Je rappelle cette formule qui me choque à chaque fois, les enseignants représentent seulement un "coût en terme d'heures"... tout est dit !
Il y a plusieurs années, lors de l'éruption du volcan au nom imprononçable, beaucoup de vols étaient annulés, mais aucune indulgence pour les candidats n'exerçant pas en métropole, s'ils n'étaient pas présents aux oraux, ils n'avaient pas le concours, point.
- SisypheHabitué du forum
Je suis entièrement d'accord avec Une passante. Je ne cesse moi aussi de me torturer au sujet de la tenue de ces oraux et suis surprise quand j'en parle autour de moi d'entendre de la part de collègues pourtant rompus au fonctionnement de l'EN me dire que l'admission au prorata des postes offerts ne peut être retenue au motif que
1. Ce serait trop injuste/ inhumain.
2. Il y aurait beaucoup de protestations.
L'injustice ou l'inhumanité me semble pourtant être des constantes de l'EN et la protestation des profs, on sait le peu de cas qu'ils en font. Alors 10 000 personnes qui manifestent par visio conférence en pleine épidémie où chacun a réellement plus important à penser...
Aujourd'hui, je veux seulement savoir ce qui est prévu, s'ils ont prévu quelque chose.
1. Ce serait trop injuste/ inhumain.
2. Il y aurait beaucoup de protestations.
L'injustice ou l'inhumanité me semble pourtant être des constantes de l'EN et la protestation des profs, on sait le peu de cas qu'ils en font. Alors 10 000 personnes qui manifestent par visio conférence en pleine épidémie où chacun a réellement plus important à penser...
Aujourd'hui, je veux seulement savoir ce qui est prévu, s'ils ont prévu quelque chose.
- alanneFidèle du forum
Ce qui les arrangerait c'est une année blanche avec report des postes l'an prochain cumulé à peu d'ouverture de postes l'an prochain.
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Wait and see
- Lili-chocolaterieNiveau 1
Sisyphe a écrit:Je suis entièrement d'accord avec Une passante. Je ne cesse moi aussi de me torturer au sujet de la tenue de ces oraux et suis surprise quand j'en parle autour de moi d'entendre de la part de collègues pourtant rompus au fonctionnement de l'EN me dire que l'admission au prorata des postes offerts ne peut être retenue au motif que
1. Ce serait trop injuste/ inhumain.
2. Il y aurait beaucoup de protestations.
L'injustice ou l'inhumanité me semble pourtant être des constantes de l'EN et la protestation des profs, on sait le peu de cas qu'ils en font. Alors 10 000 personnes qui manifestent par visio conférence en pleine épidémie où chacun a réellement plus important à penser...
Aujourd'hui, je veux seulement savoir ce qui est prévu, s'ils ont prévu quelque chose.
Il est vrai qu'une sélection sur dossier des admissibles au prorata des postes offerts peut susciter des protestations. C'est pour ça qu'une admission de l'ensemble des admissibles + une sélection plus marquée pendant l'année de stage pour décider de la titularisation me semble plus juste. Ceci ne serait pas "volé" car le candidat aura fait ses preuves - ou pas - sur le terrain.
J'espère que nous aurons des nouvelles cette semaine
- neiloutaNiveau 3
Sélectionner sur le terrain revient à hiérarchiser. Cela me paraît compliqué,voire impossible, car les contexte d'enseignement diffère. Comment classer des enseignants qui, l'un enseigne en rep++ et l'autre dans un établissement avec des élèves très scolaires? Sur quels critères ? l'inspection de titularisation est une vérification des compétences des enseignants sur le terrain mais en aucun cas elle a vocation à classer les candidats dans une logique de concours
- SisypheHabitué du forum
Mais envisage-tu ensuite de ne pas valider un candidat sur deux puisque c'est à peu près le ratio admissibles/ admis ? Ce serait également très dur à vivre. Sur une inspection dont nous connaissons le caractère aléatoire. Je préfère un jury. Ils sont plusieurs et aucun élève ne peut venir casser le déroulement que j'ai prévu.
Valider tous les admissibles et en conserver la grande majorité coûterait "un pognon de dingue". Surtout à l'interne. Les candidats sont, pour la plupart, déjà en poste. L'objectif est de favoriser la formation des enseignants. Pour les admissibles, c'est chose faite. Ne valider personne conserve ce niveau de formation sans rien coûter. Le rêve de tout bon macroniste.
Enfin, je songe encore à l'opposition des présidents de jury. Nous connaissons tous des candidats pluri-admissibles qui ne passent jamais la barre. Le jury tient à l'oral. Le renvoi à la société des agrégés et aux conditions de l'agrégation de 1914 est édifiant. Les admissibles ont passé les oraux en 1919. Ils auraient pu compter les survivants et leur donner. Que nenni !
Alors j'espère que tu as raison. Je danserai de joie jusqu'à la fin du confinement mais je n'y crois guère.
Valider tous les admissibles et en conserver la grande majorité coûterait "un pognon de dingue". Surtout à l'interne. Les candidats sont, pour la plupart, déjà en poste. L'objectif est de favoriser la formation des enseignants. Pour les admissibles, c'est chose faite. Ne valider personne conserve ce niveau de formation sans rien coûter. Le rêve de tout bon macroniste.
Enfin, je songe encore à l'opposition des présidents de jury. Nous connaissons tous des candidats pluri-admissibles qui ne passent jamais la barre. Le jury tient à l'oral. Le renvoi à la société des agrégés et aux conditions de l'agrégation de 1914 est édifiant. Les admissibles ont passé les oraux en 1919. Ils auraient pu compter les survivants et leur donner. Que nenni !
Alors j'espère que tu as raison. Je danserai de joie jusqu'à la fin du confinement mais je n'y crois guère.
- Theriakos96Habitué du forum
Je pense que le scénario des admissibles injectés dans le système et puis évalués sur le terrain est impraticable, pour diverses raisons (liste non exhaustive) : 1) Il y a le normaliens qui ne peuvent être stagiaires tant que la scolarité à l'ENS n'est pas terminée (dans mon cas, par exemple, plusieurs années d'ENS encore devant moi) 2) Les gens qui désirent demander un contrat doctoral et prévoient valider leur stage en enseignant dans le supérieur seraient ainsi dans l'impossibilité de le faire, contrairement aux années précédentes et je ne crois pas que l'université puisse se passer des heures enseignées par ces doctorants agrégés-stagiaires.
D'un autre côté annuler la session et la reporter à l'an prochain est possible seulement pour les concours dont les écrits n'ont pas encore eu lieu : on fait quoi, par exemple, des agrégatifs de lettres et grammaire, ainsi que de langue, dont les épreuves écrites se sont déroulées normalement (sauf la grammaire moderne pour les LM)?
Je ne voudrais pas être ministre, vraiment pas.
Quand pensez-vous qu'il va parler?
D'un autre côté annuler la session et la reporter à l'an prochain est possible seulement pour les concours dont les écrits n'ont pas encore eu lieu : on fait quoi, par exemple, des agrégatifs de lettres et grammaire, ainsi que de langue, dont les épreuves écrites se sont déroulées normalement (sauf la grammaire moderne pour les LM)?
Je ne voudrais pas être ministre, vraiment pas.
Quand pensez-vous qu'il va parler?
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Dicebat Bernardus Carnotensis nos esse quasi nanos, gigantium humeris insidentes, ut possimus plura eis et remotiora videre, non utique proprii visus acumine, aut eminentia corporis, sed quia in altum subvenimur et extollimur magnitudine gigantea.
– Jean de Salisbury, Metalogicon, III, 4
- RuthvenGuide spirituel
Mais franchement, que voulez-vous qu'ils disent ? Ils sont au coeur d'une crise sanitaire sur laquelle ils n'ont quasiment aucun contrôle, ils ne savent pas comment sortir du déconfinement, la question économique va devenir cruciale, les concours de recrutement doivent être le cadet de leur souci.
Si Blanquer a parlé du bac, c'était simplement parce que c'est là que l'opinion publique l'attendait, mais vu sa prudence dans les dernières interviews, on comprend bien entre les lignes qu'il n'est là que pour faire illusion.
Si Blanquer a parlé du bac, c'était simplement parce que c'est là que l'opinion publique l'attendait, mais vu sa prudence dans les dernières interviews, on comprend bien entre les lignes qu'il n'est là que pour faire illusion.
- Theriakos96Habitué du forum
J'imagine qu'ils prévoient quand même d'avoir des enseignants pour la rentrée 2020, ou pas? Je comprends bien le visibilité du bac, l'opinion publique focalisée sur Blanquer et toussa, mais bon...chercher un scénario qui paraît fonctionner même si les choses s'empirent davantage et l'annoncer comme étant le plus probable ne me semble pas impossible. Mais enfin, je suis peut-être naïf, idiot et égoïste.
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Dicebat Bernardus Carnotensis nos esse quasi nanos, gigantium humeris insidentes, ut possimus plura eis et remotiora videre, non utique proprii visus acumine, aut eminentia corporis, sed quia in altum subvenimur et extollimur magnitudine gigantea.
– Jean de Salisbury, Metalogicon, III, 4
- Lili-chocolaterieNiveau 1
Peut-être alors faut-il dissocier le traitement du CAPES et de l'Agrégation dans ces circonstances, faire davantage de cas par cas...
Si l'admissibilité vaut pour admission, en tout cas, il faudrait augmenter la barre d'admissibilité, faire en amont plus de sélection sur l'écrit (de nombreux écrits n'ont pas encore eu lieu). Je suis d'accord là dessus: pas évident, une fois le stage démarré de remercier un collègue sur deux à son terme.
Si l'admissibilité vaut pour admission, en tout cas, il faudrait augmenter la barre d'admissibilité, faire en amont plus de sélection sur l'écrit (de nombreux écrits n'ont pas encore eu lieu). Je suis d'accord là dessus: pas évident, une fois le stage démarré de remercier un collègue sur deux à son terme.
- ernyaFidèle du forum
Ben mine de rien, je pense que les annonces de Blanquer ont pu rassurer des élèves et des profs. Plus besoin de paniquer pour le programme non bouclé car bac validé au contrôle continu (je ne reviens pas sur l'oral de français qui sera, à mon avis, annulé comme les autres oraux).Ruthven a écrit:Mais franchement, que voulez-vous qu'ils disent ? Ils sont au coeur d'une crise sanitaire sur laquelle ils n'ont quasiment aucun contrôle, ils ne savent pas comment sortir du déconfinement, la question économique va devenir cruciale, les concours de recrutement doivent être le cadet de leur souci.
Si Blanquer a parlé du bac, c'était simplement parce que c'est là que l'opinion publique l'attendait, mais vu sa prudence dans les dernières interviews, on comprend bien entre les lignes qu'il n'est là que pour faire illusion.
Moi, ça va faire bientôt un mois que je bosse pour l'oral et j'aimerais vraiment savoir si cet oral je vais le passer en juillet, en septembre, en octobre voire carrément l'an prochain voire jamais. La situation est assez anxiogène comme ça, en fait.
Donc si on ne peut vraiment pas prévoir les conditions sanitaires jusqu'à, allez, septembre, ben ils annulent, ils déclarent une année blanche, que sais-je ! Mais faut bien prendre prendre une décision à un moment donné.
- HypermnestreÉrudit
HS @Ruthven : sortir du confinement ne va pas être simple, mais s'il faut également anticiper la sortie du déconfinement...Ruthven a écrit:Mais franchement, que voulez-vous qu'ils disent ? Ils sont au coeur d'une crise sanitaire sur laquelle ils n'ont quasiment aucun contrôle, ils ne savent pas comment sortir du déconfinement, la question économique va devenir cruciale, les concours de recrutement doivent être le cadet de leur souci.
Si Blanquer a parlé du bac, c'était simplement parce que c'est là que l'opinion publique l'attendait, mais vu sa prudence dans les dernières interviews, on comprend bien entre les lignes qu'il n'est là que pour faire illusion.
- UtopiqueNiveau 5
marypop a écrit:Lili-chocolaterie a écrit:Bonjour à tous,
La prise de décision concernant les concours doit être complexe. Le scénario idéal est bien un report en juin/juillet, avec des conditions de passation peu ou pas modifiées. Néanmoins, il y a aussi la gestion du bac et des commissions d'harmonisation à ce moment-là et la mobilisation du personnel en juillet pour les concours de recrutement ne sera peut-être pas évidente.
Le scénario qui semble générer le moins d'incertitudes et d'inégalités est un report des concours en septembre, avec admissibilité = admission pour tous, quel que soit le concours (capes/agrégation, interne/externe) + une année de stage déterminante pour l’accès au titre.
C'est difficile de dire: bon toi, tu es déjà titulaire, donc tu n'es pas considéré comme admis à l'agrégation car sinon on te fait une fleur, toi tu n'es pas dans le circuit donc on te prend direct en stage après les écrits car on a besoin de stagiaires, toi tu es contractuel donc on attend un peu car on peut déjà compter sur toi...
J'entends des rumeurs d'"année blanche" également: bon là, en clair, d'un point de vu pratico-pratique, ça simplifie +++ les choses, mais c'est le couperet pour les préparationnaires, ceux qui ont déjà passé les écrits etc. Et je ne penses pas que ce soit la posture du ministère.
En bref, de mon point de vue: on décale en septembre, on s'appuie sur les admissibles, on lisse la sélection sur l'année de stage (avec un oral prévu en cours d'année?). On maintient ainsi les concours 2020 et 2021 (pensons aussi aux collègues qui ont prévu de passer le concours l'année prochaine...).
Il y aura certes un décalage pour la prise de service des nouveaux stagiaires, mais on a l'habitude de ces mises au point au mois de septembre, de toute façon...
Quitte à prévoir une année blanche, elle semble plus simple en 2021 de toutes façons, puisqu'elle va tomber avec l'année prévue de refonte du CAPES en fin de M2. Donc pas de soucis de postes berceaux, de stagiaires 9H et autre, on ne retrouverait "que" le souci de neotitulaires sur créteil / versailles qui serait faible cette année là.
Rappelons que le scénario année blanche en 2021 était déjà dans les tuyaux, et les collègues ayant prévu de le passer l'année prochaine ... chaque année c'est la surprise de savoir quels concours sont ou pas ouverts, et avec quel nombre de postes, pour le moment rien n'a été annoncé !
Les vrais lésés de cette stratégie seraient les préparations privées, voire les normaliens (pour lesquels je suis sure que quelque chose de spécial serait envisagé).
L'hypothèse de recruter un nombre de gens, entre le nombre d'admissible et le nombre de postes, pour faire un tri plus élevé l'année de stage me semble pleine de bon sens. Et ce d'autant plus qu'il y a plutôt des difficultés pour recruter en ce moment, et cette perspective d'année blanche en suivant.
Sans présupposer que le MEN ferait preuve de "bon sens", il y aurait peut-être un intérêt pour eux à reporter la sélection sur l'année de stage. Peut-être plus objectif et égalitaire que de valider presque tous les stagiaires ayant réussi un oral ou de faire la sélection dès l'écrit. Dans le fond ce qui est choquant c'est la précarisation des personnels en ouvrant moins de postes que nécessaires dans certaines mantières. D'un côté des contractuels, de l'autre des candidats qui auraient pu avoir leur concours plus tôt...
- livieFidèle du forum
Mais attendez, dans l'hypothèse d'une validation à la fin de l'année de stage, cela signifie que le stagiaire devra (je parle pour un certifié externe) :
-Réaliser un mémoire (pour valider le M2).
-Valider son M2 par le biais de différentes UE à passer en partiels ? Divers travaux à rendre etc.
-Assister aux cours de son M2.
-Faire cours.
-Préparer un grand oral.
Je ne trouve pas ça tenable du tout. Un report serait préférable.
Je fais partie de la génération des profs qui a passé son concours en M2 et qui a effectué son année de stage l'année suivante, c'était bien plus commode. Je ne comprends pas pourquoi cela avait été aussi critiqué à l'époque.
:pleurs:
Et bien, je ne regrette pas de m'être portée volontaire pour être tutrice l'année prochaine moi.
-Réaliser un mémoire (pour valider le M2).
-Valider son M2 par le biais de différentes UE à passer en partiels ? Divers travaux à rendre etc.
-Assister aux cours de son M2.
-Faire cours.
-Préparer un grand oral.
Je ne trouve pas ça tenable du tout. Un report serait préférable.
Je fais partie de la génération des profs qui a passé son concours en M2 et qui a effectué son année de stage l'année suivante, c'était bien plus commode. Je ne comprends pas pourquoi cela avait été aussi critiqué à l'époque.
:pleurs:
Et bien, je ne regrette pas de m'être portée volontaire pour être tutrice l'année prochaine moi.
- MathadorEmpereur
Si la titularisation est maintenue à la rentrée prochaine (et cela me semble probable, l'IDF ayant grand besoin de chair fraîche), soit le M2 sera aménagé, soit la nécessité du M2 sera temporairement abolie (cela se ferait par décret en conseil des ministres puisqu'il faut amender les statuts particuliers).
Les suppressions de pôôôstes qui ont accompagné cette réforme. Et aussi l'entrée retardée dans le métier. Et peut-être bien que cela faisait effectivement une surcharge de travail par rapport à l'ancien système IUFM (mais je doute que ce soit encore le cas par rapport au système actuel ESPE).livie a écrit:Je fais partie de la génération des profs qui a passé son concours en M2 et qui a effectué son année de stage l'année suivante, c'était bien plus commode. Je ne comprends pas pourquoi cela avait été aussi critiqué à l'époque.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- neiloutaNiveau 3
On ne peut confondre concours avec une logique de sélection et la visite d'inspection. L'un doit classer car le nombre de piste est limité, l'autre doit vérifier les compétences. Admettons que le nombre de postes est limité et que l'inspection vaut admission du concours.sur quels critères ? Les conditions d'enseignement ne sont pas les mêmes ? Comment sélectionner alors?
Le concours doit assurer l'égalite entre les candidats car il doit sélectionner les meilleurs, l'inspection n'est pas dans une logique de sélection,mais de validation pour entériner les compétences détectées lors des concours.
Le concours doit assurer l'égalite entre les candidats car il doit sélectionner les meilleurs, l'inspection n'est pas dans une logique de sélection,mais de validation pour entériner les compétences détectées lors des concours.
- RuthvenGuide spirituel
ernya a écrit:
Moi, ça va faire bientôt un mois que je bosse pour l'oral et j'aimerais vraiment savoir si cet oral je vais le passer en juillet, en septembre, en octobre voire carrément l'an prochain voire jamais. La situation est assez anxiogène comme ça, en fait.
Donc si on ne peut vraiment pas prévoir les conditions sanitaires jusqu'à, allez, septembre, ben ils annulent, ils déclarent une année blanche, que sais-je ! Mais faut bien prendre prendre une décision à un moment donné.
C'est bien compréhensible que tu veuilles savoir, mais du point de vue du politique il y a peut-être un ordre des priorités des problèmes et surtout comme ils sont contraints de naviguer à vue ils ne peuvent s'avancer sur une décision aussi importante qui allie des enjeux économiques et sociaux - combien d'enseignants devant les élèves à la rentrée prochaine - et des enjeux culturels - une agrégation sans oral, quelle horreur ! -. Et encore, le problème, dans sa dimension économique et sociale, ne se pose que pour les concours externes ...
En dehors du problème du bac - en raison de sa charge symbolique -, l'EN doit être le dernier des soucis du gouvernement - surtout que manifestement cela tourne assez bien tout seul, à distance.
- Lili-chocolaterieNiveau 1
Jean-Michel a écrit:On ne peut confondre concours avec une logique de sélection et la visite d'inspection. L'un doit classer car le nombre de piste est limité, l'autre doit vérifier les compétences. Admettons que le nombre de postes est limité et que l'inspection vaut admission du concours.sur quels critères ? Les conditions d'enseignement ne sont pas les mêmes ? Comment sélectionner alors?
Le concours doit assurer l'égalite entre les candidats car il doit sélectionner les meilleurs, l'inspection n'est pas dans une logique de sélection,mais de validation pour entériner les compétences détectées lors des concours.
Je suis d'accord avec ça, on ne peut confondre concours et validation pendant un stage. La question est: quelle est le moindre mal dans la situation actuelle? Ce "moindre mal" dépend sans doute de la situation où l'on se trouve. Ceux qui ont travaillé tout au long de l'année, ceux qui ont déjà validé les écrits souhaitent évidemment que le processus aille jusqu'au bout, avec sans doute quelques aménagements. Je le disais plus haut, l'idéal serait que les concours aient bien lieu en juin/juillet dans les conditions habituelles. Mais j'en doute fort fort. Bien sûr qu'une année blanche/un report conséquent avec une extension des contractuels à la rentrée, serait le plus simple pour l'administration et permettrait que les choses soient réalisées dans les clous habituels. Mais quid de la situation sanitaire dans 6 mois? Au printemps prochain?
Des formules différentes ont déjà été optées par différents concours - études sur dossier, écrits - c'est moyen je le concède mais quelle que soit l'idée, elle sera moyenne...ou carrément moyenne!
- ernyaFidèle du forum
mais depuis quand c'est au gouvernement de prendre cette décision ?Ruthven a écrit:ernya a écrit:
Moi, ça va faire bientôt un mois que je bosse pour l'oral et j'aimerais vraiment savoir si cet oral je vais le passer en juillet, en septembre, en octobre voire carrément l'an prochain voire jamais. La situation est assez anxiogène comme ça, en fait.
Donc si on ne peut vraiment pas prévoir les conditions sanitaires jusqu'à, allez, septembre, ben ils annulent, ils déclarent une année blanche, que sais-je ! Mais faut bien prendre prendre une décision à un moment donné.
C'est bien compréhensible que tu veuilles savoir, mais du point de vue du politique il y a peut-être un ordre des priorités des problèmes et surtout comme ils sont contraints de naviguer à vue ils ne peuvent s'avancer sur une décision aussi importante qui allie des enjeux économiques et sociaux - combien d'enseignants devant les élèves à la rentrée prochaine - et des enjeux culturels - une agrégation sans oral, quelle horreur ! -. Et encore, le problème, dans sa dimension économique et sociale, ne se pose que pour les concours externes ...
En dehors du problème du bac - en raison de sa charge symbolique -, l'EN doit être le dernier des soucis du gouvernement - surtout que manifestement cela tourne assez bien tout seul, à distance.
- IphigénieProphète
Il y a bien eu une année avec deux capes, non? vers 2013 autant que je me souvienne: il y en avait même qui avaient repassé l’écrit au cas où l’oral1 ´aurait pas marché : on peut imaginer qu’il y ait deux sessions l’une décalée en Juillet août ou septembre pour les écrits qui n’ont pas eu lieu par exemple puis les oraux et la session normale aux dates normales ou un peu retardées.
Mais tout ça n’est que supposition.
Mais tout ça n’est que supposition.
- KagomeHabitué du forum
Stagiaire CAFEP externe 2014, c'est en effet ce qu'on avait. 8H devant élèves, le reste du temps étant pour le M2.livie a écrit:Mais attendez, dans l'hypothèse d'une validation à la fin de l'année de stage, cela signifie que le stagiaire devra (je parle pour un certifié externe) :
-Réaliser un mémoire (pour valider le M2).
-Valider son M2 par le biais de différentes UE à passer en partiels ? Divers travaux à rendre etc.
-Assister aux cours de son M2.
-Faire cours.
-Préparer un grand oral.
Je ne trouve pas ça tenable du tout. Un report serait préférable.
Je fais partie de la génération des profs qui a passé son concours en M2 et qui a effectué son année de stage l'année suivante, c'était bien plus commode. Je ne comprends pas pourquoi cela avait été aussi critiqué à l'époque.
:pleurs:
Et bien, je ne regrette pas de m'être portée volontaire pour être tutrice l'année prochaine moi.
A titre perso j'avais une dispense de certains cours et du mémoire de M2 (on avait du produire une version écourtée bidon, histoire de justifier l'horaire du collègue devant nous), étant déjà titulaire d'un M2 recherche.
Année sportive pour mes collègues stagiaires qui n'avaient jamais enseigné mais bon, ça se fait. Le mémoire de M2 demandé d'ailleurs n'était pas aussi exigeant qu'un mémoire de M2 "classique" de recherche et nous passions une partie des cours de M2 à préparer nos cours pour les élèves ou corriger pour rentabiliser le temps.
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Makenaï Zettaï
- neiloutaNiveau 3
Lorsque je dis qu'on ne peut confondre concours et visite de validation, cela signifie:
soit il donne l'admission en prenant les meilleurs écrits pour le capes externe afin de pallier à un manque d'enseignants à la rentrée
soit il reporte les oraux à la rentrée (ou plus tard) ou les font passer dans d'autres conditions (en visio avec un surveillant ?).
Néanmoins l'admission d'un concours ne peut se faire sur une inspection pour des raisons d'égalité. Pour l'agrégation, il est peu probable qu'il n'y ait pas d'oraux! Car la plupart sont déjà en poste (même si ce n'est pas le cas, cela ne représente que peu de cas=les normaliens pour lesquels ils trouveront des solutions).
soit il donne l'admission en prenant les meilleurs écrits pour le capes externe afin de pallier à un manque d'enseignants à la rentrée
soit il reporte les oraux à la rentrée (ou plus tard) ou les font passer dans d'autres conditions (en visio avec un surveillant ?).
Néanmoins l'admission d'un concours ne peut se faire sur une inspection pour des raisons d'égalité. Pour l'agrégation, il est peu probable qu'il n'y ait pas d'oraux! Car la plupart sont déjà en poste (même si ce n'est pas le cas, cela ne représente que peu de cas=les normaliens pour lesquels ils trouveront des solutions).
- Theriakos96Habitué du forum
Je ne crois pas que la plupart des reçus à l'agrégation externe soit représentée par des professeurs déjà en poste ; à titre d'exemple en Lettres Classiques lors de la session 2019, sur 72 postes ouverts, 54 admis dont 7 seulement étaient déjà certifiés. Cela me semble loin de la plupart.
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Dicebat Bernardus Carnotensis nos esse quasi nanos, gigantium humeris insidentes, ut possimus plura eis et remotiora videre, non utique proprii visus acumine, aut eminentia corporis, sed quia in altum subvenimur et extollimur magnitudine gigantea.
– Jean de Salisbury, Metalogicon, III, 4
- neiloutaNiveau 3
Peut être que sur les 47 admis restants, il y en a qui ont reussi parallèlement le capes externe ( beaucoup tentent les 2 concours la même année). Ce qui reviendrait à leur donner un poste pour les capétiens externes pour pallier le manque d'effectif.
- MathadorEmpereur
Et donc leur proposer d'être payés 1500 euros par mois pendant le stage, de ne pas être prioritaires pour les lycées à l'intra, et de ne pas pouvoir être défendus par les syndicats au moment de la commission de titularisation (pour les agrégés c'est une CAP, et pour les autres c'est un remake des procès de Moscou appelé jury).
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
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