"On va devoir abaisser le niveau des maths dans le supérieur" (S. Planchenault)

Educpros a écrit:

Educpros : Comment l’enseignement supérieur s’adapte aux programmes de la spécialité maths du lycée général ?

S. Planchenault (APMEP) : La réforme a pour objectif l'augmentation du niveau et du bagage de nos élèves. Mais les formations, notamment les prépas, se rendent compte qu’il y aura tellement d’élèves qui vont arrêter les mathématiques en terminale qu’elles vont être obligées d’abaisser le niveau des maths dans le supérieur à celui de première.

Au lieu d’augmenter le niveau des lycéens pour qu’ils suivent dans le supérieur, on va finalement baisser le niveau dans le supérieur, ce qui est dramatique. On n’a pas du tout réussi à obtenir les exigences que l'on souhaitait.

[…] on va finalement baisser le niveau dans le supérieur, ce qui est dramatique. On n’a pas du tout réussi à obtenir les exigences que l'on souhaitait.

ycombe a écrit:Précisons que Sébastien Planchenault est le  président de l’APMEP, association qui a pris position en faveur de la réforme du collège (collège2016) et au moins ici en faveur de la réforme du bac (la réforme du bac peut être profitable aux élèves scientifiques et à ceux des voies technologiques).

Du coup, venir geindre que

[…] on va finalement baisser le niveau dans le supérieur, ce qui est dramatique. On n’a pas du tout réussi à obtenir les exigences que l'on souhaitait.

c'est quand même un peu n'importe quoi.

Devant les conséquences (prévisibles et prévues) des réformes qu'ils ont soutenues, ils viennent pleurer "c'est pas ça qui devait se passer !"

Il s'attendait à quoi, sérieusement ?

(Vous avez aimé le niveau de classe de première spé ? Les élèves qui montent derrière auront subi de plus en plus la réforme du collège. Vous allez les regretter, ceux de cette année.)

S. Planchenault a écrit:
L’objectif, c’est de conserver la spécialité qui existe aujourd’hui, tournée vers les sciences, et de proposer une deuxième spécialité de maths ouverte sur l’ensemble des autres disciplines : la littérature, la philosophie, les arts, etc. pour recréer ces ponts qui n’existent plus dans le tronc commun.

Le même a écrit:
Si bien qu’après la seconde, un élève qui veut faire une école de commerce mais qui est fragile en mathématiques, on lui conseillera de se diriger plutôt vers un bac STMG qu’un bac général. Il continuera ainsi à faire des mathématiques mais avec un accompagnement.

VinZT a écrit:

Et conseiller à un élève qui veut faire une école de commerce de préférer STMG à une filière générale, c'est-y-pas-beau aussi ?

Le même a écrit:
Si bien qu’après la seconde, un élève qui veut faire une école de commerce mais qui est fragile en mathématiques, on lui conseillera de se diriger plutôt vers un bac STMG qu’un bac général. Il continuera ainsi à faire des mathématiques mais avec un accompagnement.

VinZT a écrit:Bah les STMG on les accompagne gentiment par la main vers la réussite dans leurs apprentissages, alors qu'en série générale on les accompagne gentiment par la main vers la réussite dans leurs apprentissages. Rien à voir, donc.

VinZT a écrit:

Et conseiller à un élève qui veut faire une école de commerce de préférer STMG à une filière générale, c'est-y-pas-beau aussi ?

Le même a écrit:
Si bien qu’après la seconde, un élève qui veut faire une école de commerce mais qui est fragile en mathématiques, on lui conseillera de se diriger plutôt vers un bac STMG qu’un bac général. Il continuera ainsi à faire des mathématiques mais avec un accompagnement.

VinZT a écrit:Bah les STMG on les accompagne gentiment par la main vers la réussite dans leurs apprentissages, alors qu'en série générale on les accompagne gentiment par la main vers la réussite dans leurs apprentissages. Rien à voir, donc.