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- livieFidèle du forum
Le statut de contractuel dans l'enseignement privé est peu enviable. Je l'ai fait pendant que j'étais étudiante en MEF. Salaire très très bas, formations non payées ainsi que certaines vacances. Si tu n'es pas engagé à l'année, c'est une vraie galère. A l'époque ça m'allait car j'étais en couple et encore étudiante mais je me demande comment font certaines personnes pour s'en sortir
Pour répondre à ce qui est dit plus haut: c'est rare qu'on refuse un pré-accord mais c'est le cas pour d'autres raisons que le fait de ne pas être catholique (apparence (et oui...), difficultés à s'exprimer clairement sur son projet, dire qu'on veut être dans le privé pour rester dans sa région d'origine... incompatibilité du discours avec le métier d'enseignant). C'est une entreprise privée qui se réserve certains droits. C'est vrai que l'académie de Rennes a durci son recrutement mais pas au point de discriminer des candidats qui ne sont pas catholiques.
J'ai une copine qui n'avait pas eu son pré-accord et quand elle at obtenu le CAFEP on lui a donné directement. Je n'ai jamais eu de retours de cas où le candidat, concours en poche s'est vu refuser le pré-accord.
Pour répondre à ce qui est dit plus haut: c'est rare qu'on refuse un pré-accord mais c'est le cas pour d'autres raisons que le fait de ne pas être catholique (apparence (et oui...), difficultés à s'exprimer clairement sur son projet, dire qu'on veut être dans le privé pour rester dans sa région d'origine... incompatibilité du discours avec le métier d'enseignant). C'est une entreprise privée qui se réserve certains droits. C'est vrai que l'académie de Rennes a durci son recrutement mais pas au point de discriminer des candidats qui ne sont pas catholiques.
J'ai une copine qui n'avait pas eu son pré-accord et quand elle at obtenu le CAFEP on lui a donné directement. Je n'ai jamais eu de retours de cas où le candidat, concours en poche s'est vu refuser le pré-accord.
- jeannotNiveau 5
Merci de ta réponse Livie. J'ai aujourd'hui même un entretien avec une responsable des ressources humaines de la ddec au telephone. Je veux juste savoir si, étant peu payé, l'indemnisation complémentaire est possible avec pôle emploi ou non? Question stupide peut être. Les suppléances dans le public sont mieux payées?
- MathadorEmpereur
Le statut de non-titulaire du privé est plus favorable que celui de non-titulaire du public en ce qui concerne la reprise d'ancienneté, même si l'on est finalement recruté dans le public .
Sinon, je ne vois pas pourquoi il y aurait un problème en ce qui concerne Pôle Emploi. Je connais même des certifiés stagiaires qui ont un complément de Pôle Emploi alors qu'ils sont à temps plein.
Sinon, je ne vois pas pourquoi il y aurait un problème en ce qui concerne Pôle Emploi. Je connais même des certifiés stagiaires qui ont un complément de Pôle Emploi alors qu'ils sont à temps plein.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- jeannotNiveau 5
mathador, si je comprends bien, le fait d'avoir une ancienneté dans l'exercice d'un métier autre que le professorat peut permettre une revalorisation du statut de suppléant? Qu'appelles tu "reprise d'ancienneté"?
- MathadorEmpereur
Le fait qu'un enseignant non-titulaire puisse ne pas repartir de zéro s'il est ensuite reçu à un concours de l'enseignement (lorsque je disais « recruté dans le public », je sous-entendais « par concours »).
Pour le classement des suppléants, je ne connais pas les règles. Pour celui des titulaires, c'est le décret n°51-1423: la prise en compte des périodes travaillées dans le secteur privé n'est possible que dans quelques cas (obtention du 3ème concours, du CAPET ou du CAPLP, sous certaines conditions).
Pour le classement des suppléants, je ne connais pas les règles. Pour celui des titulaires, c'est le décret n°51-1423: la prise en compte des périodes travaillées dans le secteur privé n'est possible que dans quelques cas (obtention du 3ème concours, du CAPET ou du CAPLP, sous certaines conditions).
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
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Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- jeannotNiveau 5
Merci mathador. Une personne m'a conseillé de faire valider mon expérience professionnelle en rapport avec le métier auquel j'aspire ,auprés du rectorat. Comme les métiers sont complémentaires, du moins en nature (j'étais libraire), il se pourrait -pas sûr du tout- que mon indice soit modifié…. mais j'y crois peu.
- Manu7Expert spécialisé
C'est surtout le statut de Maitre Auxiliaire qui est plus avantageux parce qu'il n'existe plus dans le public... Mais avec le privé sous contrat, ce n'est pas encore possible de faire sans ce statut de MA. Quand on est non-titulaire dans le public on ne considère pas qu'on travaille dans l'E.N. on effectue le calcul d'ancienneté comme si on travaillait pour n'importe quel ministère !!! On prendra mieux en compte l'ancienneté d'un surveillant ou d'un adjoint d'éducation que celle d'un prof remplaçant, c'est scandaleux. Et si jamais vous alternez public et privé alors on perd toute l'ancienneté du public... Je parle du calcul d'ancienneté quand on a un concours.
Remarque : Pour le concours externe à mon avis une licence n'est plus suffisante.
Remarque : Pour le concours externe à mon avis une licence n'est plus suffisante.
- MathadorEmpereur
Oui, il faut être inscrit en M1 (ou en avoir un) pour passer le concours et être inscrit en M2 (ou en avoir un) pour être nommé stagiaire (ou l'analogue pour le privé sous contrat).Manu7 a écrit:Remarque : Pour le concours externe à mon avis une licence n'est plus suffisante.
Par contre, avec 5 ans dans le privé il y a le 3ème concours (attention, on ne peut pas cumuler l'ancienneté liée aux services en tant que non-titulaire et celle liée au 3e concours).
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- Manu7Expert spécialisé
Pour le pré-accord je persiste dans l'idée que c'est très différent d'un diocèse à un autre. Il est tout de même conseillé de se renseigner auprès de la DDEC longtemps avant de postuler ainsi cela montre notre investissement, et beaucoup de DDEC proposent des stages ou des réunions d'information. Si on se manifeste sans avoir participé à ses informations alors on risque d'être déçu.
Pour les questions de religion, pour mon pré-accord, nous en avons parlé mais c'était assez secondaire, par contre en Bretagne, il y a par exemple encore des établissements où on pratique la prière tous les matins avant de commencer les cours (ils sont rares), donc il faut sans doute faire preuve d'une grande ouverture d'esprit si on n'est pas croyant.
Il faut aussi savoir qu'un pré-accord obtenu dans n'importe quel diocèse est valable dans toute la France...
Pour les questions de religion, pour mon pré-accord, nous en avons parlé mais c'était assez secondaire, par contre en Bretagne, il y a par exemple encore des établissements où on pratique la prière tous les matins avant de commencer les cours (ils sont rares), donc il faut sans doute faire preuve d'une grande ouverture d'esprit si on n'est pas croyant.
Il faut aussi savoir qu'un pré-accord obtenu dans n'importe quel diocèse est valable dans toute la France...
- jeannotNiveau 5
Merci Manu 7. Y a t-il des cas ou les suppléances sont payées différemment? On m'a parlé aujourd'hui d'un salaire avoisinant pour un temps complet 1400 , voire 1500 euros. J'avais entendu que c'était moins ... . Quelqu'un a t-il des précisions là dessus?
- scot69Modérateur
Je crois qu'on est payé un peu plus si on a un doctorat.
Sinon, tout dépend si tu as des heures sup.
Sinon, tout dépend si tu as des heures sup.
- Manu7Expert spécialisé
J'ai trouvé environ 1500€ (salaire brut !) pour un MA2 à l'échelon 1 (moins de trois ans), pour être MA1 il faut plus que la licence si j'ai bonne mémoire sans doute un bac +5.
Lien : https://www.spelc.fr/salaires/les-grilles/grilles-janvier-2020/grilles-salaires-bruts-ma-janvier-2020.pdf
Ce n'est pas beaucoup, vraiment pas... Surtout que les MA font souvent beaucoup de km puisqu'ils changent souvent de poste. A mes débuts, j'ai accepté un remplacement à 3h de route de chez moi, j'ai pris un logement, à la fin il ne me restait presque rien. Mais c'est grâce à ce remplacement que j'ai pu passer le concours...
Lien : https://www.spelc.fr/salaires/les-grilles/grilles-janvier-2020/grilles-salaires-bruts-ma-janvier-2020.pdf
Ce n'est pas beaucoup, vraiment pas... Surtout que les MA font souvent beaucoup de km puisqu'ils changent souvent de poste. A mes débuts, j'ai accepté un remplacement à 3h de route de chez moi, j'ai pris un logement, à la fin il ne me restait presque rien. Mais c'est grâce à ce remplacement que j'ai pu passer le concours...
- scot69Modérateur
Et surtout, dans certaines académies, tu es parfois payé avec beaucoup de retard...
Par contre, si ça n'a pas changé, on va te demander de cocher tes zones géographiques. Coche bien uniquement celles où tu es 100% sûr de pouvoir aller. C'est un motif de radiation sinon.
Moi aussi à mes débuts j'ai accepté des postes loin et pas tops, mais au moins, ça leur a montré ma disponibilité et ma flexibilité, et ça a joué en ma faveur.
Par contre, si ça n'a pas changé, on va te demander de cocher tes zones géographiques. Coche bien uniquement celles où tu es 100% sûr de pouvoir aller. C'est un motif de radiation sinon.
Moi aussi à mes débuts j'ai accepté des postes loin et pas tops, mais au moins, ça leur a montré ma disponibilité et ma flexibilité, et ça a joué en ma faveur.
- jeannotNiveau 5
Merci infiniment pour vos réponses. Le besoin de suppléances est pourtant là. Je vais me renseigner quand même sur la grille de salaires pour un suppléant debutant en fonction de son expérience professionnelle ancienne. Il me semble que cela peut être utile.
- Celine21Niveau 1
@Greg_TM avez vous finalement repassé votre pré-accord ? Je viens également d'avoir un refus pour motif "pas de vision claire du métier", alors que je suis très motivée, j'ai fait un stage formateur, et je travaille dur pour le concours (reconversion). Je crois qu'ils n'ont pas apprécié que je ne veuille pas faire de suppléance, mais via le concours direct.
Je pense faire appel, mais ce refus est un choc (pour tout mon entourage), car c'était censé être une "formalité".
Je pense faire appel, mais ce refus est un choc (pour tout mon entourage), car c'était censé être une "formalité".
- Philomène87Grand sage
Bonjour,
Si c'est parce que tu "n'as pas une vision claire du métier", c'est sûrement pour autre chose que le refus de faire des suppléances (car je ne vois pas bien le rapport). Peut-être as-tu donné l'impression d'avoir une image du métier qui ne colle pas trop à la réalité ?
Si c'est parce que tu "n'as pas une vision claire du métier", c'est sûrement pour autre chose que le refus de faire des suppléances (car je ne vois pas bien le rapport). Peut-être as-tu donné l'impression d'avoir une image du métier qui ne colle pas trop à la réalité ?
- Celine21Niveau 1
@Philomène87 c'est un motif bateau qui est souvent mis pour les refus j'ai l'impression.
la réalité de l'entretien est qu'il y a eu un froid sur le sujet de la suppléance.
Ils manquent énormément d'enseignants dans cette académie, c'est tellement illogique de bloquer à ce stade et ne pas laisser sa chance quand un candidat est motivé et quitte son ancien job pour faire un métier qui donne du sens.
la réalité de l'entretien est qu'il y a eu un froid sur le sujet de la suppléance.
Ils manquent énormément d'enseignants dans cette académie, c'est tellement illogique de bloquer à ce stade et ne pas laisser sa chance quand un candidat est motivé et quitte son ancien job pour faire un métier qui donne du sens.
- Clecle78Bon génie
Ah oui. Ils ont demandé à mon fils qui est en ses s'il était intéressés par des suppléances en histoire géo, c'est dire.
- Pat BÉrudit
Je suppose que le refus de faire des suppléances est traduit par "pas assez motivé " ou "ne sera pas taillable et corvéable à merci" (ils n'aiment pas qu'on leur dise non), et ça leur permet d'écrire que tu n'as pas une vision claire du métier puisque tu ne pratiques pas.
Dans le privé, la grande majorité des collègues a commencé par des suppléances, c'est le processus ressenti comme normal par beaucoup de collègues (surtout anciens) et chefs, qui vont aller jusqu'à considérer que quelqu'un qui arrive sur concours est moins compétent que quelqu'un qui passe par les suppléances (en réalité, je soupçonne que l'une des raisons c'est qu'ils ont plus de pouvoir sur les non-titulaires, donc pensent pouvoir mieux les façonner et surtout les écarter s'ils ne conviennent pas.... ce qui oblige les suppléants à accepter bénévolat et missions non prévues de crainte d'être écartés durablement voire définitivement)
Personnellement j'avais dit que je me consacrais au concours mais que je pouvais accepter des suppléances courtes (1 mois) ou à mi-temps si plus d'un mois. Pas plus. Je les avais sentis déçus mais ça ne m'avait pas valu un refus.... la pénurie était moindre à l'époque.
(Edit orth)
Dans le privé, la grande majorité des collègues a commencé par des suppléances, c'est le processus ressenti comme normal par beaucoup de collègues (surtout anciens) et chefs, qui vont aller jusqu'à considérer que quelqu'un qui arrive sur concours est moins compétent que quelqu'un qui passe par les suppléances (en réalité, je soupçonne que l'une des raisons c'est qu'ils ont plus de pouvoir sur les non-titulaires, donc pensent pouvoir mieux les façonner et surtout les écarter s'ils ne conviennent pas.... ce qui oblige les suppléants à accepter bénévolat et missions non prévues de crainte d'être écartés durablement voire définitivement)
Personnellement j'avais dit que je me consacrais au concours mais que je pouvais accepter des suppléances courtes (1 mois) ou à mi-temps si plus d'un mois. Pas plus. Je les avais sentis déçus mais ça ne m'avait pas valu un refus.... la pénurie était moindre à l'époque.
(Edit orth)
- Celine21Niveau 1
Merci @PatB je partage ton avis. Je trouve ce système d'autant plus absurde que tu peux apparemment être en poste de suppléance même avec un pré-accord refusé.
- LucioleNiveau 2
Mon cas se rapproche un peu du tient Céline puisque j'ai passé le concours CAFEP sans jamais avoir fait de remplacement dans le privé auparavant. Je n'avais donc pas mon pré-accord à la base avant d'avoir le concours (et pour être franche, je ne savais même pas qu'il en fallait un )
Après mon admission (réussite des écrits), j'ai donc reçu un mail de bienvenue ainsi qu'une convocation à un rendez vous pour passer ledit pré-accord (ainsi qu'une réunion d'information quelques jours avant si j'était intéressée).
Et ayant décidé de la jouer franche, j'avais été sincère en déclarant que je n'était ni croyante, ni même baptisée car j'avais beaucoup trop besoin de comprendre et de preuves pour pouvoir croire, mais que je respectait énormément ceux qui étaient capables d'une confiance suffisante pour croire. Et que c'était vraiment la notion de vivre ensemble qui m'attirait dans l'enseignement catholique. Visiblement ça avait suffit....
Dans ton cas, ils te recontacteront de toute manière je pense si tu passe l'admission. (voir, même si tu n'est pas admissible ensuite ET que tu n'a pas ton pré-accord, s'il sont suffisamment dans la mouise ils t'engageront quand même en suppléance en te refaisant passer des entretiens jusqu'à ce que tu l'ai. C'est ce qu'à vécu un collègue)
Après mon admission (réussite des écrits), j'ai donc reçu un mail de bienvenue ainsi qu'une convocation à un rendez vous pour passer ledit pré-accord (ainsi qu'une réunion d'information quelques jours avant si j'était intéressée).
Et ayant décidé de la jouer franche, j'avais été sincère en déclarant que je n'était ni croyante, ni même baptisée car j'avais beaucoup trop besoin de comprendre et de preuves pour pouvoir croire, mais que je respectait énormément ceux qui étaient capables d'une confiance suffisante pour croire. Et que c'était vraiment la notion de vivre ensemble qui m'attirait dans l'enseignement catholique. Visiblement ça avait suffit....
Dans ton cas, ils te recontacteront de toute manière je pense si tu passe l'admission. (voir, même si tu n'est pas admissible ensuite ET que tu n'a pas ton pré-accord, s'il sont suffisamment dans la mouise ils t'engageront quand même en suppléance en te refaisant passer des entretiens jusqu'à ce que tu l'ai. C'est ce qu'à vécu un collègue)
- VertigoNiveau 3
Pat B a écrit:Même en étant athée, tu t'en sors en expliquant que tu es tout à fait en accord avec les valeurs chrétiennes et que tu penses qu'il est important qu'elles soit transmises (tu enveloppe le truc dans "valeurs chrétiennes, et, plus généralement, humanistes", pour être en accord avec ta conscience). Effectivement, on évite de dire frontalement qu'on est athée, mais on peut dire qu'on se sent très proches des valeurs même sans être pratiquant, ou que la vie nous a éloigné de la foi. On peut expliquer, aussi, qu'on trouve le l'enseignement catho met davantage l'humain au centre du système, qu'il ne voit pas que l'élève mais la personne qu'il faut faire grandir et accompagner ; Bref, on trouve des points de convergence.
Ils ont besoin de vérifier qu'on ne va pas être vent debout chaque fois qu'ils proposeront des interventions catho dans les établissements. En pratique, on l'est quand même quand on juge qu'ils dépassent les bornes, car on se sent garants d'une certaine forme de laîcité... et les instances de l'enseignement catho n'aiment pas ça du tout. Mais on est responsable de ce qui se dit devant nous, donc on ne peut pas laisser faire quand un curé vient expliquer doctement à des ados que les homosexuels vivent dans le péché, qu'il ne faut pas les haïr mais les aider à en sortir... ; ou quand ils disent que les musulmans sont des menteurs qui ont dévoyé la vraie religion... surtout sans prendre de pincettes du genre "l'église considère que".
Mais effectivement, plus le temps passe et moins je me sens proche de tout ça, donc plus je me révolte contre leur volonté d'évangéliser les foules (qui n'était pas si présente quand j'ai commencé, sinon j'aurais fui)
Je ne connais pas la Bretagne. Dans ma région autrefois, le pré-accord était presque une formalité...
- VertigoNiveau 3
Celine21 a écrit:@Greg_TM avez vous finalement repassé votre pré-accord ? Je viens également d'avoir un refus pour motif "pas de vision claire du métier", alors que je suis très motivée, j'ai fait un stage formateur, et je travaille dur pour le concours (reconversion). Je crois qu'ils n'ont pas apprécié que je ne veuille pas faire de suppléance, mais via le concours direct.
Je pense faire appel, mais ce refus est un choc (pour tout mon entourage), car c'était censé être une "formalité".
Ahhh mais pourquoi ne vouliez-vous pas faire de suppléances ? À mon avis le refus du pré-accord vient de cela.
- VertigoNiveau 3
Vertigo a écrit:Pat B a écrit:Même en étant athée, tu t'en sors en expliquant que tu es tout à fait en accord avec les valeurs chrétiennes et que tu penses qu'il est important qu'elles soit transmises (tu enveloppe le truc dans "valeurs chrétiennes, et, plus généralement, humanistes", pour être en accord avec ta conscience). Effectivement, on évite de dire frontalement qu'on est athée, mais on peut dire qu'on se sent très proches des valeurs même sans être pratiquant, ou que la vie nous a éloigné de la foi. On peut expliquer, aussi, qu'on trouve le l'enseignement catho met davantage l'humain au centre du système, qu'il ne voit pas que l'élève mais la personne qu'il faut faire grandir et accompagner ; Bref, on trouve des points de convergence.
Ils ont besoin de vérifier qu'on ne va pas être vent debout chaque fois qu'ils proposeront des interventions catho dans les établissements. En pratique, on l'est quand même quand on juge qu'ils dépassent les bornes, car on se sent garants d'une certaine forme de laîcité... et les instances de l'enseignement catho n'aiment pas ça du tout. Mais on est responsable de ce qui se dit devant nous, donc on ne peut pas laisser faire quand un curé vient expliquer doctement à des ados que les homosexuels vivent dans le péché, qu'il ne faut pas les haïr mais les aider à en sortir... ; ou quand ils disent que les musulmans sont des menteurs qui ont dévoyé la vraie religion... surtout sans prendre de pincettes du genre "l'église considère que".
Mais effectivement, plus le temps passe et moins je me sens proche de tout ça, donc plus je me révolte contre leur volonté d'évangéliser les foules (qui n'était pas si présente quand j'ai commencé, sinon j'aurais fui)
Je ne connais pas la Bretagne. Dans ma région autrefois, le pré-accord était presque une formalité...
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